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  • État actuel des connaissances du concept de décision médicale partagée dans la démarche de dépistage organisé des cancers en France, par comparaison avec l’international ? Revue narrative de la littérature    - Deschamps Apolline  -  03 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : La prise de décision partagée est un modèle de prise de décision où, à la suite d'un échange d'informations et d'une délibération entre le patient et le professionnel de santé, les deux parties convergent vers une décision acceptée. Cette approche valorise une approche centrée sur le patient. Ce modèle répond particulièrement à la problématique du dépistage. Un état des connaissances sur ce sujet a été réalisé en France par rapport à l’international.

    MÉTHODE : Revue narrative de la littérature par l’interrogation des bases de données PubMed, LiSSa, Google Scholar, BDSP, Cochrane et le SUDOC à l’aide des mots clés suivants : « dépistage du cancer », « participation du patient ».

    RÉSULTATS : Sur les 477 articles éligibles, 14 articles ont été retenus pour analyse. En France, aucune étude sur le sujet n’a été trouvée. Les résultats principaux mettent en évidence une amélioration des connaissances des patients en matière de dépistage, une diminution du conflit décisionnel, une augmentation de la fréquence à laquelle ils font un choix éclairé, ainsi qu’une meilleure participation à la décision, à la suite de l’utilisation d’aides décisionnelles. En ce qui concerne les intentions des patients de se faire dépister, les résultats sont plus mitigés.

    CONCLUSION et PERSPECTIVES: En France le concept de prise de décision partagée en matière de dépistage organisé est très peu étudié. Il est nécessaire de développer la recherche en soins primaires, pour la réalisation d’outils décisionnels respectant les recommandations actuelles. Les éléments de notre travail offrent des pistes pour l’exploration de la décision partagée en France et notamment des caractéristiques et du contenu des outils d’aides qui pourraient être développés dans ce domaine dans le dépistage des cancers mais aussi d’une manière plus générale pour ce qui concerne la santé individuelle des patients.

  • Attentes de formation à la relation médecin-patient des étudiants de deuxième cycle en médecine de l'université de Poitiers    - Vergara Lancelot  -  03 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La formation à la relation médecin-patient est un enseignement de plus en plus important dans le cursus des étudiants en médecine, mais ceux-ci ne se sentent pas suffisamment bien formés, que ce soit sur le fond ou bien la forme. L'objectif est d'identifier les principales attentes de la formation à la relation médecin-patient des étudiants de deuxième cycle en médecine de la faculté de médecine de Poitiers.

    Le matériel et les méthodes : Une étude quantitative a été menée à partir d'un questionnaire envoyé du 20 juillet 2020 au 21 juillet 2020 aux étudiants de DFASM 1, 2 et 3 de la faculté de médecine de Poitiers.

    Les Résultats : Les étudiants estiment souffrir d'un déficit de compétences dans la relation médecin-patient. Ils souhaitent une formation régulière, obligatoire, personnalisée et repartie tout au long de leur cursus d'externe. La formation devrait être pratique via des jeux de rôles filmés. Mais beaucoup demandent à ce qu'il y ait aussi des cours théoriques et à participer à des groupes d'échanges pour débriefer des situations compliquées. Ils disent ne pas être assez intégrés dans les équipes soignantes.

    Conclusion : Ces résultats peuvent servir de base de travail quant à l'amélioration des programmes d'enseignements de la relation médecin patients existants, ainsi que l'amélioration des conditions d'accueil des stages hospitaliers pour les étudiants en médecine.

  • Orthorexie mentale : état des connaissances et rôle du pharmacien d’officine dans la prise en charge    - Tamisier Sindy  -  01 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les troubles du comportement alimentaire (TCA) touchent une proportion de personnes non négligeable avec un impact important en termes de morbidité et de mortalité à long terme. Cela en fait donc un véritable problème de santé publique. Certains d’entre eux sont moins connus mais figurent malgré tout au sein de classifications internationales répertoriant les diverses pathologies existantes.

    Cependant, à ce jour, d’autres TCA existent mais ne bénéficient pas encore de recul suffisant afin d’y figurer. C’est notamment le cas de l’orthorexie mentale qui a été décrite pour la première fois par le Dr Steven Bratman en 1997.

    L’orthorexie mentale se caractérise par une préoccupation excessive concernant l’alimentation saine ayant pour but une amélioration de l’état de santé. Cependant, cette préoccupation devient obsessionnelle jusqu’à entrainer des conséquences négatives sur la qualité de vie (carences nutritionnelles, anxiété, isolement social, etc…).

    L’objectif de cette thèse est de faire un état des lieux des connaissances existantes à ce jour sur l’orthorexie mentale mais également de démontrer la nécessité pour les patients ainsi que pour les professionnels de la santé et de la nutrition de faire reconnaitre ce trouble. Il apparait cependant nécessaire de poursuivre les recherches scientifiques sur le sujet afin de définir de manière universelle ce trouble ainsi qu’un cadre en termes de caractéristiques, de diagnostic et de prise en charge. De plus, cette thèse a également pour but de montrer le rôle que peut jouer le pharmacien d’officine, acteur de santé publique de proximité, en étant intégré dans la prise en charge multidisciplinaire de ce trouble tout comme dans les autres TCA.

  • Regards croisés sur l'exercice officinal France-Québec    - Kobeissi Rachel  -  30 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Le dossier pharmaceutique est un outil révolutionnaire créé par l’Ordre des pharmaciens et permettant au pharmacien d’officine d’effectuer un meilleur suivi des patients, en plus de sécuriser la dispensation des médicaments et de favoriser la coordination avec les professionnels hospitaliers. Au Québec, le dossier informatisé est composé du Dossier-Patient et du Dossier Santé Québec (DSQ) ; ce dossier « clinique » est très complet et permet un partage de données entre différents professionnels de santé.

    Le maillage territorial des officines en France est exceptionnel et permet un accès optimal aux médicaments. Le pharmacien peut exercer seul dans sa pharmacie ou s’associer avec d’autres confrères pour élargir leur champ d’activité et mieux répartir leurs tâches. Au Québec, le maillage territorial des pharmacies communautaires n’est pas suffisant. Il s’avère que le pharmacien peut s’installer là où il le souhaite, et exercer soit de manière indépendante, soit dans une pharmacie de supermarché, soit en étant affiliée à une chaîne de pharmacies. Par ailleurs, le monopole du pharmacien au Québec sur les médicaments est différent du nôtre. Là où en France, le pharmacien vend des produits liés au domaine de la pharmacie, le pharmacien québécois dispose souvent dans sa pharmacie d’une zone « boutique » où nous pouvons trouver des produits du quotidien (produits alimentaires, ménagers, etc.). Depuis 2009, la Loi Hôpital - Patient - Santé - Territoire, a complètement modifié le rôle du pharmacien français. Il doit participer aux soins de premiers recours et collaborer avec les professionnels de santé des différentes structures de soins pour mieux prendre en charge les patients. Il contribue également aux services de garde et participe aux actions de pharmacovigilance. Le pharmacien en France peut aussi participer à des programmes d’éducation thérapeutique et faire des entretiens thérapeutiques pour évaluer la compréhension du traitement par le patient. Il peut être désigné comme référent dans un EHPAD et comme correspondant d’une équipe de soins dans une maison de santé et ainsi mettre en place des protocoles de coopération avec les médecins et les infirmiers pour améliorer l’efficacité de la prise en charge des patients. Il peut enfin participer à la vaccination antigrippale des patients dans son officine. Au Québec, le pharmacien a acquis un rôle de « clinicien » avec la mise en place de la Loi n°41. Il est capable de prescrire des traitements, sous certaines conditions, pour des pathologies mineures, ou pour celles ne nécessitant pas de diagnostic. Il peut en plus prolonger une ordonnance d’un professionnel de santé et l’ajuster en modifiant plusieurs paramètres (la forme, la quantité, la posologie et la dose). Il peut également administrer des médicaments pour en démontrer l’usage approprié au patient. Pour un meilleur suivi thérapeutique des patients, il peut prescrire des analyses laboratoires. Avec la Loi n°31, le pharmacien va pouvoir évaluer la condition physique d’un patient avant de lui dispenser un médicament. Il pourra effectuer des prélèvements pour un dépistage de l’angine, prescrire des médicaments en vente libre, prescrire et administrer des médicaments en cas d’urgence comme une crise d’asthme.

    La mise en perspective de ces deux approches est le socle d'une réflexion à approfondir.

  • Adaptation et perspectives d'avenir d'un pôle de santé territorial face à l'épidémie de COVID-19    - Guilloteau Léa  -  26 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : La crise sanitaire de COVID-19 en France a bouleversé la prise en charge des patients en médecine générale. Pour la première fois les politiques de santé publique ont mis en première ligne cette médecine de ville pour faire face à l'épidémie. Les professionnels du pôle de santé de Thouars ont élaboré le protocole COVID-19 de la Communauté pluriprofessionnelle territoriale de santé (CPTS) du Thouarsais et Val de Thouet afin de les guider dans leur nouvelle organisation.

    MÉTHODE : Ce travail est une étude déscriptive du protocole COVID-19 de la CPTS du Thouarsais et Val de Thouet s'étendant de mars à juin 2020. Les consultations se sont déroulées sous différentes modalités. Les Soins non programmés (SNP) se sont répartis en un secteur dédié COVID-19 et un secteur non COVID-19 avec séparation des locaux. Les consultations de suivi programmées se sont orientées préférentiellement vers la téléconsultation. Les patients suspects de COVID-19 confirmés ou non par un test RT-PCR spécifique ont été répertoriés et classés dans un tableau de suivi en fonction du degré de gravité du tableau clinique afin d'adapter la surveillance.

    RÉSULTATS : 231 patients suspects ou testés positifs à la COVID-19 ont été suivis dans la maison de santé pluriprofessionnelle de Thouars (MSP) entre le 16 mars et le 30 juin 2020. Parmis eux 59 ont eu une RT-PCR positive au SARS-CoV-2, 23 patients ont été évalués à risque de décompensation respiratoire rapide, et 4 ont été hospitalisés et testés négatifs. Il n'a été contabilisé aucun décès. Le nombre de patients suivis a diminué progressivement malgré un rebond du nombre de patients testés en sortie de confinement. Les téléconsultations ont été pour la première fois expérimentées dans la MSP et ont été fortement exploitées jusqu'à la sortie du confinement.

    CONCLUSION : Si les bénéfices sur l'évolution du nombre de cas COVID-19 au sein du territoire n'ont pas été évalués, ce travail permet de mettre en évidence les points positifs et négatifs de l'organisation du pôle de santé de Thouars au début de crise sanitaire et renforce l'importance de la création d'une CPTS sur le territoire.

  • Le groupe d’échanges de pratiques « le patient insatisfait ou revendicateur », quels apports pour les internes de médecine générale ?    - Boutiller Claire  -  26 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La gestion d'une relation conflictuelle ou d'un désaccord avec un patient est une situation pouvant être rencontrée et restant problématique pour de nombreux professionnels de santé, avec une demande forte de formation sur ce point soulevée par les IMG ces dernières années. Les IMG, en Poitou-Charentes, sont sensibilisés, à ce sujet via un Groupe d'Échanges de Pratiques (GEP) intitulé «Le patient insatisfait ou revendicateur», technique pédagogique retenue à la suite de l'Arrêté du 12 avril 2017. Ce travail a comme objectif principal d'analyser les apports de ce GEP décrits par les IMG de Poitiers et comme objectif secondaire de confronter ces apports aux objectifs pédagogiques fixés par le DMG.

    Matériel et méthode : Une analyse qualitative documentaire des grilles d'écriture et d'analyse de situation de soins de ce GEP de 30 IMG de la promotion 2017 de la faculté de Poitiers a été effectuée pour recueillir ces apports. Elle a été réalisée grâce au logiciel Nvivo jusqu'à saturation des données.

    Résultats : Les apports décrits sont très nombreux et classés en 2 catégories : les apports concernant la gestion d'une consultation avec un patient insatisfait ou revendicateur et les apports sur le professionnalisme. Concernant la gestion du déroulement de la consultation, 3 thèmes ressortent : la définition du problème de façon commune, la place de l'émotionnel dans une consultation et la négociation des changements avec les outils pour y parvenir. Ces thèmes correspondent aux objectifs pédagogiques attendus par le DMG. Concernant l'organisation professionnelle, 5 thèmes ressortent concernant le champ médico-légal, la nécessité d'échanges entre confrères, les apports des intervenants et les ressources mobilisées, les apports immédiats du GEP 5 dans la pratique et enfin, l'absence d'apport pour certains internes.

    Conclusion : Ce GEP 5 a permis une auto-réflexion intéressante sur leur pratique et des partages d'expériences enrichissants. Le principe d'adaptabilité domine cette séance dans la prise en charge globale du patient. Ce travail pourrait ouvrir une réflexion sur la possibilité d'augmenter le temps dédié à cet enseignement et l'introduction de cet enseignement lors du 2ème cycle des études médicales, permettant aux étudiants en médecine de se prémunir des conséquences émotionnelles négatives engendrées lors d'une relation conflictuelle.

  • Étude de la prescription des psycholeptiques chez les bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire et de la prestation de référence de l'Assurance Maladie, par les Médecins Généralistes et les Psychiatres en France, en 2015    - Janneau Justine  -  26 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Les populations précaires surconsomment les soins et en particulier les médicaments. Pourtant la compensation financière permettant à ces populations d'accéder aux soins ne gomme que partiellement l'inégalité aux soins. Les pathologies psychiques sont plus fréquentes dans les populations précaires

    Objectif : Déterminer si la consommation en psycholeptiques des bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire est différente de celle des non-bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire en Médecine Générale. Les objectifs secondaires sont de déterminer si les prescriptions des psycholeptiques chez les populations précaires diffèrent entre Psychiatres et Généralistes et si la prévalence de la population précaire modifie les prescriptions chez les populations précaires.

    Méthodes : Nous avions étudié la population de patients détenteurs de la couverture maladie universelle complémentaire qui ont consommé des psycholeptiques en comparaison de la population non précaire en France en 2015. La population de référence concernait les patients qui ont consommé des psycholeptiques remboursés au taux du régime général. Le critère de jugement principal était une répartition différente au seuil de 5% par molécule entre les populations « prestation de référence » et « CMU-C». Le critère d'évaluation principal est la DDD (Dose Journalière Définie).

    Analyse de variance ANOVA avec la correction Greenhouse-Geisser comme méthode d'ajustement. Résultats : Nos résultats suggèrent que la CMU-C n'annule pas complètement les différences de prescription des médicaments remboursés entre les populations précaires et la population générale. Les Généralistes prescrivent globalement plus que les Psychiatres concernant les Psycholeptiques. Certains médicaments (Alprazolam, Bromazepam, Risperidone et Paliperidone) sont moins remboursés, et donc probablement sous-prescrits. D'autres traitements (Aripiprazole, Cyamémazine, Hydroxyzine, Lithium, Oxazepam) sont prescrits de manière égale entre les deux populations. On peut alors parler d'absence de compensation chez les patients précaires à priori plus touchés par les « pathologies psychiques ».

    Conclusion : Les populations précaires ont un accès limité aux soins. La France a tenté de réduire l'un des facteurs limitant de l'accès aux soins par le financement dans sa totalité des dépenses de santé pour les populations les plus précaires. Nos données suggèrent que cette mesure n'annule pas complètement les différences de prescription. Il semblerait intéressant d'étudier la relation entre l'épuisement professionnel chez les praticiens de soins primaires et la diminution de l'empathie envers leurs patients précaires.

  • Intoxications médicamenteuses aux psychotropes : enquête aux urgences du CHU de Poitiers    - Bellet Elodie  -  23 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les intoxications médicamenteuses aigües sont l’une des causes les plus fréquentes d’hospitalisation en urgence. En effet les médicaments occupent la première place parmi les toxiques impliqués lors d’intoxications qu’elles soient accidentelles ou volontaires. Nous avons choisi de nous intéresser plus précisément à la famille des psychotropes en sachant que la France est l’un des pays qui en consomme le plus.

    Pour cela, nous avons réalisé une enquête épidémiologique descriptive rétrospective à partir de 107 dossiers médicaux issus de la base de données des Urgences du CHU de Poitiers sur l’année 2019. L’objectif étant de déterminer le profil des patients concernés, de s’intéresser aux différentes molécules incriminées et à la prise en charge des patients aux urgences.

    Ainsi, nous avons pu dresser un profil de patients à partir des résultats obtenus. Il s’agit de femmes (63%) âgées de 10 à 59 ans. Dans 89% des cas l’intoxication est d’origine volontaire chez des patients ayant des antécédents médicaux (73%) dont des antécédents d’origine psychiatrique dans 68% des cas. Les benzodiazépines sont les molécules les plus retrouvées lors de ces intoxications, de plus ces traitements étaient prescrits dans seulement la moitié des cas. L’évolution de ces intoxications s’est avérée favorable dans 90% des cas avec une prise en charge très souvent symptomatique.

    Ces conclusions peuvent amener à quelques interrogations à propos de la prescription et de la délivrance des médicaments psychotropes. La prévention et l’information aux professionnels de santé et aux patients devrait-elle être encore une fois renforcée ? Les professionnels de santé ont aujourd’hui encore un grand rôle à jouer afin de lutter contre le mésusage et l’abus de consommation de cette classe thérapeutique.

  • Le pharmacien un acteur clé dans la prise en charge et la prévention des maladies à tiques    - Tin Marvin  -  16 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les tiques sont des ectoparasites présents sur l’ensemble du globe. Ils sont vecteurs de nombreux agents pathogènes responsables de maladies chez l’Homme et les animaux, acquis sur des hôtes réservoirs. Ils représentent aujourd’hui une menace sanitaire en France et plus globalement en Europe. Depuis quelques années, les populations de tiques n’ont cessé d’évoluer sur le territoire tant par leur nombre que par leur répartition.

    Cette évolution conduit à une augmentation du nombre de cas de maladie et à l’émergence de nouvelles pathologies pouvant avoir des pronostics défavorables comme dans le cas de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

    L'article R.4235-2 du code de la santé publique, confère au pharmacien un rôle prépondérant dans la prévention et la santé publique puisqu’il doit participer à éducation sanitaire de la population et veiller à une utilisation appropriée des différents moyens de lutte sur le marché. En outre, il participe à l’adoption par la population de comportements adaptés face au risque que représente les tiques. Dans cette thèse sont abordées les différentes mesures composant l’ensemble de l’arsenal préventif à la disposition du pharmacien, et que chaque pharmacien d’officine se doit d’adopter.

  • Prévenir le Spina Bifida par la supplémentation en acide folique : le rôle des professionnels de santé    - Gorce Marion  -  13 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Au cours de la grossesse, les besoins maternels augmentent inévitablement. Pour de nombreux nutriments et vitamines l’alimentation seule ne permet pas de couvrir ces besoins. Certaines carences peuvent alors avoir de graves conséquences pour le foetus et en particulier celle en acide folique. C’est pour cela qu’un apport supplémentaire en acide folique est recommandé, dès le désir de grossesse, plus précisément 4 semaines avant la conception, et jusqu’à 8 semaines après celle-ci, dans le but d’éviter la survenue de malformations comme le Spina Bifida. La prise 4 semaines avant la conception s’explique par le fait que le tube neural commence sa fermeture au 21ème jour de la grossesse donc relativement tôt, et que si le tube neural ne se ferme pas, cela aboutit au Spina Bifida.

    L’étiologie d’une carence en folates reste à ce jour imprécise mais on sait aujourd’hui que certains médicaments antiépileptiques comme l’acide valproïque sont tératogènes et peuvent donc induire des malformations. Des études ont aussi pu démontrer une composante génétique du Spina Bifida notamment une diminution de la protéine GRLH3, qui serait responsable d’anomalies de fermeture du tube neural.

    Comme on le comprend aisément, la prévention du Spina Bifida passe principalement par les différents professionnels de santé, qui, à leur échelle et grâce à leurs notions sur les différentes pathologies engendrées par une carence en acide folique, sont les mieux placés pour conseiller et informer les femmes en âge de procréer sur les bénéfices de la supplémentation en acide folique.

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