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Dernières soutenances

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  • Le suicide violent chez les sujets souffrant de troubles mentaux : étude rétrospective d'une population de suicidés d'un Institut Médico-Légal    - Gambier Arsene  -  28 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le suicide est incontestablement l'une des plus grandes préoccupations des soignants en psychiatrie. On estime à 10.524 le nombre des suicides en 2011 en France. Bien que plusieurs auteurs suspectent des différences cliniques en fonction du moyen suicidaire utilisé, il n'existe que peu de travaux qui se soient attachés à rechercher un lien entre un mode de suicide et un trouble psychiatrique.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective descriptive. L'objectif principal était de savoir s'il existait, dans notre population (76 sujets suicidés par un moyen violent, examinés post-mortem par un médecin légiste, et présentant des antécédents psychiatriques), une association entre le dernier diagnostic psychiatrique reçu par un individu et le mode de suicide violent choisi. Les objectifs secondaires étaient la description des caractéristiques psychiatriques, sociodémographiques et du passage à l'acte de cette population.

    Résultats : Aucun des antécédents de diagnostics psychiatriques principaux, regroupés par chapitres CIM-10, n'était lié de manière significative à un mode de suicide violent particulier. L'étude des caractéristiques de notre population a permis de conforter certaines données épidémiologiques acquises et d'apporter des informations intéressantes sur les sujets suicidés par un procédé violent et sur ceux souffrant de troubles psychiatriques.

    Discussion : Du fait du faible effectif de notre étude et du caractère rétrospectif de celle-ci, l'interprétation des résultats se doit de rester prudente. Cependant, ces résultats et la consultation d'une importante littérature sur le phénomène suicidaire, sur les politiques de prévention du suicide et les statistiques de mortalité par suicide en France nous conduisent à proposer des pistes diverses, visant à réduire encore le nombre des décès par suicide. Ces initiatives concernent différents champs de la médecine, de la statistique et de la recherche. En effet, ce n'est qu'au prix d'efforts collectifs qu'il sera possible de freiner la mortalité par suicide, dont le taux en France reste parmi les plus importants au sein des pays industrialisés.

  • Évaluation initiale et surveillance des incidentalomes de l'hypophyse : étude rétrospective d'une cohorte de 65 patients pris en charge au CHU de Poitiers depuis 1990    - Fraty Mathilde  -  28 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Face aux progrès techniques et à l'augmentation du nombre d'indications d'imagerie, la découverte d'incidentalomes de l'hypophyse est de plus en plus fréquente. Peu de séries d'incidentalomes sont rapportées dans la littérature, et peu de données sont disponibles concernant le risque évolutif de ces lésions. Nous avons réalisé une étude rétrospective s'intéressant au bilan initial et au suivi des incidentalomes hypophysaires pris en charge au CHU de Poitiers, en vue de proposer une stratégie de prise en charge adaptée aux lésions découvertes fortuitement.

    Matériels et Méthodes : Soixante cinq patients âgés de 12 à 85 ans ont été inclus, dont 41 n'ayant pas de lésions sécrétantes et dont le suivi minimal était de un an. Le retentissement initial ainsi que la durée de suivi des patients étaient analysés, ainsi que le nombre d'IRM, de bilans biologiques et d'évaluations cliniques effectués. La survenue de signes d'évolutivité lésionnelle a été étudiée.

    Résultats : 42 macro-adénomes, 8 micro-adénomes, 6 kystes, 2 craniopharyngiomes et 7 autres types de lésions ont été étudiés. La durée médiane de suivi était de 2 ans (1 à 15), plus élevée pour les macro-adénomes (n = 2+/-6) que pour les autres lésions (n = 2 +/-1 pour les microadénomes). Neuf patients ont été perdus de vue. Au moment du diagnostic , 35% des patients avaient une insuffisance antéhypophysaire et 12,5% avaient une atteinte des voies visuelles. Le nombre moyen de bilans biologiques et radiologiques effectués lors du suivi était de 2,9 par patient. La survenue de signes d'évolutivité radiologique, clinique ou biologiques était retrouvée chez 34% des patients (n=14) dont 35,6% des lésions non opérées, dans les 8 ans suivant le diagnostic. Pour les 2/3 d'entre eux, une indication chirurgicale ou la mise en place d'un traitement médicamenteux était indiqué à la suite de cette évolution tumorale. Les facteurs initiaux apparaissant liés à la survenue d'une évolutivité étaient la taille de la lésion (macro-adénomes), la présence d'un déficit antéhypophysaire et l'envahissement des sinus caverneux.

    Conclusion : Lors de la découverte d'un incidentalome hypophysaire, une évaluation initiale complète radiologique, clinique et biologique est justifiée en raison de la fréquence des anomalies cliniques et biologiques initiales. Une stratégie de surveillance adaptée au type de lésion doit être mise en place, conformément aux recommandations française publiées en 2015. La durée minimale de suivi proposée pour les macro-incidentalomes est de 8 ans compte tenu du risque évolutif. Une attention particulière pour les macro-adénomes, et les lésions associées au départ à une insuffisance antéhypophysaire et/ou une invasion du sinus caverneux doit être effectuée en raison d'un risque plus élevé d'évolutivité. Des mesures doivent être prises améliorer la qualité et la fiabilité du suivi et pour limiter le nombre de perdus de vue.

  • Les soins dentaires : enquête auprès d'étudiants en sciences pharmaceutiques    - Rechard Mathilde  -  25 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Les soins bucco-dentaires ont la réputation d’être onéreux et sont parfois associés à une phobie collective autour de la « peur du dentiste ».

    Le changement d’organisation lié à la vie étudiante oblige souvent les étudiants à acquérir une certaine autonomie face à leur suivi médical et notamment aux soins dentaires.

    Dans cette thèse, nous avons fait le point sur les risques infectieux liés aux soins dentaires, et sur les moyens de prévention mis en oeuvre pour limiter ces risques. L’aspect économique lié aux soins dentaires a également été développé. Cette première partie bibliographique est en fait le préambule d’une deuxième partie qui présente l’enquête que nous avons réalisé en lien avec les soins dentaires auprès d’une population estudiantine en sciences pharmaceutiques issue de deux villes universitaires françaises : Poitiers et Lille.

    L’analyse des réponses nous a permis de faire un état des lieux concernant le suivi bucco-dentaire des étudiants, mettant parfois en évidence de légères différences en fonction des villes étudiées. Cette enquête montre comment les étudiants perçoivent les soins dentaires ainsi que leur ressenti face aux risques infectieux ; elle met également en évidence le déficit de soins dentaires chez certains étudiants, le facteur économique étant souvent impliqué.

  • Arrêt de l'imatinib chez les enfants et adolescents atteints de leucémie myéloïde chronique : causes et survie    - Meunier Anne-sophie  -  25 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    La leucémie myéloïde chronique (LMC) est un syndrome myéloprolifératif résultant d'une translocation réciproque entre les chromosomes 9 et 22. Il s'agit d'une pathologie rare chez l'enfant et peu d'études sont réalisées dans la population pédiatrique.
    L'imatinib a été le premier inhibiteur de tyrosine kinase approuvé pour le traitement des patients nouvellement diagnostiqués avec une leucémie myéloide chronique en phase chronique, son introduction récente a révolutionné la prise en charge thérapeutique de la LMC. Peu de données sont disponibles sur les effets à long terme de l'utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase chez les enfants et adolescents.

    L'objectif principal de notre étude est de déterminer chez les enfants et adolescents atteints d'une leucémie myéloïde chronique en phase chronique et traités par imatinib en première intention, les causes d'arrêt définitif de l'imatinib, les modalités du traitement de seconde ligne et le devenir des patients.

    Parmi les 301 patients du registre international des LMC de l'enfant et de l'adolescent inclus dans l'étude, 112 patients (37%) ont arrêté de manière définitive l'imatinib pour un traitement de seconde ligne après une durée médiane de traitement de 15 mois. La principale cause d'arrêt de l'imatinib retrouvée dans notre étude est la résistance primaire pour 52 patients (46%). Les traitements les plus utilisés en seconde ligne sont les inhibiteurs de tyrosine kinase de seconde génération dans 63% des cas avec principalement le dasatinib.
    La probabilité de survie globale des patients ayant arrêté l'imatinib et des patients sous imatinib à 48 mois est de 90 % et 98% (p=0.0049) respectivement. La probabilité de survie sans progression à 48 mois est de 86 % et 98% (P<0,0001) respectivement.
    Il semble nécessaire d'optimiser les traitements de deuxième ligne dans la population pédiatrique.

  • Des centres de soins sans rendez-vous sont-ils une solution appropriée pour diminuer l'engorgement des urgences et améliorer l'accès aux soins en zone sous-médicalisée ? : une étude transversale multicentrique    - Hoerth Gabriel  -  25 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La démographie médicale actuelle résulte d'une politique de maîtrise des coûts de santé en limitant le nombre de prescripteurs. La volonté d'une nouvelle génération de praticiens, de privilégier la qualité de vie, va également contribuer à diminuer le temps médical disponible. Aujourd'hui, les urgences occupent une place prépondérante dans la prise en charge des cas « non urgents ». Des solutions alternatives ont été mises en place à l'étranger pour améliorer l'accès aux soins et diminuer l'engorgement des urgences.
    L'objectif principal de cette étude était de déterminer la proportion de patients se présentant de façon spontanée aux urgences, qui aurait accepté de s'adresser à un centre de soins sans rendez-vous.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude transversale, par questionnaire, simultanée, multicentrique sur 5 centres d'accueil d'urgences du sud Charente-Maritime, pendant 3 semaines 7j/7 et 24h/24. La population cible concernait toute personne se présentant de façon spontanée aux urgences sans avoir été examinée au préalable par un médecin.

    Résultats : L'étude portait sur 440 patients. Le nombre moyen de passage en semaine était de 64,6 par jour en semaine, 58,5 le weekend. La proportion de patients qui se sont présentés entre 8h et 22h était de 89,1%.
    Les patients pensaient à 58,2% qu'un médecin généraliste aurait pu gérer leur problème de santé. Ils expriment majoritairement une difficulté pour obtenir un rendez-vous rapide. Les patients ayant consulté aux urgences pour une avance de frais difficile représente 3,5% des patients.
    Les patients étaient à 53,8 % favorables pour une solution alternative, 19,1 % des patients y étaient défavorables. Les patients qui ne savaient pas si leur problème actuel aurait pu être pris en charge par une structure alternative représente 27 %.
    Seul le niveau d'urgence ressentie (p = 0,004) et une prise en charge possible par un médecin généraliste (p < 0,001) entraînaient une modification significative pour l'acceptation d'une solution alternative.

    Conclusion : Cette étude montre que les patients venus d'eux même aux urgences accepteraient majoritairement de se rendre dans un centre de consultation sans rendez-vous remplaçant ainsi les urgences et ce quel que soit le motif de consultation. Néanmoins de part leur vocation pour les prises en charge des cas aigus uniquement ces systèmes de consultation sans rendez-vous ne peuvent se concevoir qu'en complément des cabinets médicaux existants et non en substitution.

  • Usages d’un Environnement Numérique de Travail dans l’enseignement secondaire professionnel : cas de l’ENT e-lyco par les enseignants    - Helary Laurène  -  25 septembre 2015

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    Les Environnements Numériques de Travail (ENT) sont aujourd’hui présents dans toutes les académies de France. E-lyco est le plus grand projet ENT national et ses usages prescrits par le Ministère de l’Éducation Nationale ne correspondent pas aujourd’hui aux usages réels des enseignants. Cette étude interroge les enseignants d’enseignements professionnels et d’enseignements généraux d’un lycée professionnel sur leurs usages de l’ENT e-lyco. Dans cette enquête, nous cherchons à connaître l’accès à internet des enseignants, leur formation, leurs usages de l’ENT ainsi que leur perception de l’outil. L’objectif de notre enquête est de savoir si le type d’enseignement influence les usages des enseignants dans un lycée professionnel. Nous souhaitons donc savoir si les enseignants d’enseignements généraux et les enseignants d’enseignements professionnels ont les mêmes usages de l’ENT e-lyco au sein d’un même établissement.

  • Evaluation de l'utilisation d'Internet par les femmes enceintes : étude observationnelle descriptive et rétrospective à partir de 209 questionnaires distribués au CHU de Poitiers    - Nouira Sibylle  -  24 septembre 2015

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    INTRODUCTION : Internet est aujourd’hui devenu le média incontournable du 21ème siècle dans plusieurs domaines. Ce média a vu ces dernières années l’émergence d’échanges de données à caractère médical, devenant ainsi un outil majeur de recherche d’informations médicales pour les patients. Les femmes enceintes, qui sont des utilisatrices d’Internet au même titre que la population générale, se sont également approprié ce média pour leurs recherches d’informations.

    OBJECTIFS : Cette étude avait pour but principal de déterminer les motivations qui poussaient les femmes enceintes à utiliser Internet, leurs habitudes vis-à-vis de ce média, ainsi que les sujets d'informations recherchés. Nous avons aussi cherché à établir le profil des femmes enceintes utilisatrices d’Internet afin de pouvoir mieux appréhender et comprendre l’impact de ce média sur le vécu, les comportements et les prises de décisions de ces femmes vis-à-vis de leur grossesse.

    MATERIEL ET METHODE : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive et rétrospective dans le service des consultations de gynécologie obstétrique du CHU de Poitiers, entre le 4 décembre 2014 et le 4 mars 2015, sur un échantillon de 209 femmes enceintes. Des questionnaires anonymes ont été distribués à toutes les femmes enceintes majeures, dont le terme de grossesse était supérieur ou égal à 32 SA.

    RESULTATS : 76,1% des patientes utilisaient régulièrement Internet pour leurs recherches d’informations relatives à leur grossesse. Elles utilisaient ce média principalement pour son accès facile (71,7%) et sa rapidité d’exécution (56%). Ces informations concernaient essentiellement les maux de la grossesse (65,4%), les démarches administratives pendant la grossesse (64,8%) et le post-partum (36,5%), le début du travail (22%) et l’achat de matériel de puériculture (49,1%). Ces femmes internautes étaient pour la plupart âgées de 26 à 35 ans (73,6%), nullipares (48,4%), en couple (92,4%), issues de l’enseignement supérieur (69,2%), et employées (48,4%). Les femmes ayant perçu leur grossesse comme étant pathologique consultaient significativement plus Internet pendant leur grossesse (p = 0,0406), ainsi que les forums de discussion (p = 0,0092). 63,5% des utilisatrices d’Internet avaient « assez » confiance dans l’information trouvée, et 88% d’entre-elles vérifiaient « toujours » ou « de temps en temps » l’exactitude de ces informations, essentiellement en discutant avec un professionnel de santé (87,1). La qualité des sites consultés par les femmes enceintes était souvent basse, et les labels de certification de la qualité des sites en santé restaient majoritairement méconnus (88,7%). Ces informations avaient aussi un impact sur leur vécu de la grossesse (57,9%), sans pour autant avoir d’influence sur leurs prises de décisions relatives à la grossesse (70,4%).

    CONCLUSION : Face à la problématique de la qualité de l’information de santé contenue sur Internet, il paraît primordial de sensibiliser les femmes enceintes sur les dangers de ce média, et de leur faire connaitre les labels de certification de la qualité des sites de santé. Une campagne de prévention à plus large public pourrait également être mise en place.

  • Analyse comparative de la prise en charge des crises convulsives aux urgences du CHU de Poitiers par rapport à la conférence de consensus de la SFMU de 2006 : étude rétrospective de 120 dossiers sur 1 an    - Magimel-pelonnier Edouard  -  24 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Les convulsions et autres manifestations épileptiques représentent un motif fréquent de recours aux services d’accueil d'urgence (SAU). Leur prise en charge fait l'objet de recommandations proposées par la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) en 2006. Cette étude a pour but de vérifier si ces recommandations sont correctement appliquées au SAU de Poitiers. Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique sur une période de 1 an. Il apparaît que notre attitude est conforme aux recommandations de la conférence de consensus de la SFMU dans : 15,8 % des cas en ce qui concerne la réalisation d'examens biologiques (glycémie mise à part), 41,7 % des cas en ce qui concerne l'imagerie, 51,7 % des cas en ce qui concerne l’électroencéphalographie, 65 % des cas en ce qui concerne l'orientation du patient après la prise en charge au SAU, 88,3 % des cas en ce qui concerne l'introduction d'un traitement antiépileptique au long cours. On observe donc un non respect des recommandations françaises concernant la prise en charge des crises convulsives au SAU du CHU de Poitiers. Il semble pourtant que ces recommandations soit adaptées, cependant il apparaît qu'elles sont formulées de manière peu précise et laissent trop de place à l'interprétation individuelle. Il serait donc nécessaire que des protocoles soient rédigés au sein de notre service et de l'établissement comme cela est d'ailleurs recommandé par la SFMU.

  • Accompagnement à la prescription des examens complémentaires en Réanimation : impact sur l'incidence des prescriptions et les coûts    - Autet Louis- marie  -  24 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prescription d'examens complémentaires en réanimation à visée systématique est de plus en plus contestée. Au vu des pertes sanguines, de l'irradiation et des coûts, des prescriptions argumentées, à la demande, et donc moins fréquentes, sont souhaitables. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'impact de mesures éducationnelles sur les volumes et coûts de prescription de 7 examens complémentaires fréquemment prescrits en réanimation.

    Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude multicentrique, prospective et interventionnelle de type « avant-après » dans 4 services de réanimation du groupe Atlanréa. La période contrôle (patients hospitalisés du 1er avril au 31 juillet 2011) correspond aux habitudes des cliniciens, et a été comparée à la période interventionnelle (patients hospitalisés du 1er avril au 31 juillet 2012). L'intervention a consisté en une information incitative hebdomadaire, et à l'apposition dans chaque chambre, d'une plaquette récapitulant par examen, son coût et ses indications. Les 7 examens suivants ont été évalués : numération sanguine et plaquettaire, ionogramme sanguin et urinaire, TP (taux de prothrombine), TCA (temps de céphaline activée), gaz du sang et radiographie thoracique. Leurs densités d'incidence par période ont été comparées en utilisant le modèle de Poisson ou binomial négatif.

    Résultats : 1817 patients ont été inclus (groupe contrôle = 886 ; groupe intervention = 931). Les prescriptions d'examens biologiques ont diminué significativement avec la stratégie à la demande, avec une variation relative de -7,48% (IC95% : -9,17 ; -5,79) par patient-jour, et -11,05% (IC95% : -12,73 ; -9,36) par séjour patient. Idem pour les prescriptions de radiographies thoraciques : -10,09% (IC95% : -15,32 ; -4,86) par patient-jour et -13,74% (IC95% : -18,97 ; -8,51) par séjour-patient. L'économie réalisée, extrapolée sur 1 an, est de 129000 €. L'étude ancillaire réalisée à Poitiers 1 an après la fin de l'intervention montre une réascension des prescriptions d'examens complémentaires.

    Conclusion : La combinaison de 2 outils éducationnels simples a permis une réduction significative du nombre d'examens complémentaires courants en réanimation.

  • Importance de l'anatomie de l'arche aortique dans les résultats de la chirurgie néonatale des coarctations de l'aorte    - Bourgade Clara  -  24 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La coarctation aortique est une malformation cardiaque congénitale hétérogène dans sa présentation. Elle présente un faible taux de mortalité à court et moyen termes (2%) mais la morbidité post-opératoire demeure importante avec 10 à 50% de recoarctations précoces et 20 à 70% d'HTA (hypertension artérielle).

    Objectif : Nous avons étudié l'anatomie pré-opératoire de l'arche aortique des nouveau-nés porteurs d'une CoA opérés avant l'âge d'un an et son influence sur l'apparition d'une recoarctation et/ou d'une hypertension artérielle.

    Matériel et méthode : Tous les nouveau-nés et nourrissons opérés d'une CoA avant l'âge d'1 an dans notre centre, sur une période de 10 ans, qui ont bénéficié d'un scanner thoracique pré-chirurgical ont été inclus. 2 observateurs différents ont analysé chaque scanner en réalisant des mesures de diamètres et de longueurs sur l'arche aortique. Nous avons défini un rapport de longueurs ainsi qu'un rapport de diamètres. L'évolution des patients était évaluée par la survenue d'une recoarctation ou d'une hypertension artérielle.

    Résultats : 28 patients ont été inclus parmi lesquels 6 ont eu une recoarctation (21%) et 7 une HTA un an après leur réparation chirurgicale (25%). Dans le groupe des patients ayant eu une recoarctation, le diamètre du segment 1 de l'arche aortique était significativement plus petit (5,01 mm vs 4,24mm, p=0,04). Il existait d'avantage de recoarctation chez les patients avec un rapport [Diamètre segment 2 / Diamètre segment 1] <0,8 ou >1.

    Conclusion : Une analyse précise de l'arche aortique sur un scanner pré-opératoire permettrait d'affiner le choix de la technique chirurgicale dans le but de diminuer le risque de recoarctation précoce et d'HTA.

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