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  • Évaluation de la prise en charge de la douleur chez les patients consultant pour colique néphrétique aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers : Étude DOUCOU    - Mane Erjola  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Évaluer le taux de prescription dans l'heure de l'arrivée aux urgences des AINS chez les patients avec une suspicion de colique néphrétique simple.

    Méthode : Étude avant-après, menée aux urgences du CHU de Poitiers, du 01/09/2020 au 16/03/2021.

    Résultats : Avant protocole : Parmi 123 patients inclus, 44% avait reçu un AINS à H1. Dans le groupe des AINS, le taux de prescription d'uro- scanner et d'échographie était respectivement de 26%, 9% ; la durée moyenne de séjour (DMS) de 5h. Dans le groupe des antalgiques, ces taux étaient de 9%, 4% ; la DMS de 5h46. Le taux d'hospitalisation était identique, soit de 13%. Une diminution de l'EN de 38% été observée à H1 avec les AINS, vs 16% avec les antalgiques (p= 0,09). Après protocole : Parmi 103 patients inclus, 47% avait reçu un AINS à H1. Dans le groupe des AINS, le taux de prescription d'uro- scanner et d'échographie était respectivement de 14%, 2% ; la DMS de 4h43 et le taux d'hospitalisation de 8%. Dans le groupe des antalgiques, ces taux étaient de 29%, 5% ; la DMS de 6h48 et le taux d'hospitalisation de 18%. Une diminution de l'EN de 50% été observée à H1 avec les AINS, vs 16% avec les antalgiques (p= 0,006).

    Conclusion : En favorisant la prescription précoce des AINS, nous avons pu observer une diminution de moitié de l'EN à H1 et une diminution de la durée moyenne de séjour.

  • Implant non suturé type Carlevale, implant suturé à la sclère ou clippé à l'iris : étude descriptive de l'efficacité et de la sécurité    - Inglard Camille  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'aphakie avec insuffisance ou absence de support capsulaire est encore fréquemment rencontrée et peut être de diverses origines (traumatique, iatrogène, congénitale, en lien avec une exfoliation capsulaire, un syndrome de Marfan…). Différentes techniques chirurgicales existent pour y suppléer avec chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Récemment un nouvel implant à fixation sclérale sans suture, le Carlevale, a été commercialisé. L'objectif de cette étude était de décrire les résultats post opératoires en termes d'efficacité et de sécurité après implantation par Carlevale, puis de les comparer aux résultats des implants clippés à l'iris et suturés à la sclère.

    Méthode : Les patients ayant bénéficiés d'une implantation par Carlevale, implant clippé à l'iris (ICI) ou implant suturé à la sclère (ISS) dans le cadre d'une aphakie avec insuffisance capsulaire de janvier 2015 à août 2020 au sein du service d'ophtalmologie du Groupe Hospitalier Littoral Atlantique de La Rochelle-Ré-Aunis ont été inclus de manière rétrospective. Le groupe 1 comprenait les patients implantés par ICI (Verisyse®, Advanced Medical Optics, Inc., Santa Ana, Etats-Unis), le groupe 2 les implants à fixation sclérale sans suture (Carlevale®, Soleko SPA, Pontecorvo, Italie), et le groupe 3 les ISS (Acrysof® multipiece IOL MN60ac Alcon Laboratories Inc., Texas, États-Unis ou Artis® Y PL, Eragny, France).

    Résultats : 38 yeux de 37 patients ont été inclus dans l'analyse, dont 24 yeux dans le groupe 1 (ICI), 9 yeux dans le groupe 2 (Carlevale) et 5 yeux dans le groupe 3 (ISS). Les groupes 1 et 2 ont tous les deux présenté une amélioration de la MAVC à 1, 3 et 6 mois (amélioration respective des moyennes de MAVC à 6 mois de -0.44 (+/-1) LogMAR et -0.52 (+/- 0.7) LogMAR). Le groupe 3 avait sa moyenne des MAVC initialement augmentée à 1 mois (0.70 +/- 0.4 LogMAR par rapport à 0.74 +/-0.6 LogMAR en pré opératoire), puis elle s'est dégradée à 3 et 6 mois (1.07 +/- 1.1 puis 1.16 +/- 0.9 versus 0.74 +/- 0.6 en pré opératoire). Aucune différence significative entre les trois groupes en termes d'amélioration des MAVC à 6 mois (p=0.142) n'a été retrouvée. Les suites opératoires ont principalement été marquées par des cas d'hypertonie oculaire et d'œdème maculaire dans les trois groupes. De manière inattendue, 3 cas (33%) de dispersion pigmentaire sur bloc pupillaire inverse ont été rapportés dans le groupe 2.

    Conclusion : Les implants scléraux Carlevale sans suture et les implants clippés à l'iris Verisyse permettaient une l'amélioration de l'acuité visuelle en post opératoire chez des patients présentant une insuffisance de support capsulaire. Dans notre étude les implants suturés à la sclère obtenaient une récupération visuelle moindre. Ces résultats pourraient être exposés à un biais de sélection du fait de faible échantillon par manque de donnée. D'autres études sont nécessaires pour prouver la sécurité de ces implants à plus long terme et démontrer une éventuelle supériorité d'une technique par le biais de travaux prospectifs.

  • Epidémiologie du décollement de rétine chez le patient myope en France    - Bleicher Hector  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    La myopie est l'un des principaux facteurs de risque du décollement de rétine rhegmatogène. Sa prévalence ne cesse d'augmenter dans le monde entier et représente un enjeu de santé publique. Cependant, aucune corrélation entre la myopie et le décollement de rétine n'a été clairement établi. Le but de cette étude est de déterminer la prévalence du décollement de rétine en fonction du degré du myopie afin de quantifier le risque de décollement de rétine chez le patient myope. Il s'agit d'une étude nationale multicentrique s'intéressant à une cohorte de patients myopes anonymes issue de la base de données de 32 centres ophtalmologiques français. Le critère d'inclusion correspond à tout œil myope, définit par une réfraction inférieure ou égale à – 0,5 dioptries (D). Les données recueillies étaient le sexe et l'âge du patient, son statut réfractif ainsi que tout antécédent de chirurgie de la cataracte ou de chirurgie réfractive. Cette étude inclus 400,002 yeux correspondant à 218,690 patients (55,7% de femmes, âge moyen 35ans). L'équivalent sphérique moyen était de -2,63 ±2.23 D. 65,85% des yeux appartiennent au groupe myopie faible (-0,5 à -2,9D), 26,15% au groupe myopie modérée (-3 à -5, 9D), 6,77% au groupe myopie forte (-6 à -10D) et 1,24% au groupe myopie très forte (<-10D). On recense 89 cas de décollement de rétine ce qui représente une prévalent 0,022% de yeux de l'étude. La prévalence du décollement de rétine selon le degré de myopie est de 0,013% pour le groupe myopie faible, 0,022% pour le groupe myopie modérée, 0,067% pour le groupe myopie forte et 0,263% pour le groupe myopie très forte. Cette étude a permis de démontrer une corrélation exponentielle entre le risque de décollement de rétine et le degré de myopie.

  • Évaluation de l'apport d'un cours théorique dans la prise en charge médicale au décours d'une crise d'asthme aux urgences pédiatriques    - Caillaud Pierre-Thomas  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION – L'asthme représente la première pathologie respiratoire chronique de l'enfant et pas moins de 5% des admissions aux urgences pédiatriques. L'introduction d'un traitement de fond par corticostéroïdes inhalés après une crise d'asthme participerait à la diminution du risque de futures exacerbations et de consultations aux urgences. Pourtant peu d'enfant consultant aux urgences pédiatriques avec un diagnostic d'asthme se voient prescrire un traitement de fond malgré les recommandations internationales du GINA. C'est à partir de ce constat que nous avons cherché à savoir quel pouvait être l'impact d'un cours théorique sur la prescription d'un traitement de fond au décours d'une crise d'asthme aux urgences pédiatriques et plus largement, quel serait l'impact d'un cours théorique sur la prise en charge médicale globale.

    MATERIELS ET METHODE – Etude multisite, prospective, randomisée, contrôlée par une analyse avant/après chez 60 médecins urgentistes et pédiatres, internes ou séniors. L'objectif était de comparer à travers 2 scénarios d'exacerbation d'asthme d'enfant de 16 mois et de 9 ans, les prescriptions des participants bénéficiant du cours théorique (groupe T) versus ceux n'en bénéficiant pas (groupe C). Les notes obtenues à l'aide d'un score adapté ou non adapté ont été analysées à l'aide d'un test t de Student permettant de comparer les moyennes des groupes C et T.

    RESULTATS – Cette étude a montré que les prescriptions d'un traitement de fond, de crise, d'un plan de crise, des examens complémentaires et du suivi n'ont pas été significativement différent pour le groupe T versus le groupe C.

    DISCUSSION – L'apport d'un cours théorique ne semble pas être suffisant pour améliorer les prescriptions des médecins dans le cadre de la maladie asthmatique au décours des urgences. L'utilisation d'autres outils pédagogiques en complément pourraient permettre une amélioration des connaissances comme la simulation, les groupes de Pairs ou les « serious game ».

  • Évaluation de la pertinence de la prescription d'une recherche d'agglutinines irrégulières en pré-opératoire de chirurgie colorectale carcinologique programmée    - Porras Charlotte  -  15 octobre 2021  - Thèse d'exercice


  • Détection de l'HTAP chez les patients traités par inhibiteurs de tyrosine kinase en oncologie médicale : intérêt et propositions    - Bankole Victoria  -  14 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI) sont des " thérapies ciblées" ciblant de façon spécifique une protéine ou un mécanisme jouant un rôle dans l'oncogenèse. Le rôle des tyrosines kinases et leurs inhibiteurs dans la physiopathologie de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) fait l'objet de diverses études, que ce soit en tant que pourvoyeur de la maladie, ou comme piste thérapeutique. Actuellement, plusieurs TKI ont été imputés dans la survenue d'une HTAP notamment le dasatinib. Les traitements impliqués sont surtout utilisés en hématologie. Il existe des recommandations françaises pour la prise en charge des manifestions cardio-respiratoires sous TKI dans la leucémie myéloïde chronique (LMC).

    Notre objectif est d'évaluer l'intérêt de l'application des recommandations du Groupe français pour la LMC en oncologie médicale, puis de proposer un algorithme de gestion des symptômes cardiorespiratoires sous traitement.

    Méthode : Un questionnaire évaluant les pratiques professionnelles permettant de faire un état des lieux de la connaissance et de la gestion des effets cardio-respiratoires sous TKI en oncologie médicale au CHU de POITIERS, puis une étude observationnelle descriptive d'une population de patients traités par TKI au CHU de POITIERS.

    Résultats : Notre taux de participation est de 76 %. Les toxicités cardio-respiratoires induites par les TKI en hématologie sont connues par 52,9% des médecins. Tous les praticiens effectuent un bilan pré-thérapeutique (100%) comportant dans 52,9% des cas une échographie cardiaque (ETT). Les ETT de contrôle (52,9%) ont principalement pour but de rechercher une altération de la FEVG (66,6%). Suite à la lecture des recommandations de la société d'hématologie, 64,7% des médecins pensent qu'elles pourraient être appliquées en oncologie.

    De janvier 2018 à mars 2021 deux cent cinquante-trois patients âgés de 27 ans à 100 ans ont été traités par inhibiteur de tyrosine kinase au CHU de POITIERS. Chez cette population, une ETT (pré thérapeutique et suivi) est réalisée dans moins de 50%. Près de 19,37% (49) des patients présentent des symptômes cardio-respiratoires. Parmi ces patients il existe une imputabilité des TKI chez 9 patients (18,34%). Finalement parmi les patients de notre population, 1 d'entre eux (0,4%) présentent un tableau compatible avec une hypertension artérielle pulmonaire, après élimination d'autres diagnostics différentiels.

    Conclusion : Le rôle des TKI dans l'HTAP en tant que pourvoyeur de la maladie ou possible traitement, reste à approfondir. L'HTAP est une pathologie peu connue en oncologie médicale, et de ce fait non recherchée. Au vu des données de la littérature, des résultats de l'enquête auprès des oncologues du CHU de POITIERS, et des résultats obtenus suite à notre étude sur la population de patients sous TKI suivi de janvier 2018 à mars 2021 en oncologie médicale au CHU de POITIERS, l'utilisation d'un algorithme pour le dépistage de l'HTAP sous TKI en oncologie et d'un second algorithme de gestion des symptômes cardio-respiratoires sous TKI semble envisageable.

  • Prise en charge des patients de 75 ans et plus admis pour chute aux urgences de l'hôpital de Sélestat - Evaluation du risque de récidive    - Boucret Anne-Lise  -  14 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte et objectifs : Les chutes chez les personnes âgées -et a fortiori les chutes répétées- constituent un enjeu majeur de santé publique, tant par leur prévalence, que leur association à une forte morbi-mortalité. Du fait du vieillissement de la population, le nombre annuel de passages aux urgences pour ce motif est en constante augmentation. Dans un contexte de tension hospitalière, il apparaît crucial de mieux cibler la population à risque de chutes répétées afin de limiter la survenue d’évènements défavorables, et en particulier le risque de réadmission. Dans un premier temps, nous avons réalisé une évaluation des pratiques professionnelles, en étudiant la conformité du bilan étiologique de chute réalisé aux urgences par rapport aux recommandations officielles. Dans un second temps, nous avons cherché à mettre en évidence d’éventuels facteurs associés à une réadmission aux urgences pour le même motif, dans l’année suivant la prise en charge initiale.

    Méthode : Etude observationnelle monocentrique rétrospective incluant 100 patients de plus de 75 ans admis pour chute aux urgences du CH de Sélestat entre le 01/01/2019 et le 24/07/2019.

    Résultats : La population étudiée était très âgée (85.2 ± 5,2 ans), à prédominance féminine (65 %), polypathologique (4.4 ± 2.5 maladies chroniques) et polymédiquée (5.7 ± 3.2 médicaments). Ces patients vivaient souvent seuls (39 %) ou en institution (21 %), et bénéficiaient d’aides professionnelles pour les tâches du quotidien (58 %). En raison des contraintes de temps inhérentes au mode de fonctionnement des urgences, le bilan de chute complet, tel que préconisé par les recommandations HAS, n’était en pratique que peu documenté. Les données manquantes du bilan étiologique concernaient essentiellement le mode de vie, les antécédents de chute ou de fracture, et certains éléments de l’évaluation gériatrique globale difficilement applicables aux urgences. L’avis de l’équipe mobile de gériatrie a été dispensé chez 30 % des patients, et a permis d’améliorer significativement le recueil des facteurs de risque prédisposants et précipitants, ainsi que la mise en œuvre de mesures interventionnelles.

    38 % des patients inclus ont été réadmis pour chute au cours de l’année suivante. En analyse univariée, certains facteurs significativement associés à la réadmission (dosage des CPK, réalisation d’un ECG) manquaient de pertinence, tandis que seul un antécédent d’hospitalisation dans les 6 mois précédant ressortait comme significatif dans l’analyse multivariée (OR = 3.98; 95% CI [1.52-11.01]; p = 0.006).

    Conclusion : Ce travail a permis de mieux cerner le profil des personnes âgées susceptibles de chuter à nouveau et de faire l’objet d’une réadmission. Il a permis de confirmer qu’une hospitalisation dans les 6 mois précédant le passage aux urgences représentait un facteur pertinent associé à une réadmission pour le même motif. En perspective, nous proposons une fiche d’observation standardisée à destination des professionnels de santé intervenant aux urgences, afin d’améliorer la recherche des facteurs prédisposants et précipitants, et de développer des mesures de prévention secondaire systématiques. Ceci permettrait de gagner en pertinence et anticipation, de mieux orienter ces patients dans la filière gériatrique, et d’éviter les retours intempestifs.

  • Retour d'expérience des médecins généralistes des Deux Sèvres sur un outil mis en place par le service de gynécologie du Centre Hospitalier de Niort dans le cadre de l'optimisation du parcours de soin du cancer du sein.    - Fortuna Blandine  -  14 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du sein est le 1er cancer de la femme en termes d'incidence et de mortalité. Le médecin traitant est très souvent en première ligne pour l'orientation des patientes ayant une suspicion de pathologie mammaire. L'objectif est de réduire les délais de prise en charge pour les patients avant le traitement. Dans le service de gynécologie du CH de Niort, création d'un outil constitué de deux numéros de téléphone (mobile et fixe) ainsi qu'une adresse électronique afin de fluidifier le parcours de soin et le rendez-vous avec un chirurgien spécialiste en gynécologie.

    Matériels et méthodes : Tous les médecins généralistes installés dans le département des Deux Sèvres ont été inclus afin de répondre à un questionnaire. L'objectif principal est d'évaluer la connaissance et l'utilisation en pratique quotidienne d'un outil optimisant le parcours de soin dans le cadre du cancer du sein mis en place par le Centre Hospitalier de Niort depuis octobre 2019.

    Résultats : 119 médecins généralistes ont été inclus dans l'étude (46.30% de répondants). 87 médecins interrogés (73%) n'avaient pas connaissance de l'outil et 88 médecins (74%) déclarent ne pas avoir reçu la brochure présentant cet outil. 57 médecins travaillent avec le service de gynécologie pour un motif en rapport avec le cancer du sein. Seulement 12 médecins (21%) ont utilisé l'outil pour orienter leurs patientes mais ils sont satisfaits de la prise en soin ainsi que de l'intérêt qu'apporte cet outil en pratique quotidienne. 96 médecins (81%) seraient intéressés pour recevoir la brochure à nouveau et 64 médecins (54%) répondraient favorablement pour assister à une réunion d'information. La communication téléphonique via un numéro direct reste le moyen de communication à privilégier pour les MG.

    Discussion-Conclusion : Les médecins généralistes sont intéressés par l'utilisation de ce type d'outil à travers lequel ils voient un réel intérêt en pratique quotidienne pour leurs patientes. Une meilleure communication entres les réseaux hospitaliers et ambulatoires favoriseraient le développement de ce type d'outil.

  • Dissection sous-muqueuse ou mucosectomie piece meal pour les larges lésions superficielles colorectales : une étude médico-économique à l'heure de la stratégie de dissection sous-muqueuse avec traction systématique    - Scheer Stephane  -  13 octobre 2021  - Thèse d'exercice


  • Étude pilote randomisée MEDICARE : efficacité et innocuité de l'Aflibercept (EYLEA®) versus la photocoagulation pan-rétinienne dans la rétinopathie diabétique proliférante    - Tardieu Guillaume  -  13 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La rétinopathie diabétique proliférante est une complication potentiellement cécitante du diabète. La photocoagulation pan-rétinienne (PPR) constitue le traitement de référence depuis 1980 mais n'est pas dénué d'effets secondaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des injections intravitréennes (IVT) d'anti-VEGF Aflibercept (EYLEA®) dans la régression de la rétinopathie diabétique proliférante non compliquée à 12 mois.

    Méthodes : Etude pilote de phase II, interventionnelle, prospective, à 2 bras, randomisée en ouvert, multicentrique (CHU de Poitiers et CHU de Besançon), contrôlée. La durée de suivi était de 18 mois. Les patients étaient randomisés (1 :1) dans le groupe PPR (single-spot, 4 à 8 séances) ou le groupe IVT (phase d'induction avec 1 injection mensuelle pendant 3 mois puis 1 injection tous les 2 mois). Le critère de jugement principal définie était le pourcentage de patients avec régression des néovaisseaux rétiniens entre la baseline et 12 mois. Les différents critères secondaires étudiés étaient le pourcentage de régression des néovaisseaux (à 3 et 6 mois), la variation moyenne de l'épaisseur maculaire en OCT-SD (à 3, 6 et 12 mois), la variation moyenne de la meilleure acuité visuelle corrigée (à 12 mois), la variation moyenne de la surface de la zone avasculaire centrale (ZAC) et de l'index de non-perfusion évalués par OCT angiographie (à 3, 6 et 12 mois), et le pourcentage de patient ayant nécessité une vitrectomie (à 12 mois).

    Résultats : Au total, 40 patients ont été randomisés dans les 2 groupes (PPR et IVT) entre mai 2014 et aout 2018, dont 37 patients ont participé à l'analyse en intention de traiter. Le test du critère de jugement principal était significatif avec une régression des néovaisseaux supérieure à 50% chez 88,9% des patients traités par IVT à 12 mois, contre 26,3% dans le groupe PPR (p = 0,0002). A noter que l'on retrouvait 63,2% des patients du groupe PPR qui présentaient une régression inférieure à 25% des néovaisseaux. Pour la variation de l'épaisseur rétinienne maculaire le test à 12 mois est significatif avec une réduction moyenne de 20,8 µm dans le groupe IVT contre une augmentation moyenne de 16,9 µm dans le groupe PPR (p= 0,0004). Il n'y a pas de différence significative concernant la meilleure acuité visuelle corrigée, la surface de la ZAC ou l'index de non-perfusion. Aucune vitrectomie n'a été réalisée dans cette étude.

    Conclusion : Les patients traités par IVT d'Aflibercept ont eu une régression supérieure de leurs néovaisseaux dans la rétinopathie diabétique proliférante par rapport à la PPR à 12 mois. Il n'existe pas de différence significative concernant le gain d'acuité visuelle. Cela reste à confirmer par une étude randomisée de plus forte puissance, mais permet d'envisager une adaptation des pratiques futures dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante.

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