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Gachon Bertrand

Les travaux encadrés par "Gachon Bertrand"

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13 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Douleur périnéale à la suite d’un accouchement eutocique : Prise en charge et répercussions dans le post partum immédiat    - Bardan Marina  -  13 juin 2023

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    Objectifs : Evaluer le niveau et les répercussions des douleurs périnéales dans le post-partum immédiat ainsi que leurs prises en charge par l’équipe soignante.

    Méthode : Cette étude de cohorte prospective s’est déroulée du 9/11/2021 au 23/02/2022 et a été réalisé auprès de 108 patientes au sein d’une maternité de niveau III. Le recueil a été effectué par l’intermédiaire d’un questionnaire auto-administré par la patiente lors de son séjour en suite de couche et complété secondairement par un recueil dans leurs dossiers médicaux.

    Résultats : D’après notre étude, 12,0 % des patientes présentaient des douleurs périnéales et/ou des dyspareunies avant la grossesse et 26,9 % en présentaient pendant leur grossesse. Plus de la moitié présentait un antécédent de déchirure et/ou d’épisiotomie.

    71,3 % ont eu recours à une réfection avec une douleur ressentie en moyenne à 3,1/10.

    Les femmes interrogées présentaient, pour 43,5 % d’entre elles, des douleurs lors du retour en chambre alors que seuls 31,5 % ont été notifié par les professionnels.

    Ces douleurs se localisaient au niveau de l’entrée du vagin (33,3 %), au niveau du périnée postérieur (28,7 %), des lèvres (20,4 %), de la cicatrice de la déchirure (19,4 %), du périnée antérieur (16,7 %) et en vaginale profond (11,1 %) et se manifestaient par des tiraillements (41,7 %), des picotements (38,9 %) et/ou des brûlures (26,9 %). Ces douleurs survenaient lorsqu’elles se trouvaient immobiles ou accentuées par une position particulière dans 37,0 % des cas, à la mobilisation et/ou en urinant pour 12,0 % et pour 10,2 %, cette douleur restait constante.

    Les moyens antalgiques les plus utilisés étaient le Paracétamol (90,7 %), le Phloroglucinol (46,3 %), les AINS (13,9 %) et la glace (41,7 %).

    Pour 13,9 % des femmes, ces douleurs ont eu un impact sur les soins qu’elles pouvaient apporter à leur enfant.

    Conclusion : Cette étude a montré que globalement les femmes étaient satisfaites de leur prise en charge au sein de cette maternité de type III bien que ces douleurs périnéales pussent entraîner chez certaines des répercussions dans l’établissement de la relation mère/enfant.

  • Impact de la crise sanitaire du COVID-19 sur le vécu de l’accouchement au CHU de Poitiers. A partir des données de l’étude de cohorte prospective monocentrique DEPRECOVID    - Etien Marie-anais  -  27 septembre 2022

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    Introduction : La pandémie de COVID-19 a engendré des modifications dans la prise en charge au sein du système de soin et occasionné une augmentation de l’anxiété et des dépressions dans la population générale. Ce travail vise à évaluer l’impact de cette crise sanitaire sur la prévalence de la DPP, de la satisfaction de l’accouchement, de l’anxiété ainsi que d’identifier les FDR chez les parturientes.

    Méthode : DEPRECOVID est une étude de cohorte prospective monocentrique réalisée au CHU de Poitiers à l’aide de questionnaires disponibles en ligne en SDC et à 4 à 6 semaines du postpartum.

    Résultats : Dans notre étude, 12,1 % des parturientes étaient à haut risque de DPP. Ces femmes présentaient plus de symptômes urinaires et un score total au PFDI-20 significativement supérieur au reste de la population. Le score moyen au WOMBLSQ4 était de 65/100. 75,6 % des femmes étaient considérées comme très satisfaites de leur accouchement et leur durée d’hospitalisation était plus courte. Celles considérées comme non satisfaites de leur accouchement présentaient un taux d’accouchement instrumental et de césarienne d’urgence plus important. 27,3 % des femmes étaient considérées comme anxieuses mais aucun facteur associé n’a été retrouvé dans notre étude.

    Conclusion : La prévalence de la DPP reste similaire à ceux décrits avant la pandémie. Les dysfonctions du plancher pelvien sont le seul FDR de DPP retrouvé dans notre étude. Leurs conséquences sont majeures sur la santé mentale et la qualité de vie et leur prévention reste donc essentielle. La satisfaction de l’accouchement reste bonne, et les femmes ont apprécié une durée d’hospitalisation plus courte. L’accouchement instrumental ou la césarienne d’urgence ont influencé négativement la satisfaction de l’accouchement. Malgré la COVID-19, aucun facteur associé à l’anxiété antepartum n’a été identifié.

  • Analyse de la posture et de la gestuelle de l'obstétricien lors d'un accouchement simulé par forceps Étude biomécanique par captation optoélectronique    - Sorel Manon  -  20 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte de l'étude : L'accouchement par forceps est le principal facteur de risque de traumatisme périnéal obstétrical, source de pathologies impactant la qualité de vie des femmes et induisant des coûts de santé majeurs. La gestuelle des opérateurs, pour laquelle il n'existe pas de recommandations détaillées, pourrait être impliquée dans la survenue des complications opératoires induites et leurs repérages pourraient optimiser la maîtrise des risques.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude expérimentale, bicentrique, réalisée en février et mars 2021 au sein de deux salles d'accouchement dans les centres hospitalo-universitaires de Poitiers et Limoges. La posture et la gestuelle d'accoucheurs volontaires sont enregistrées à l'aide d'un système optoélectronique d'analyse du mouvement lors d'une naissance par forceps simulée sur mannequin. Les données sont traitées par phases, définies selon deux plans anatomiques du bassin maternel puis analysées au moyen d'une classification ascendante hiérarchique. L'objectif de cette expérimentation est de recenser les différentes pratiques, de les explorer au travers de l'influence de l'expérience et du centre d'activité des participants enregistrés et de les qualifier au moyen de la direction de la force de traction.

    Résultats : Nous observons des postures différentes lors du franchissement du premier plan mais aussi des manières de tirer différentes. Il semble que les experts s'installent en « chevalier servant » ou en posture « accroupi » avant d'initier la traction puis qu'ils effectuent peu de mouvement jusqu'à défléchir la tête fœtale. Les débutants sont pour beaucoup d'entre eux initialement mal positionnés car debout et la quantité de mouvement produite se réduit avec le niveau d'expertise. De plus, nous notons que la posture partagée par les sujets expérimentés permet de diriger la traction dans l'axe théoriquement idéal. Il faut donc que les débutants et les intermédiaires répètent ce geste pour acquérir la meilleure technique.

    Discussion : Au vu de nos données, il semblerait que l'hétérogénéité des postures retrouvées puisse être en partie liée au degré d'expérience et que ces pratiques aient un impact important sur la direction des forces lors de l'accouchement instrumental par forceps. Une étude de l'intensité des forces exercées par le forceps sur le fœtus est nécessaire pour poursuivre la qualification des pratiques observées et définir s'il existe une technique optimale pour parvenir à une naissance sûre pour la mère et son enfant.

  • Prise en charge de la douleur périnéale dans le post-partum. Évaluation dans le post-partum immédiat au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers    - Perin Emma  -  16 juin 2022

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    Introduction : Les douleurs périnéales postnatales non soulagées sont des facteurs de risque sur les plans physique et psychologique dans le post-partum immédiat et à long-terme. Ce travail visait à déterminer la prise en charge de ces douleurs dans le post-partum immédiat et d’évaluer leurs conséquences au CHU de Poitiers.

    Méthode : C’était une étude de cohorte, réalisée par l’intermédiaire d’un questionnaire remis aux femmes lors de leur séjour à la maternité, 120 femmes y ont répondu.

    Résultats : Dans notre étude, 12,5% des femmes présentaient un antécédent de dépression, 2,5% présentaient des douleurs périnéales avant leur grossesse et 25,8% pendant leur grossesse. 71,7% des femmes de notre étude étaient concernées par la réfection d’une lésion périnéale et la douleur moyenne ressentie était de 3,2/10.

    43,3% des femmes présentaient des douleurs lors de leur arrivée en chambre et présentaient en moyenne une EN à 3/10 pendant leur séjour après la proposition d’antalgiques. Les moyens antalgiques les plus utilisées étaient le paracétamol (90,8%), le Spasfon® (43,3%) et la glace (44,2%).

    Pour 13,3% des femmes, ces douleurs ont eu un impact sur les soins qu’elles pouvaient apporter à leur enfant. A la sortie de la maternité, les femmes présentaient une EN moyenne à 1,5/10.

    Conclusion : Cette étude nous a montré que la prise en charge des douleurs périnéales au CHU de Poitiers était globalement satisfaisante. Cette étude sera complétée par le mémoire d’une autre étudiante sage-femme par le recueil de données dans les dossiers obstétricaux de ces femmes.

  • Sexualité et grossesse. Évaluation de la fonction sexuelle pendant la grossesse et ses déterminants, enquête sur les réseaux sociaux    - Praszezynki Louisa  -  16 juin 2022

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    Introduction – La santé sexuelle fait partie intégrante de la santé de chacun avec des effets protecteurs sur certaines pathologiques de la grossesse et du post-partum. Pourtant, les études sur ce sujet restent rares dans la littérature. Nos objectifs sont de décrire la prévalence de la dysfonction sexuelle chez la femme enceinte, d’évaluer les facteurs associés à la dysfonction sexuelle, à la diminution de la satisfaction sexuelle et aux mauvaises connaissances sur ce sujet.

    Méthodologie – Cette étude a été menée sur les réseaux sociaux, par le biais d’un questionnaire anonyme à destination des femmes enceintes francophones. Le questionnaire a permis de collecter les principales caractéristiques des sujets, des informations sur le déroulement de la grossesse et les connaissances sur ce thème. La fonction sexuelle a été évaluée via le Female Sexual Function Index (FSFI). Une analyse multivariée par régression logistique a permis de rechercher les facteurs associés à la dysfonction sexuelle, à la diminution de la satisfaction sexuelle et aux faibles connaissances sur le sujet.

    Résultats – La prévalence de la dysfonction sexuelle représentait 51,9% (n = 110) de notre échantillon, avec une diminution du désir sexuel pour plus de 70%. Plus d’une femme sur trois ont rapporté une satisfaction de leur vie sexuelle diminuée pendant leur grossesse. L’âge inférieur à 25 ans et l’hospitalisation pendant la grossesse étaient associés à une plus forte proportion de dysfonctions sexuelles. Le sujet de la sexualité pendant la grossesse a été abordé par seulement 32% des femmes.

    Conclusion – Les femmes jeunes et les femmes hospitalisées en service de grossesses pathologiques sont les plus touchées par la dysfonction sexuelle. Le sujet est peu abordé auprès des femmes enceintes. Il est nécessaire de mieux conseiller ces femmes enceintes et ces couples afin qu’elles préservent leur qualité de vie sexuelle.

  • Les facteurs associés à un mauvais état néonatal en cas de grossesse prolongée : Une étude cas témoins au CHU de Poitiers    - Diffaza Floriane  -  02 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    L'objectif principal de l'étude est de comparer la morbidité néonatale sévère entre une population d'enfants nés en contexte de grossesse prolongée versus une population d'enfants nés à terme mais avant 41 SA. Le premier objectif secondaire était, au sein de la population des enfants nés à plus de 41 SA, de rechercher les facteurs associés à un mauvais état néonatal, spécifiquement en fonction du mode d'accouchement. Le deuxième objectif secondaire était de décrire la morbidité maternelle dans ces deux mêmes groupes.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude rétrospective, cas témoins au CHU de Poitiers du 1er janvier 2020 au 30 Juin 2021. Les cas correspondaient aux femmes ayant accouché après terme, c'est-à-dire après 41SA. Chaque cas était apparié à un témoin selon les critères d'appariement suivant : femmes ayant accouché entre 37SA et 40SA+6j, de même parité que les cas, d'âge maternel égal à plus ou moins 5 ans, et au mieux ayant accouché le même jour que le cas. Le critère de jugement principal était un critère composite associant des critères biologiques et/ou cliniques avec un pH<7.10 et/ou score d'Apgar <7 à 5 minutes de vie et/ou hospitalisation en réanimation.

    Résultats :

    Au total, sur la période étudiée, nous avons inclus 590 cas et 590 témoins. En analyse univariée, le critère de jugement principal est plus fréquent après 41SA (OR=1,5 [1,1 – 2,1]), en particulier en ce qui concernant le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie (OR=2,1 [1,1 – 2,2]). En analyse multivariée, quelle que soit la voie d'accouchement, le facteur associé à un mauvais état néonatal est la présence d'un liquide amniotique méconial (OR=2,5 [1,3 – 4,6] pour un accouchement voie basse instrumental ou non ; OR=3,9 [1,5 – 9,7] pour une césarienne).

    Conclusion :

    La naissance après 41SA est associée à une morbidité néonatale sévère plus importante, notamment en ce qui concerne le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie. Nous avons mis en évidence que les facteurs associés à un mauvais état néonatal étaient la présence d'un liquide amniotique méconial quelle que soit la voie d'accouchement, faisant réfléchir sur une prise en charge plus active dès sa constatation.

  • Impact de la manipulation fœtale sur la morbidité maternelle et néonatale sévère dans la prise en charge de la dystocie des épaules    - Diack Bineta  -  08 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Il existe peu de données concernant la morbidité maternelle et néonatale associée à la dystocie des épaules, en fonction de l'utilisation ou non de manœuvres impliquant une manipulation fœtale. Une première étude a été menée au CHU de Poitiers entre 2007 et 2012 à cette fin. L'objectif de cette étude est de compléter les données analysées lors de la première étude afin de comparer la morbidité maternelle et néonatale sévère en fonction de la réalisation de ces manœuvres sur une plus longue période.

    Matériels et méthode : Nous avons réalisé un recueil rétrospectif des données entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2020. Nous avons défini la dystocie des épaules comme un accouchement par les voies naturelles nécessitant la réalisation de manœuvres additionnelles afin d'atteindre sa terminaison. La morbidité maternelle sévère était définie par la survenue d'une lésion obstétricale du sphincter anal. La morbidité néonatale sévère était définie par un score d'Apgar inférieur à 7 à 5 minutes de vie ou un pH artériel au cordon inférieur à 7.1 ou une lésion permanente du plexus brachial. Nous avons étudié ces données dans le groupe avec manipulation fœtale (FM) comparativement au groupe sans manipulation fœtale (NO-FM). Nous avons réalisé une analyse univariée puis multivariée de ces différents facteurs. Nous avons également évalué l'évolution des pratiques d'accouchement dans notre centre.

    Résultats : Dans notre étude, la manipulation fœtale semble être associée à une augmentation du taux de LOSA (21,1% vs 3,8% avec OR = 6,72 [2,7-15,8]). Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative sur la morbidité néonatale sévère. L'âge maternel supérieur à 35 ans et la présence d'une manipulation fœtale semblent être des facteurs associés à la survenue de LOSA, avec respectivement ORa = 13,3 [1,5-121,8] et ORa = 5,3 [2,2-12,8]. La manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à la survenue de morbidité néonatale sévère (ORa = 2,3 [1,1-4,8]. Le taux d'épisiotomie a significativement diminué (20% en 2007 versus 5% en 2020 avec p<0,05) et on note une augmentation du taux de dystocie des épaules pris en charge avec une manipulation fœtale (0% en 2007 contre 12% en 2020, p < 0,05).

    Conclusion : Dans la prise en charge de la dystocie des épaules, la manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à une augmentation du risque de LOSA et à une augmentation de la morbidité néonatale sévère en comparaison aux prises en charge ne comprenant pas de manipulation fœtale. L'épisiotomie ne semble pas être un facteur associé à une diminution de la survenue de morbidité maternelle et néonatale sévère.

  • Étude rétrospective des déficits sensoriels et moteurs en post-partum    - Boulesteix Axel  -  24 septembre 2021

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    Introduction : Les déficits sensoriels et moteurs du post-partum sont peu fréquents et d’évolution spontanément favorable dans la grande majorité des cas. Mais ils peuvent aussi s’avérer source de handicaps et ainsi de contentieux juridiques. Notre étude avait pour objectif de décrire les caractéristiques obstétricales des femmes présentant ce type de déficit.

    Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle, descriptive, rétrospective et monocentrique à partir des dossiers obstétricaux et d’anesthésie des patientes atteintes de janvier 2015 à octobre 2020.

    Résultats : Sur l’ensemble des patientes incluses dans l’étude soit 19, 4 patientes présentaient un déficit sensoriel, 12 présentaient un déficit moteur, et 3 présentaient un déficit sensitivo-moteur. Cette population comprenait une majorité de primipare avec 11 patientes (57,9%) n’ayant pas eu d’enfant auparavant. Il existait 5 patientes pour lesquelles une instrumentation fût nécessaire soit 26,3% de notre échantillon. Le temps à dilatation complète en moyenne était légèrement supérieur à 122 minutes. L’ensemble de ces grossesses était mené à terme et 7 (36,8%) de ces grossesses étaient des grossesses prolongées comprenant deux termes dépassés. Notre étude retrouvait aussi un pourcentage élevé de déclenchement artificiel avec 8 patientes soit 42,1% de patientes pour lesquels le travail ne fût pas spontané.

    Conclusion : Les déficits neurologiques sont principalement liés à la durée de la deuxième phase du travail ainsi qu’à l’utilisation d’un instrument lors de l’accouchement. Il serait intéressant d’adresser un questionnaire spécifique à propos des signes cliniques pouvant apparaître dans le postpartum chez les patientes présentant des facteurs de risques afin de réaliser une prise en charge plus précoce et d’avoir un nombre d’inclusion plus important.

  • Évaluation d'un dispositif d'information des femmes enceintes à bas risque sur les interventions médicales possibles au cours de l'accouchement    - Auzon Perrine  -  18 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'objectif principal était d'évaluer l'acceptabilité et la pertinence d'un dispositif vidéo d'information de la femme enceinte à bas risque obstétrical sur les interventions possibles au cours de l'accouchement. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer son exhaustivité, sa compréhension et sa clarté.

    Matériel et méthodes

    Etude descriptive observationnelle menée en 2020 au sein d'une maternité de type 3, regroupant 100 femmes en post partum ayant eu une grossesse à bas risque. Un diaporama vidéo composé de 11 chapitres a été créé sur les bases des dernières recommandations françaises. Les participantes répondaient à un questionnaire durant leur séjour à la maternité après avoir visionné le diaporama vidéo. Nous avons défini le seuil d'acceptabilité et de pertinence par au moins 70% de réponses en accord avec la proposition.

    Résultats

    Le diaporama vidéo a été jugé acceptable par 89 % des femmes mais pertinent par seulement 43% des femmes. Le diaporama vidéo a été jugé clair (93%), exhaustif (89%) et compréhensif (85%) par la majorité des participantes. Les participantes étaient principalement des primipares (60%) ayant eu un suivi de grossesse par une sage-femme (53%). Les femmes jugeant le diaporama vidéo non acceptables comptaient significativement plus de primipares que celles le trouvant acceptables (91% vs 56%). Un niveau de littératie en santé suffisant était retrouvé préférentiellement chez les femmes jugeant le diaporama vidéo non pertinent (47% vs 67%).

    Conclusion

    Ce dispositif d'information a été jugé acceptable par la majorité des participantes permettant d'envisager une plus large diffusion en prénatal afin d'évaluer son impact sur le vécu de l'accouchement.

  • Etats des lieux des pratiques concernant la direction du travail spontané au CHU de Poitiers. Analyse avant/après les Recommandations pour la Pratique Clinique (2017)    - Guilloteau Coralie  -  29 mars 2021

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    Objectifs : Mesurer l’impact des recommandations pour la pratique clinique de 2017 concernant la direction du travail spontané en comparant des chiffres de l’année 2015 et 2019. Et également décrire les modalités et les indications de direction du travail (amniotomie, Syntocinon) quel que soit la phase ou le stade du travail.

    Matériel et méthodes : Une étude rétrospective a été menée sur 278 dossiers en 2015 et 410 dossiers en 2019 au sein du CHU de Poitiers. Les femmes nullipares quel que soit leur âge, ayant présenté une grossesse simple, de déroulement normal, avec un foetus eutrophe en présentation céphalique et s’étant mises spontanément en travail entre 37 semaines d’aménorrhées (SA) et 41 SA durant l’année 2015 ont été incluses.

    Résultats : Le taux de péridurale posée avant 5 cm de dilatation du col est passé de 43 % en 2015 à 54 % en 2019. Le taux d’utilisation d’ocytocine dans le but de diriger le travail avant 5 cm de dilatation du col est lui au contraire passé de 24 % en 2015 à 5 % en 2019 avec un p < 0,01. Pour les deux années étudiées, l’amniotomie a été réalisée en moyenne après 60 minutes à la même dilatation. L’amniotomie a été réalisée avant l’ocytocine dans 45 % des cas en 2015 et dans 94 % des cas en 2019 lors d’une stagnation de la dilatation (p < 0,01). Dans cette étude il y a eu 12 % de césarienne quand la prise en charge n’était pas exactement celle qui est recommandée, et 3 % lorsque la prise en charge était en accord avec les recommandations. Concernant le taux de délivrance artificielle, il est passé de 9 % lorsque les recommandations étaient respectées à 19 % lorsque la prise en charge n’était pas exactement celle qui est recommandée.

    Conclusion : Les pratiques ont évolué depuis la publication des RPC de 2017 mais il reste toujours des points pour lesquels les prises en charge au sein du CHU de Poitiers concernant la direction du travail spontané sont toujours éloignées des recommandations. Il pourrait être intéressant de discuter de ce constat avec le personnel de salle de naissance pour comprendre ces décalages avec les recommandations et échanger sur ce qui pourrait être mis en place pour faire évoluer les pratiques.

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