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Gynécologie obstétrique

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  • Analyse de la posture et de la gestuelle de l'obstétricien lors d'un accouchement simulé par forceps Étude biomécanique par captation optoélectronique    - Sorel Manon  -  20 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte de l'étude : L'accouchement par forceps est le principal facteur de risque de traumatisme périnéal obstétrical, source de pathologies impactant la qualité de vie des femmes et induisant des coûts de santé majeurs. La gestuelle des opérateurs, pour laquelle il n'existe pas de recommandations détaillées, pourrait être impliquée dans la survenue des complications opératoires induites et leurs repérages pourraient optimiser la maîtrise des risques.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude expérimentale, bicentrique, réalisée en février et mars 2021 au sein de deux salles d'accouchement dans les centres hospitalo-universitaires de Poitiers et Limoges. La posture et la gestuelle d'accoucheurs volontaires sont enregistrées à l'aide d'un système optoélectronique d'analyse du mouvement lors d'une naissance par forceps simulée sur mannequin. Les données sont traitées par phases, définies selon deux plans anatomiques du bassin maternel puis analysées au moyen d'une classification ascendante hiérarchique. L'objectif de cette expérimentation est de recenser les différentes pratiques, de les explorer au travers de l'influence de l'expérience et du centre d'activité des participants enregistrés et de les qualifier au moyen de la direction de la force de traction.

    Résultats : Nous observons des postures différentes lors du franchissement du premier plan mais aussi des manières de tirer différentes. Il semble que les experts s'installent en « chevalier servant » ou en posture « accroupi » avant d'initier la traction puis qu'ils effectuent peu de mouvement jusqu'à défléchir la tête fœtale. Les débutants sont pour beaucoup d'entre eux initialement mal positionnés car debout et la quantité de mouvement produite se réduit avec le niveau d'expertise. De plus, nous notons que la posture partagée par les sujets expérimentés permet de diriger la traction dans l'axe théoriquement idéal. Il faut donc que les débutants et les intermédiaires répètent ce geste pour acquérir la meilleure technique.

    Discussion : Au vu de nos données, il semblerait que l'hétérogénéité des postures retrouvées puisse être en partie liée au degré d'expérience et que ces pratiques aient un impact important sur la direction des forces lors de l'accouchement instrumental par forceps. Une étude de l'intensité des forces exercées par le forceps sur le fœtus est nécessaire pour poursuivre la qualification des pratiques observées et définir s'il existe une technique optimale pour parvenir à une naissance sûre pour la mère et son enfant.

  • Évaluation des pratiques professionnelles concernant la prise en charge thérapeutique des infections génitales hautes dans deux centres hospitaliers de la région Nouvelle-Aquitaine en 2021    - Dufrien Carl  -  05 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La prise en charge thérapeutique des infections génitales hautes (IGH) s'appuie sur les recommandations du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) de 2018. Le traitement est basé sur une antibiothérapie à large spectre à initier dès la suspicion du diagnostic plus ou moins associé à un drainage. Le suivi post-IGH comprend une réévaluation clinique précoce des patientes. L'application des recommandations sur la prise en charge initiale des patientes permet l'amélioration du pronostic et une limitation du risque de complications. Une évaluation des pratiques professionnelles en condition de vie réelle concernant la prise en charge thérapeutique des patientes présentant une IGH permettrait de faire un état des lieux et de dégager des axes d'amélioration. Les pratiques de prise en charge thérapeutique pouvant différer entre les centres, nous avons donc étudié et comparé les pratiques de différents services.

    Matériels et méthodes. Il s'agissait d'une étude multi-centrique, rétrospective, comparative, réalisée aux urgences gynécologiques du Centre hospitalier universitaire de Poitiers (CHU) et du Centre hospitalier d'Angoulême (CHA) sur l'année 2021. Les patientes incluses avaient consulté aux urgences gynécologiques. Elles avaient bénéficié, d'un prélèvement génital et étaient suspectes d'avoir une infection génitale haute (IGH). Les patientes présentant une endométrite du post-partum ou du post-abortum étaient exclues. L'objectif principal était d'évaluer la prise charge thérapeutique et son adéquation avec les dernières recommandations par un critère composite validé si et seulement si le schéma thérapeutique concernant l'antibiothérapie, initiée le jour de la consultation (J0), était conforme aux recommandations du CNGOF et si le drainage d'un ATO était réalisé quand cela était indiqué. L'objectif secondaire était d'évaluer le suivi post-IGH des patientes à court terme.

    Résultats. Nous avons analysé 195 dossiers de patientes ayant présenté une IGH en 2021, 123 au CHU et 72 au CHA. Le critère composite d'une prise en charge thérapeutique adaptée était satisfait dans 17% des dossiers au CHA et dans 79% des dossiers au CHU (p<0,05). L'antibiothérapie initiale adaptée était de 19% et 87% des cas, respectivement au CHA et au CHU (p<0,05) L'antibiothérapie était initiée à J0 dans 60% des cas au CHA et dans 93% des cas au CHU (p<0,05). Aucune patiente n'a été traitée chirurgicalement au CHA et 8 patientes l'ont été au CHU. Concernant, le suivi post-IGH à court terme, il a été proposé une réévaluation clinique dans 35% et 82% des cas (p<0,05) respectivement au CHA et au CHU.

    Conclusion. Notre travail a mis en évidence que la prise en charge thérapeutique initiale et le suivi post-IGH nécessitaient de s'améliorer avec une prise en charge significativement moins adéquate au CHA par rapport au CHU. Il a été proposé afin d'améliorer la performance des soins, la création d'une ordonnance type et d'une meilleure diffusion des RPC pour améliorer les pratiques. L'application des recommandations du suivi post-IGH était modérée dans les deux centres. Notre étude originale et récente nécessite néanmoins d'être poursuivie et étendue à d'autre centre afin d'obtenir des résultats plus robustes.

  • Les facteurs associés à un mauvais état néonatal en cas de grossesse prolongée : Une étude cas témoins au CHU de Poitiers    - Diffaza Floriane  -  02 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    L'objectif principal de l'étude est de comparer la morbidité néonatale sévère entre une population d'enfants nés en contexte de grossesse prolongée versus une population d'enfants nés à terme mais avant 41 SA. Le premier objectif secondaire était, au sein de la population des enfants nés à plus de 41 SA, de rechercher les facteurs associés à un mauvais état néonatal, spécifiquement en fonction du mode d'accouchement. Le deuxième objectif secondaire était de décrire la morbidité maternelle dans ces deux mêmes groupes.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude rétrospective, cas témoins au CHU de Poitiers du 1er janvier 2020 au 30 Juin 2021. Les cas correspondaient aux femmes ayant accouché après terme, c'est-à-dire après 41SA. Chaque cas était apparié à un témoin selon les critères d'appariement suivant : femmes ayant accouché entre 37SA et 40SA+6j, de même parité que les cas, d'âge maternel égal à plus ou moins 5 ans, et au mieux ayant accouché le même jour que le cas. Le critère de jugement principal était un critère composite associant des critères biologiques et/ou cliniques avec un pH<7.10 et/ou score d'Apgar <7 à 5 minutes de vie et/ou hospitalisation en réanimation.

    Résultats :

    Au total, sur la période étudiée, nous avons inclus 590 cas et 590 témoins. En analyse univariée, le critère de jugement principal est plus fréquent après 41SA (OR=1,5 [1,1 – 2,1]), en particulier en ce qui concernant le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie (OR=2,1 [1,1 – 2,2]). En analyse multivariée, quelle que soit la voie d'accouchement, le facteur associé à un mauvais état néonatal est la présence d'un liquide amniotique méconial (OR=2,5 [1,3 – 4,6] pour un accouchement voie basse instrumental ou non ; OR=3,9 [1,5 – 9,7] pour une césarienne).

    Conclusion :

    La naissance après 41SA est associée à une morbidité néonatale sévère plus importante, notamment en ce qui concerne le score d'Apgar<7 à 5 minutes de vie. Nous avons mis en évidence que les facteurs associés à un mauvais état néonatal étaient la présence d'un liquide amniotique méconial quelle que soit la voie d'accouchement, faisant réfléchir sur une prise en charge plus active dès sa constatation.

  • Impact de la manipulation fœtale sur la morbidité maternelle et néonatale sévère dans la prise en charge de la dystocie des épaules    - Diack Bineta  -  08 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Il existe peu de données concernant la morbidité maternelle et néonatale associée à la dystocie des épaules, en fonction de l'utilisation ou non de manœuvres impliquant une manipulation fœtale. Une première étude a été menée au CHU de Poitiers entre 2007 et 2012 à cette fin. L'objectif de cette étude est de compléter les données analysées lors de la première étude afin de comparer la morbidité maternelle et néonatale sévère en fonction de la réalisation de ces manœuvres sur une plus longue période.

    Matériels et méthode : Nous avons réalisé un recueil rétrospectif des données entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre 2020. Nous avons défini la dystocie des épaules comme un accouchement par les voies naturelles nécessitant la réalisation de manœuvres additionnelles afin d'atteindre sa terminaison. La morbidité maternelle sévère était définie par la survenue d'une lésion obstétricale du sphincter anal. La morbidité néonatale sévère était définie par un score d'Apgar inférieur à 7 à 5 minutes de vie ou un pH artériel au cordon inférieur à 7.1 ou une lésion permanente du plexus brachial. Nous avons étudié ces données dans le groupe avec manipulation fœtale (FM) comparativement au groupe sans manipulation fœtale (NO-FM). Nous avons réalisé une analyse univariée puis multivariée de ces différents facteurs. Nous avons également évalué l'évolution des pratiques d'accouchement dans notre centre.

    Résultats : Dans notre étude, la manipulation fœtale semble être associée à une augmentation du taux de LOSA (21,1% vs 3,8% avec OR = 6,72 [2,7-15,8]). Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative sur la morbidité néonatale sévère. L'âge maternel supérieur à 35 ans et la présence d'une manipulation fœtale semblent être des facteurs associés à la survenue de LOSA, avec respectivement ORa = 13,3 [1,5-121,8] et ORa = 5,3 [2,2-12,8]. La manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à la survenue de morbidité néonatale sévère (ORa = 2,3 [1,1-4,8]. Le taux d'épisiotomie a significativement diminué (20% en 2007 versus 5% en 2020 avec p<0,05) et on note une augmentation du taux de dystocie des épaules pris en charge avec une manipulation fœtale (0% en 2007 contre 12% en 2020, p < 0,05).

    Conclusion : Dans la prise en charge de la dystocie des épaules, la manipulation fœtale semble être le seul facteur associé à une augmentation du risque de LOSA et à une augmentation de la morbidité néonatale sévère en comparaison aux prises en charge ne comprenant pas de manipulation fœtale. L'épisiotomie ne semble pas être un facteur associé à une diminution de la survenue de morbidité maternelle et néonatale sévère.

  • Facteurs de risque spécifiques de retard de croissance intra utérin au cours des grossesses survenues après chirurgie bariatrique : analyse rétrospective à partir de 71 grossesses.    - Clergue Oceane  -  27 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La chirurgie bariatrique a montré une efficacité durable dans le traitement de l'obésité. Elle est de plus en plus pratiquée chez les femmes en âge de procréer. Le risque de retard de croissance in utéro (RCIU) est plus grand au cours des grossesses après chirurgie bariatrique, avec une morbi mortalité néonatale sévère à court et long terme. L'objectif de ce travail est d'identifier les facteurs de risque de RCIU au cours des grossesses après chirurgie bariatrique.

    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une analyse rétrospective multicentrique des grossesses obtenues chez les patientes opérées d'une sleeve gastrectomie ou bypass entre 2014 et 2018 au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Poitiers. Les grossesses ont été identifiées par recherche systématique d'un dossier Audipog dans le logiciel du CHU et de manière déclarative dans le questionnaire de l'étude ICONES (N°ID-RCB : 2020-A02219-30).

    Résultats : Parmi les 71 grossesses monofœtales analysées, 6 RCIU (8,5%) ont été diagnostiqué. Le délai entre la chirurgie et la grossesse n'est pas un facteur de risque de RCIU (25,8 mois dans le groupe RCIU contre 26,1 dans le groupe contrôle, ORa = 1,1 [0,98-1,05]) mais l'obésité en début de grossesse est un facteur protecteur de RCIU (ORa = 0,19 [0,06 – 0,63]) et le risque de RCIU augmente avec la perte d'excès de poids (PEP) (ORa = +1,04/point de PEP ; [1,02-1,06]).

    Conclusion : Notre travail remet en question le délai de sécurité imposé aux femmes après chirurgie bariatrique avant obtention d'une grossesse, et pose la question de la perte de poids idéale avant grossesse, conciliant amélioration de la morbi mortalité liée à l'obésité maternelle et pronostic obstétrico-néonatale optimal chez ces femmes.

  • Évaluation d'un dispositif d'information des femmes enceintes à bas risque sur les interventions médicales possibles au cours de l'accouchement    - Auzon Perrine  -  18 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'objectif principal était d'évaluer l'acceptabilité et la pertinence d'un dispositif vidéo d'information de la femme enceinte à bas risque obstétrical sur les interventions possibles au cours de l'accouchement. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer son exhaustivité, sa compréhension et sa clarté.

    Matériel et méthodes

    Etude descriptive observationnelle menée en 2020 au sein d'une maternité de type 3, regroupant 100 femmes en post partum ayant eu une grossesse à bas risque. Un diaporama vidéo composé de 11 chapitres a été créé sur les bases des dernières recommandations françaises. Les participantes répondaient à un questionnaire durant leur séjour à la maternité après avoir visionné le diaporama vidéo. Nous avons défini le seuil d'acceptabilité et de pertinence par au moins 70% de réponses en accord avec la proposition.

    Résultats

    Le diaporama vidéo a été jugé acceptable par 89 % des femmes mais pertinent par seulement 43% des femmes. Le diaporama vidéo a été jugé clair (93%), exhaustif (89%) et compréhensif (85%) par la majorité des participantes. Les participantes étaient principalement des primipares (60%) ayant eu un suivi de grossesse par une sage-femme (53%). Les femmes jugeant le diaporama vidéo non acceptables comptaient significativement plus de primipares que celles le trouvant acceptables (91% vs 56%). Un niveau de littératie en santé suffisant était retrouvé préférentiellement chez les femmes jugeant le diaporama vidéo non pertinent (47% vs 67%).

    Conclusion

    Ce dispositif d'information a été jugé acceptable par la majorité des participantes permettant d'envisager une plus large diffusion en prénatal afin d'évaluer son impact sur le vécu de l'accouchement.

  • Devenir obstétrical et pronostic néonatal des patientes porteuses d'un fœtus atteint d'une atrésie digestive au CHU de Poitiers : étude rétrospective de 55 cas    - Larroque Marion  -  04 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. La découverte anténatale d'une atrésie digestive fœtale impose un accouchement programmé dans une maternité de niveau 3 en raison de la nécessité d'une prise en charge néonatale immédiate et d'une chirurgie dans les premiers jours de vie. Cependant, l'atrésie digestive haute est fréquemment compliquée par un hydramnios qui provoque des accouchements dystociques. De plus, l'annonce d'une malformation fœtale par diagnostic ante natal a un effet psychologique important sur les couples, avec un mauvais vécu majoré en cas d'accouchement dans un lieu à distance du domicile. Le but de cette étude est de décrire les issues obstétricales et les bénéfices néonataux d'un déclenchement programmé par rapport aux enfants nés dans leur maternité d'origine et transférés secondairement.

    Matériel et Méthodes. Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective monocentrique de 55 cas dans la maternité du CHU de Poitiers. Nous avons inclus toutes les naissances vivantes avec atrésie digestive (œsophage, duodénum, grêle, côlon), pris en charge entre 2009 et 2019. Nous avons comparé les issues obstétricales et néonatales du groupe « Diagnostic Pré natal », qui comprend les cas d'atrésie digestive suspectée en échographie de référence, et confirmée en post natal, et le groupe « Diagnostic Post natal », dont l'atrésie était méconnue et objectivée uniquement à la naissance.

    Résultats. Nous ne retrouvons pas de différence statistique entre les groupes sur le taux de déclenchement, le mode d'accouchement vaginal ou instrumental, le taux de césarienne. Il existe significativement plus d'accouchement prématuré avant 37 SA et avant 34 SA dans le groupe « Pré natal » (respectivement 61% contre 32%, p= 0,05 et 23% contre 0%, p= 0,03) avec différence de moyennes observées de 16 jours, p= 0,002 à taux d'hydramnios et malformations associées superposables entre les deux groupes. Concernant l'état néonatal, nous ne retrouvons pas de différence statistique entre les deux groupes, mais nous observons une durée d'hospitalisation significativement plus longue dans le groupe « Pré natal », 29 jours, contre 18 jours dans le groupe « Post natal » (p=0,03).

    Conclusion. Nous n'avons pas pu démontrer de bénéfice à un accouchement programmé dans une maternité de niveau 3 en cas de suspicion d'atrésie digestive. Nous spéculons que l'angoisse liée à la découverte d'une anomalie fœtale peut être impliquée dans la genèse des accouchements prématurés. La durée d'hospitalisation plus longue des nouveaux nés du groupe « Pré natal » est probablement liée au taux de prématurité plus élevé. D'autres études prospectives ciblées sur le vécu des parents sont nécessaires pour étayer cette hypothèse.

  • État des lieux des délais de prise en charge diagnostique et thérapeutique des cancers du sein opérables au CHU de Poitiers, facteurs favorisants et limitants    - Duvoux Marion  -  27 avril 2021  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'objectif de cette étude était de dresser un état des lieux des délais de prise en charge dans le parcours de soins des patientes atteintes d'un cancer du sein opérable au CHU de Poitiers, d'étudier les facteurs influençant ces délais et d'étudier l'impact de l'épidémie de COVID 19 sur ces délais.

    Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle incluant toutes les patientes prise en charge chirurgicalement pour un cancer du sein au CHU de Poitiers entre le 01/01/2014 et le 31/12/2020. Ont été collectées des données socio-démographiques, de caractéristique tumorale ainsi que les dates de prise en charge dans le parcours de soin en cancérologie.

    Résultats : 1029 patientes ont été incluses entre le 1er Janvier 2014 et le 31 Décembre 2020. Le délai de premier traitement était de 64 ± 139 jours en moyenne, le délai de radiothérapie adjuvante en l'absence de chimiothérapie adjuvante était de 66 ± 37 jours en moyenne, le délai de radiothérapie adjuvante en présence de chimiothérapie adjuvante était de 192 ± 42 jours en moyenne, et le délai de chimiothérapie adjuvante était de 51 ± 21 jours en moyenne. Ces délais étaient conformes aux recommandations respectivement à hauteur de 27%, 85%, 55% et 32% des cas. On ne notait pas de différence significative de délais de prise en charge entre les périodes avant et pendant l'épidémie de COVID 19.

    Conclusion : Cette étude révèle des délais allongés de prise en charge chez les patientes atteintes d'un cancer du sein au CHU de Poitiers, et de manière prédominante sur le délai de premier traitement.

  • Réhabilitation améliorée des femmes césarisées : Evaluation des pratiques au sein d'une maternité universitaire    - Taillandier Pauline  -  05 février 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction. A la maternité de Poitiers, un protocole de réhabilitation améliorée en chirurgie (RAC) concernant les césariennes existe depuis 2015. L'objectif de cette étude était d'apprécier le degré d'application du protocole en 2018 puis en 2020 après son actualisation.

    Matériels et méthodes. Une étude descriptive, rétrospective était menée auprès des femmes césarisées en programmé ou en urgence relative, en 2018 puis en 2020. En sortie de salle de réveil, les critères d'évaluation étaient la vérification des saignements de la paroi abdominale et du globe utérin, l'obturation de la voie veineuse périphérique (VVP), l'ablation du cathéter de péridurale et de la sonde vésicale à demeure (SAD). En suites de couches, les critères d'évaluation étaient la surveillance des constantes maternelles, la prescription d'un protocole antalgique, antiémétique, anticoagulant, la reprise précoce des boissons et de l'alimentation, l'ablation de la VVP et la réalisation du lever précoce.

    Résultats. L'étude portait sur 60 femmes en 2018 et 45 femmes en 2020. Sur les 13 critères d'évaluation, 4 critères étaient peu respectés : l'obturation puis l'ablation de la VVP, l'ablation de la SAD et la surveillance des paramètres maternels, qui ne concernaient que 0 à 53% des femmes, à la différence des 9 autres critères d'évaluation, respectés chez 76 à 100% des femmes.

    Conclusion. Des audits réguliers du service pourraient être menés afin d'éclaircir le programme de la RAC sur ses points faibles. Outre l'évaluation du personnel soignant, l'implication des femmes césarisées, au cœur de ce protocole, ne doit pas être oubliée.

  • Interrogatoire sexologique en consultation de suivi gynécologique : l'attente des femmes    - Madet Olivia  -  30 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer l'attente des femmes concernant l'abord de la sexualité́ en consultation gynécologique, ainsi que de mettre en évidence les facteurs facilitants ou limitants l'abord de ce sujet.

    Méthode : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle de prévalence, effectuée de mai à juin 2020. Elle a été réalisée sous la forme d'un questionnaire en ligne, diffusé par mail et via les réseaux sociaux. Il était accessible aux femmes, françaises et majeures, de tout âge.

    Résultats : Deux mille cinq cent quarante-cinq femmes ont participés au questionnaire, avec une représentation de toutes les régions françaises, y compris les DOM-TOM. Lors d'une consultation de suivi gynécologique, 65% des femmes interrogées indiquent ne pas parler spontanément de sexualité et/ou de leurs problèmes sexuels, principalement par peur d'être gênée ou parce que le praticien n'a pas abordé le sujet. De plus, pour 46% d'entre elles le soignant n'évoque jamais la question. Toutefois, une grande majorité des interrogées (67,5 %) répondent qu'elles souhaiteraient que ce sujet soit abordé plus régulièrement lors des consultations de suivi gynécologique.

    Certains facteurs ont été mis en évidence concernant cette attente des patientes envers leur praticien. Il s'agit de l'âge de la femme, le fait d'avoir ou non des enfants, la catégorie socio-professionnelle, l'antécédent de violences sexuelles, la prise ou non de traitement quotidien. On note également le fait d'être suivi par un gynécologue, une sage-femme ou un médecin généraliste, l'importance accordée à la sexualité dans l'équilibre de vie et la satisfaction sexuelle.

    D'autres facteurs influençant l'abord de la sexualité cette fois-ci par les patientes ont pu être identifiés. Il s'agit de la croyance religieuse, la présence ou non de pathologie gynécologique, l'importance de la sexualité dans l'équilibre de vie, la satisfaction sexuelle et la perception de l'image corporelle.

    Conclusion : D'après l'OMS, la santé sexuelle fait désormais partie de la définition de la Santé. La réussite de l'intégration de la santé sexuelle en consultation de suivi pourrait faire diminuer la morbi-mortalité et améliorer le bien-être de nos patientes. Les femmes ont montré dans cette étude qu'elles étaient prêtes à aborder le sujet et qu'elles attendent que leur praticien les oriente vers un spécialiste si besoin.

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