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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 3751 à 3760
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  • Présence de phtalates dans les dispositifs médicaux destinés aux populations sensibles au CHU de Poitiers    - Coulombel Sophie  -  31 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Les phtalates sont des plastifiants du polychlorure de vinyle auquel il confère sa souplesse. Ils sont potentiellement délétères sur le développement, la croissance, le métabolisme, la reproduction, les systèmes nerveux, immunitaire, et cardiovasculaire chez l’Homme. Les phtalates sont couramment utilisés dans les dispositifs médicaux car ils ne font pas partie des critères de choix de la politique d’achat. Cependant, la loi du 24 décembre 2012, applicable à compter du 1er juillet 2015 interdira l’utilisation de tubulures comportant du di-(éthylhexyl)phtalate dans les service de pédiatrie, de néonatologie et de maternité. Notre objectif était de décrire la présence de phtalates dans les dispositifs médicaux (DM) destinés aux populations sensibles (nourrissons, enfants, femmes enceintes ou allaitantes) du CHU de Poitiers. Une enquête quantitative a recensé la proportion de DM contenant des phtalates présents dans les services de néonatologie, de pédiatrie, de réanimation pédiatrique, d’obstétrique et d’hémodialyse du CHU de Poitiers à partir des fiches techniques des DM. Une étude qualitative auprès des pharmaciens responsables des achats au CHU de Poitiers a permis d’évaluer leurs pratiques quant à la présence de phtalates dans les DM comme critère de choix des DM. Sur 112 DM inclus, 10% contenaient des phtalates, 42% étaient sans phtalates et 48% sans information. Seuls 8 pharmaciens sur 10 ont répondu, probablement les plus concernés. Ils ont confirmés tenir compte de ce critère lors du choix du DM lorsque cela est possible.

    Cette étude permettra de sensibiliser les pharmaciens à ce sujet. Elle devra être reconduite pour évaluer la conformité à la loi après 2015.

  • La psychiatrie de liaison au CHU de Poitiers : étude de l'activité du service de l'Unité de Consultation Médico-Psychologique sur l'année 2012    - Celhay Maïté  -  31 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La psychiatrie de liaison permet la prise en charge des différents troubles psychiatriques des patients hospitalisés dans les services de Médecine - Chirurgie - Obstétrique (MCO), ainsi que la sensibilisation et le soutien des équipes, dans la gestion des problèmes émotionnels et relationnels avec les patients. Dans ce domaine, la littérature est très peu fournie en données statistiques et épidémiologiques. Le but de cette étude était de décrire le profil socio-démographique et les caractéristiques cliniques des patients, à travers l'activité de l'Unité de Consultation Médico-Psychologue (UCMP) au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Poitiers.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective, incluant l'ensemble des patients pris en charge, par l'UCMP, sur l'année 2012. A la lecture de chaque dossier, un nombre important de variables concernant les caractéristiques socio-démographiques et cliniques des patients, les demandes des services, les réponses de l'UCMP et le devenir des patients a été relevé. Une analyse descriptive simple a été réalisée sur l'ensemble de la population de l'étude.

    Résultats : L'étude a porté sur 977 patients. Il s'agissait plutôt d'hommes (53,1%), d'âge mur (moyenne = 55,6 ans). Les antécédents psychiatriques présents chez le plus grand nombre de patients étaient l'addiction à l'alcool (n=222). Cinquante-six pourcent des patients qui prenaient un traitement psychotrope avant l'hospitalisation n'avaient pas de suivi spécifique. Trente pourcent des demandes provenaient des services de gastro-entérologie et de neurologie ; les symptômes thymiques constituaient 35,1% des motifs de demande. Les interventions étaient pour 50% de type multi-disciplinaire, aboutissant à la prescription d'un anxiolytique dans 45,6% des cas. Nos résultats, ainsi que la littérature, montrent que les patients souffraient le plus souvent de troubles de l'adaptation (28,5%). L'UCMP a été peu sollicitée pour des patients ayant des pathologies psychiatriques sévères, comme le trouble bipolaire (<1%) ou la schizophrénie (1,3%), dont le suivi attentif en MCO demeure une priorité. La prise en charge conjointe médicale-infirmière durait en moyenne 26 jours, aboutissant à l'orientation vers le CMP pour un suivi ambulatoire dans environ 30% des cas. Nous déplorons un manque de comparabilité avec les études existantes.

    Conclusion : Nos résultats ont mis en évidence la grande variété des profils des patients rencontrés en psychiatrie de liaison, avec des problématiques d'addiction, mais également des troubles de l'adaptation face à des pathologies chroniques ou au pronostic sombre. L'activité de psychiatrie de liaison est essentielle pour une prise en charge globale du patient, particulièrement dans l'accompagnement des patients présentant des troubles psychiatriques sévères, mais également pour éviter des effondrements dépressifs face à la maladie somatique, car ils majorent la probabilité d'une évolution délétère. Le développement de cette activité nécessite de repenser régulièrement l'organisation et l'offre de soins psychiques à l'hôpital général.

  • Pédopsychiatrie de liaison en maternité : expérience de six mois au CHU de Poitiers    - Monod Elodie  -  28 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Les récents travaux sur la psychiatrie du bébé ont montré combien la rencontre parent bébé était primordiale, particulièrement les premiers liens instaurés entre mère et bébé, pour permettre le bon développement de l'enfant. La mise en relation des contenus psychiques maternels et en regard, les réactions du nouveau né, ont montré toute l'importance de l'état psychique de la mère au cours de cette période. Ainsi, en prévention des troubles psychopathologiques pouvant être observés en post partum, une prise en charge en anténatal, tout particulièrement auprès des mères, a été proposée, s'appuyant sur les réaménagements psychiques qui ont lieu au cours de la grossesse. Dans ce contexte, l'intervention de "psys" (psychologues, psychiatres d'adulte, pédopsychiatres) en maternité s'est mise en place. Nous nous sommes intéressés dans ce travail aux spécificités des missions de chacun des membres d'une équipe de liaison. Nous nous sommes pour cela appuyés sur l'exemple de l'équipe de pédopsychiatrie de liaison intervenant à la maternité du CHU de Poitiers. Il en ressort que la psychologue de l'équipe, interpellée plus spécialement au niveau des consultations gynéco-obstétricales ambulatoires, est plus spécifiquement sollicitée sur les situations où les éléments anxieux sont au premier plan ou lorsque la question du travail psychique de la grossesse survient, ce qui induit une indication fréquente de psychothérapie. La pédopsychiatre intervient sur des situations plus complexes, psychiatriques ou psychosociales. L'interne en pédopsychiatrie, au quotidien auprès des équipes soignantes des unités d'hospitalisation, est sollicité pour des raisons diverses, le plus souvent pour des motifs similaires à la pédopsychiatre, mais parfois, pour d'autres se rapprochant des sujets d'intervention de la psychologue, ou pour des symptômes cliniques plus affirmés. Ces éléments nous ont permis d'apprécier que la transdisciplinarité de l'équipe est complémentaire. D'autre part, l'inscription de ce travail dans des réseaux de soins y apparaît fondamentale.

  • Le lymphome de Hodgkin primitif du tube digestif : revue de la littérature et à propos de 8 cas    - Voldoire Maud  -  25 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Le lymphome de Hodgkin (LH) primitif du tube digestif (TD) est une entité extrêmement rare, représentant environ 1% de l'ensemble des LH. Nous avons conduit notre étude en colligeant les cas de LH avec atteinte du TD à partir des cas de LH diagnostiqués dans 4 centres hématologiques français entre janvier 1990 et janvier 2013. Les objectifs de cette étude étaient d'analyser les caractéristiques clinico-biologiques des patients présentant une atteinte primitive du tractus gastro-intestinal afin de déterminer la valeur pronostique de cette atteinte et de définir la prise en charge thérapeutique optimale. Nous avons identifié 8 cas de LH primitifs du TD en utilisant les critères de Dawson. L'âge médian au diagnostic était de 41 ans. Cinq patients étaient des hommes. Le signe inaugural le plus fréquent était les douleurs abdominales. Les signes généraux étaient présents chez 6 patients. Dans 4 cas, le site atteint était le côlon et un cas au niveau de chacun des sites suivants : l'oesophage, l'estomac, l'intestin grêle et la vésicule biliaire. Selon la classification d'Ann Arbor modifiée selon les critères de Musshoff, 5 patients présentaient un stade IIE et 3 patients un stade IE. Les soustypes histologiques étaient répartis de façon égale entre les formes scléro-nodulaires et les formes à cellularité mixte. Sur le plan thérapeutique, l'acte chirurgical avait permis l'exérèse complète de la tumeur dans 4 cas. Les protocoles de chimiothérapie cytotoxique étaient hétérogènes suivis dans 2 cas par une intensification thérapeutique-autogreffe et dans 2 autres cas par une radiothérapie. La plupart des patients présentaient des facteurs de mauvais pronostic selon le score pronostique international (SPI). Une rémission complète a été obtenue dans 7 cas après le traitement de première ligne et dans 1 cas après un traitement de deuxième ligne. Le taux de survie globale est de 62,5%. Cinq patients étaient vivants et en rémission complète persistante à 18, 84, 112, 120 et 204 mois ; trois patients sont décédés (dans deux cas, en rapport avec une progression de la maladie et dans 1 cas secondairement à une complication infectieuse). Le taux de survie à 10 ans est estimé à 58,3%. L'étude de la littérature révèle que très peu de cas de LH primitifs du tube digestif ont été confirmés par étude immunohistochimique. Nous rapportons dans ce travail une série de 8 cas qui sera comparée aux données de la littérature.

  • Responsabilité sociale de la faculté de médecine de Poitiers : le ressenti des internes de médecine générale    - Olariu Vanessa  -  23 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La responsabilité sociale des facultés de médecine est la clé pour une médecine pour tous avec quatre principes : qualité, efficience, pertinence, équité. La notion de responsabilité sociale des facultés de médecine se développe pour répondre à cela. En 2010, un consensus mondial liste 10 axes nécessaires pour qu'une faculté de médecine soit socialement responsable. Notre travail consiste à recueillir le ressenti des internes de médecine générale de Poitiers concernant l'implication de leur faculté en terme de responsabilité sociale.

    Méthodologie : Etude qualitative par focus groups d'internes de médecine générale de Poitiers, s'intéressant à 5 axes du consensus.

    Résultats : Les internes de médecine générale de Poitiers pensent que la faculté ne s'investit pas dans l'identification des besoins de santé, qu'elle permet une réponse partielle aux besoins de santé et qu'elle donne une formation satisfaisante à ses étudiants grâce à l'autoformation et aux stages. Les internes critiquent le manque de transmission par leurs pairs d'un savoir-faire. Concernant les tâches du généraliste, la faculté devrait avoir un rôle dans leurs déterminations ainsi que dans l'évaluation des objectifs fixés pour répondre aux besoins de santé. La réflexion visant à améliorer l'appréhension des besoins concerne tous les acteurs du système de santé.

    Discussion : La faculté de médecine de Poitiers offre un début de réponse en termes de responsabilité sociale : stages, commissions... Elle progresse doucement sur cette voie bien que ses étudiants ne le ressentent pas suffisamment. Reste à déterminer les indicateurs qui permettront d'évaluer objectivement l'engagement des facultés de médecine dans la responsabilité sociale.

  • Soins palliatifs et précarité : l'impossible équation ? Etude sur l'hébergement social en unité de soins palliatifs    - Desforges Camille  -  23 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    A l'heure de la rationalisation des soins, la question se pose de l'adéquation entre l'offre de soins palliatifs telle qu'elle existe en France et les besoins générés par les situations de précarité sociale en fin de vie. L'objectif principal de cette étude était de d'évaluer la réalité de l'hébergement social en unité de soins palliatifs (USP). L'objectif secondaire était de déterminer les facteurs participants à cet hébergement social.

    Matériel et méthode : il s'agissait d'une étude multicentrique prospective réalisée entre le 1er février et le 31 juillet 2013 auprès de quatre USP (Nantes, Tours, Angers et Poitiers). Les données étaient recueillies par un questionnaire à J21 de tous les séjours qui atteignaient cette borne, afin de distinguer parmi les séjours prolongés ceux qui l'étaient pour des raisons d'ordre purement social. L'hébergement social était le critère de jugement principal, exprimé en nuitées entre le jour où le patient était jugé médicalement sortant et le jour de la sortie effective. Étaient alors identifiés les facteurs contrariant le projet de sortie du patient, parmi les facteurs prédictifs définis : structurels, familiaux, ou financiers.

    Résultats : sur les 371 séjours identifiés, 16 ont été prolongés pour des raisons d'ordre purement social, pour un total de 549 nuitées, soit un taux d'hébergement social évalué à 10,3%. L'hébergement social apparaissait comme le résultat du cumul d'au moins 2 facteurs de précarité parmi la pauvreté, l'isolement et le mal-logement, empêchant alors le retour à domicile, sans que soit disponible d'alternative à l'hospitalisation.

    Conclusion : l'hébergement social en USP est problématique à la fois pour les patients en termes d'accompagnement, et pour les autres patients relevant potentiellement d'une USP qui ne peuvent être accueillis faute de place. Plusieurs projets sont à l'étude, parmi lesquels les appartements de coordination thérapeutique qui semblent représenter une alternative à l'hospitalisation particulièrement pertinente.

  • Les addictions sexuelles : définition, présentation clinique et prise en charge    - Vaudeleau Nathalie  -  22 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    La dépendance au sexe a été identifiée comme une pathologie dans les années 1970 aux Etats-Unis. Patrick Carnes est le premier, en 1983, à employer le terme d’addiction sexuelle dans son ouvrage Out of The Shadows : Understanding Sexual Addiction. En France, la notion de dépendance sexuelle est plus récente.

    Bien que ce concept d’addiction sexuelle ne soit pas clairement défini dans la littérature, de nombreux cliniciens la reconnaissent comme une véritable addiction comportementale dans laquelle le sexe est une priorité absolue dans la vie de l’individu. Elle se caractérise par une incapacité à renoncer à un comportement sexuel et se présente sous la forme d’un cycle dont les principales étapes sont : la ritualisation, le passage à l’acte, le soulagement et l’arrivée des émotions négatives (culpabilité, honte ou encore autodévalorisation).

    Les comorbidités psychiatriques et physiques sont nombreuses et d’autres conduites addictives sont fréquemment associées aux addictions sexuelles. Il en résulte que la dépendance au sexe est diagnostiquée le plus souvent à l’occasion d’un autre motif de consultation : dépression, maladie sexuellement transmissible ou encore addiction à une substance psychoactive.

    La thérapie cognitivo-comportementale (ou TCC) est une modalité thérapeutique très intéressante dans la prise en charge des addictions sexuelles et vise à restructurer une sexualité en la rendant mieux adaptée à l’individu. Elle permet de réduire le comportement addictif, d’améliorer les relations avec les autres et d’accroître l’estime qu’a le patient de lui-même. D’autres thérapies sont souvent combinées à la TCC : les groupes d’entraide, les groupes de paroles, la thérapie conjugale ou encore la thérapie familiale. Des traitements antidépresseurs sérotoninergiques peuvent également être associés. Mais lorsque l’addiction sexuelle évolue vers un comportement paraphilique et qu’apparaissent des comportements sexuels délictueux, des traitements antiandrogènes peuvent être préconisés.

  • Ischémie critique des membres inférieurs : expérience du CHU de Poitiers    - Desvergnes Mathieu  -  22 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'Ischémie Critique des Membres Inférieurs (ICMI) est la forme clinique la plus avancée de la maladie artérielle périphérique où le pronostic vital et le pronostic fonctionnel du membre sont en jeu. L'objectif de cette étude a été d'analyser de façon séparée les résultats cliniques du traitement endovasculaire et chirurgical conventionnel par pontage chez ces patients.

    Matériel et méthode : Cette étude rétrospective a inclus 241 patients traités dans le service de chirurgie vasculaire du CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2008 et le 31 octobre 2012. Le groupe endovasculaire a compris 175 revascularisations chez 140 patients et le groupe pontage 105 revascularisations chez 101 patients. Les critères d'évaluation principaux étaient la perméabilité, le sauvetage de membre et la survie sans amputation.

    Résultats : Dans le groupe endovasculaire, la durée du suivi moyen a été de 23 mois, le taux de morbi-mortalité précoce a été de 5,1%. A 1 et 2 ans, la perméabilité primaire a été respectivement de 45% et 37%, la perméabilité primaire assistée a été respectivement de 72% et 65%, la perméabilité secondaire a été respectivement de 80% et 77%, le taux de sauvetage de membre a été respectivement de 82% et 78% et le taux de survie sans amputation majeure a été respectivement de 70% et 60%. L'angioplastie simple a amélioré de façon significative les perméabilités primaire, primaire assistée et secondaire comparée au stenting et à la recanalisation sous-intimale. Les angioplasties multi-étagées étaient associées à une diminution de la perméabilité primaire de façon significative sans conséquence sur le taux de sauvetage de membre. Dans le groupe pontage, la durée du suivi moyen a été de 32 mois, le taux de morbi-mortalité précoce a été de 10,5 %. A 1 et 2 ans, la perméabilité primaire a été respectivement de 70% et 61%, la perméabilité primaire assistée a été respectivement de 82% et 76%, la perméabilité secondaire a été respectivement de 91% et 87%, le taux de sauvetage de membre a été respectivement de 93% et 88% et le taux de survie sans amputation majeure a été respectivement de 86% et 81%. La nature du substitut vasculaire utilisé pour la réalisation des pontages (veine, prothèse et composite) n'a pas influencé la perméabilité primaire et la survenue d'évènements majeurs (MALE) au cours du suivi.

    Conclusion : Les revascularisations endovasculaires affichent des taux de perméabilité décevants rendant obligatoire une surveillance rapprochée pour dépister les resténoses et obtenir un taux de sauvetage de membre acceptable au prix de nombreuses réinterventions. Leur faible taux de morbi-mortalité précoce est-il un argument suffisant pour les proposer de première intention à tous les patients ? Les meilleurs résultats de la chirurgie conventionnelle confirment que les pontages restent le « gold standard » dans le traitement de l'ICMI chez les patients à bon risque chirurgical.

  • La leucémie myéloïde chronique de l'enfant et de l'adolescent : réarrangements moléculaires BCR-ABL1 au diagnostic    - Baunin Victor  -  22 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    La leucémie myéloïde chronique ou LMC est une hémopathie maligne du groupe des néoplasies myéloprolifératives ou syndromes myéloprolifératifs. Elle est la conséquence directe de la translocation t(9;22)(q34;q11) à l'origine du gène chimérique BCR-ABL1. Les ARN messagers BCRABL1 les plus fréquemment retrouvés dans la LMC sont de type b2a2 (e13a2) et b3a2 (e14a2). Certains patients peuvent cependant exprimer les deux ARNm (b2a2+b3a2). Des mécanismes d'épissage alternatif au niveau de la partie BCR des transcrits primaires BCR-ABL1 pourraient expliquer cette co-expression. Chez les patients atteints de LMC, des disparités de répartition des réarrangements moléculaires BCR-ABL1 ont été rapportées. Si la prédominance du réarrangement b3a2 semble avérée chez les patients adultes, cette donnée est encore controversée dans les cohortes pédiatriques. De plus, la proportion de patients co-exprimant simultanément les deux réarrangements varie considérablement selon les études (adultes ou pédiatriques).

    Un des objectifs de ce travail était de vérifier au sein de la cohorte pédiatrique française, la répartition des réarrangements moléculaires BCR-ABL1 au moment du diagnostic (b2a2, b3a2 et b2a2+b3a2). Dans les différents laboratoires ayant effectué ces diagnostics, les systèmes de détection mis en place (RT-PCR multiplex, amorces spécifiques de la région M-BCR) permettent la détection des ARNm chimériques issus d'une cassure M-BCR, y compris les « doubles transcrits » b2a2+b3a2. Les différences observées entre la cohorte allemande (26% de « doubles transcrits » au diagnostic) et la cohorte française (3%) pourraient dépendre de la limite de détection assumée dans chaque laboratoire.

    Dans un deuxième temps, notre objectif était de rechercher l'existence d'éventuelles relations entre les types de réarrangements moléculaires BCR-ABL1 et les données clinico-biologiques au diagnostic. Le taux médian de globules blancs de notre cohorte était relativement élevé par rapport aux autres séries et semble être le paramètre le plus différent entre l'enfant et l'adulte dans la présentation de cette pathologie. Nous n'avons pas pu mettre en évidence de corrélation significative entre le type de réarrangement BCR-ABL1 et les facteurs épidémiologiques, cliniques et biologiques au sein de cette cohorte, à l'exception d'un pourcentage médian de promyélocytes sanguin plus élevé associé au réarrangement b2a2.

  • Mésusage d'alcool, données sociodémographiques et alexithymie : enquête transversale auprès des étudiants de la ville de Poitiers    - Barucq Edouard  -  21 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    Les enquêtes épidémiologiques nationales récentes pointent une évolution des modes de consommation d'alcool en France : en dépit d'une baisse de la consommation moyenne d'alcool par habitant et par an depuis plusieurs années, de nouveaux modes d'alcoolisations, ponctuels mais massifs, sont mis en évidence, notamment chez les 18-25 ans. Ce type d'usage est appelé alcoolisation ponctuelle importante, ou encore binge drinking, mais aucun des termes qualifiant de tels usages d'alcool n'a fait encore l'unanimité d'un point de vue scientifique.

    Ces nouveaux modes d'alcoolisation s'inscrivent souvent dans des mésusages « aigus » d'alcool : l'usage à risque ou l'abus. Ces comportements aigus d'alcoolisations n'ont été que peu considérés par rapport à l'alcoolodépendance dans le champ du soin, pourtant ils peuvent entraîner des dommages variés et parfois graves (accidents de la voie publique, violences…).

    Nous avons voulu nous intéresser, au sein de ces mésusages d'alcool, à une dimension psychopathologique fréquemment observée chez les sujets dépendants : l'alexithymie. Ce concept, introduit en 1972 par Sifneos, se caractérisait par l'incapacité à identifier et communiquer ses sentiments et à les différencier des sensations corporelles, une limitation de la vie imaginaire, une pensée à contenu pragmatique, avec un mode d'expression très descriptif, et un recours à l'agir pour éviter les conflits ou exprimer ses émotions. Cette dimension a beaucoup moins été étudiée dans la littérature au niveau des mésusages d'alcool aigus, contrairement aux cas de dépendance.

    Notre enquête transversale avait pour objectifs principaux d'apprécier l'étendue et les caractéristiques des mésusages d'alcool en population étudiante, et d'évaluer si un lien entre alexithymie et troubles addictifs de type abus et usage risque d'alcool existait. Nous avons analysé les résultats de 1936 questionnaires, remplis par des étudiants de Poitiers, âgés de 18 à 25 ans.

    Les résultats montrent une part importante des mésusages d'alcool, s'élevant à 54.3%, ce qui est proche des données nationales correspondantes. On a pu mettre en évidence que l'alexithymie évoluait dans un lien significatif aux conduites addictives, se renforçant avec l'intensité et la sévérité de ces dernières. Ce lien apparaissait donc dès l'existence de troubles addictifs de type abus ou usage à risque d'alcool. Ces résultats paraissaient encore plus saillants chez les étudiants ayant déjà pratiqué le binge drinking.

    Il existe une corrélation significativement forte retrouvée entre les mésusages d'alcool et un facteur émotionnel d'alexithymie, « difficultés à identifier ses émotions ». Ce facteur dit thymodépendant, a un lien majeur à la dépression. Il nous semble important d'évaluer la place de la dépression dans le lien entre alexithymie et mésusages d'alcool auprès de notre échantillon par une prochaine étude à ce niveau dans notre échantillon.

    Devant l'importance des mésusages d'alcool chez les étudiants de 18-25 ans, et la place de l'alexithymie, souvent décrite comme un facteur péjoratif dans la prise en charge des troubles addictifs, les professionnels de santé se doivent de proposer des stratégies de prévention et de soin spécifiques. Il faut sensibiliser au mieux ce public, globalement peu demandeur de prise en charge pour des conduites addictives, en dépit des nombreux risques auxquels un mésusage d'alcool, même ponctuel, peut exposer.

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