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  • Validation de la phase socle : ressenti et perception des étudiants en médecine générale de Poitiers    - Coquelle Capucine  -  04 juin 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Dans le souci d'une formation progressive et personnalisée, la réforme de 2017 impose une validation de chacune des phases du troisième cycle des études médicales. Le Département de Médecine Générale (DMG) de Poitiers a initié avec sa promotion 2018 la validation de la phase socle au travers d'un entretien devant jury. L'objectif de l'étude était d'explorer le ressenti et la perception des internes de la promotion 2018 concernant l'entretien de fin de phase socle. L'objectif secondaire était d'identifier des pistes d'amélioration.

    Méthode : Étude qualitative réalisée à partir d'entretiens individuels semi-dirigés. Les internes étaient recrutés au hasard à la sortie de leur entretien. L'analyse thématique des données retranscrites a été réalisée sur la base de la théorisation ancrée.

    Résultats : Les internes ont été globalement satisfaits de l'organisation de l'entretien et de la bienveillance véhiculée par les jurys. Ils ont apprécié la rencontre physique et individuelle avec le DMG pour clôturer l'année. Ils attendaient un entretien personnalisé, axé notamment sur leur projet professionnel et leurs éventuelles difficultés, une valorisation de leur Récit de Situation Complexe et Authentique (RSCA) au travers de la présentation orale et de la discussion qui en découle, et une confirmation du dépôt des documents administratifs et des traces écrites dans leur portfolio. Ils auraient aimé avoir des consignes plus claires sur le déroulement et les attentes de la présentation du RSCA, plus de temps pour l'ensemble de l'entretien. De ces remarques, découlent directement des pistes d'amélioration. Ils ont placé le rôle du tuteur essentiellement dans la préparation du RSCA. Leur absence n'a pas été déplorée. Cependant leur participation aurait permis de les soutenir en cas de difficulté pendant l'entretien et d'échanger avec le jury autour de leur cas.

    Discussion : Les résultats soulèvent la question de la place à accorder à une discussion « centrée interne » lors des entretiens, et de l'identification de critères pertinents à évaluer dans la présentation du RSCA. Une étude angevine similaire à la nôtre a relevé également l'attachement porté par les étudiants à la personnalisation de l'entretien et aux regards croisés du jury et du tuteur sur le suivi de l'interne. Des études sur la phase socle émergent des DMG, notamment sur les critères de validation des RSCA ou de la phase en elle-même.

    Conclusion : Cette première expérience d'entretien de fin de phase socle est positive. Persistent deux frustrations : celle d'un entretien pas suffisamment « centré interne », et celle d'un RSCA pas suffisamment valorisé par la méthode de présentation et d'évaluation.

    Il reste à confronter ces résultats au ressenti des membres des jurys, travail mené par une co-thésarde, pour proposer des modifications dans l'organisation des prochains entretiens.

  • La participation des usagers au traitement documentaire de fonds patrimoniaux numérisés : le cas des documents textuels    - Monneau Martin  -  01 juin 2020


  • La protéine S 100B : un nouveau biomarqueur qualifiant les greffons rénaux    - Hannezo Cecile  -  28 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    La greffe rénale reste le meilleur moyen de remplacement rénal au stade d'insuffisance rénale chronique terminale. Aujourd'hui, il perdure une pénurie d'organe et l'immense majorité des greffons est issue de donneurs décédés en mort encéphalique (DDME). Le nombre de prélèvement depuis 2015 de donneurs décédés en arrêt circulatoire (DDAC) est une réserve de greffons rénaux potentielle probablement sous exploitée en France. Les résultats post greffe sont satisfaisants au prix d'un taux de retard de reprise de fonction un peu plus élevé et de critères drastiques de sélection et de prise en charge.

    En caractérisant mieux la qualité des greffons, on peut imaginer augmenter le pool de DDAC par l'élargissement des critères de recrutement des donneurs. La fragilité de ces greffons potentiels nécessite de développer des outils d'évaluation rapide et précoce chez le donneur par exemple par des biomarqueurs. Cela permettrait d'adapter le conditionnement du DDAC et la conservation afin d'améliorer leur prélevabilité et leur qualité. La protéine S 100B (PS 100B) est un marqueur d'ischémie cérébrale et d'inflammation pouvant refléter le niveau lésionnel subit par le greffon rénal.

    Nous avons mené une étude préclinique sur modèle porcin de DDAC pour étudier la concentration plasmatique de la PS 100B et d'autres biomarqueurs pendant le reconditionnement par circulation régionale normothermique (CRN). L'objectif était d'évaluer la pertinence de la PS 100b comme biomarqueur pronostique de la reprise de fonction post greffe.

    La concentration de la PS 100B pendant la CRN forme un pic à la deuxième heure, son évolution est plus rapidement réactive que la créatininémie. La corrélation entre la concentration de PS 100B à la deuxième heure per CRN et de l'aire sous courbe de la créatinine à J1 chez les receveurs est statistiquement significative. (R² ajusté = O.92 ; p < 0.01.). La PS 100B est un candidat intéressant pour développer un biomarqueur pronostique de la reprise de fonction post greffe chez les DDAC et des stratégies personnalisées de conditionnement et de conservation des greffons.

  • Recommandations sur l'hypercholestérolémie familiale : Enquête sur les connaissances du dépistage et de la prise en charge chez l'enfant, par les médecins généralistes de Poitou-Charentes    - Bouchet Alexis  -  28 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'Hypercholestérolémie familiale (HF) est l'une des maladies génétiques dominantes les plus fréquentes chez l'enfant avec une incidence de l'ordre de 1/250, prédisposant à la survenue prématurée d'accidents coronariens pouvant être évités par une prise en charge précoce. L'objectif de cette étude était de faire un état des lieux des pratiques et des connaissances de cette maladie par les médecins généralistes de Poitou-Charentes et d'évaluer leurs éventuelles difficultés ressenties à la prise en charge de cette maladie.

    Méthodes : Nous avons mené une enquête épidémiologique descriptive basée sur le volontariat avec un questionnaire déclaratif en ligne anonyme. Les médecins répondeurs avaient accès à une fiche synthétique sur l'HF à la fin du questionnaire.

    Résultats : Neuf pour cent des médecins déclaraient connaitre le dépistage de l'HF chez l'enfant dont 56% estimaient leurs connaissances plutôt bonnes et 44% plutôt mauvaises. Six pour cent affirmaient suivre des patients atteints d'HF et 7% avoir au moins un enfant traité par statines dans leur patientèle. Les praticiens déclarant connaitre l'HF pédiatrique connaissaient mieux la fréquence de la maladie (p = 0,009). Quatre-vingt-un pour cent estimaient que la prise en charge de l'HF concernait leur activité, notamment chez les médecins âgés de moins de 55 ans (p = 0,033) et 79% déclaraient ne pas avoir de correspondants spécialisés dans la prise en charge de cette maladie. Six pour cent connaissaient le niveau de LDLc faisant suspecter une HF pédiatrique. Les médecins déclaraient avoir des difficultés à instaurer des règles hygiéno-diététiques et un traitement médicamenteux chez un enfant pour respectivement 45% et 81%. Les principales réticences évoquées étaient le manque de connaissance et d'expérience sur la prise en charge de l'HF pédiatrique ainsi que le doute sur la balance bénéfice risque avec la crainte d'une éventuelle iatrogénie des statines chez l'enfant.

    Conclusion : Notre travail met en évidence un défaut de sensibilisation des médecins généralistes concernant cette pathologie qui reste mal connue, probablement à l'origine du sous diagnostic et la forte inertie thérapeutique des patients atteints. Ils ressentent également quelques difficultés à la prise en charge de cette maladie qu'il convient d'améliorer par la formation continue et par la sensibilisation par les pouvoirs publics.

  • Éducation à l'activité physique auprès des patients diabétiques de type 2 : Résultats à 18 mois    - Napias Laetitia  -  28 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    L'activité physique est un pilier du traitement du diabète de type 2. Depuis la mise en place d'un cadre législatif en 2016, différents programmes d'activité physique sur prescription ont émergé. Cette étude s'est intéressée au programme mis en place à l'hôpital de Niort en diabétologie. Son objectif principal était d'évaluer son impact sur la pratique d'activité physique régulière dans le diabète de type 2, l'objectif secondaire était de rechercher les facteurs qui y étaient associés. Il s'agissait d'une étude transversale en trois temps : l'entrée dans le programme des patients diabétiques de type 2 au cours d'une hospitalisation entre janvier et juillet 2017, avec, à la sortie, la prescription d'activité physique adaptée par l'éducateur, puis à 3 mois et à 18 mois, un entretien téléphonique avec réponse à un questionnaire. 96 patients ont été inclus. Ils étaient majoritairement obèses et avaient un diabète déséquilibré. Initialement, 34,4 % des patients étaient actifs et 65,6 % inactifs. A 3 mois, 64 % des 75 patients recontactés étaient actifs, et à 18 mois, 53,2 % des 79 patients recontactés étaient actifs. Chez les 61 patients suivis en continu, ces proportions étaient similaires, avec une augmentation significative des actifs de 0 à 3 mois (p<0,0001) et de 0 à 18 mois (p=0,0013). Entre 3 et 18 mois, la proportion d'actifs avait tendance à diminuer de manière non significative (p=0,0013). Le seul frein significativement associé à l'absence d'activité physique à 18 mois était l'utilisation d'une aide à la marche (24,3 % versus 7,1 % ; p=0,033). L'entretien avec le médecin traitant semblait être associé positivement à la pratique régulière mais non significativement (66,7 % versus 45,9 % ; p=0,063). Ce programme est efficace et son extension en médecine ambulatoire serait intéressante. Le relais au médecin traitant semble particulièrement important pour maintenir l'activité physique sur le long terme.

  • Survie des patients transplantés hépatiques pour carcinome hépatocellulaire : influence de l'âge    - Rolle Valentin  -  11 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est actuellement la 1ère indication de transplantation hépatique (TH). L'âge moyen au diagnostic est d'environ 65 ans. Du fait du vieillissement de la population de plus en plus de patients vont être transplantés pour CHC. La survie post-TH à court terme, à 1 an, ne diffère pas selon l'âge, alors qu'à plus long terme elle diffère selon les études. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer la survie globale (SG) et la survie sans récidive (SSR) des patients transplantés hépatiques pour CHC selon l'âge.

    Matériels et méthodes : Nous avons étudié, dans une cohorte monocentrique et historique, les TH pour CHC entre 2011 et 2018. Les critères étudiés étaient les suivants : SG, SSR, évènements péri-opératoires, traitements chirurgicaux en post-TH, événements cardiovasculaires, évolution de la fonction rénale et cancers de novo. Le Kaplan Meier et le test du Log Rank ont été utilisés pour l'évaluation statistique, le modèle de Cox pour l'analyse multivariée. Les patients étaient répartis en deux groupes d'âge : les patients « âgés » (≥ 65 ans) et les patients « jeunes » (< 65 ans)

    Résultats : Parmi les 283 patients inclus, 65 appartenaient au groupe des patients « âgés » et 218 au groupe des patients « jeunes ». La population était homogène, sauf pour le statut tabagique (actif : 17,0 % patients « âgés » vs 34,7 % patients « jeunes »), la cause de la cirrhose (alcool et NASH : 76,9 % patients « âgés » vs 58,0 % patients « jeunes » ; virales B et C : 18,5 % patients « âgés » vs 38,2 % patients « jeunes »), la médiane de suivi (25,6 ± 20,7 mois patients « âgés » vs 37,6 ± 24,4 mois patients « jeunes ») et la clairance rénale pré-TH (92,3 ± 29,2 mL/min/1,73m² patients « âgés » vs 103,2 ± 32,2 mL/min/1,73m² patients « jeunes »). La durée médiane sur liste d'attente était de 9,7 mois tout âge confondu. A l'étude anatomopathologique de l'explant seuls 9 % des patients n'avaient pas de CHC. Un cholangiocarcinome était associé au CHC dans 10,3 % des cas, tout âge confondu. Il n'y avait pas de différence significative concernant la SG et la SSR (recul médian 24 mois) respectivement de 87,9 % et 94,2 % chez les patients « âgés », et de 85,4 % et 86,0 % chez les patients « jeunes ». L'intoxication tabagique active était associée à une SG significativement diminuée en comparaison aux patients non tabagiques mais également aux patients tabagiques sevrés, sans lien avec l'âge. Tout âge confondu la cause principale de décès à 1 an était l'infection (24,2 %) alors qu'à la fin du suivi les récidives de CHC prédominaient (34,2 %).

    Conclusion : Dans cette étude, SG et la SSR à court terme ne sont pas impactées par l'âge. Grâce à un bilan pré-TH le plus exhaustif possible, en particulier cardiovasculaire, l'âge ≥ à 65 ans ne doit pas être une contre-indication à la TH pour CHC.

  • Influence des applications cosmétiques pour smartphone sur la consommation des produits cosmétiques en pharmacie    - Neaud Lea  -  07 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    Avec plusieurs millions de téléchargements pour la plus connue, les applications d’analyse des cosmétiques pour smartphones sont devenues incontournables dans notre société actuelle. Pour leurs utilisateurs, ce sont des guides leur permettant de consommer différemment : elles promettent, en effet, de les aider à choisir des produits meilleurs pour la santé et/ou l’environnement. Cependant, comment attribuent-elles leurs notes aux produits ? Utilisent-elles toutes les mêmes sources ? Pouvons-nous leur faire confiance ? Les pharmacies, importants distributeurs de cosmétiques, sont de plus en plus souvent confrontés à ces patients « connectés ». Les équipes officinales peuvent voir en ces applications une menace vis-à-vis des conseils qu’elles ont l’habitude de prodiguer à leurs patients. Dans cette thèse, nous avons donc tenté de répondre à la question suivante : Quel impact ont réellement les applications cosmétiques sur la consommation de cosmétiques en officine ?

  • Évaluation de la pratique de la radiothérapie stéréotaxique des métastases cérébrales des cancers pulmonaires non à petites cellules traités au CHU de Poitiers    - Namoune Riyadh  -  05 mai 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction et objectif : L'une des indications de la radiothérapie stéréotaxique cérébrale est la présence d'une à trois métastases cérébrales, avec une maladie extra cérébrale contrôlée ou contrôlable. En effet, Andrews a démontré en 2004, dans son étude randomisée de phase III, une amélioration significative de la survie globale chez les patients porteurs d'une seule métastase cérébrale, traités par une IET puis un complément par stéréotaxie versus une IET seule (médiane de survie 6.5 mois versus 4.9 mois, p=0.03). La survie globale était également améliorée dans le groupe RPA I et chez ceux avec une histologie pulmonaire non à petites cellules. L'objectif de notre étude était d'évaluer la survie globale après un traitement par une stéréotaxie exclusive des métastases cérébrales au CHU de Poitiers, entre 2008 et début février 2017, des patients porteurs d'un CPNPC contrôlés sur le plan extra cérébral versus ceux non contrôlés.

    Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 64 patients atteints d'un CPNPC porteurs de métastases cérébrales, qui ont été traités par une irradiation stéréotaxique cérébrale exclusive entre 2008 et 2017 au CHU de Poitiers. 30 patients d'entre eux (47%) avaient une maladie systémique contrôlée (stable, en réponse partielle on en réponse complète) et 34 patients (53%) avaient une maladie systémique évolutive au moment de traitement de ces lésions cérébrales.

    Résultats : 20 hommes (66%) et 10 femmes (34%) dans le groupe contrôlé, 20 hommes (59%) et 14 femmes (41%) dans le groupe non contrôlé ont été inclus. L'index de Karnofsky était ≥ 70% chez 28 patients (93%) dans le groupe contrôlé versus 33 patients (97%) dans le groupe non contrôlé. Il y'avait majoritairement des patients plus âgés (≥ 65 ans) dans le groupe contrôlé (44 % des patients) par rapport au groupe non contrôlé (33% des patients). La moyenne d'âge était 62.59 ans dans le groupe contrôlé et 62.33 ans dans le groupe non contrôlé. Les 30 patients du groupe contrôlé avaient soit une (53% des patients) ou deux (47% des patients) métastases cérébrales au diagnostic. Dans le groupe non contrôlé, 65% des patients avaient une seule métastase cérébrale au diagnostic, 30% avaient deux métastases et 5% avaient trois métastases cérébrales. La dose de stéréotaxie utilisée était majoritairement 33Gy en 3 fractions, calculée sur l'isodose 80%. Il y'avait majoritairement une histologie adénocarcinomateuse dans les deux groupes, 79% dans la population non contrôlée et 67% dans le groupe contrôlé. Après un suivi médian de 11 mois, 3 patients étaient en vie (10%) et 25 étaient décédés dans le groupe contrôlé (83%), deux étaient perdus de vue (7%). Dans le groupe non contrôlé, 3 patients étaient en vie (9%), 25 étaient décédées (73%) et 6 perdus de vue (18%). Il n'y avait pas de différence significative concernant la survie globale entre les deux groupes. La survie globale médiane dans le groupe contrôlé était évaluée à 14.62 mois, IC95% (7.62-31.6) versus 15.73 mois dans le groupe non contrôlé, IC95% (12.05-25.52), p=0.91.

    Conclusion : Pour les patients atteints d'un Carcinome Pulmonaire Non à Petites Cellules métastatiques, qui ne sont pas contrôlés sur le plan extra cérébral, discuter la réalisation d'une stéréotaxie cérébrale au cas par cas dans des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire afin de trouver un compromis entre les recommandations et l'épargne des facultés cognitives.

  • Enquête épidémiologique descriptive rétrospective des traumatismes au sein de l'équipe professionnelle de hockey sur glace des Boxers de Bordeaux au cours de la saison 2018-2019.    - Cadren Sebastien  -  29 avril 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le hockey sur glace, sport collectif le plus rapide au monde, est à risque important de blessures. Cependant, les études, et notamment en France, sont peu nombreuses. Le but de notre travail était donc de dresser une typologie des différentes blessures que l'on peut rencontrer dans le hockey sur glace professionnel français à travers l'équipe des Boxers de Bordeaux.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique, descriptive, rétrospective, sur la saison 2018-2019, couvrant la période d'août 2018 à mars 2019, au sein de l'équipe professionnelle de hockey sur glace des Boxers de Bordeaux. L'incidence des blessures a été calculée pour 1000 heures d'exposition (matchs et entrainements) puis pour 1000 heures de jeu en supposant successivement que 100% puis 70% d'entre elles aient été subies pendant un match.

    Résultats : Cette étude a inclus 26 joueurs au cours de la saison 2018-2019. Ils ont disputé 55 matchs sur 8 mois. Au total, 41 blessures ont été répertoriées. L'incidence des blessures était de 7,23/1000 heures d'exposition. La moyenne des blessures par joueur était de 1,57 sur la saison. 41,5 % des blessures étaient des contusions, 24,4 % des entorses et 12,2 % des commotions. 19,5 % d'entre elles étaient localisées au niveau des genoux, 14,6 % au niveau des cuisses et 12,19 % au niveau de la tête. Les blessures les plus fréquentes comprenaient les entorses du genou (14,63 %), les 42 commotions (12,19 %), les contusions de la cuisse (9,75 %) et les contusions du pied (7,31 %).

    Discussion et conclusion : L'incidence ainsi que les différents types de blessures mis en avant par cette étude sont cohérents avec la littérature bien que la comparabilité des études ne soient pas évidentes. En effet on constate l'absence de consensus au niveau de la définition des blessures, du temps d'exposition des athlètes, de la méthode de recueil des données et de la méthode de calcul de l'incidence des blessures. Par ailleurs, elles peuvent être bénignes mais également graves, comme c'est le cas des commotions. Ce travail a permis d'évoquer des pistes préventives afin de diminuer l'incidence de ce type de blessure.

  • Évaluation de l'instillation pré-opératoire immédiate (IPOI) de Mitomycine C comparée à l'instillation post-opératoire précoce (IPOP) dans les tumeurs de la vessie: résultats et perspectives d'une étude de phase II randomisée multicentrique    - Breton Julie  -  17 avril 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction. – L'instillation post-opératoire précoce (IPOP) est recommandée après la résection endoscopique des tumeurs de vessie n'infiltrant pas le muscle, de risque faible et intermédiaire. Elle est peu réalisée pour des raisons logistiques ou de contre-indications chirurgicales. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'efficacité et la tolérance d'une instillation immédiate pré-opératoire de Mitomycine C (IPOI) comparée à l'IPOP.

    Méthodes. - Etude randomisée, multicentrique menée de février 2014 à novembre 2016 (Accord CPP Ouest III 2012-004341-32) prévoyant l'inclusion de 60 patients ayant les critères suivants : une à deux tumeur(s) vésicale(s), primitive(s) ou récidivante(s), d'aspect endoscopique papillaire et une cytologie urinaire négative pour le haut grade. La résection endoscopique était suivie d'une cystoscopie de contrôle à 3, 6 et 12 mois. Le critère de jugement principal était le délai avant récidive. Les critères de jugement secondaires étaient la proportion de récidive à 3 mois et à 1 an, la proportion de patients n'ayant pas pu avoir l'instillation et la tolérance à 1 mois utilisant le questionnaire BCI-Fr.

    Résultats. - Parmi les 35 patients analysables, 20 étaient assignés au bras IPOI et 15 au bras IPOP. La durée de suivi était comparable dans les 2 groupes (12,3 ± 1,6 mois dans le groupe IPOP et 10,2 ± 4,5 mois dans le groupe IPOI). La survie sans récidive n'était pas significativement différente entre les 2 bras. La tolérance (score BCI-Fr) et les effets indésirables étaient comparables. Dans le groupe IPOP, 2 patients n'ont pas eu l'instillation en raison d'une contre-indication (résection étendue).

    Conclusion. - Notre étude n'a pas montré de différence en terme d'efficacité et de tolérance entre l'IPOI et l'IPOP mais la faisabilité (logistique, contre-indications) semblait meilleure en cas d'IPOI. Cette étude préliminaire est en faveur de la poursuite de l'évaluation de ce protocole dans le cadre d'une phase III.

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