Vous êtes ici : Accueil > Formations > Diplôme d'état de Médecine > Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques

Endocrinologie, diabète, maladies métaboliques

Les travaux sélectionnés

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
16 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date travaux par page
  • Évolution du comportement alimentaire chez les patients présentant une obésité sévère et compliquée, traités par WEGOVY pendant 6 mois, suivis au CSO de Poitiers    - Cerdan Marie  -  11 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : L'obésité sévère est une pathologie chronique ayant des répercussions importantes sur la santé globale. Wegovy® (sémaglutide) est un agoniste des récepteurs GLP-1 récemment utilisé pour traiter l'obésité. Cette étude vise à évaluer l'évolution du comportement alimentaire et des paramètres anthropométriques chez des patients obèses après 6 mois de traitement par Wegovy®.

    Objectif : Évaluer l'impact du traitement par Wegovy® sur les comportements alimentaires, l'appétit et les paramètres nutritionnels chez des patients suivis pour obésité sévère et compliquée.

    Méthodologie : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique réalisée au Centre Spécialisé de l'Obésité (CSO) de Poitiers. 58 patients présentant une obésité sévère (IMC ≥ 40 kg/m²) ont été inclus. Les comportements alimentaires ont été évalués à l'aide du Binge Eating Scale (BES), du Dutch Eating Behavior Questionnaire (DEBQ) et du score de faim. Les données anthropométriques et biologiques ont été recueillies à l'initiation du traitement (M0) et après 6 mois (M6).

    Résultats : Le score BES a significativement diminué, passant de 15,44 à 10,1 (p = 0,002), indiquant une réduction des épisodes d'hyperphagie. Le score de faim a également chuté, passant de 3,0 à 1,6 (p < 0,0001), traduisant une meilleure régulation de l'appétit. Une réduction significative de l'apport calorique a été observée, de 1744,8 kcal/j à 1286 kcal/j (p = 0,013). La perte de poids moyenne était de 11,9 kg, et l'IMC est passé de 51,4 kg/m² à 48,24 kg/m² (p < 0,0001). Les effets secondaires incluaient des troubles gastro-intestinaux modérés (nausées chez 17 %, vomissements chez 6 %).

    Conclusion : Le traitement par Wegovy® a significativement amélioré les comportements alimentaires et entraîné une perte de poids importante chez les patients obèses. Cependant, des effets secondaires gastro-intestinaux ont été rapportés, justifiant un suivi régulier. Des études à long terme sont nécessaires pour confirmer la durabilité des effets observés et explorer l'impact sur la qualité de vie.

  • L'intérêt de l'imagerie abdominale à la découverte d'un diabète chez l'adulte    - Kherroub Bilel  -  01 octobre 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Le diabète de type 2 est la cause la plus fréquente du diabète, mais il convient de ne pas passer à côté d'une cause plus rare mais grave, la néoplasie pancréatique. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'intérêt de l'imagerie abdominale chez l'adulte avec découverte récente de diabète pour le diagnostic d'anomalies pancréatiques.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective de janvier 2019 à décembre 2021 incluant tous les patients hospitalisés dans notre centre pour la prise en charge d'un diabète d'apparition récente (< 3mois) qui ont eu une tomodensitométrie abdomino-pelvienne. Nous avons recueilli les paramètres anthropométriques et cliniques (sexe, âge, IMC, antécédents familiaux de diabète, tabac, alcool) et biologiques (glycémie à jeun, HbA1c, anticorps antipancréatiques, bilan biologique hépatique et lipidique) ainsi que les résultats de l'imagerie abdominale.

    Résultats : Au total, parmi les 217 dossiers analysés, nous avons inclus 141 patients avec résultat disponible de l'imagerie. L'âge médian était de 53,0 ans [47,0 ;61,0] avec un IMC médian de 29,7 kg/m² [26,0 ;34,3], dont 38 % de femmes, 46% avec tabagisme actif et 18% avec éthylisme chronique. L'analyse des résultats de l'imagerie abdominale a permis d'identifier 20 patients présentant une anomalie pancréatique dont 2 adénocarcinomes pancréatiques (1,4%), 5 tumeurs intra papillaires et mucineuses du pancréas (3,5%), 10 (7,1%) avec pancréatite chronique et 3 (2%) avec infiltration graisseuse de la glande pancréatique. Par ailleurs, Il a été identifié 37 lésions abdomino-pelviennes extra-pancréatiques dont 7 incidentalomes surrénaliens, 6 dysmorphies/cirrhose hépatiques et un adénocarcinome gastrique.

    La comparaison du groupe de patients qui présentaient une anomalie pancréatique versus celui des patients avec un aspect radiologique pancréatique normal a montré une différence significative entre les 2 groupes sur l'âge et la consommation d'alcool : l'âge était plus élevé (57,5 ans [52,2 ;63,2] versus 52,0 [44,0; 60,0], p<0.027) chez les patients ayant une anomalie pancréatique, ainsi que la consommation régulière d'alcool. Un âge seuil de 53 ans permettait le diagnostic de pancréatopathie avec une sensibilité de 75% et une spécificité de 51%.

    Conclusion : La réalisation systématique d'une imagerie abdominale lors de la découverte du diabète a permis d'identifier 7 tumeurs pancréatiques dont 2 adénocarcinomes. Une étude prospective sur un effectif plus large est nécessaire pour mieux cibler les populations à dépister.

  • Exploration des profils stéroïdiens dans les lipodystrophies d'origine génétiques : Implications cliniques et avancées diagnostiques    - Said Romain  -  03 mai 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Les lipodystrophies d'origine genetique, caracterisees par une perte de tissu adipeux et des complications metaboliques, presentent des similitudes phenotypiques frappantes avec l'hypercorticisme et le syndrome des ovaires polykystiques, deux conditions connues pour leurs profils steroidiens alteres. Cependant, malgre ces ressemblances cliniques, les perturbations steroidiennes dans les lipodystrophies genetiques restent peu etudiees. Cette etude vise a explorer de maniere approfondie les profils steroidiens chez les patients atteints de ces syndromes rares, en integrant des approches innovantes de machine learning pour identifier des potentiels biomarqueurs diagnostiques et elucider les mecanismes physiopathologiques. Nous avons analyse les profils steroidiens seriques de 78 patientes atteintes de syndromes lipodystrophiques genetiquement confirmes, principalement la lipodystrophie partielle familiale de type 2 (FPLD2) liee a une mutation du gene LMNA, mais aussi des lipodystrophies generalisees congenitales (CGL), des FPLD non liees a LMNA et des syndromes d'insulinoresistance extreme, en comparaison avec 57 temoins. La chromatographie liquide couplee a la spectrometrie de masse en tandem (LC-MS/MS) a permis de quantifier 20 steroides, revelant des differences significatives pour 7 d'entre eux, notamment une elevation des androgenes 11-oxygenes et une diminution de precurseurs cles chez les patients. L'analyse par sous-type a montre des alterations distinctes. L'application d'algorithmes d'apprentissage automatique (Random Forest, XGBoost, OPLSDA) a identifie des biomarqueurs steroidiens discriminants, tels que la 11-ketotestosterone et la 17OH-pregnenolone, permettant une classification precise des patients par rapport aux temoins (AUC > 0,8). Ces biomarqueurs pourraient ameliorer le diagnostic differentiel et le suivi des differentes formes de lipodystrophies genetiques. Ces resultats mettent en evidence l'importance emergente des androgenes 11-oxygenes dans la physiopathologie de la lipodystrophie et suggerent une dysregulation de la steroidogenese surrenalienne et peripherique, en particulier au niveau du tissu adipeux, potentiellement liee a des alterations de l'expression et de l'activite d'enzymes cles telles que la 11β-HSD1 et l'AKR1C3 dans ce tissu. L'integration novatrice de la steroidomique et du machine learning ouvre de nouvelles perspectives pour mieux comprendre et prendre en charge ces maladies rares, en tenant compte de l'heterogeneite des profils steroidiens selon le sous-type de lipodystrophie.

  • Syndrome de renutrition inappropriée et insulinothérapie à la découverte d'un diabète de type 2 : impact sur les électrolytes. Revue systématique de la littérature et étude pilote    - Dieraert Ségolène  -  13 mai 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction et but de l'étude : Les modifications d'utilisation des substrats énergétiques dans le diabète et la dénutrition, puis lors de l'introduction d'une insulinothérapie et dans le syndrome de renutrition inappropriée (SRI) nous ont conduit à nous interroger sur l'influence de facteurs de risque de SRI sur les électrolytes sanguins chez les patients diabétiques de type 2 mis sous insuline. De plus, l'insulinothérapie est un facteur de risque de SRI. Après une revue de la littérature, l'objectif était de comparer la phosphorémie, kaliémie, la magnésémie et la vitamine B1 à l'introduction de l'insulinothérapie chez des patients diabétiques de type 2 à risque ou non de SRI.

    Matériel et méthodes : La revue de la littérature a été réalisée sur les bases Embase, Cochrane et Pubmed, et les références des articles et consensus de prise en charge ont été consultées pour ne pas méconnaitre d'article pertinent. L'étude pilote incluait des patients hospitalisés pour découverte de diabète de type 2 mis sous insuline intraveineuse ou par pompe à insuline sous cutanée. Des dosages répétés de la phosphorémie, kaliémie et magnésémie ont été réalisés avant introduction de l'insuline, dans les 24h suivant la mise sous insuline puis à 48h et 96h. Une évaluation nutritionnelle (poids actuel et habituel, indice de masse corporelle [IMC]) était réalisée à l'admission des patients dans le service et ceux à risque de SRI selon les critères de NICE recevaient une supplémentation (phosphore, potassium, magnésium et vitamine B1) systématique après réalisation du prélèvement des 24h. Un dosage de la vitamine B1 était réalisé lors du prélèvement des 24h. Les résultats sont exprimés en moyenne ± écart type.

    Résultats et Analyse statistique : De Décembre 2020 à Avril 2021, 25 patients ont été inclus. Neuf patients (36%) étaient à risque de SRI. L'âge était de 57,4 ± 10,9 ans avec 68,0 % d'hommes. L'IMC était de 30,3 ± 5,9 kg/m2. La perte de poids avant le diagnostic de diabète était de 4,5 ± 6,5 % du poids habituel. L'hémoglobine glyquée était de 12,0 ± 1,9 %. La phosphorémie à 24h de la mise sous insuline était similaire dans les deux groupes, 1,0 ± 0,2 mmol/L pour le groupe à risque de SRI vs 1,1 ± 0,2 mmol/L pour le groupe non à risque (p= 0,71). Une hypophosphorémie était présente chez 2 des 9 patients du groupe à risque (22,0 %), et 1 des 16 patients du groupe non à risque (6,2 %), mais sans différence significative entre ces groupes (p=0,53). L'évolution du dosage sanguin du phosphore, du potassium et du magnésium était similaire dans les deux groupes. Il n'existait pas de différence significative entre les dosages de vitamine B1 entre les deux groupes.

    Conclusion : Dans cette étude pilote, 36% des patients inclus présentaient un risque de SRI et 22% d'entre eux ont présenté une hypophosphorémie dans les 24h suivant la mise sous insuline, contre 6% dans le groupe ne présentant pas de facteurs de risque. Les facteurs favorisant l'hypophosphorémie et l'hypomagnésémie, comme une perte de poids significative au diagnostic ou l'existence d'une consommation éthylique chronique méritent cependant une attention particulière puisque ces désordres ioniques ont été régulièrement associés à la présence de complications micro-angiopathiques chez nos patients diabétiques.

  • Évaluation de la mise en place du dosage systématique de la troponine cardiaque T hypersensible dans le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse chez les patients diabétiques asymptomatiques    - Olivier Céline  -  13 septembre 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de morbi-mortalité chez les patients diabétiques. Le dépistage de l'ischémie myocardique silencieuse (IMS) est cependant débattu et les recommandations ne sont pas unanimes. Le dosage de la troponine cardiaque hypersensible chez les patients diabétiques est associé à des évènements cardiovasculaires futurs. L'objectif de notre étude était d'évaluer la mise en place du dosage systématique de la troponine cardiaque T hypersensible (hs-cTnT) dans le dépistage de l'IMS chez les patients diabétiques asymptomatiques.

    Matériel et méthodes : L'étude rétrospective observationnelle s'intéressait aux patients diabétiques évalués dans le service d'Endocrinologie-Diabétologie du CHU de Poitiers, entre le 1er novembre 2016 et le 31 octobre 2017, suivis pendant 18 mois chacun, et ayant bénéficié d'un dosage systématique de l'hs-cTnT à leur inclusion. Étaient exclus, les patients coronariens et/ou présentant des causes connues d'élévation de la troponine. Pour chacun, étaient recueillies les explorations coronariennes invasives ou non-invasives réalisées lors du suivi.

    Résultats : Chez 252 patients diabétiques, une coronarographie a été effectuée chez 12 patients et une ou des lésion(s) coronariennes ont été objectivées dans 8 cas : 5 (62,5%) dans le groupe « hs-cTnT<0,013 µg/l », contre 3 (75%) dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » (p=0,9999). Le Score Calcique Coronaire (SCC) médian était significativement plus élevé dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » [697 (0 ; 3969) contre 17 (0 ; 3021) ; p=0,0006]. L'hs-cTnT et le SCC étaient corrélés de manière positive [r = 0,668 (p<0,0001)]. Le taux de mortalité toutes causes était significativement plus élevé dans le groupe « hs-cTnT≥0,013 µg/l » que dans le groupe « hs-cTnT<0,013 µg/l » [4 (6%) contre 1 (0,5%) ; p=0,0286].

    Conclusion : Notre étude confirme l'association entre le taux de hs-cTnT et la mortalité toute cause. Elle n'a pas permis d'affirmer une association significative entre un taux de hs-cTnT supérieur au seuil de quantification et la présence de sténoses significatives à la coronarographie chez les patients diabétiques asymptomatiques non coronariens à l'inclusion. Nos pratiques de dépistage de l'IMS n'étaient pas différentes quel que soit le dosage systématique de l'hs-cTnT. Mais l'hs-cTnT est associé à une plus grande morbi-mortalité chez les patients diabétiques. Il pourrait compléter les facteurs de risque traditionnels pour sélectionner les patients justifiant d'une optimisation du traitement médical et/ou la prescription d'autres examens/interventions cardiologiques.

  • Évaluation du dépistage systématique du syndrome de Cushing en service de psychiatrie    - Husson Camille  -  20 mai 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Le syndrome de Cushing est une pathologie endocrinienne rare responsable de manifestations clinico-biologiques multiples et peu spécifiques. Compte tenu de ses comorbidités et d'une surmortalité conséquente, le diagnostic devrait être réalisé le plus précocement possible. On retrouve dans la littérature une tendance à l'augmentation de la prévalence du syndrome de Cushing ainsi qu'une incidence plus importante dans certaines populations dites à plus haut risque de présenter un syndrome de Cushing (HTA, diabète, obésité, ostéoporose, pathologies psychiatriques), mais il n'existe actuellement pas de recommandation pour un dépistage ciblé du syndrome de Cushing dans ces populations. Le diagnostic devant souvent être évoqué par un médecin non spécialiste en endocrinologie, l'objectif principal de notre étude était d'évaluer la pertinence d'un dépistage systématique du syndrome de Cushing chez des patients hospitalisés en service de psychiatrie et considérés comme « populations à plus haut risque de syndrome de Cushing ». Nous avons également cherché à connaître l'impact de cette étude sur les pratiques médicales des praticiens en psychiatrie.

    Matériel et méthode : Un dépistage du syndrome de Cushing, en plusieurs étapes a été effectué en début de séjour chez 121 patients, âgés de 21 à 77 ans, hospitalisés en psychiatrie au CHHL de Poitiers du 01/01/2016 et le 30/06/2016. Premièrement, la réalisation d'un hétéro-questionnaire visant à rechercher d'éventuelles manifestations cliniques et/ou biologiques évocatrices du syndrome de Cushing. Puis un dosage de cortisol libre urinaire (CLU) des 24 heures lorsque l'hétéro-questionnaire avait identifié la présence d'au moins trois critères clinico-biologiques chez un même patient.

    Résultats : Après exclusion de 20 patients dont la pathologie psychiatrique n'était pas renseignée, nous avons inclus 101 patients, dont 62 femmes. La grille de dépistage a été positive chez 9 patients. Le dosage du CLU, effectué chez 5 d'entre eux était normal dans tous les cas. Deux praticiens somaticiens en service de psychiatrie ont été interrogés sur l'impact de cette étude dans leur pratique médicale.

    Conclusion : Notre étude, portant sur une courte période de 6 mois et de faible effectif de patients n'a pas permis de montrer l'intérêt d'un dépistage systématique d'une pathologie endocrinienne telle que le syndrome de Cushing, en population considérée à plus haut risque comme les patients présentant une pathologie psychiatrique. Nous avons néanmoins pu observer une sensibilisation des praticiens exerçant en milieu psychiatrique vis-à-vis du syndrome de Cushing.

  • Incidentalomes surrénaliens et freinage minute pathologique : incidence des comorbidités et prise en charge au CHU de Poitiers    - Péroux Adeline  -  26 septembre 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Lors de la mise en évidence d'un incidentalome surrénalien, il est recommandé d'éliminer une hypersécrétion de cortisol par un test de freinage minute (FM) en raison d'un sur-risque de pathologies cardiovasculaires, thromboemboliques, métaboliques et osseuses. Peu de données sont disponibles concernant l'évolution au long cours de ces comorbidités. Notre hypothèse principale était que l'incidence des comorbidités était supérieure en cas de FM pathologique.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude cas-témoin de patients pris en charge au CHU de Poitiers pour incidentalome surrénalien entre janvier 2004 et décembre 2016. L'objectif principal était d'évaluer l'incidence des comorbidités associées à un FM pathologique comparativement à une population témoin. Le critère de jugement principal était un critère composite sur la survenue ou l'aggravation de ≥1 comorbidité. Chaque « cas » était appareillé à un « témoin » sur la durée du recul clinique.

    Résultats : Quarante patients étaient inclus dans chaque groupe. Au diagnostic, il y avait significativement plus de patients hypertendus chez les « cas » (83%) comparativement aux « témoins » (53%), (p=0,004). Il n'y avait pas de différence significative sur le critère de jugement principal (médianes (min ; max) de suivi respectives de 30 (1 ; 140) et 34 (3 ; 151) mois).

    Conclusion : Sur la période d'observation, limitée par le grand nombre de perdus de vue, il n'y avait pas de différence significative entre les groupes sur l'incidence des comorbidités associées à l'hypercortisolisme. Une plus grande durée de suivi permettrait de vérifier ces résultats.

  • Adrénoleucodystrophie liée à l'X diagnostiquée devant un impubérisme : à propos d'un cas    - Benhenda Nesrine  -  26 septembre 2018  - Thèse d'exercice


  • Obésité et hyperfiltration glomérulaire : étude transversale de la fonction rénale des patients obèses pris en charge dans le service d'endocrinologie du CHU de Poitiers entre mars 2012 et décembre 2015    - Barbieux Pauline  -  10 octobre 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prévalence de l'obésité est croissante en France et touche 15 % de la population adulte. On observe une augmentation de la glomérulopathie liée à l'obésité. Les premières manifestations de l'atteinte rénale chez les patients obèses asymptomatiques peuvent être l'hyperfiltration glomérulaire et la microalbuminurie. Nous avons évalué les caractéristiques clinico-biologiques des patients présentant une hyperfiltration glomérulaire. Nous avons également évalué les performances des estimateurs Cockcroft, MDRD, CKD-EPI et Mayo Clinic Quadratic (MCQ) equation dans notre population de patients obèses.

    Matériels et méthodes : Notre étude a inclus les patients obèses pris en charge dans le service d'endocrinologie du CHU de Poitiers en hôpital de jour nutrition entre mars 2012 et décembre 2015, ayant bénéficiés d'une mesure de débit de filtration glomérulaire (DFG) par 51CrEDTA. La créatininémie standardisée IDMS était également mesurée le même jour. La corrélation, le biais, la précision, la proportion pour 30% du DFG (P30), et l'aire sous la courbe (ASC) > 135 ml/min ont été calculés pour les formules Cockcroft, MDRD, CKD-EPI et MCQ equation.

    Résultats : 464 patients ont été inclus, dont 345 femmes. Les patients étaient âgés de 45,0 ± 12,1 ans, et l'IMC moyen était de 46,1 ± 8,2 kg/m2. Le mDFG était 135,9 ± 36,4 ml/min. 214 patients (46 %) présentaient une hyperfiltration glomérulaire, définie par un mDFG > 135 ml/min. Les patients obèses avec hyperfiltration glomérulaire étaient plus souvent des hommes, et étaient plus jeunes. Ils avaient un IMC, un poids, une taille et une surface corporelle (SC) plus élevés. Ils présentaient plus d'anomalies métaboliques : pression artérielle plus élevée, glycémie et HbA1C plus élevées, insulino résistance (avec l'HOMA-IR) augmentée, HDL cholestérol plus bas. Ils avaient une concentration et excrétion d'albumine urinaire plus élevées qu'ils soient diabétiques ou non. Ils avaient une concentration et excrétion d'urée urinaire plus élevées. L'estimateur donnant la meilleure performance dans notre population de patients obèses était CKD-EPI avec une corrélation de 0,72, un biais absolu de 5,48 ml/min, une précision de 25,3 ml/min, un P30 de 91%, une ASC > 135 ml/min de 75,4%.

    Conclusion : Dans cette population de patients obèses, l'hyperfiltration glomérulaire était fréquente. La formule CKD-EPI non indexée à la SC a démontré des performances supérieures à celles de Cockcroft, MDRD et MCQ equation.

  • Évaluation initiale et surveillance des incidentalomes de l'hypophyse : étude rétrospective d'une cohorte de 65 patients pris en charge au CHU de Poitiers depuis 1990    - Fraty Mathilde  -  28 septembre 2015  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Face aux progrès techniques et à l'augmentation du nombre d'indications d'imagerie, la découverte d'incidentalomes de l'hypophyse est de plus en plus fréquente. Peu de séries d'incidentalomes sont rapportées dans la littérature, et peu de données sont disponibles concernant le risque évolutif de ces lésions. Nous avons réalisé une étude rétrospective s'intéressant au bilan initial et au suivi des incidentalomes hypophysaires pris en charge au CHU de Poitiers, en vue de proposer une stratégie de prise en charge adaptée aux lésions découvertes fortuitement.

    Matériels et Méthodes : Soixante cinq patients âgés de 12 à 85 ans ont été inclus, dont 41 n'ayant pas de lésions sécrétantes et dont le suivi minimal était de un an. Le retentissement initial ainsi que la durée de suivi des patients étaient analysés, ainsi que le nombre d'IRM, de bilans biologiques et d'évaluations cliniques effectués. La survenue de signes d'évolutivité lésionnelle a été étudiée.

    Résultats : 42 macro-adénomes, 8 micro-adénomes, 6 kystes, 2 craniopharyngiomes et 7 autres types de lésions ont été étudiés. La durée médiane de suivi était de 2 ans (1 à 15), plus élevée pour les macro-adénomes (n = 2+/-6) que pour les autres lésions (n = 2 +/-1 pour les microadénomes). Neuf patients ont été perdus de vue. Au moment du diagnostic , 35% des patients avaient une insuffisance antéhypophysaire et 12,5% avaient une atteinte des voies visuelles. Le nombre moyen de bilans biologiques et radiologiques effectués lors du suivi était de 2,9 par patient. La survenue de signes d'évolutivité radiologique, clinique ou biologiques était retrouvée chez 34% des patients (n=14) dont 35,6% des lésions non opérées, dans les 8 ans suivant le diagnostic. Pour les 2/3 d'entre eux, une indication chirurgicale ou la mise en place d'un traitement médicamenteux était indiqué à la suite de cette évolution tumorale. Les facteurs initiaux apparaissant liés à la survenue d'une évolutivité étaient la taille de la lésion (macro-adénomes), la présence d'un déficit antéhypophysaire et l'envahissement des sinus caverneux.

    Conclusion : Lors de la découverte d'un incidentalome hypophysaire, une évaluation initiale complète radiologique, clinique et biologique est justifiée en raison de la fréquence des anomalies cliniques et biologiques initiales. Une stratégie de surveillance adaptée au type de lésion doit être mise en place, conformément aux recommandations française publiées en 2015. La durée minimale de suivi proposée pour les macro-incidentalomes est de 8 ans compte tenu du risque évolutif. Une attention particulière pour les macro-adénomes, et les lésions associées au départ à une insuffisance antéhypophysaire et/ou une invasion du sinus caverneux doit être effectuée en raison d'un risque plus élevé d'évolutivité. Des mesures doivent être prises améliorer la qualité et la fiabilité du suivi et pour limiter le nombre de perdus de vue.

|< << 1 2 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales