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  • Etude REAJI : facteurs prédictifs de Rechute lors de l'Espacement et/ou arrêt des thérapies ciblées dans l'Arthrite Juvénile Idiopathique    - Pallueau Marine  -  07 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Malgré l'enjeu majeur de l'allègement thérapeutique chez les enfants atteints d'AJI en rémission, il n'existe pas à l'heure actuelle de lignes directrices.

    Le but de cette étude était d'évaluer les prédicteurs de rechute chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) en rémission sous bDMARD. Cette étude observationnelle rétrospective a été menée entre janvier 2012 et janvier 2023 auprès de 35 enfants atteints d'AJI de forme articulaire pure qui ont obtenu une rémission sous bDMARD. Les relations entre le statut de rechute et les résultats cliniques, démographiques, biologiques et d'imagerie, ainsi que les détails du traitement, ont été évaluées à l'aide de dossiers médicaux informatiques.

    Parmi les 35 enfants atteints d'AJI ayant obtenu une rémission, 53 allègements thérapeutiques ont été conduits. 77% concernaient le sexe féminin. Une rechute est survenue chez 24 cas à 1 an (49 %) et dans 35 cas au terme de l'étude (71%).

    Le durée médiane de 10 mois (IQR 5-16).

    Aucune relation statistiquement significative n'a été trouvée entre le sexe, l'âge au moment du diagnostic, le délai entre le diagnostic et le début du bDMARD, la présence d'AAN, la présence de lignes antérieures de traitements, un traitement concomitant par MTX, un antécédent d'uvéite(s) et la rechute à 1 an chez les enfants atteints d'AJI de forme articulaire qui ont obtenu une rémission sous thérapie ciblée (p = 1, p = 0,078, p = 0,57, p = 0,093, p = 0,7, p = 0,41, p = 1 respectivement). Il existait une relation statistiquement significative entre l'âge au début des symptômes, la durée du traitement, le sous-type d'AJI, le bDMARD et la rechute à 1 an (p = 0,013, p = 0,05, p = 0,05, p = 0,037 respectivement) dans le sous-groupe traité par Etanercept ou Adalimumab. Il n'a pas été possible d'analyser une relation entre la rechute et les caractéristiques biologiques et d'imagerie face à un trop grand nombre de données manquantes.

    Bien que cette étude présente des limites inhérentes à son caractère et à sa réalisation, les résultats donnent une représentation superposable à certaines données de la littérature.

    De nouvelles études de meilleure qualité seront nécessaires pour permettre d'orienter les décisions thérapeutiques en pratique clinique.

  • Consultation pour le certificat médical d'absence de contre-indication à la pratique sportive de l'adolescent en médecine générale : étude qualitative auprès des médecins généralistes en Charente-Maritime.    - Lantrain Adele  -  06 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pratique d'une activité physique régulière est recommandée compte tenu de ses effets bénéfiques sur la santé. Depuis 2021, de nouvelles dispositions législatives ont été formulées pour le certificat médical d'absence de contre-indication à la pratique sportive (CACI) chez l'enfant et l'adolescent, avec la mise en place d'un auto-questionnaire de santé. La consultation pour CACI reste fréquente en médecine générale et présente des enjeux importants chez l'adolescent qui consulte peu.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'identifier les représentations et attitudes des médecins généralistes installés en Charente-Maritime concernant la consultation pour CACI à la pratique sportive de l'adolescent. L'objectif secondaire était de rechercher une différence de perception sur cette consultation pour CACI chez les médecins généralistes avec une formation en médecine du sport. Matériel et méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés inspirée de l'analyse inductive générale a été réalisée auprès de médecins généralistes installés en Charente-Maritime. La population de l'étude a été sélectionnée selon un échantillonnage raisonné avec critère de variation maximale. Les entretiens ont été réalisés à partir d'un guide d'entretien jusqu'à saturation des données. Le principe de triangulation des données a été appliqué.

    Résultats : 14 médecins généralistes ont participé à l'étude dont 5 avec une formation en médecine du sport. La législation sur le CACI chez l'adolescent est source de confusion et de conflit pour les médecins généralistes. Ils sont partagés sur l'auto-questionnaire. Leurs pratiques lors de cette consultation sont uniformes, qu'ils aient ou non une formation en médecine du sport. Tous élargissent les domaines abordés afin de réaliser de la prévention chez les adolescents. Les médecins généralistes déplorent un manque de suivi des adolescents avec des conséquences délétères sur leur santé. Les examens mis en place par l'Assurance Maladie semblent peu réalisés.

    Conclusion : La nouvelle législation sur le CACI chez l'adolescent reçoit un accueil mitigé des médecins généralistes qui craignent un effet délétère sur leur suivi. Le détournement de la consultation pour CACI au profit d'une consultation globale centrée sur le dépistage et la prévention est bénéfique pour l'adolescent. Plusieurs propositions ont été émises sur cette consultation pour CACI de l'adolescent.

  • Synthèse et évaluation de l’utilisation de l’antiviral Paxlovid® dans la prise en charge de la Covid-19 de son développement à son utilisation    - Rouille Chloe  -  06 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La pandémie mondiale du SARS-CoV2 qui a débuté fin 2019 a touché de nombreux pays dans le monde. La France a aussi dû faire face à cette crise sanitaire sans précédent. Entre la surcharge des milieux hospitaliers, le manque de personnel et la difficulté de mise en place de traitement, le laboratoire américain Pfizer a choisi de développer un traitement antiviral, le Paxlovid®. L’objectif est de faciliter l’accès au traitement du SARS-CoV2 et d’en améliorer la prise en charge.

    Objectifs : Ce travail a pour objectif de faire une synthèse sur ce nouvel antiviral afin d’en comprendre ses points forts et ses faiblesses. Il est nécessaire d’identifier les précautions à prendre et de mettre en avant les aides à la dispensation. L’objectif second est également d’identifier l’utilisation du Paxlovid en France.

    Matériel et méthodes : Pour répondre à ces objectifs, nous allons procéder à la lecture de nombreux articles rapportant des résultats d’études, notamment sur l’efficacité du traitement. Nous verrons aussi les différents points qui ont permis la mise sur le marché du Paxlovid®. Nous avons aussi voulu mettre en évidence les limites de ce traitement, comme ses contreindications ou son effet rebond. Enfin, pour avoir une analyse de la pratique courante, un questionnaire a été partagé à toutes les officines de la région Nouvelle-Aquitaine du 13 novembre 2023 au 13 février 2024.

    Résultats : L’efficacité du Paxlovid® a été démontré par l’essai EPIC-HR montrant une réduction du risque significatif de plus de 87% chez des personnes éligibles et non vaccinées. L’essai de Perelson en Israël début 2022 s’inscrit dans la même optique de résultats chez des personnes vaccinées et avec un variant dominant différent. Un des points forts du traitement est sa forme orale permettant une amélioration de la prise en charge du SARS-Cov2. Notre questionnaire a rapporté 48 réponses. Nous pouvons dire qu’il y a une bonne connaissance pratique générale du traitement. Malheureusement, la partie pratique manque de données suite à une faible dispensation. C’est aussi ce qu’affirme l’étude d’utilisation EPI-PHARE avec seulement 11% de boites dispensées sur le stock prévu par l’Etat français. Cette distribution à petite échelle peut avoir un coût élevé. De nombreuses contre-indications ont été énumérées vu la présence de ritonavir dans la formule, ce qui en fait un défaut. La SFPT a élaboré un document sur lequel les professionnels de santé peuvent s’appuyer lors des prescriptions et dispensations pour limiter le risque de contre-indications. Notre questionnaire reflète un manque de formation spécifique de la part des autorités de santé sur la dispensation du Paxlovid® et la formation a dû se faire par des recherches personnelles.

    Conclusion : Le Paxlovid a fait ses preuves dans la prise en charge des personnes à risque atteintes du SARS-CoV2. Sa distribution est quand même resté moindre par rapport à ce qu’avait prévu l’Etat. Son coût, ses nombreuses contre-indications et son effet rebond sont des freins à son utilisation. On peut penser à son avenir, considérant la diminution de la pandémie, qui sera peut-être insignifiant. La question de pharmacorésistance peut aussi se poser comme les virus évoluent sans cesse.

  • Étude de la prescription des benzodiazépines anxiolytiques chez les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire et de la prestation de référence de l'Assurance Maladie, par les médecins généralistes en France, de 2019 à 2021.    - Cambrai Jeremie  -  06 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les personnes en situation de précarité sont davantage touchées par les troubles psychiatriques dont les troubles anxio-dépressifs. Pourtant, de récentes recherches semblent montrer que, exceptés les traitements sédatifs et hypnotiques, les précaires bénéficient de moins de prescriptions de psychotropes que la population générale. De même, l'exposition à une forte précarité pourrait impacter directement les prescriptions des médecins généralistes. Ces constatations s'accordent avec l'aggravation des Inégalités Sociales de Santé (ISS) en France, malgré les politiques d'amélioration de l'accès aux soins pour les précaires, dont la mise en place récente de la CSS (Complémentaire Santé Solidaire). Avec cette étude nous vérifierons s'il existe une sous-prescription de benzodiazépines à visée anxiolytique chez les précaires. Puis, nous étudierons l'hypothèse selon laquelle l'exercice dans des zones pourvues d'une forte précarité ou d'une offre de soins primaires insuffisante pourrait constituer un facteur influençant la prescription de ces médicaments par les généralistes.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude pharmaco-épidémiologique quantitative mesurant par le biais de la DDD (Defined Daily Dose) les délivrances des trois benzodiazépines anxiolytiques majoritairement prescrites par les médecins généralistes (alprazolam, bromazepam, oxazepam), sur la France entière de 2019 à 2021. Les DDD de la population bénéficiaire de la CSS seront comparés aux DDD de la population générale. Puis des régressions linéaires seront réalisées pour étudier les variations de DDD selon le taux de précarité et l'offre de soins primaires à l'échelle départementale (respectivement représentés par le pourcentage de bénéficiaires de la CSS et par la densité de médecins généralistes).

    Résultats : Nos résultats suggèrent une sous-prescription pour les bénéficiaires de la CSS concernant l'alprazolam et le bromazepam. Pour l'oxazepam, nous retrouvons une apparente équivalence de prescription moyenne entre les deux populations, mais la distribution diffère. La prescription des trois molécules étudiées diminue quand le taux de précarité départemental augmente. Ce phénomène touche aussi bien les bénéficiaires de la CSS que la population générale. La densité de médecins généralistes n'exerce quant-à-elle aucune influence sur la prescription des trois molécules étudiées.

    Conclusion : Notre étude suggère que les inégalités persistent entre précaires et non précaires concernant les prescriptions de benzodiazépines à visée anxiolytique, malgré les améliorations apportées par les politiques d'accessibilité aux soins pour les précaires. De même, nos résultats confirment que l'exposition à une forte précarité peut avoir un impact significatif sur les prescriptions des généralistes. Cela peut être dû à un épuisement des médecins, ou bien une forme d'adaptation de ces derniers. L'offre de soins primaires, reconnue comme un cofacteur pouvant aggraver les inégalités de santé, n'exerce pas d'impact direct sur les prescriptions dans notre étude prise isolément. Des inégalités de prescriptions aggravant des inégalités de santé peuvent apparaître suite à l'impact de la précarité sur les généralistes. Les déterminants des ISS sont multiples et intriqués de manière complexe. Il est nécessaire de les comprendre pour proposer des approches de santé publique holistiques et inclusives efficaces dans la réduction des inégalités de santé.

  • Réalisation d'une vidéo pédagogique sur le dépistage des infections sexuellement transmissibles à destination des médecins généralistes    - Yver Alexia  -  06 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    La fréquence des infections sexuellement transmissibles, notamment bactériennes, est en nette augmentation depuis les années 2000. Différentes études ont prouvé l'intérêt d'un dépistage du chlamydia et du gonocoque au niveau extra-génital, c'est-à-dire en pharyngé et en anorectal, que ce soit pour les homosexuels ou les hétérosexuels. Il apparait cependant que cette pratique de dépistage est peu prescrite par les professionnels de santé.

    L'objectif de ce travail était de faciliter l'accès à une formation médicale continue sur le dépistage des infections sexuellement transmissibles, attirant, ludique et peu chronophage. Nous avons, pour cela réalisé une vidéo pédagogique qui aborde ces notions afin d'actualiser les connaissances des médecins et encourager ce dépistage.

    Un objectif secondaire était de décrire les différentes étapes de ce travail afin de permettre une réutilisation de la méthode pour la conception et la réalisation d'autres vidéos sur d'autres sujets. Cet article explique donc les différentes étapes de conception et de réalisation de notre vidéo pédagogique.

    Notre vidéo traite la problématique du dépistage des infections sexuellement transmissibles. Elle aborde plus spécifiquement les dépistages les plus méconnus ou pour lesquels l'ensemble des moyens de dépistages n'ont pas été mis en œuvre (notamment extra-génitaux). Un format court de 12 minutes a été privilégié.

  • Le test HIA 3 (Head Injury Assessment) est-il réalisable en vidéoconférence ? Etude de faisabilité    - Tardy Mathilde  -  03 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les traumatismes crâniens légers sont des motifs fréquents de passage aux urgences et une grande partie de la population y sera confrontée dans sa vie. Un certain nombre de patients développera un syndrome post-commotionnel. Il existe de nombreux tests de diagnostic de commotion cérébrale dans le monde sportif dont le SCAT6 (Sport Concussion Assessment Tool). Chez les rugbymen professionnels, c'est le test HIA (Head Injury Assessment). Il s'agit d'un protocole en 3 parties, nous nous sommes intéressés particulièrement au dernier test, le HIA 3. Les urgences n'étant pas un service où la prise de rendez-vous est possible, le suivi de ces patients peut être difficile, de plus leurs symptômes peuvent entraîner des difficultés pour la conduite d'un véhicule. Nous voulions donc évaluer si le test HIA était réalisable en vidéoconférence chez des volontaires sains dans le cadre d'une étude de faisabilité.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude de faisabilité, prospective sur une cinquantaine de volontaires indemnes de traumatisme crânien récent. Le critère de jugement principal était la réalisabilité du test HIA en vidéoconférence via le logiciel ZOOM®. Les critères de jugement secondaires étaient la durée moyenne de réalisation du test, la réussite du test par les participants et les impressions des volontaires et de l'investigateur. Les entretiens étaient réalisés en vidéoconférence via ZOOM® avec une partie pré-test, le test HIA3 et une partie post-test. Les participants étaient recrutés via les réseaux sociaux et les réseaux de connaissances personnelles.

    Résultats : Un total de 44 personnes a participé à l'étude, dont 52,4% de femmes (N=23), la classe d'âge la plus représentée était les 25-34 ans. Pour le critère de jugement principal, le test HIA3 était réalisable totalement chez 40,9% (N=18) des volontaires. Pour les critères de jugement secondaires, la durée moyenne du test était de 15,18 minutes, le test a été réussi par la moitié des volontaires, les principales difficultés rapportées par les participants étaient sur les épreuves d'équilibre et de marche. Nous avons aussi rencontré des problématiques liées à la vidéoconférence comme une mauvaise visibilité ou des problèmes de son.

    Conclusion : Cette étude ne permet pas de conclure positivement sur la réalisabilité du test HIA3 en vidéoconférence. Ces résultats sont concordants avec d'autres données de la littérature. Des études complémentaires pourraient être réalisées afin d'améliorer la réalisabilité du test.

  • Les connaissances des femmes sur le cancer du col de l'utérus et l'impact sur leur suivi chez les femmes de 30 à 65 ans en Charente-Maritime    - Texera Margot  -  30 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Malgré la baisse de l'incidence et de la mortalité du cancer du col de l'utérus depuis les années 1980, pas loin de 3 000 nouveaux cas sont encore diagnostiqués chaque année en France avec plus de 1 000 décès par an attribués à cette pathologie. Cette situation persiste malgré l'existence d'un dépistage organisé par frottis cervico-utérin et d'une prévention primaire avec le vaccin contre le Papillomavirus. Avec une participation au dépistage toujours insuffisante, le développement de l'auto-prélèvement est en cours.

    Objectif : Évaluer le lien entre les connaissances des femmes à propos du cancer du col de l'utérus et leur participation au dépistage. Chercher les facteurs socio-économiques associées aux connaissances. Recueillir l'avis des femmes sur l'auto-prélèvement vaginal.

    Méthode : Un auto-questionnaire a été distribué aux femmes de 30 à 65 ans consultant dans 14 cabinets de médecine générale en Charente-Maritime.

    Résultats : 271 questionnaires ont été analysés. 82,66% des répondantes étaient à jour de leur frottis. Le score moyen de connaissance était de 14,21/20 chez les patientes à jour contre 10,51/20 chez celles non à jour. Un score élevé était associé de manière significative avec le fait d'être à jour de son dépistage (AUC=0,873, IC [0,813 ; 0,932], p<0,001). Le niveau d'étude et la couverture santé étaient liés aux connaissances et au statut du dépistage de façon significative. Il n'a pas été retrouvé de lien entre les connaissances et la parité, l'âge, le fait de consulter un médecin pratiquant la gynécologie ou de consulter dans une zone urbaine ou rurale. Moins de la moitié des femmes étaient favorables à l'auto-prélèvement et un peu plus de la moitié chez celles non à jour.

    Conclusion : Les femmes ayant le plus de connaissances sur le cancer du col de l'utérus et son dépistage sont plus à jour de leur frottis. Un développement de ces connaissances par l'apport d'information par les professionnels de santé semble être une piste pour améliorer la participation au dépistage.

  • Impact du jeûne sur la prise en charge des diabétiques à Mayotte    - Combo yacout Ilhona  -  28 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Depuis 2011, Mayotte, département français situé dans l'océan Indien, présente des disparités sociales, économiques et sanitaires par rapport à la France métropolitaine.

    Les maladies chroniques sévissent, avec une prévalence de l'hypertension artérielle estimée à 38,4 % chez la population mahoraise âgée de 18 à 69 ans en 2019. Quant au diabète, sa prévalence dans cette même tranche d'âge est de 12,1 % en 2019, comparée à 5,4 % en France métropolitaine en 2021.

    La population locale, majoritairement musulmane à 95 %, observe le jeûne du ramadan, même en présence de troubles diabétiques, suscitant ainsi des préoccupations en matière de santé publique.

    Une étude descriptive et transversale, menée en 2023 auprès de 100 patients répartis sur l'île de Mayotte, révèle que 52 % des participants déclarent pratiquer régulièrement le ramadan malgré le diabète, tandis que 17 % l'ont occasionnellement observé malgré leur condition. Bien que ces patients aient une bonne connaissance de leur type de diabète, leur observance thérapeutique est insatisfaisante.

    En outre, 45 % des patients ne sollicitent pas de conseils auprès des professionnels de santé, et 50 % modifient eux-mêmes leur traitement. Le jeûne du ramadan engendre des effets tels que l'hypoglycémie, la déshydratation et l'hyperglycémie, impactant l'équilibre glycémique.

    Comprendre le comportement des patients diabétiques durant le ramadan à Mayotte est d’une importance cruciale pour déterminer les besoins en éducation thérapeutique. Renforcer le rôle du pharmacien est également essentiel, afin que tous les patients souhaitant observer le jeûne du ramadan malgré leur diabète puissent le faire en toute sécurité.

  • Se former et s’informer pour mieux appréhender les violences intrafamiliales à l’officine    - Cardine Zoe  -  27 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Chaque année en France sont recensés plus de 300 000 cas de violences intrafamiliales : maltraitance, inceste ou violences conjugales… Les formes diffèrent mais le constat reste le même : des milliers de victimes en souffrent et chaque année, une centaine en perdra la vie.

    Ce manuscrit « Se former et s’informer pour mieux appréhender les violences intrafamiliales à l’officine » part d’un constat : les pharmaciens et pharmaciennes y sont forcément confronté·es, cependant très peu sont formé·es au repérage et à la prise en charge de ces patients. Ce rôle s’est pourtant confirmé avec la mise en place du dispositif « Alerte Pharmacie » le 26 mars 2020.

    Cette thèse s’articule donc en quatre chapitres. Le premier propose une approche théorique et législative des violences avec un éventail de définitions et d’explications des termes propres aux violences intrafamiliales. Un deuxième chapitre aborde les méthodes utilisées par l’agresseur pour imposer insidieusement ces violences et les conséquences qui en découleront pour les victimes. Un troisième chapitre traitera par la suite de leur prise en charge et des mesures de protection proposées. Enfin, un dernier chapitre parlera plus précisément des officinaux et de leur ressentis, au travers d’une enquête réalisée auprès des pharmacien·nes d’officine de Nouvelle-Aquitaine en septembre 2022.

    Pour répondre à cette problématique de santé publique, les pharmacien·nes d’officine ont ainsi toute leur place mais il est important que la formation soit nécessaire et suffisante afin de prendre en charge efficacement ces victimes.

  • La chaleur d'origine intra-corporelle constitue-t-elle un risque de cancer testiculaire ? Revue systématique de la littérature    - Chenard Lea  -  24 mai 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du testicule est la tumeur solide la plus fréquente chez l'homme jeune. L'analyse de l'association entre chaleur et cancer du testicule devient de plus en plus nécessaire avec le développement des méthodes de contraception thermique masculine.

    Méthodologie : Une revue systématique en double aveugle de la littérature a été réalisée. Le résultat principal était défini par la prévalence ou l'incidence du cancer du testicule ou l'association avec des expositions à la chaleur d'origine interne. La population était composée des hommes sans critère d'âge et le comparateur était la population masculine générale. Une analyse narrative a été réalisée, suivie d'une analyse quantitative. Le protocole a été enregistré sur PROSPERO le 17/09/2023 avec l'ID suivante : CRD42023464097.

    Résultats : 31 articles originaux ont été sélectionnés parmi 2765 articles éligibles à l'analyse. Résultats de l'analyse narrative : En ce qui concerne le rôle de la chaleur causée par la cryptorchidie dans la carcinogenèse testiculaire, les études n'ont pas montré de lien significatif. La hernie inguinale a montré une association positive avec le cancer du testicule. Les résultats suggèrent une association potentielle entre la hernie inguinale et un risque accru de tumeurs germinales testiculaires, en particulier pour certains types histologiques. En ce qui concerne l'association entre la varicocèle et le cancer du testicule, nous n'avons malheureusement pas trouvé de résultats significatifs. En ce qui concerne l'obésité, l'obésité abdominale viscérale a montré une association positive significative avec le tératome testiculaire, soulignant l'impact potentiel de la distribution du tissu adipeux sur le risque de cancer, et les IMC élevés semblaient être positivement associés aux séminomes testiculaires. En ce qui concerne l'association entre l'hydrocèle et le cancer du testicule, nous n'avons malheureusement pas trouvé de résultats significatifs. En ce qui concerne les infections uro-génitales, les tumeurs non séminomateuses semblent être positivement associés à l'orchite, l'épididymite, l'orchite ourlienne et les maladies sexuellement transmissibles.

    Discussion : Cette étude ne peut qu'émettre l'hypothèse d'un lien entre le cancer du testicule et les expositions intra-scrotales à la chaleur endogène (uniquement pour la hernie inguinale, l'obésité et les antécédents d'infections uro-génitales). La hernie inguinale et l'obésité étant des contre-indications à l'utilisation de la contraception thermique. Cependant, en ce qui concerne les facteurs obésité et infection génitale, ces résultats doivent être interprétés avec prudence à la lumière de l'influence d'autres pathologies et facteurs associés, et des conclusions de nouvelles méta-analyses plus récentes.

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