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Dernières soutenances

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  • Utilisation d'un smartphone dans le cadre du BYOD : une étude de cas en enseignement secondaire parthenaisien    - Mellouki Zakariae  -  24 septembre 2015

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    Cette recherche s’intéresse à l’utilisation du smartphone comme outil de l’élève au collège. Notre étude de cas est issue de l’intégration du smartphone dans la classe, dans le cadre du BYOD, pour travailler sur Twitter, une plateforme pédagogique et la réalité augmentée et virtuelle. L’utilisation du smartphone, ses nombreuses fonctionnalités, les applications et contenus pouvant y être intégrés, ainsi que la proximité des élèves avec cet outil, produisent des conséquences sur les usages que l’on peut faire en contexte pédagogique. Ainsi, l’intégration du smartphone au sein de la pratique pédagogique nécessite une étude de cet outil, une réflexion sur son utilisation et son intégration dans la scénarisation pédagogique de l’enseignant. Notre travail fait appel à une méthodologie basée sur l’observation, la récolte de données, ainsi que plusieurs questionnaires réalisés auprès des élèves du collège. Cette démarche a été réalisée dans le collège privé catholique Saint-Joseph de Parthenay, qui accueille 12 classes (soit environ 300 élèves). Dans ce travail de recherche, nous tenterons de pointer les usages pédagogiques réalisés en classe par les élèves dans un cadre d’activités médiatisées par le smartphone. Nous essaierons de définir quels sont les avantages et les inconvénients, observables, liés à l’utilisation du smartphone en contexte pédagogique.

  • Evaluation du monitorage de la température centrale par la méthode non invasive du « zero heat flux » au bloc opératoire    - Hammas Sanaa  -  23 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le monitorage de la température centrale est une préoccupation centrale en anesthésie pour chirurgie majeure. La technique de référence est la sonde de Swan-Ganz™. La sonde thermique œsophagienne, considérée comme équivalente, a été choisie comme méthode de référence dans cette étude évaluant un nouveau dispositif, le 3M™SpotOn™ qui présente l'avantage d'être non invasif.

    Matériel et méthodes : L'étude a inclus 30 patients admis au bloc opératoire pour une chirurgie digestive ou générale d'une durée prévisible de plus de 2h. Le monitorage en continu de la température a été effectué simultanément par le biais d'un capteur 3M™SpotOn™ et d'une sonde thermique œsophagienne Mon-a-Therm™ (Covidien™). Les variables quantitatives sont présentées en médiane, 1er et 3ème quartiles.
    L'analyse statistique a été réalisée par la méthode de Bland-Altman afin de déterminer le biais et les limites d'agrément ajustées en raison de la réalisation de plusieurs mesures par patient. Une analyse multivariée a étudié les facteurs susceptibles d'influencer la précision des mesures de Tsurf.

    Résultats : L'analyse a porté sur 4042 paires de mesures. Le biais constaté entre la Tsurf et la Toeso est de -0,13°C pour des limites d'agrément inférieure et supérieure de respectivement -0,70 et 0,45°C. Les valeurs de Tsurf relevées varient dans un intervalle de 34,1 à 38,8°C. Les facteurs influençant la précision de la mesure de Tsurf sont l'administration de noradrénaline IVSE avec un OR de 0,13 [IC95% 0,06 ; 0,24] et l'injection d'éphédrine en bolus avec un OR de 2,46 [IC95% 1,33 ; 3,59]. Aucune intolérance au capteur n'a été constatée.

    Conclusion : La mesure de la Tsurf semble fiable comparée à la Toeso avec un biais stable dans un large intervalle de températures et avec une précision cliniquement satisfaisante.

  • Évaluation de la survie et de la morbidité après chirurgie de cytoréduction complète dans la prise en charge des cancers avancés de l'ovaire    - Fourreau Marie  -  23 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La chirurgie de cytoréduction complète est recommandée dans la prise en charge des stades III et IV du cancer de l'ovaire. La morbidité de cette chirurgie est peu étudiée et les données sont contradictoires. L'objectif de cette étude comparative est d'évaluer les conséquences de la chirurgie de cytoréduction complète dans la prise en charge des stades avancés des cancers de l'ovaire à travers les survies globales et sans récidive et les morbidités post-opératoires.

    Matériels & Méthodes : Les patientes ayant une chirurgie de cytoréduction incomplète ont été comparées aux patientes ayant une chirurgie de cytoréduction complète (obtenue par une chirurgie dite standard ou par une chirurgie dite étendue). Soixante-seize patientes ont été incluses dans l'étude. Vingt-huit ont eu une chirurgie dite non optimale, et quarante-huit ont eu une chirurgie dite optimale (17 : une chirurgie standard, 31 : une chirurgie étendue).

    Résultats : La chirurgie de cytoréduction complète améliore la survie globale (40,5 mois vs 21,6 mois), sans amélioration de la survie sans récidive. Elle augmente significativement la durée opératoire (120 min vs 306 min ; p ≤ 0,001) et les pertes sanguines (464 ml vs 1070 ml ; p=0,006). Les complications post-opératoires sont également augmentées de manière significative (p=0,001). Les durées d'hospitalisation liées à la chirurgie sont allongées en cas de chirurgie de cytoréduction complète (8,8 jours vs 11,4 jours ; p=0,03) et ce d'autant que les gestes chirurgicaux sont lourds (8,4 jours vs 26 jours ; p=0,01). Les délais entre la chirurgie de cytoréduction complète et la chimiothérapie sont significativement plus longs lorsqu'elle est réalisée en première intention (22,5 jours vs 35,6 jours ; p=0,04).

    Conclusion : Cette étude montre que la chirurgie de cytoréduction complète améliore la survie globale au prix d'une morbidité importante, pouvant retarder la mise en place d'une chimiothérapie.

  • Traitements de fond des rhumatismes inflammatoires et paternité : information des patients et conséquences néonatales    - Brigaud Antoine  -  23 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Il y a un manque de connaissances sur les expositions paternelles préconceptionnelles. Les données de la littératures sont divergentes ou manquent de puissance. Nous avons étudié les conséquences néo-natales en cas d'exposition paternelle préconceptionnelle à un traitement anti-rhumatismal et l'information reçue par les hommes concernant la gestion de leur traitement anti-rhumatismal en cas de projet de paternité.

    Matériel et Méthode : Des questionnaires ont été envoyés pour recueillir les dates et informations concernant les naissances issues de pères suivis pour un rhumatisme inflammatoire. Ils ont été appelés secondairement pour relever l'état de santé de leur enfant, le poids de naissance et le terme. Les naissances étaient répartis en 2 groupes : exposés et non exposés.
    Secondairement, les hommes suivis pour un rhumatisme inflammatoire actuellement traités par un traitement anti-rhumatismal, qu'ils aient ou non un projet préconceptionnel, étaient également interrogés sur leur projet parental, et la satisfaction sur l'information donnée.

    Résultats : Sur 407 questionnaires nous avons reçu 200 réponses, 45 hommes avaient une maladie rhumatologique diagnostiquée au moment de la conception. Il y avait 79 naissances, 29 enfants exposées (12 sulfasalazine, 6 etanercept, 7 adalimumab, 1 infiliximab, 1 methotrexate, 1 methotrexate + sulfasalazine, 1 methotrexate+infliximab) et 50 enfants non exposés. Il y avait 2 malformations néonatales dans le groupe exposé (1 syndrome de William-Beuren et 1 syndrome de Turner). Il n'y avait pas de différence statistique entre les 2 groupes à propos de néo-natales résultats (p = 0,13), poids à la naissance (3,27 kg contre 3,08 kg, p = 0,17) et le terme (40 semaines d'aménorrhées vs 39,77, p=0,67).
    Pour la partie informative, sur 19 patients exprimant un désir de paternité, 37% en ont discuté avec leur médecin ou leur rhumatologue et 79% sont insatisfaits par l'information donnée.

    Conclusion : Cette étude manque de puissance pour conclure quant à un potentiel effet mutagène des traitements anti-rhumatismaux, mais elle enrichit l'expérience acquise sur les expositions paternelles préconceptionnelles.
    Concernant l'information des hommes présentant un désir de parentalité, le sujet n'est pas suffisamment abordé et l'information n'est pas assez claire pour les patients.

  • Évaluation de la prévention de l'ostéoporose cortisonique chez les patients ayant reçu une corticothérapie au long cours dans les services de Rhumatologie, de Médecine interne et de Dermatologie au CHU de Poitiers    - Durand Edith  -  23 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    L'ostéoporose cortico-induite est la première cause d'ostéoporose secondaire. Elle constitue un problème de santé publique majeur car elle est responsable de fractures associées à une importante morbidité et mortalité. Face cette problématique, il existe des recommandations de bonnes pratiques et des thérapeutiques efficaces. Cependant, plusieurs études ont montré que la prise en charge de l'ostéoporose cortico-induite restait sub optimale.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'étudier la prévention et la prise en charge de l'ostéoporose cortico-induite au cours des années 2006 (année faisant suite à une information concernant cette affection, effectuée par le service de Rhumatologie) et 2014.

    Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle monocentrique descriptive rétrospective réalisée au CHU de Poitiers, du 1er janvier au 31 décembre 2006 et 2014 dans les services de Rhumatologie, de Médecine interne et de Dermatologie. Les patients inclus étaient des adultes, suivis pour une polyarthrite rhumatoïde, une pseupolyarthrite rhizomélique, une maladie de Horton, un pemphigus vulgaire, ou une pemphigoïde bulleuse. Ils étaient traités par glucocorticoïdes oraux, ≥ 7,5 milligrammes d'équivalent prednisone par jour pendant plus de 3 mois. Le critère de jugement principal était la réalisation d'une ostéodensitométrie ou non. Les critères de jugements secondaires étaient l'instauration d'une supplémentation vitamino calcique et d'un traitement anti-ostéoporotique, l'évolution des données entre 2006 et 2014, l'adhésion aux recommandations de bonnes pratiques, et les facteurs associés à une meilleure prise en charge.

    Résultats : Un total de 279 patients, d'âge moyen 69,2 ans, et ayant reçu une durée moyenne de corticoïdes de 53,1 mois ont été inclus. Parmi ces patients, 82,8% ont eu une ostéodensitométrie. Une supplémentation calcique a été prescrite à 64,9% des patients et en vitamine D à 69,5%. Un traitement anti-ostéoporotique était prescrit chez 62,4% des patients, avec un bisphosphonate chez 58,1% d'entre eux. Il existait une augmentation non significative des prescriptions d'ostéodensitométrie entre 2006 et 2014, et des dosages de 25-hydroxy-vitamine D entre 2006 et 2014. Concernant l'adhésion aux recommandations de bonnes pratiques AFSSAPS 2003, parmi les patients qui avaient une indication à un traitement (58,4%) : 87,1% étaient traités, et 20/279 étaient traités par excès. Selon les recommandations de bonnes pratiques 2014, 89,2% des patients de l'effectif total auraient une indication à un traitement anti-ostéoporotique. Le suivi en Rhumatologie était associé à une plus grande probabilité d'avoir une ostéodensitométrie. Le sexe, le service de suivi et un antécédent de fracture étaient associés significativement à l'introduction d'un traitement antiostéoporotique. L'âge était également associé à une différence significative de prescription de supplémentation en calcium et vitamine D.

    Conclusion : La prise en charge de l'ostéoporose cortico-induite est meilleure dans cette étude que dans la plupart des publications. Des efforts doivent être poursuivis pour améliorer au mieux la prévention et la prise ne charge de cette affection, et la diffusion des recommandations les plus récentes.

  • Le lien entre environnement institutionnel d'apprentissage, environnement personnel d'apprentissage et pratiques du numérique    - Bocar Diouf Jean-Baptiste  -  22 septembre 2015


  • L'engagement des élèves et les environnements d'apprentissage : entre scénario pédagogique et nouvelles technologies    - Galindo Luis  -  22 septembre 2015

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    Éducateurs, chercheurs et décideurs politiques cherchent aujourd'hui des moyens d'encourager l'engagement des élèves à une époque où celui-ci est absent chez des élèves de plus en plus jeunes. À cet égard, au cours des dernières années l'accent a été mis sur l'utilisation d'appareils technologiques avec lesquels les élèves interagissent quotidiennement et grâce auxquels ils s'engageraient désormais d'avantage dans leur processus d'apprentissage. Cette étude vise d’une part à mieux comprendre l’utilisation de ces technologies dans des environnements d’apprentissage et différents scénarios pédagogiques, et d’autre part à déterminer le rôle qu’elles jouent dans l’engagement des élèves.

  • Prise en charge thérapeutique de la dépendance à la cocaïne, place des antiépileptiques    - Marty Jean-eudes  -  21 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    La dépendance à la cocaïne est un trouble qui apparaît rapidement et de façon progressive. Cette pathologie entraîne de nombreuses conséquences sur le plan psychiatrique, psychologique, cognitif et social. Le traitement de cette dépendance, comme pour toutes les autres, a deux grands axes : médicamenteux et psychothérapeutique.

    Alors qu’il existe de nombreux traitements médicamenteux reconnus et utilisés depuis plusieurs années pour la dépendance à l’alcool, au tabac ou aux opiacés, aucun traitement pour l’addiction à la cocaïne n’a reçu d’AMM malgré plus de 15 ans d’essais cliniques, principalement américains, à base d’antidépresseurs, d’agents agissant directement sur la dopamine et d’antiépileptiques. Dans l’idéal, les médicaments présentant le plus grand intérêt seraient ceux capables de supprimer les phénomènes neurobiologiques provoqués par la consommation, régulière, excessive et prolongée de cocaïne, comme l’euphorie, la dysrégulation du plaisir, le sevrage et le « craving ».

    Sur le plan psychothérapeutique, les thérapies comportementales telles que la thérapie cognitive, les entretiens motivationnels, le « drug counseling » et les thérapies psychodynamiques ont fait preuve de leur efficacité. De nombreux médicaments du fait de leur mode d’action et de l’avancée de la compréhension des mécanismes d’action de la cocaïne, ont été testés ou sont en cours d’études. Parmi ceux qui sortent du lot il y a : la dextro-amphétamine, le modafinil, la N-acétyl-cystéine, le baclofène, l’aripiprazole, le bupropion, le disulfiram, la L-dopa carbidopa et surtout les antiépileptiques.

    Parmi les antiépileptiques testés il y a la gabapentine, le topiramate, la tiagabine, le valproate, et la vigabatrine. L’activité dopaminergique est modulée par un neuromédiateur inhibiteur : le GABA. C’est de cette activité que dépendent les effets de la cocaïne. Le système gabaergique constitue une cible thérapeutique de choix pour le traitement de la dépendance à la cocaïne. Les antiépileptiques augmentent les taux de GABA cérébraux, facilitent la neurotransmission GABAergique et inhibent l'activité glutamatergique des récepteurs AMPA / kaïnate.

    Ainsi, de par leurs mécanismes d’actions, les antiépileptiques offrent une voie intéressante et prometteuse dans le traitement de la dépendance à la cocaïne.

  • Mise au point d’une méthode de détection quantitative par PCR en temps réel du polyomavirus humain de type 9, et application à une cohorte de patients transplantés rénaux.    - Potiron Gregoire  -  18 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les polyomavirus humains sont des petits virus à ADN circulaire bicaténaire. A ce jour, treize espèces ont été identifiées chez l’homme. Ils sont largement répandus dans la population générale d’après leurs chiffres élevés de séroprévalence. En revanche, leur caractère pathogène ne s’exprime que chez des sujets immunodéprimés. Le BKPyV, le JCPyV et le MCPyV sont respectivement responsables de Néphropathie à BKPyV chez des sujets transplantés rénaux, de LeucoEncéphalopathie Multifocale Progressive chez des patients atteints d’hémopathies malignes et du Carcinome Cellulaire de Merkel chez des sujets âgés. Le polyomavirus humain de type 9 a été découvert en 2011 par Scuda et al. chez une patiente transplantée rénale.

    Méthode : Nous avons étudié une cohorte de quatre-vingt-dix-neuf patients transplantés rénaux au CHU de Nantes entre octobre 2010 et novembre 2013. Les échantillons de sang total EDTA et d’urine étudiés ont tous été prélevés entre trois mois et neuf mois après transplantation. Une PCR spécifique ciblant une portion du gène VP1 de l’HPyV9 a été mise au point en utilisant un ADN synthétique. Après l’optimisation des conditions réactionnelles de la PCR en temps réel, cette technique a été appliquée à 61 prélèvements de sang total EDTA et à 245 prélèvements d’urine.

    Résultats : Aucun des 61 prélèvements de sang total EDTA analysés n’a été détecté positif pour l’HPyV9 malgré une détection satisfaisante de l’IPC. Pour les échantillons d’urine, le gène de l’albumine et l’IPC ont été correctement amplifiés pour 241 prélèvements. En revanche, aucun échantillon n’a été détecté positif pour l’HPyV9.

    Discussion : Cette absence de détection de l’HPyV9 ne nous a pas permis d’évaluer l’éventuel caractère pathogène que pourrait posséder l’HPyV9 chez des patients immunodéprimés, tels que les patients transplantés rénaux. Peut-on le considérer comme un pathogène opportuniste, ou fait-il partie d’une flore virale existant chez l’homme, ces éléments restent à déterminer, en renouvelant des travaux chez d’autres patients immunodéprimés et chez des patients immunocompétents.

  • Intérêt du suivi des endoprothèses aortiques après exclusion endovasculaire d'anévrisme de l'aorte abdominale : Expérience au CHU de Poitiers    - Belmonte Romain  -  18 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Le suivi régulier des patients ayant reçu une endoprothèse (EVAR) pour traiter un anévrysmes aortique (AAA) a été recommandé par les sociétés savantes pour détecter et prendre en charge les complications en rapport avec l'endoprothèse. Mais ce suivi est difficile à organiser. L'objectif de ce travail était de connaître la qualité de notre suivi et si ce dernier avait une influence sur la survie des patients.

    Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique de décembre 2004 à juillet 2014 portant sur 104 patients consécutifs ayant eu une endoprothèse aortique pour traiter un AAA . Les dossiers ont été récupérés grâce au codage réalisé au bloc opératoire. Nous avons analysé deux groupes : les patients n'ayant pas eu de scanner à un mois postopératoire, ou n'ayant pas vu de chirurgien depuis plus de 18 mois étaient dans le groupe non suivi (Gr NS). Il y avait 35 patients dans le Gr NS et 69 dans le groupe suivi (Gr S). Le critère de jugement principal était la survie. Le critère de jugement secondaire était la mortalité imputable à EVAR. Nous avons réalisé une analyse univariée et multivariée des facteurs de risque de mortalité avec le modèle de Cox. Les courbes de survie ont été réalisées selon la méthode de Kaplan-Meier. La comparaison des courbes a été réalisée par le test de Log-rank. Le seuil de significativité retenu était une valeur de p< 0,05.

    Résultats : Il n'existait pas de différence statistiquement significative concernant les facteurs de risque, les caractéristiques de l'anévrisme traité, le type de matériel, les complications précoces et tardives entre les deux groupes. La survie globale à un mois, un an et deux ans était respectivement de 94.3±4%, 81.2±7% 64.5±10% dans le Gr NS, et de 97.1±2%, 85.1±4%, 76±6% dans le Gr S. La mortalité imputable à la technique EVAR était de 7.2±5% dans le Gr NS, et de 4,6%±2% dans le Gr S à deux ans.
    Nous n'avons pas mis en évidence de différence statistiquement significative en terme de survie globale entre le Gr S et Gr NS (Log-rank, p= 0,125). Cette donnée était confirmée par l'analyse multivariée. Par ailleurs, la présence d'une endofuite n'influençait pas la survie globale en analyse univariée (analyse de log-rank, p=0,071). Nous n'avons pas observé de décès par rupture tardive. La cause principale de mortalité des patients était en rapport avec une complication cardiovasculaire sans lien direct avec l'AAA (près d'un patient sur deux).

    Conclusion : La qualité du suivi des patients ayant eu une endoprothèse aortique était médiocre puisqu'un tiers des patients n'ont pas eu de suivi régulier. Ce manque de suivi n'a pourtant pas influencé la survie globale. Le traitement par EVAR semble dans notre série, donner de bons résultats.

    La version électronique ne contient pas la page de titre ni les remerciements.

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