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Guenezan Jérémy

Les travaux encadrés par "Guenezan Jérémy"

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  • Le test HIA 3 (Head Injury Assessment) est-il réalisable en vidéoconférence ? Etude de faisabilité    - Tardy Mathilde  -  03 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les traumatismes crâniens légers sont des motifs fréquents de passage aux urgences et une grande partie de la population y sera confrontée dans sa vie. Un certain nombre de patients développera un syndrome post-commotionnel. Il existe de nombreux tests de diagnostic de commotion cérébrale dans le monde sportif dont le SCAT6 (Sport Concussion Assessment Tool). Chez les rugbymen professionnels, c'est le test HIA (Head Injury Assessment). Il s'agit d'un protocole en 3 parties, nous nous sommes intéressés particulièrement au dernier test, le HIA 3. Les urgences n'étant pas un service où la prise de rendez-vous est possible, le suivi de ces patients peut être difficile, de plus leurs symptômes peuvent entraîner des difficultés pour la conduite d'un véhicule. Nous voulions donc évaluer si le test HIA était réalisable en vidéoconférence chez des volontaires sains dans le cadre d'une étude de faisabilité.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude de faisabilité, prospective sur une cinquantaine de volontaires indemnes de traumatisme crânien récent. Le critère de jugement principal était la réalisabilité du test HIA en vidéoconférence via le logiciel ZOOM®. Les critères de jugement secondaires étaient la durée moyenne de réalisation du test, la réussite du test par les participants et les impressions des volontaires et de l'investigateur. Les entretiens étaient réalisés en vidéoconférence via ZOOM® avec une partie pré-test, le test HIA3 et une partie post-test. Les participants étaient recrutés via les réseaux sociaux et les réseaux de connaissances personnelles.

    Résultats : Un total de 44 personnes a participé à l'étude, dont 52,4% de femmes (N=23), la classe d'âge la plus représentée était les 25-34 ans. Pour le critère de jugement principal, le test HIA3 était réalisable totalement chez 40,9% (N=18) des volontaires. Pour les critères de jugement secondaires, la durée moyenne du test était de 15,18 minutes, le test a été réussi par la moitié des volontaires, les principales difficultés rapportées par les participants étaient sur les épreuves d'équilibre et de marche. Nous avons aussi rencontré des problématiques liées à la vidéoconférence comme une mauvaise visibilité ou des problèmes de son.

    Conclusion : Cette étude ne permet pas de conclure positivement sur la réalisabilité du test HIA3 en vidéoconférence. Ces résultats sont concordants avec d'autres données de la littérature. Des études complémentaires pourraient être réalisées afin d'améliorer la réalisabilité du test.

  • Intérêt d'un Mastery Learning, en intégrant le dispositif de Kyoto Kagaku dans l'apprentissage et la qualité de réalisation d'une suture par des étudiants en médecine.    - Baudet Maelle  -  19 avril 2024  - Thèse d'exercice

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    Le CHU de Poitiers forme chaque année des centaines d'étudiants en médecine. Durant leur formation, ils sont amenés à réaliser de nombreux gestes durant leurs stages ou pendant leurs gardes formatrices dont les sutures. L'admission pour plaie représente 7% par an aux urgences du CHU de Poitiers. Nous nous sommes intéressés au Mastery Learning, qui intègre des cours magistraux, e-learning, feedback et cours pratiques pour l'apprentissage de la suture par les étudiants en médecine, avec pour objectif d'évaluer l'intérêt de cette formation complémentaire, mesuré par le score du modèle de simulation de Kyoto Kagaku.

    Nous avons randomisé en ouvert au sein du CHU de Poitiers, 31 étudiants, de novembre 2023 à janvier 2024, en deux groupes. Un groupe Mastery Learning qui recevait une formation complémentaire, et un groupe contrôle. Deux séances ont été nécessaires : la 1ère commune, avant randomisation, avec cours pratique sur peaux artificielles, puis évaluation sur le dispositif de Kyoto Kagaku, et 2ème séance après randomisation avec une 2ème évaluation sur le dispositif. Les étudiants devaient également remplir un questionnaire à chaque séance comprenant différents items sur leur aisance, leur pratique, et l'intérêt de cette formation complémentaire par Mastery Learning. Ils s'auto-évaluaient et étaient évalués par deux examinateurs sur la qualité de leur suture.

    Lors de la 1ère évaluation, les étudiants du GC ont obtenu un meilleur score médian (GC : 56 [40-63]) sur le dispositif KK que ceux du GML (49 [44-54]), ainsi qu'une meilleure progression entre les deux sessions avec un score Delta médian de 6 [-12-13], contre une progression médiane de 2 points dans le GML après les deux séances (GML : 2 [-11-11]).

    Le Mastery Learning n'est pas associé à une amélioration des performances quant à l'apprentissage et à la qualité de réalisation d'une suture, évalué par le score automatisé du dispositif de KK, des étudiants en médecine. Mais la simulation a une place à part entière dans les études médicales.

  • Évolution du recours à l'angioscanner thoracique dans les cas de suspicion d'embolie pulmonaire aux urgences    - Vignau Clara  -  24 mars 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    L'embolie pulmonaire est une pathologie fréquente avec un taux de mortalité non négligeable. Il est donc important d'en faire son diagnostic afin de mettre en place les thérapeutiques adaptées. Malheureusement, la présentation clinique de l'embolie pulmonaire est peu spécifique, rendant le diagnostic complexe. Pour limiter le recours à l'angioscanner qui en est l'imagerie de référence, des scores clinico-biologiques ont été étudiés afin d'interpréter les D-dimères (biomarqueurs de référence dans le diagnostic de l'embolie pulmonaire) en prenant en compte le contexte clinique du patient. Le but de notre étude est d'étudier l'évolution temporelle du recours à l'angioscanner, en pratique courante, sur le CHU de Poitiers, de 2015 à 2020.

    Méthode :

    Cette étude était une cohorte rétrospective, monocentrique, réalisée au CHU de Poitiers, du 1er janvier 2015 au 7 septembre 2020. La cohorte de cette étude s'inscrit dans une étude rétrospective multicentrique internationale nommée « TRY SPEED » réalisée dans 26 centres en France et en Europe. Tout patient adulte ayant bénéficié d'un angioscanner thoracique depuis les urgences, pour une suspicion d'embolie pulmonaire, durant la période d'inclusion (les sept premiers jours de chaque mois impair), était inclus. Le critère de jugement principal était le nombre d'angioscanners réalisés sur chaque période de recueil des données. Les objectifs secondaires étaient l'évaluation du rendement de l'angioscanner sur chaque période d'inclusion, de la taille scanographique des EP, de leur gravité ainsi que de leur lieu de prise en charge après le diagnostic.

    Résultats :

    213 patients ont été inclus. De 2015 à 2020, sur les périodes étudiées, aucune tendance à la réduction du nombre d'angioscanners réalisés en cas de suspicion d'embolie pulmonaire, n'a pu être mise en évidence (p=0,22). Sur le plan de l'évolution du rendement de l'angioscanner (défini par « nombre d'angioscanners diagnostiquant une EP / nombre d'angioscanners réalisés pour suspicion d'EP »), aucune tendance à l'augmentation de ce dernier n'a été mise en évidence avec un rendement moyen de 17% sur la période 2015-2020 (p=0,79).

    Discussion :

    Notre étude ne montre aucune tendance à la diminution du recours à l'angioscanner alors que certaines études interventionnelles telle que « the YEARS STUDY » ont montré une baisse significative du nombre de scanner réalisés en utilisant l'algorithme YEARS. La différence de résultats entre ces études interventionnelles menées et notre étude rétrospective s'explique très probablement par le manque d'adhésion et d'application des règles de décision clinico-biologique, en situation réelle, par les médecins urgentistes. L'intensification de la formation continue des praticiens exerçant aux urgences ainsi qu'une amélioration de la disponibilité des algorithmes d'aides à la décision clinique pourraient permettre une meilleure rationalisation du recours à l'angioscanner dans les suspicions d'embolie pulmonaire aux urgences.

  • Caractéristiques des patients et complications infectieuses liées aux cathéters veineux périphériques : une étude rétrospective monocentrique    - Devos Aurore  -  01 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les cathéters veineux périphériques font partis des dispositifs médicaux les plus utilisés dans les hôpitaux. L'infection de ces derniers peut se compliquer de bactériémie ayant un impact tant sur le plan médical concernant l'augmentation de la morbidité et de la mortalité tant sur le plan financier. L'étude de leur taux d'incidence semble un enjeu majeur de santé publique.

    Objectif principal : estimer l'incidence de la bactériémie liée aux cathéters veineux périphériques (PVCR-BSI) insérés chez les patients nécessitant une hospitalisation dans un service médical après avoir été admis dans un service d'urgence pour adultes.

    Méthode : il a été effectué une étude observationnelle, rétrospective, non comparative, monocentrique (CHU de Poitiers) entre le 1er janvier 2018 et le 31 mars 2020. Les patients inclus présentaient la mise en place d'un cathéter veineux périphérique lors de leur passage dans le service d'urgence et la nécessité d'une hospitalisation dans un service médical. Chaque dossier de patient couplé aux hémocultures positives du CHU de Poitiers sur la même période a été analysé pour en extraire uniquement les patients ayant présenté une bactériémie liée à un cathéter veineux périphérique.

    Résultats : le taux d'incidence de PVCR-BSI représente 0,08%. Les facteurs de risques principaux sont le sexe masculin et un âge moyen de 70 ans associés à des comorbidités telles que le diabète et l'hypercholestérolémie. Les germes principaux retrouvés sont S. aureus et S. epidermidis nécessitant une antibiothérapie d'une durée moyenne de 17 jours par principalement Vancomycine, Cefazoline et Daptomycine.

    Conclusion : cette étude a permis de démontrer que le taux d'incidence de bactériémie liée aux cathéter veineux périphériques chez les patients hospitalisés dans un service de médecine dans les suites d'un passage dans un service d'urgence parait faible sur notre échantillon mais rapportée à la population totale représente un coût et un préjudice non négligeable pour les patients et notre système de soins.

  • Stratification de risque des patients suspects de COVID-19 aux urgences : étude rétrospective monocentrique au CHU de Poitiers    - Trias Charlene  -  03 mars 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'infection à SARS-COV-2 est responsable d'une pneumopathie potentiellement grave, voire de décès, et a eu un impact majeur sur les systèmes de santé à travers le monde. La pandémie à COVID-19 est responsable d'un afflux important de patients, dans les services d'urgences. La détermination du statut virologique n'est pas toujours rapidement disponible dans des délais permettant un triage dès l'admission. Pour aider à la stratification de risque de cette population suspecte d'infection à COVID 19 aux urgences, nous avons étudié les scores NEWS 2, CRB 65, CURB 65, FINE et SOFA afin de déterminer leur validité.

    Matériel et méthode : Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective monocentrique au CHU de Poitiers, sur 342 patients inclus entre le 16 mars et le 7 avril 2020. L'objectif de cette étude était d'étudier la valeur pronostique de cinq scores pour prédire le risque de décès à 30 jours des patients suspects de COVID se présentant aux urgences. L'objectif secondaire était d'identifier quels facteurs cliniques, radiologiques ou biologiques étaient significativement associés à un risque de décès à 30 jours.

    Résultats : Nous avons mis en évidence une différence significative pour les 5 scores (p < 0,0001) entre les sujets décédés et survivants. Le score clinique avec le meilleur résultat dans notre étude était le score de NEWS2 (AUC 0.82, IC95% 0.74-0.89). Parmi les scores non cliniques, le score SOFA a obtenu le meilleur résultat (AUC 0.84, IC95% 0.75-0.92).

    Un score NEWS 2 supérieur à 3 obtient une sensibilité de 96.3%, et une spécificité de 44%. Le seuil SOFA supérieur ou égal à deux montrait une sensibilité de 94.7%, et une spécificité de 66%. L'âge, la polypnée, la présence de signes de lutte, de crépitants auscultatoires, l'oxygénorequérance, la diminution du rapport SpO2/FiO2, la présence de troubles de conscience sont significativement associés au risque de décès. Parmi les éléments paracliniques, la présence d'infiltrat pulmonaire radiographique, la diminution du TP, l'augmentation de la bilirubinémie et du taux de CRP étaient prédictifs d'un risque de mortalité.

    Conclusion : Les scores NEWS 2, CRB 65, CURB 65, FINE prédisent de manière fiable le risque de mortalité à J30 chez les patients suspects de COVID 19 se présentant aux urgences.

  • Bain de bouche, gargarisme et spray nasal à la povidone iodée pour réduire la charge virale nasopharyngée chez les patients porteurs de SARS-CoV-2    - Mabille Amélie  -  08 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Le SARS-CoV-2 est un virus émergent responsable de la pandémie à Covid-19. La Povidone iodée est un antiseptique efficace in vitro sur le SARS-CoV-2 à une concentration de 0,5% et après 15 secondes de contact. Le but de notre étude a été de tester l'efficacité in vivo de la PVI, et de voir si une désinfection régulière de la sphère ORL permettait de réduire la charge virale naso pharyngée des patients positifs au SARS-CoV-2.

    Méthode :

    24 patients ont été randomisés dans les deux groupes protocole et contrôle. Le protocole de désinfection devait être réalisé 4 fois par jour et consistait en un bain de bouche avec de la PVI diluée à 1%, puis à une pulvérisation de 2,5 ml de cette même solution et à l'application d'une noisette de gel de PVI à 10% dans chaque narine. Le suivi a comporté des prélèvements naso-pharyngés répétés à J1, J3, J5 et J7 dans les 2 groupes et des prélèvements sanguins à J0 et J7 dans le groupe protocole pour l'étude des fonctions rénales et thyroidiennes. Le critère de jugement principal était la mesure de la charge virale naso pharyngée par RT-PCR. Les objectifs secondaires étaient l'étude du délai pour obtenir la négativation du portage et des cultures virales et de la tolérance du protocole.

    Résultats :

    La quantité d'ARN virale détectée par PCR n'était pas statistiquement différente au cours du suivi entre les 2 groupes du protocole. La réduction relative moyenne (intervalle de confiance à 95%) des titrages viraux entre l'inclusion et J1 était de 75,0% (42,8-94,5 ; p=0,028) dans le groupe protocole et de 31,5% (9,9-65,1 ; p= 0,438) dans le groupe contrôle.

    Une élévation moyenne de la TSH de 1,47 mUI/l a été observée dans le groupe protocole entre l'inclusion et J7 (p=0,016), mais celle-ci est revenue à une valeur de base entre 7 et 12 jours après arrêt du protocole. Un désagrément a été rapporté dans le groupe protocole en rapport avec une irritation nasale avec un niveau d'insatisfaction médian à 3/10.

    Discussion

    Aucune modification du portage nasopharyngé du SARS-CoV-2 n'a été observée, probablement en lien avec une réplication intracellulaire du virus et à une mauvaise répartition des solutions de PVI dans les muqueuses respiratoires. En revanche, la PVI pourrait permettre de diminuer l'effet cytopathogène du virus SARS-CoV-2. Une dysfonction thyroïdienne n'est habituellement pas rencontrée pour des concentrations de PVI aussi basse, mais dans notre étude ce résultat pourrait être expliqué par l'utilisation d'un dispositif de pulvérisation nasale qui favorise l'absorption muqueuse de l'iode.

  • Validation externe du score SCARE, un score d'aide pour les médecins régulateurs, prédictif de syndrome coronarien aigu    - Friou-poitiers Gabin  -  06 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La douleur thoracique représente un motif de recours fréquent en médecine d'urgence. Les syndromes coronariens aigues représentent en moyenne 80000 cas par an et sont à l'origine d'environ 12000 décès. Cependant il n'existe pas de score d'aide validé pour la régulation médicale permettant d'accompagner le médecin régulateur pour identifier plus aisément ces SCA. En 2017, un score prédictif de syndrome coronarien, le score SCARE, a été proposé via une étude préliminaire monocentrique. Une étude multicentrique en 2020 a été mise en place pour tester la validité externe de ce score, incluant 4 centres en France (Tours, Orléans, Angers et Poitiers). L'objectif principal de notre étude était de tester la validité externe du score SCARE sur la nouvelle cohorte locale

    Méthode : Il s'agissait d'une étude monocentrique, prospective, observationnelle durant la période du 1er octobre 2019 au 25 février 2020 pendant laquelle l'ensemble des appels pour une douleur thoracique non traumatique au SAMU centre 15 de Poitiers ont été recueillis. Les résultats présentés ici sont ceux issus de la cohorte locale de l'étude multicentrique.

    Résultats : Dans cette étude intéressant une cohorte locale incluant 228 patients ayant appelé le Centre 15 de Poitiers, nous avons pu tester la validité externe du score SCARE. On retrouve une courbe ROC avec une aire sous la courbe à 0,77. Avec les seuils décrits dans l'article princeps on retrouve une sensibilité à 82,6% [65,2 ; 95,7], une spécificité à 51% [44 ; 57,9] pour un seuil à 25, ainsi qu'une sensibilité à 60,9% [39,1 ; 78,3] et une spécificité à 81,2% [75,2 ; 86,1] pour un seuil à 35.

    Conclusion : Cette étude monocentrique, prospective incluant 228 patients retrouve des résultats similaires à l'étude multicentrique de Guerineau de 2020, confirmant la validité externe du score SCARE.

  • Évaluation de l'échographie pleuro-pulmonaire réalisée en pré hospitalier pour le diagnostic d'intubation sélective    - Coronado Lucie  -  10 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : notre étude évaluait l'échographie pleuro-pulmonaire dans le contrôle du bon positionnement de la sonde d'intubation chez les patients intubés en pré-hospitalier.

    Méthode : il s'agit d'une étude diagnostique, bi-centrique prospective, ouverte, non randomisée qui incluait tous les patients majeurs intubés en pré-hospitalier. L'objectif principal était d'évaluer l'efficacité de l'échographie pleuro-pulmonaire dans le diagnostic d'intubation sélective, en comparaison avec l'auscultation pulmonaire seule. Le gold standard pour le diagnostic de bonne position était la radiographie thoracique (ou scanner thoracique). Les objectifs secondaires étaient l'évaluation de l'incidence des complications, la difficulté de la technique, les facteurs de risques de malposition de la sonde d'intubation et la difficulté ressentie à la réalisation d'une échographie pré-hospitalière.

    Résultats : Au total, 30 patients ont été inclus entre novembre 2019 et octobre 2020, dont 17 hommes et 12 femmes. Nous avons dénombré 5 cas d'intubation sélective (soit 16% des cas). L'échographie pleuro-pulmonaire était associée à une sensibilité de 80%, spécificité de 100%, valeur prédictive positive de 100% et une valeur prédictive négative de 96%, tandis que l'auscultation pulmonaire était associée à une sensibilité de 40%, spécificité de 96%, une valeur prédictive positive de 66% et une valeur prédictive négative de 88% dans la détection d'intubation sélective. L'analyse de concordance Kappa retrouvait pour l'échographie pleuro-pulmonaire en comparaison de la radiographie pleuro-pulmonaire un indice de Kappa = 0.606 [IC 95% 0.428 - 0.784 ; p<0.001]. L'auscultation pulmonaire en comparaison de la radiographie thoracique obtenait un indice Kappa = 0.426 |IC95% 0.246 - 0.606 ; p = 0.017]. Le sexe féminin, l'utilisation d'un laryngoscope seul comme technique d'intubation et le coma comme indication d'intubation étaient significativement associés à un risque d'intubation sélective. La difficulté ressentie par la réalisation de l'échographie pleuro-pulmonaire par les opérateurs était en moyenne de 2.2/ 10 (± 1.4).

    Conclusion : Notre étude a montré que l'échographie pleuro-pulmonaire, avec l'étude du glissement pleural, est plus performante que l'auscultation pulmonaire seule pour le diagnostic d'intubation sélective en milieu pré-hospitalier.

  • Antisepsie cutanée par Chlorhexidine alcoolique versus Povidone iodée alcoolique, combinée ou non à un ensemble de solutions innovantes, pour la prévention des infections et des défaillances des cathéters veineux périphériques : un essai monocentrique, ouvert, randomisé en plan factoriel croisé (Étude CLEAN 3)    - Lassalle Matthieu  -  10 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les cathéters veineux périphériques à court terme sont les dispositifs médicaux les plus fréquemment utilisés chez les patients hospitalisés. Les complications sont fréquentes, entraînant une défaillance du cathéter avant la fin du traitement dans la moitié des cas. Nous avons voulu démontrer la supériorité de la chlorhexidine alcoolique à 2 % sur la povidone iodée alcoolique à 5 % pour prévenir les complications infectieuses et la capacité d'utiliser des solutions innovantes par rapport aux matériels standards pour prolonger la durée d'utilisation entre l'insertion du cathéter et la défaillance.

    METHODE : Entre le 7 janvier 2019 et le 6 septembre 2019, nous avons randomisé 1000 patients (âge ≥18 ans) via un générateur aléatoire sécurisé sur le web dans l'un des quatre groupes d'études en fonction de la solution antiseptique et du type de dispositifs utilisés. Dans le groupe standard, des cathéters standards étaient utilisés et perfusés en continu pour prévenir l'occlusion du cathéter jusqu'à son retrait. Les traitements étaient administrés au moyen d'un robinet à trois voies. Dans le groupe innovation, des cathéters tout-en-un avec des connecteurs sans aiguille et sans reflux étaient utilisés. Les liquides ou médicaments intraveineux étaient administrés par intermittence après retrait d'un bouchon désinfectant. Les cathéters étaient rincés avec des seringues pré-remplies avant et après chaque administration de médicament.

    RESULTAT : Le risque de colonisation du cathéter et/ou d'infection locale était plus faible avec la chlorhexidine alcoolique (OR 0,08, 95% IC 0,03–0,28 ; p<0,0001). L'utilisation de solutions innovantes a réduit de manière significative les occlusions de cathéter (4,0% vs 8,9%, p=0,0020) et les retraits accidentels (13,6% vs 19,0%, p=0,0208), mais pas les diffusions (14,4% vs 16, 6%, p=0,3403), ni les phlébites (2,4% vs 2,2%, p=0,8291), ni les infections locales (0,4% vs 0,8%, p=0,6840). Des réactions cutanées mineures sont survenues chez 1 à 8 % et 1 à 4 % des patients après l'utilisation de chlorhexidine alcoolique ou de povidone iodée alcoolique, respectivement.

    CONCLUSION : Pour l'antisepsie cutanée, la chlorhexidine alcoolique offre une plus grande protection contre les complications infectieuses liées aux cathéters veineux périphériques que la povidone iodée-alcoolique. L'utilisation combinée de solutions innovantes a prolongé la durée entre l'insertion du cathéter et sa défaillance.

  • Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge des traumatisés crâniens graves et modérés au service d'accueil des urgences vitales du CHU de Poitiers    - Volkun Viktoria  -  04 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le traumatisme crânien est une pathologie fréquente et grave. La prise en charge initiale consiste à mettre en place des mesures pour limiter l'ischémie cérébrale secondaire. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer l'adéquation de la prise en charge des patients avec score de Glasgow (GCS) < 9 à la SAUV du CHU de Poitiers avec les dernières recommandations de la SFAR.

    Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude de type « avant / après » qui s'est déroulée à la SAUV du CHU de Poitiers de juin 2019 à août 2020 pour évaluer différents items : GCS initial, prévention des Agressions Cérébrales Secondaires d'Origine Systémique (ACSOS), la réalisation d'une imagerie cérébrale, la réalisation d'une osmothérapie, la réalisation du doppler trans-crânien (DTC). Une formation pratique à la réalisation du DTC et un rappel des recommandations ont été réalisés durant la période de wash-out.

    Résultats : L'évaluation initiale avec le score de Glasgow, la recherche et le traitement des ACSOS ont été réalisés dans la majorité des cas. La réalisation d'une imagerie cérébrale ainsi que l'administration d'une osmothérapie étaient réalisées dans 100% des cas. L'évaluation initiale par un DTC reste une pratique rare et ce, malgré la réalisation d'une formation pratique.

    Conclusion : La prise en charge des traumatisés crâniens modérés et sévères était partiellement respectée à la SAUV du CHU de Poitiers selon les dernières recommandations de la SFAR. Des axes d'amélioration existent afin d'y remédier.

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