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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1331 à 1340
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  • L’influence de l’alimentation sur le syndrome de l’intestin irritable    - Jucquois Chloe  -  12 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Le SII est une pathologie qui est de plus en plus reconnue et de plus en plus présente dans notre société actuelle. Malgré des difficultés de diagnostic et de prise en charge, de nouvelles approches et de nouveaux traitements permettent d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec ce syndrome. Il s’agit d’une pathologie multifactorielle, pour laquelle il est difficile de définir des causes. En effet, un certain nombre de facteurs entrent en ligne de compte, notamment des facteurs physiologiques, comme des troubles de la motricité, de la perméabilité, ou de la flore intestinales. De plus, d’autres facteurs peuvent jouer un rôle dans la survenue de ce syndrome, notamment des causes psychologiques et hormonales (comme le stress et les hormones sexuelles), mais également l’environnement, avec l’alimentation ou les perturbateurs endocriniens.

    Le traitement de première intention, l’alimentation, est particulièrement facile à mettre en place, lorsque l’on sait quels aliments favorisent les symptômes, ou lesquels permettent d’éviter les diarrhées ou la constipation. De plus, des médicaments ainsi que des approches non médicamenteuses peuvent s’ajouter à cette modification de l’alimentation, afin d’améliorer de façon plus importante la qualité de vie des patients, notamment la relaxation ou l’hypnothérapie qui permettent d’agir sur le stress.

  • Élaboration d'un outil « Ma fiche de bord médicaments » et évaluation de son impact sur la connaissance du patient polymédiqué de son traitement de fond    - Lefort Marilou  -  12 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La connaissance qu'ont les patients de leurs médicaments est inversement liée au nombre de médicaments sur l'ordonnance. Afin de renforcer la compréhension de celle-ci, des supports écrits personnalisés d'éducation thérapeutique ont été développés, mais ces derniers s'adressaient jusqu'alors majoritairement aux patients âgés ou étaient délivrés dans des contextes hospitaliers. Pourtant, la polymédication concerne toutes les tranches d'âge et est une problématique centrale en médecine de ville. Objectif : Évaluer l'impact d'un support éducatif « Ma fiche de bord médicaments » sur la connaissance qu'ont les patients polymédiqués de leur traitement de fond en médecine générale.

    Méthode : Étude prospective, non contrôlée, menée dans six cabinets de médecine générale de la Vienne, chez des patients polymédiqués prenant au moins quatre médicaments décomptés en principes actifs. La connaissance du traitement de fond des patients était évaluée avant, puis trois mois après un entretien initial avec remise du support papier créé pour l'étude, selon un critère composite : connaissance du nom des médicaments, de l'organe visé, de l'indication et de la posologie (schéma de prise).

    Résultats : Nous avions inclus 100 patients entre le 8 Janvier et le 21 Février 2020. L'utilisation de l'outil « Ma fiche de bord médicaments » améliorait significativement la connaissance des patients sur leurs médicaments trois mois après l'intervention : le nom de 74 % des médicaments était cité correctement après intervention contre 54 % initialement ; l'organe visé par le médicament à 91 % contre 82 % ; l'indication à 90 % contre 76 % et le schéma de prise à 97 % contre 87 % (p < 0,001 pour l'ensemble de ces paramètres).

    Conclusion : « Ma fiche de bord médicaments » est un outil personnalisé d'aide à la compréhension du traitement habituel du patient polymédiqué. Ce support papier apparaît être un complément intéressant des informations orales délivrées en consultation et pourrait être développé plus largement en soins primaires, en l'intégrant aux logiciels de prescription médicale ou en l'associant aux actions d'éducation thérapeutique du pharmacien d'officine et des infirmières libérales formés.

  • Efficacité d'une antibiothérapie courte dans le traitement des bactériémies chez les patients en neutropénie fébrile post-chimiothérapie    - Metais Agathe  -  12 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Les patients d’onco-hématologie présentent des épisodes successifs de neutropénie fébrile (NF) post-chimiothérapie ; une bactériémie est identifiée dans 10 à 30% des cas. Il n’existe aucune recommandation claire concernant la durée d’antibiothérapie optimale pour traiter une bactériémie chez un patient en NF. Un traitement court pourrait être aussi efficace qu’un traitement prolongé.

    Méthodes. Nous avons inclus tous les épisodes de bactériémie chez des patients d’onco-hématologie pendant une période de NF au CHU de Poitiers de 2017 à 2019. Les épisodes de bactériémie ont été classés en deux groupes selon la durée d’antibiothérapie adaptée, considérée comme courte si elle était ≤7 jours, sauf pour les bacilles Gram négatif (BGN) non fermentants, Staphylococcus aureus ou lugdunensis pour lesquels les seuils retenus étaient respectivement ≤10 jours et ≤14 jours. Le critère de jugement principal était la comparaison du taux de récidive des bactériémies dans les 30 jours suivant l’arrêt de l’antibiothérapie. Les facteurs de risque de récidive ont été étudiés chez un sous-groupe de patients atteints de leucémie aigüe myéloïde (LAM). L’épidémiologie bactérienne et la mortalité à 30 jours ont également été relevées.

    Résultats. Chez 143 patients, 198 épisodes de bactériémie ont été inclus ; 58 (41%) épisodes ont reçu une antibiothérapie courte. La majorité des patients (63%) étaient atteints de LAM. Au total, 12 (6%) épisodes ont récidivé, dont 9 (75%) chez des patients atteints de LAM. La mortalité globale à 30 jours était de 7,6%. Concernant les taux de récidive des bactériémies chez les patients atteints de LAM, il n’a pas été mis en évidence de différence entre les deux groupes. En analyse multivariée, le seul facteur de risque de récidive retrouvé était la durée de la neutropénie (p<0.05).

    Conclusion. Une antibiothérapie courte semble aussi efficace qu’un traitement prolongé pour traiter une bactériémie chez un patient en NF, avec un faible taux de récidive des bactériémies, et une faible mortalité à 30 jours.

  • Prise en charge de la broncho-pneumopathie chronique obstructive grâce à une nouvelle approche thérapeutique : la triple thérapie    - Giraudet Agathe  -  06 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est un problème majeur de santé publique en terme de morbi-mortalité ainsi qu’en terme de coût pour notre société. Longtemps considérée comme une pathologie respiratoire isolée et sans lien avec des facteurs environnementaux, il est aujourd’hui admis qu’elle coexiste souvent avec d’autres pathologies (maladies cardiovasculaires, anxiété́, dépression, ostéoporose, cancers liés au tabac).

    L’objectif principal de notre travail est l’étude de la triple thérapie, une nouvelle façon de traiter la BPCO. En effet, celle-ci est l’association d’un corticoïde et de deux bronchodilatateurs alors qu’au préalable chaque classe thérapeutique était utilisée séparément. Par une revue de la littérature scientifique, notre thèse se propose d’explorer et d’analyser les solutions thérapeutiques existantes dans la BPCO pour mettre en exergue l’innovation que peut représenter la triple thérapie. Les données rassemblées dans notre thèse prouvent que l’utilisation de ce nouveau médicament améliore la fonction respiratoire et la qualité de vie. Dans le cadre de cette prise en charge, nous assistons à une augmentation significative du VEMS, des scores de qualité de vie et à une diminution du risque de survenue de complications. Cette nouvelle approche est une avancée importante dans le traitement de la BPCO mais elle est insuffisante à elle seule pour avoir une évolution favorable de la pathologie. Une prise en charge globale du patient est nécessaire à chaque étape du parcours de soins : diagnostic, traitement et suivi. La triple thérapie n’est finalement qu’un progrès du traitement.

  • Rupture de tendons fléchisseurs après ostéosynthèse de fracture de l'extrémité distale du radius par plaque antérieure : revue et analyse de la littérature    - Floquet Arthur  -  06 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les ostéosynthèses par plaque antérieure des fractures de l'extrémité distale du radius peuvent se compliquer exceptionnellement d'une rupture du long fléchisseur du pouce. Nous rapportons quatre cas dont la rupture est survenue à 4 mois et à 33 mois après l'ostéosynthèse et dont le traitement a consisté pour un en une greffe de long palmaire, pour deux en une arthrodèse de l'inter-phalangienne et pour l'autre en une suture directe se soldant par deux ruptures itératives et pour laquelle une abstention thérapeutique a été décidée.

    Deux causes principales ont été retrouvées, d'une part le positionnement de la plaque trop distal par rapport à la watershed line et d'autre part la saillie des têtes de vis. C'est probablement la localisation latérale du long fléchisseur du pouce qui explique son atteinte préférentielle mais d'autres atteintes sont possibles comme les fléchisseurs profonds de l'index et du majeur : 119 cas ont pu être recensés dans la littérature sur les 25 dernières années alors que l'incidence serait de 0.3 à 5,6 % selon les séries.

    Il est conseillé de procéder à l'ablation précoce du matériel autour du 4e mois si une malposition pouvait être observée, si une saillie des vis venait à apparaître au cours du suivi mais également si des signes de ténosynovite se manifestent. En dehors de ces cas, alors que l'on conseille un suivi radio-clinique d'une année, il n'y a pas de consensus sur une ablation systématique du matériel.

  • Bénéfices des groupes d'échanges de pratiques des secrétaires médicales : Étude qualitative en Charente-Maritime    - Denat Loic  -  05 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Les secrétaires médicales ont des rôles complexes et variés. Elles répondent à la fois aux attentes des patients et des médecins et doivent s'adapter pour chacun d'entre eux. Des groupes d'échanges de pratique entre pairs, construits sur le modèle des GEP des médecins et des internes, pourraient être une ressource aux problématiques rencontrées dans leur profession. La Maison de Santé pluriprofessionnelle Cœur de Saintonge (Charente-Maritime) a mis en place des GEP de secrétaires trimestriels. Objectifs : Identifier les bénéfices ressentis et les points forts des GEP des secrétaires médicales. Les objectifs secondaires étaient de rechercher les limites des GEP.

    Méthode : Etude qualitative avec double codage des verbatims des entretiens semi-dirigés réalisés en janvier 2020, après la réalisation de 4 GEP. Ces entretiens ont été menés auprès de secrétaires ayant participé à au moins un GEP trimestriel en 2019.

    Résultats : L'impact ressenti était dans la grande majorité positif. Le GEP permettait aux secrétaires de rencontrer leurs collègues du secteur pour essayer de rompre leur isolement et le mal être qu'elles peuvent parfois ressentir à leur travail. Grâce aux échanges bienveillants au sein du groupe et des liens qu'elles avaient tissés, elles pouvaient accéder à des réponses aux problématiques qu'elles rencontraient. Les séances contribuaient au bien être psychologique en déculpabilisant et en rassurant. Le rôle de l'animateur était indispensable et apportait de nouveaux éléments avec une vision extérieure. Des éléments restaient encore à débattre tels que l'horaire, la durée, la fréquence et la localisation des GEP. Certaines déploraient la répétition des sujets de discussion et des plaintes non constructives et chronophages.

    Conclusion : Les GEP dédiés aux secrétaires médicales sont vécus comme des moments agréables et enrichissants du point de vue professionnel et personnel avec des impacts ressentis multiples et variés. Des améliorations restent encore à apporter et sont en cours de réflexion.

  • Insuffisance cardiaque : stratégies thérapeutiques et utilisation du Burinex dans les stades les plus avancés au CHU de Poitiers    - Bouhard Romain  -  04 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    L’insuffisance cardiaque est une affection très fréquente touchant 1 à 2% de la population mondiale (1.8% des français), dont plus de 10% chez les plus de 70 ans. C’est l’une des principales causes de mortalité et de morbidité dans le monde entraînant des coûts importants dans les soins de santé constituant ainsi un enjeu majeur de santé publique.

    Cette maladie étant évolutive, il est important de bien diagnostiquer son stade afin que la prise en charge soit optimale. De ce fait, de nombreuses stratégies ont vu le jour au fur et à mesure des années améliorant la qualité de vie et l’espérance de vie des patients atteints d’insuffisance cardiaque.

    Le pharmacien, en qualité de spécialiste du médicament, a un rôle à jouer dans le suivi thérapeutique de ces patients en leur prodiguant des conseils hygiéno-diététique mais aussi en leur expliquant l’intérêt d’une bonne observance du traitement.

    Ce travail abordera la physiopathologie de l’insuffisance cardiaque, sa prise en charge ainsi que l’avancée des futures stratégies thérapeutiques. Cette thèse évoquera aussi l’utilisation du Burinex par le CHU de Poitiers dans les cas les plus sévères permettant une possible amélioration de la fin de vie de ces patients et des économies de soins.

  • Jeûne et cancer    - Zaari Bilal  -  30 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Le cancer est une maladie très redoutée et souvent perçue comme la pire des maladies qui puissent nous toucher. De ce fait, les personnes atteintes du cancer ont souvent tendance à se tourner vers des médecines alternatives tel que le jeûne, dont on entend beaucoup parler dans les médias, en plus de leur chimiothérapie.

    Malheureusement, en France il n’existe pas d’encadrement médicalisé de cette pratique contrairement à d’autres pays.

    Au cours de cette thèse, après avoir replacé le jeûne dans son contexte, nous avons étudié les différents mécanismes métaboliques du jeûne chez l’Homme pour mettre en évidences les effets du jeûne sur le cancer et ses traitements. Les études précliniques montrent qu’en période de jeûne, alors que les cellules saines détournent leur métabolisme afin de s’adapter au déficit énergétique, les cellules cancéreuses en sont incapables et continuent à privilégier la multiplication cellulaire, ce qui conduit à leur mort. Cette différence laisse penser que le jeûne pourrait avoir des effets préventifs et curatifs bénéfiques vis-à-vis du cancer.

    Peu d’études cliniques ont été menées sur les effets du jeûne contre le cancer. Les bénéfices préventifs du jeûne n’ont été montrés que sur des biomarqueurs du risque de développement de cancer, principalement l’IGF-1, Quelques études montrent que, au contraire des cellules cancéreuses, le jeûne semble augmenter la résistance des cellules normales à la chimiothérapie ce qui entraine une diminution des effets indésirables.

    Cependant, même si le jeûne sur de courtes périodes est prometteur pour améliorer l'efficacité et la tolérabilité de la chimiothérapie, il n’est pas sans risque.

    Un jeûne long chez un patient déjà dénutri pourrait aggraver son état de santé. Il est donc important de mettre en place un suivi médicalisé pour les personnes souhaitant accomplir un jeûne pendant leur thérapie.

    Globalement, le jeûne semble susceptible d’avoir des effets bénéfiques sur le cancer mais des études cliniques sont nécessaires afin d’établir son rôle préventif et de déterminer ses modalités de pratiques et les patients pour lesquels il pourrait être préconisé.

  • Évaluation de la pertinence de la prescription d'une recherche d'agglutinines irrégulières en pré-opératoire de chirurgies de prothèses totales de hanches et de genoux primaires et réglées    - Simonet Antoine  -  30 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Position du problème et objectifs de l'étude : La SFAR a émis en 2012 la recommandation de prescrire une recherche d'agglutinines irrégulières (RAI) en pré-opératoire d'intervention à risque de transfusion intermédiaire ou élevé. Ce risque est défini par les équipes locales selon le type de chirurgie et les comorbidités du patient. L'avènement des protocoles d'épargnes transfusionnels et les progrès chirurgicaux orthopédiques réduisent le risque de transfusions. De plus, la plupart des transfusions ont lieu à distance de l'intervention. Ces éléments remettent en cause l'utilité des RAI pré-opératoires.

    L'objectif de l'étude est d'évaluer la pertinence de la prescription systématique de RAI en pré-opératoire des chirurgies de prothèses totales de hanches (PTH) et de genoux (PTG) primaires réglées.

    Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle monocentrique et rétrospective. 912 patients opérés d'une PTH ou d'une PTG primaire de manière réglée, entre le 1er janvier 2017 et le 30 mai 2019 au CHU de Poitiers ont été inclus. Le critère de jugement principal était l'incidence de la transfusion de culots globulaires rouges dans les 72 heures post-opératoires. Les critères de jugements secondaires comprenaient l'incidence de la transfusion au bloc opératoire, de la transfusion entre J3 et J28, de la transfusion à J28, le délai RAI pré-opératoire/première transfusion, le nombre de patients transfusés ayant nécessité une nouvelle RAI en post-opératoire dans les 24 heures précédant la transfusion, le nombre total de RAI prélevées à J28, le delta maximal entre hémoglobine pré et post-opératoire, le délai du nadir d'hémoglobine post-opératoire, de la durée d'hospitalisation post-opératoire. Les données relatives au protocole d'épargne transfusionnel et aux RAI positives ont également été recueillies.

    Résultats et discussion : L'incidence de la transfusion dans les 72 heures post-opératoires était de 5,4% (49/912 patients). 0,44% des patients ont été transfusés au bloc opératoire, 13% ont été transfusés dans les 28 jours post-opératoires. Le délai médian entre RAI pré-opératoire et première transfusion était en moyenne de 96 heures. 78% des RAI pré-opératoires ont dû être refaites avant la transfusion. 2,8% des patients ont été transfusés avec les RAI pré-opératoires. La perte moyenne d'hémoglobine en post-opératoire est de 4,13 g/dL avec en moyenne un nadir d'hémoglobine au quatrième jour post-opératoire. Aucun patient ayant une RAI positive n'a été transfusé à J3. Un seul patient ayant un ATCD de RAI positive avec une RAI pré-opératoire négative a été transfusé à J3. 0,99% des patients ont eu une RAI positive inattendue. Aucun patient ayant une hémoglobine pré-opératoire supérieure à 13,5 g/dL n'a été transfusé au bloc opératoire.

    Conclusion : La pertinence de la prescription systématique de RAI en pré-opératoire des chirurgies de prothèses totales de hanches et de genoux primaires réglées paraît remise en question. Les transfusions réalisées en per-opératoire ainsi que l'incidence des RAI positives inattendues sont exceptionnelles. Les RAI sont dans la majorité des cas prélevées de nouveau en post-opératoire. Cet examen doit être réservé aux patients à risque de transfusion per-opératoire ou en post-opératoire immédiat.

  • Interrogatoire sexologique en consultation de suivi gynécologique : l'attente des femmes    - Madet Olivia  -  30 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer l'attente des femmes concernant l'abord de la sexualité́ en consultation gynécologique, ainsi que de mettre en évidence les facteurs facilitants ou limitants l'abord de ce sujet.

    Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle de prévalence, effectuée de mai à juin 2020. Elle a été réalisée sous la forme d'un questionnaire en ligne, diffusé par mail et via les réseaux sociaux. Il était accessible aux femmes, françaises et majeures, de tout âge.

    Résultats : Deux mille cinq cent quarante-cinq femmes ont participés au questionnaire, avec une représentation de toutes les régions françaises, y compris les DOM-TOM. Lors d'une consultation de suivi gynécologique, 65% des femmes interrogées indiquent ne pas parler spontanément de sexualité et/ou de leurs problèmes sexuels, principalement par peur d'être gênée ou parce que le praticien n'a pas abordé le sujet. De plus, pour 46% d'entre elles le soignant n'évoque jamais la question. Toutefois, une grande majorité des interrogées (67,5 %) répondent qu'elles souhaiteraient que ce sujet soit abordé plus régulièrement lors des consultations de suivi gynécologique.

    Certains facteurs ont été mis en évidence concernant cette attente des patientes envers leur praticien. Il s'agit de l'âge de la femme, le fait d'avoir ou non des enfants, la catégorie socio-professionnelle, l'antécédent de violences sexuelles, la prise ou non de traitement quotidien. On note également le fait d'être suivi par un gynécologue, une sage-femme ou un médecin généraliste, l'importance accordée à la sexualité dans l'équilibre de vie et la satisfaction sexuelle.

    D'autres facteurs influençant l'abord de la sexualité cette fois-ci par les patientes ont pu être identifiés. Il s'agit de la croyance religieuse, la présence ou non de pathologie gynécologique, l'importance de la sexualité dans l'équilibre de vie, la satisfaction sexuelle et la perception de l'image corporelle.

    Conclusion : D'après l'OMS, la santé sexuelle fait désormais partie de la définition de la Santé. La réussite de l'intégration de la santé sexuelle en consultation de suivi pourrait faire diminuer la morbi-mortalité et améliorer le bien-être de nos patientes. Les femmes ont montré dans cette étude qu'elles étaient prêtes à aborder le sujet et qu'elles attendent que leur praticien les oriente vers un spécialiste si besoin.

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