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Thévenot Sarah

Les travaux encadrés par "Thévenot Sarah"

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45 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 11 à 20
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  • Comment les personnes fumeuses en situation de précarité envisagent-elles les stratégies à même de les mobiliser dans le Mois Sans Tabac ?    - Rousseau Eugenie  -  21 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Avec 12 millions de fumeurs quotidiens en France le tabagisme reste un problème majeur de santé publique. La population précaire est d’autant plus concernée par cette problématique car elle est plus fumeuse et moins touchée par les campagnes. Cette thèse est incluse dans un projet de redynamisation de la campagne Mois Sans Tabac en accord avec les directives nationales de ciblage des populations vulnérables.

    Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative avec analyse thématique de focus groupes semi-dirigés, auprès de 29 fumeurs et ex-fumeurs en Nouvelles Aquitaine entre mai et juillet 2022. L’étude bénéficie d’une triangulation des données. L’analyse des résultats a été réalisée selon la théorie ancrée. L’objectif principal était d’identifier les propositions issues de la population cible permettant de faire adhérer les personnes précaires fumeuses au MsST. Un des objectifs secondaires était d’identifier les facteurs facilitateurs et les facteurs contraignants à l'arrêt du tabac sur cette population cible.

    Résultats : Selon les fumeurs la diffusion de la campagne n’est pas optimale et le kit doit être amélioré. L’engagement dans la démarche d’arrêt au cours de la campagne doit faire des liens avec les bénéfices à l’arrêt du tabac. Pour les interrogés, la place des professionnels de santé doit être renforcée et il est important d’ouvrir le champ aux médecines alternatives. Les actions mises en oeuvre au plus près de la population, en groupe et en renforçant le rôle des pairs sont plus à même de réussir. Des idées spontanées comme la création d’un service civique pour la diffusion de la campagne au plus près de la population ont été discutées.

    Conclusion : Plusieurs perspectives intéressantes envisageables sont mises en lumière et font sens par rapport aux directives de Santé publique France pour la campagne 2022. Des idées nouvelles s’additionnent à la nécessité de perfectionner les outils existants et leur diffusion. Aussi la place des pairs comme moteur et la création de communauté permettant de fédérer autour d’une cause commune semblent prépondérants. L’étude met en avant l’opposition entre la littérature et la perception de l’incitation financière auprès du public cible. Ce constat remet à sa place l’importance de l’exploration de la cible avant de déployer des stratégies.

  • La transplantation de microbiote fécal : quel intérêt en thérapeutique ?    - Afrand Susan  -  15 février 2022  - Thèse d'exercice

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    Le microbiote est un ensemble de micro-organismes ayant un rôle bien défini. L’homme possède de nombreux microbiotes qui diffèrent selon le site colonisé. La similitude entre ces différents microbiotes n’est que de 20%. Ce même niveau de différence existe entre les êtres humains eux-mêmes. La définition d’un microbiote sain est donc compliquée.

    Le plus imposant de nos microbiotes est celui situé au niveau du système digestif. En effet, nous retrouvons plus de 1014 micro-organismes. Il est composé majoritairement de 5 grands phylum : les Firmicutes, les Bacteroidetes, les Proteobactéries, les Fusibactéries, les Actinobactéries.

    Le microbiote intestinal possède de nombreuses fonctions : la régulation du transit, la fonction barrière, la transformation des sels biliaires primaires en secondaires. Il possède une fonction immunitaire en stimulant certains récepteurs pour permettre le développement de la réponse immunitaire. De nombreux facteurs peuvent influencer cet état d’équilibre qui règne au sein notre flore. Les traitements par antibiotiques peuvent provoquer une dysbiose mais également des pathologies diverses ou encore l’exposition à certains produits chimiques. A l’inverse, l’activité physique semble montrer un pouvoir bénéfique.

    La TMF est une méthode permettant de restaurer un état de dysbiose pour retrouver l’équilibre initial. Cette pratique est connue depuis plus de 2000 ans en Inde mais elle s’est réellement développée à partir de 1958 grâce au chirurgien américain Eiseman. Cela fait plus de 60 ans que la TMF est étudiée. Son mécanisme d’action n’est toujours pas complétement élucidé. L’instauration d’une flore saine permet de rétablir la résistance à la colonisation, de restaurer la barrière intestinale, de diminuer les processus inflammatoires. Les effets indésirables mineurs sont peu nombreux : nausées, vomissement, ballonnements. Un risque de transmission d’agents pathogènes comme le VIH ou encore les hépatites ne sont exclues. Une réglementation stricte en matière de sélection du donneur est donc imposée.

    La sélection du donneur est une étape longue et rigoureuse qui dure 14 jours en France. Une fois les selles émises, la préparation ainsi que la transplantation doivent être réalisées dans les 6 heures. La congélation des selles permet de pallier cet inconvénient. La greffe peut avoir lieu une fois que le recevoir a reçu un traitement antibiotique afin de préparer son organisme.

    La seule indication à la TMF ayant fait l’objet de recommandations est l’infection à Clostridium difficile. Le succès du traitement est de 88% à 91% après un mois. D’autres indications sont en cours d’étude et nécessitent de recueillir plus de données pour faire de la TMF une thérapeutique à part entière.

  • Pollution de l’air intérieur des habitats : connaissances, attitudes et pratiques en population générale    - Rabille Pauline  -  13 décembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La pollution de l’air intérieur reste un sujet encore peu abordé. Pourtant, elle est bien présente dans tous les habitats et impacte chaque année la santé de milliers de Français. Cette pollution est parfois bien plus importante qu’à l’extérieur. La problématique liée à cette pollution est devenue d’autant plus importante depuis l’actuelle crise sanitaire de la Covid-19 qui a sensiblement augmenté le temps passé chez soi.

    Objectifs : Nous avons souhaité évaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques d’un échantillon de la population française sur la thématique de la pollution de l’air intérieur, en se focalisant sur 4 principales sources de pollution (composés volatils, fumée de tabac, humidité, monoxyde de carbone) et les gestes de prévention à y associer.

    Matériels et méthodes : Nous avons diffusé un questionnaire en papier et en ligne. La version papier a été distribuée en pharmacie d’officine. Ce questionnaire était destiné à toute personne de 18 ans et plus.

    Résultats : Plusieurs éléments sont ressortis de notre étude. En effet, de manière générale, si les sources de pollution sont connues par la grande majorité des répondants, l’’importance de la pollution de l’air intérieur est cependant sous-estimée par encore un grand nombre de participants à l’étude. Malgré le fait que les sources de pollution soient connues, les gestes de prévention à y associer ne sont pas systématiquement appliqués. On remarque également que certaines populations sont plus ou moins sensibilisées au sujet. C’est le cas des personnes de 45 ans et plus par exemple qui aèrent plus souvent le matin et le soir par rapport à une population plus jeune. On s’aperçoit aussi que les répondants fumeurs et les répondants vivant en appartement sont moins bien informés que le reste de la population.

    Conclusion : La prise de conscience de cette pollution et la volonté d’un air sain chez soi sont de plus en plus présentes face au contexte environnemental et sanitaire actuel. L’information de la population et la formation des professionnels de santé tels que les pharmaciens d’officine sont essentiels pour prévenir les impacts sur la santé. Notre étude suggère que les campagnes de prévention devraient cibler certaines populations moins bien informées et sensibilisées à cette thématique de la pollution de l’air intérieur.

  • Infections respiratoires virales présumées nosocomiales : étude descriptive au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers    - Cambien Guillaume  -  01 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Les infections respiratoires aiguës sont définies par l’apparition brutale d’au moins l’un des quatre symptômes respiratoires suivants (toux, maux de gorge, dyspnée, rhinite) et de la confirmation d’une origine infectieuse par le clinicien. Celles-ci peuvent avoir une origine virale et être définies comme nosocomiales lorsqu’elles surviennent au cours ou au décours de la prise en charge d’un patient en établissement de santé et si elle n’était ni présente, ni en incubation, au début de la prise en charge.

    Actuellement il n’existe pas de programme de surveillance national de ces infections respiratoires virales nosocomiales et seul de rares études scientifiques ont recensé l’épidémiologie de ces infections.

    C’est dans ce contexte que nous avons réalisé une étude rétrospective, en vue de décrire l’épidémiologie des infections respiratoires virales présumées nosocomiales (IRVpN) au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers. Les virus étudiés étaient le virus influenzae humain, les rhinovirus/entérovirus, le SARS-CoV-2 et les autres coronavirus, l’adénovirus, le virus parainfluenzae humain, le virus respiratoire syncitial et le métapneumovirus humain.

    Ainsi nous avons extrait informatiquement à partir des logiciels de laboratoire de virologie du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers, les patients avec au moins un prélèvement respiratoire positif à un ou plusieurs virus respiratoires (entre la semaine 40 de l’année n et la semaine 20 de l’année n+1 sur les 6 périodes d’étude suivantes : 2015-2016, 2016-2017, 2017-2018, 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021). Le caractère nosocomial des infections recensées a été recherché en prenant en compte la durée d’incubation de chaque virus et le délai entre l’admission et le prélèvement positif.

    Durant ces 6 périodes, 848 patients ont développé IRVpN et l’incidence de ces infections a été déterminée en court, moyen, long séjour ainsi qu’en EHPAD.

    Notre étude démontre l’intérêt de mettre en place des outils de surveillance des infections respiratoires virales nosocomiales, infections dont la fréquence est largement sous-estimée au sein des établissements de santé.

  • Changement climatique : quels risques pour les établissements de santé ?    - Guihenneuc Jérémy  -  13 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Les impacts du changement climatique (CC) sur la santé sont de plus en plus étudiés mais peu de recherches semblent s’intéresser à ses conséquences sur les établissements de santé (ES). Notre objectif principal était d’évaluer la place accordée aux ES dans la littérature scientifique relative au CC ainsi que dans les rapports du GIEC. L’objectif secondaire était d’identifier les composantes des ES impactées par le CC à partir des données décrites dans la littérature scientifique en proposant une analyse préliminaire des risques climatiques pour les ES.

    Méthodes. Les données bibliométriques issues de PubMed (1979- 2020) ont été analysées pour évaluer la pénétration des termes sur le CC seul et en relation avec la santé et les ES. Nous avons ensuite effectué une revue de la littérature internationale dans cinq bases de données scientifiques, médicales et environnementales sur les conséquences du CC sur les ES, et analysé l'évolution des termes relatifs aux ES dans les cinq rapports globaux du GIEC (1990-2014). Enfin, à l'aide du diagramme d'Ishikawa, nous avons identifié les composantes des ES affectées par le CC.

    Résultats. Dans PubMed, le nombre d’articles concernant le CC seul évolue différemment de celui concernant le CC associé à la santé ou aux ES. En 2019, près de 8000, 2200 et 400 articles étaient parus sur le CC seul, en association avec la santé et en association avec les ES, respectivement. La revue de la littérature a démontré que la préoccupation concernant les ES était récente (200 articles en 2005) avec une émergence continue jusqu’en 2019 (>500 articles). Nos constats sont identiques concernant les rapports du GIEC. Grâce aux données de la littérature internationale et à notre analyse des risques, nous avons pu identifier que les six groupes de risques climatiques étudiés avaient un impact sur au moins une composante des ES.

    Conclusion. Le sujet du CC et de son impact sur les ES reste peu étudié aujourd’hui alors que pourtant les ES sont pleinement touchés. Les dysfonctionnements observés touchent de nombreuses activités et pourraient entrainer un défaut de prise en charge des patients. Nos travaux démontrent que la mise en oeuvre d’une approche d’analyse a priori des risques liés au CC est indispensable dans les ES.

  • Qualité de l’antibioprophylaxie chirurgicale : évaluation des pratiques au CHU de Poitiers    - Porcheron Camille  -  02 juillet 2021  - Thèse d'exercice

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    Les infections du site opératoire sont classées au deuxième rang des infections associées aux soins les plus fréquentes. L’antibioprophylaxie (ABP) chirurgicale est une mesure fondamentale de la prévention des ISO. Elle correspond à l’administration d’antibiotiques avant la contamination potentielle du fait d’une situation à risque au cours d’un geste chirurgical. C’est une mesure complémentaire de l’asepsie. Elle est utilisée en pré-opératoire afin d’empêcher la prolifération bactérienne au niveau du site opératoire, de façon à réduire au maximum le risque d’infection post-opératoire. L’ABP doit être la plus efficace possible afin de limiter le risque infectieux mais également les résistances.

    Afin de préserver la qualité de l’ABP chirurgicale, il est recommandé d’évaluer régulièrement les pratiques au sein de ces établissements de santé en s’appuyant sur les recommandations régulièrement actualisées par la Société Française d’Anesthésie-Réanimation (SFAR). C’est ainsi que nous avons souhaité évaluer les pratiques à travers une une étude rétrospective réalisée au CHU de Poitiers sur des interventions menées en 2018 et en 2019. Les interventions suivantes ont été choisies : prothèse de hanche (PTH), prothèse de genou (PTG), hernie inguinale avec pose d’une plaque prothétique et sleeve gastrique...

    Concernant l’ensemble des critères évalués, nous pouvons noter que les pratiques sont globalement tout à fait conformes avec le référentiel institutionnel s’appuyant sur les recommandations de la SFAR. Dans tous les cas l’ABP était limitée à la période opératoire. Que ce soit en ce qui concerne la molécule utilisée, la posologie, le délai entre l’ABP et l’induction ou l’incision, les taux de conformité sont compris entre 85 et 100%. En comparant nos résultats à ceux d’une précédente étude menée sur des PTH et PTG pratiquées en 2013 et 2014, il ressort une amélioration globale des pratiques.

    La vigilance et l’application des recommandations dans le choix et l’administration de l’ABP chirurgicale restent de mise pour continuer à prodiguer des soins de qualité aux patients opérés.

  • Le pharmacien un acteur clé dans la prise en charge et la prévention des maladies à tiques    - Tin Marvin  -  16 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les tiques sont des ectoparasites présents sur l’ensemble du globe. Ils sont vecteurs de nombreux agents pathogènes responsables de maladies chez l’Homme et les animaux, acquis sur des hôtes réservoirs. Ils représentent aujourd’hui une menace sanitaire en France et plus globalement en Europe. Depuis quelques années, les populations de tiques n’ont cessé d’évoluer sur le territoire tant par leur nombre que par leur répartition.

    Cette évolution conduit à une augmentation du nombre de cas de maladie et à l’émergence de nouvelles pathologies pouvant avoir des pronostics défavorables comme dans le cas de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo.

    L'article R.4235-2 du code de la santé publique, confère au pharmacien un rôle prépondérant dans la prévention et la santé publique puisqu’il doit participer à éducation sanitaire de la population et veiller à une utilisation appropriée des différents moyens de lutte sur le marché. En outre, il participe à l’adoption par la population de comportements adaptés face au risque que représente les tiques. Dans cette thèse sont abordées les différentes mesures composant l’ensemble de l’arsenal préventif à la disposition du pharmacien, et que chaque pharmacien d’officine se doit d’adopter.

  • Perturbateurs endocriniens : connaissances et pratiques des équipes officinales en Nouvelle-Aquitaine    - Evzline Charline  -  16 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les PE, qu’ils soient d’origine naturelle ou synthétique, génèrent de nombreuses interrogations. Ils font partie de notre quotidien et pourtant, les découvertes récentes, notamment de leurs effets à faible dose, cocktails, cumulatifs, transgénérationnels voire même latents, permettraient d’expliquer, en partie, l’augmentation de la prévalence de multiples pathologies.

    La prévention assurée par les professionnels de santé est aujourd’hui essentielle afin de réduire individuellement et collectivement l’exposition aux PE.

    Notre étude visait à évaluer la perception et les connaissances équipes officinales de Nouvelle-Aquitaine sur le sujet des PE. Nos résultats démontrent que les répondants, bien que sensibilisés à la problématique, ne se sentent pas à l’aise pour aborder le sujet au sein des officines et souhaitent être mieux informés pour mieux conseiller leurs patients et mieux choisir les produits mis à disposition au sein des officines.

  • Antibiorésistance et TROD de l’angine à l’officine : enquête auprès des patients et pharmaciens    - Courlivant Sindy  -  08 juillet 2020  - Thèse d'exercice

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    La plupart du temps d’origine virale, l’angine fait pourtant l’objet de nombreuses prescriptions d’antibiotiques.

    L’usage inapproprié de ces derniers est à l’origine de l’émergence d’antibiorésistance. Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur et représente une menace majeure pour les années à venir.

    La mise en œuvre du test rapide d’orientation diagnostic de l’angine est un moyen de lutte contre cette surconsommation mais reste peu utilisé par les médecins. Aujourd’hui, l’ensemble des politiques visent à favoriser la mise en place de ce dernier au sein des officines, renforçant ainsi le rôle du pharmacien dans le parcours de soin du patient.

    À travers une enquête, nous avons souhaité rendre compte du niveau de connaissance des patients sur l’antibiorésistance et appréhender leur perception de la réalisation du TROD de l’angine par les pharmaciens. De même, nous avons réalisé un état des lieux de la mise en œuvre de ce test au sein des officines.

    Notre enquête a concerné 156 patients et 204 pharmaciens. Elle révèle des failles persistantes dans le bon usage des antibiotiques : 1/5 patient considère que le traitement d’une angine repose sur les antibiotiques; 30% d’entre eux déclarent arrêter leur traitement précocement et plus de la moitié n’a jamais été sensibilisée à la notion d’antibiorésistance. Concernant les pharmaciens interrogés, seuls 6% ont mis en œuvre le TROD de l’angine au sein de leur officine. La pratique de ce test tend cependant à s’étendre suite à l’annonce de son remboursement. Seul ¼ des patients interrogés sait qu’il est possible que ce test soit réalisé par un pharmacien mais plus de 90% d’entre eux se déclarent favorable à cette nouvelle mission confiée à leur pharmacien.

    En tant que professionnel de santé de proximité, le pharmacien occupe aujourd’hui une place prépondérante tout au long du parcours de soin du patient. Ses missions de sensibilisation et de dépistage en font un acteur incontournable pour l’éducation et l’accompagnement du patient.

  • Vaccination antigrippale : évaluation de la perception et des pratiques chez les professionnels du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers    - Chevalier Clémentine  -  16 décembre 2019  - Thèse d'exercice

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    La grippe saisonnière est une infection virale respiratoire qui survient annuellement lors de la période hivernale. Bien souvent sous-estimés, les impacts de la grippe peuvent être conséquents, en particulier chez les personnes fragilisées, chez lesquelles elle peut être mortelle.

    La vaccination contre la grippe est le moyen le plus efficace de lutter contre l’infection. Il s’agit d’une vaccination recommandée pour les personnes considérées comme vulnérables vis-à-vis de l’infection grippale, et pour tous les professionnels de santé. Les études qui se sont intéressées à l’évaluation de la couverture vaccinale antigrippale en France au sein des établissements de santé, et en particulier parmi les professionnels de santé, mettent en évidence une couverture vaccinale moindre, traduisant une faible adhésion à la vaccination contre la grippe.

    Il est proposé dans ce travail d’évaluer la perception et les pratiques des professionnels du CHU de Poitiers grâce à une enquête transversale anonyme à visée descriptive. Les objectifs sont d’établir un état des lieux des habitudes vaccinales antigrippales des professionnels et d’obtenir des informations sur les motivations et les freins à la vaccination antigrippale. Les éléments obtenus permettront alors d’établir un plan d’action pour améliorer les pratiques des professionnels à l’égard de cette vaccination.

    Notre enquête a concerné un échantillon de 454 professionnels du CHU. Nous avons pu noter qu’une majorité de professionnels sous-estimait la gravité de la grippe. Même si le vaccin apparaît pour 86% des répondants comme un moyen efficace de prévention, 29% des professionnels ont déclaré avoir été vaccinés contre la grippe au cours de la saison 2018-2019.

    L’adhésion à la vaccination est liée à la profession (les médicaux sont plus souvent vaccinés que les autres professionnels), au fait d’avoir déjà eu la grippe, et d’avoir une bonne connaissance sur la pathologie et les mesures de prévention. Les freins principaux à la vaccination sont des doutes concernant l’efficacité (71% des non-vaccinés) et l’innocuité du vaccin (34% des non-vaccinés), ainsi que le sentiment de ne pas être concerné par cette vaccination (40% des non-vaccinés). En ce qui concerne les principales motivations à la vaccination, les professionnels ont exprimé une volonté de protéger leur entourage et leurs patients (90% des vaccinés). Parmi les répondants, 60% souhaitent être mieux informés sur l’efficacité du vaccin, sa tolérance et les risques liés à la grippe.

    Les moyens mis en oeuvre dans les établissements de santé pour promouvoir la vaccination antigrippale, ainsi que les dispositifs permettant de la rendre accessible sont primordiaux pour accroître l’adhésion et la conviction des professionnels. Pour améliorer l’efficacité des campagnes de vaccination antigrippale, il est important de prendre en compte les freins et les motivations exprimés par ces derniers. Le Comité de pilotage vaccination du CHU de Poitiers a pris en compte les données de notre enquête afin de renforcer la communication sur la vaccination et élargir les modalités de sa mise en oeuvre en proposant la vaccination au sein des unités de soins.

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