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Pain Stéphanie

Les travaux encadrés par "Pain Stéphanie"

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26 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • OPPIDUM (Observation des Produits Psychotropes Illicites ou Détournés de leur Utilisation Médicamenteuse). État des lieux de la consommation de substances psychoactives dans l’ex-Poitou-Charentes et l’ex-Limousin en 2022    - Thibault Delphine  -  29 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    L’enquête OPPIDUM (Observation des Produits Psychotropes Illicites ou Détournés de leur Utilisation Médicamenteuse) est une enquête pharmaco-épidémiologique, transversale,nationale et annuelle. Elle est mise en place par l’ANSM et organisée au niveau régional parles CEIP. Le questionnaire OPPIDUM est soumis à chaque patient traité sous TSO, ou présentant une pharmacodépendance ou un abus à une substance psychoactive, et se présentant en structure de soins spécialisés en addictologie durant la période de l’enquête.

    Cette enquête est un dispositif de pharmaco-surveillance et de veille sanitaire sur les substances psychoactives. Elle permet d’établir un suivi des modalités de consommation des substances psychoactives licites et illicites en France métropolitaine.

    Au cours de cette thèse, nous nous intéressons aux résultats de l’enquête OPPIDUM réalisée par le CEIP de Poitiers en 2022. L’enquête a été effectuée auprès des CSAPA et CAARUD de l’ancienne région Poitou-Charentes et de l’ex-Limousin. Les résultats de l’enquête OPPIDUM 2022 ont permis de mettre en avant les principales substances psychoactives illicites retrouvées dans la région : le cannabis, la cocaïne et l’héroïne. Les principales substances psychoactives médicamenteuses faisant l’objet d’abus ou de détournement sont les benzodiazépines et les antalgiques opioïdes. En comparant les résultats de 2022 avec ceux des années précédentes, on note une diminution de la part des sujets suivant un protocole de substitution, la méthadone restant majoritairement consommée. On note également un recul concernant la connaissance et l’accès à la naloxone. Enfin, le principal fait marquant de cette année 2022 est l’apparition de la 3-MMC en ex-Poitou-Charentes et ex-Limousin. Cette substance sévit déjà en France depuis quelques années, mais n’avait pas encore été recensée dans cette région.

    Cet ouvrage permet de résumer les données que le pharmacien doit avoir en sa possession concernant les modalités de consommation des principales substances psychoactives retrouvées en ex-Poitou-Charentes et en ex-Limousin, afin d’adapter au mieux son conseil à l’officine et d’être vigilant concernant les substances faisant l’objet d’abus et de détournement.

  • La prise en charge de l’insomnie : enquête auprès de patients et de pharmaciens d’officine    - Palligen Morgane  -  08 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Le sommeil est un état physiologique représentant un tiers du temps de la vie d’une personne. Pourtant une personne sur 5 souffre d’insomnie. La population féminine et âgée semble la plus confrontée à ces difficultés de sommeil. La pandémie mondiale COVID-19 a mis en évidence que l’insomnie s’étendait à d’autres populations : le personnel soignant, les étudiants, les enfants, …

    La prise en charge de l’insomnie passe en premier lieu par l’application de mesures hygiéno-diététiques propices à un endormissement et un sommeil de qualité. Lorsque celle-ci s’avère insuffisante, une consommation d’hypnotiques ou de produits OTC disponibles en officines peut s’avérer bénéfique. La multitude de traitements disponibles sur le marché français permet une prise en charge personnalisée des patients.

    Après une description des différents hypnotiques et produits OTC disponibles, un questionnaire a été distribué auprès des pharmaciens d’officine de France métropolitaine et des patients souffrant d’insomnie. L’intention de ces deux enquêtes est d’établir un état des lieux de la prise en charge actuelle de l’insomnie.

    La prise en charge de l’insomnie à l’officine est une activité fréquente pour plus de 9 pharmaciens sur 10. Parmi les pharmaciens énumérant les mesures hygiéno-diététiques, 80% d’entre eux informent leurs patients de la nécessité d’instaurer un temps calme loin des écrans avant l’endormissement ; malgré cela, 70% n’appliquent pas cette recommandation. De plus, le mésusage est une problématique prédominante dans la prise en charge de l’insomnie avec 90% des pharmaciens estimant une utilisation inappropriée des traitements par leurs patients. Les deux produits utilisés dans les difficultés de sommeil disponibles à la vente en pharmacie les plus mésusés sont le TOPLEXIL et le DONORMYL.

  • Les risques entrainés par l’utilisation non conforme de la Prégabaline    - Roquier Adèle  -  10 novembre 2023  - Thèse d'exercice

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    La prégabaline est commercialisée depuis le début des années 2000 et indiquée aujourd’hui chez l’adulte pour les douleurs neuropathiques, l’épilepsie et les troubles anxieux généralisés. Depuis 2013, cette molécule fait l’objet d’un suivi national d’addictovigilance à la suite de signalements d’abus, de dépendance, de mésusage (principalement à des fins récréatives) signalés en France et en Europe.

    Deux rapports d’expertise de l’ANSM sur la prégabaline ont été rédigés, le premier se basant sur les chiffres entre 2014 et 2019 et le second rapport porte sur la période 2020-2022. Le premier rapport a permis de mettre en évidence les risques engendrés par l’utilisation non conforme de la prégabaline tels que des troubles de la conscience, des comas, des comportements agressifs et de nombreux syndromes de sevrage. Il est aussi important de noter que la prégabaline est fréquemment utilisée en association avec d’autres substances addictives (alcool, cannabis, benzodiazépines, opioïdes, etc..), chez une population majoritaire d’hommes, mineurs pour certains. À la suite de ces résultats alarmants, des nouvelles recommandations d’utilisation et de prescription ont été mises en place le 24 mai 2021. En effet, toutes les prescriptions se font maintenant sur ordonnance sécurisée avec un renouvellement maximum de 5 fois sur mention, et, des rappels de bon usage ont été faits à tous les professionnels de santé. Nous avons pu voir dans le deuxième rapport que ces nouvelles recommandations ont été bénéfiques sur certains points. Mais, la prégabaline est toujours utilisée en association avec d’autres substances, le nombre de syndromes de sevrage et de décès a augmenté et un report d’utilisation est en train de se faire vers la gabapentine.

    Ainsi, nous présentons les organismes qui mènent des actions de prévention du mésusage et qui peuvent aider ces utilisateurs. Comme nous avons pu le voir, ces organismes sont encore trop peu nombreux. Il y a donc aujourd’hui, malgré une prise de conscience des professionnels de santé, de nombreux axes d’amélioration à développer afin de limiter ces mauvaises utilisations.

  • La pholcodine : de sa vente libre à son retrait du marché    - Lamballais Clemence  -  18 juillet 2023  - Thèse d'exercice

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    La pholcodine est un opiacé commercialisé dans le traitement de la toux non productive depuis les années 1950 dans le monde, et en 1970 en France. Malgré son appartenance à la famille des opiacés, la pholcodine est une substance montrée sans risque de dépendance et tolérance, ce qui a permis sa commercialisation en vente libre pendant plus de quarante ans et son utilisation large.

    Plusieurs cas d’intoxications par surdosage ont été identifiés ainsi qu’un risque potentiel de sensibilité croisée entre la pholcodine et les curares utilisés lors d’anesthésie pour des interventions chirurgicales conduisant la pholcodine à être inscrite sur la Liste I des substances vénéneuses en 2011.

    L’analyse de plusieurs bases de données a permis de mettre en évidence que la pholcodine était peu impliquée dans des cas d’overdose, contrairement à la codéine utilisée également comme antitussif.

    De plus, ce travail propose une analyse des processus d’évaluation du bénéfice/risque de la pholcodine menés en 2011 puis en 2022 par l’Agence Européenne du Médicament et qui ont conduit au retrait du marché de la pholcodine en mars 2023.

  • Impact de la nouvelle réglementation du paracétamol en 2020 sur les intoxications : enquête au centre hospitalier universitaire de Poitiers    - Montagne Florian  -  17 mai 2023  - Thèse d'exercice

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    Le paracétamol est la molécule la plus utilisée en France. Présent dans plus de 200 spécialités et disponible sans ordonnance, cette molécule est largement consommée par les Français et se présente avec une apparente innocuité pour de nombreuses personnes. Et pourtant, c’est aussi la molécule responsable d’un très grand nombre d’intoxications. Une intoxication au paracétamol peut avoir de graves conséquences irréversibles, notamment pour le foie.

    L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a donc mis en place le 15 janvier 2020 le retrait de l’accès libre des spécialités en contenant et rappelle dans son communiqué les règles de bon usage aux professionnels de santé.

    Dans cette étude, nous nous intéressons aux conséquences de cette mesure sur les intoxications au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers de 2018 à 2021, avec la comparaison de deux années avant la mise en place de cette mesure et deux années après. Ainsi, nous avons pu mettre en évidence le profil des patients et la cause des intoxications.

    Les patients jeunes ayant fait une intoxication médicamenteuse volontaire sont les plus nombreux, viennent ensuite les intoxications accidentelles et enfin les surdosages.

    Nous étudions aussi d’autres paramètres tels que les antécédents psychiatriques, les symptômes, la prise en charge des patients, les antécédents psychiatriques des patients et l’évolution de l’état de santé des patients.

    Les surdosages sont la cible même de la mesure mise en place car c’est pour cette cause que le pharmacien peut agir le plus en rappelant les règles de bon usage du paracétamol. Cette mesure vise justement à favoriser les conseils délivrés par les pharmaciens au comptoir de l’officine.

    Mais l’étude ne démontre pas de réel impact de cette mesure. En effet, le nombre et les causes des intoxications ne sont pas différents avant ou après la mise en place de la mesure, les surdosages tendent même à croître en 2021. Il est donc primordial de rappeler les règles de bon usage associées au paracétamol afin de limiter le risque de surdosage, notamment lors de certaines pathologies telles que douleurs dentaires ou angines.

  • Prise en charge des patients sous traitement de substitution aux opiacés à l’officine    - Muller Mathieu  -  14 décembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Ce travail de thèse porte sur la prise charge des patients sous traitement de substitution aux opiacés à l’officine.

    Ce travail vise donc à faire un point sur l’état des connaissances et des pratiques en matière de substitution aux opiacés, à connaitre le ressenti des patients vis-à-vis de leur prise en charge à l’officine et celui des pharmaciens concernant leur pratique dans la prise en charge de ces patients ainsi qu’à laisser entrevoir des pistes d’amélioration.

    Pour mener à bien ce travail, j’ai réalisé deux questionnaires, l’un à destination des patients diffusé via les CSAPA et les officines et l’autre à destination des pharmaciens d’officine diffusé via les grossistes et les réseaux sociaux, sur tout le territoire national durant 6 mois.

    L’analyse des résultats obtenus a été faite via les programmes Python v3.10.1 et Pingouin statistic library v0.5.1.

    Concernant les patients, les résultats montrent qu’une grande partie sont suivis en CSAPA et sont pris en charge par de la méthadone principalement sous forme de gélule pour des addictions à l’héroïne, la codéine ou encore la morphine.

    La quasi-totalité des patients interrogés vont chercher leur traitement systématiquement dans la même pharmacie. D’ailleurs, ces patients évaluent globalement de façon très positive leur prise en charge à l’officine en termes d’accueil, de relations et de communications avec les équipes officinales. En revanche, on observe que leur avis concernant les compétences du pharmacien en matière de sevrage est mitigé.

    Très peu de patients se sont vu proposer un entretien pharmaceutique de suivi concernant leur sevrage, mais tous avaient des attentes d’écoute, de conseils et d’aide dans la gestion du traitement s’ils se voyaient inclus dans une telle démarche.

    Concernant les pharmacies, les résultats montrent un profil de pharmacie majoritairement urbaines et rurales, de taille moyenne, avec un environnement médical correct et un centre d’addictologie à proximité.

    Les patients suivis par ces pharmacies sont principalement traités par de la buprénorphine haut dosage et de la méthadone gélule dans le cadre d’une addiction préalable à l’héroïne.

    On remarque cependant qu’une majorité des pharmaciens interrogés ignorent pour quelle addiction leurs patients sont suivis. Ces mêmes pharmaciens évaluent les relations et la communication avec les patients plutôt positivement. En revanche, ils évaluent la qualité de la communication avec les autres professionnels de santé de façon mitigée et jugent leur formation en addictologie insuffisante, quand bien même les résultats montrent qu’une bonne formation universitaire et une bonne communication interprofessionnelle sont corrélées avec de bonnes relations avec les patients.

    Une majorité des pharmacies interrogées avait mis en place des procédures spécifiques concernant la prise en charge des patients sous TSO.

    En somme, cette thèse a permis de montrer d’une part que les patients sont globalement satisfaits de leur prise en charge en officine mais attendent de leur pharmacien de plus amples connaissances concernant les thématiques de l’addiction et du sevrage, ainsi qu’un accompagnement dans la gestion de leur traitement. Et autre part, que les pharmaciens entretiennent globalement de bonnes relations avec leurs patients sous TSO, mais déplorent un manque de formation universitaire et de communication interprofessionnelle.

  • Cannabis : actualités et étude du profil des consommations chez des sujets participant à des événements festifs d’après les données de l’observatoire OCTOPUS 2017-2018    - Chaaban Sarah  -  21 juin 2021  - Thèse d'exercice

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    Le cannabis est une plante qui renferme des cannabinoïdes, les plus connus étant le tétrahydrocannabinol et le cannabidiol. Longtemps diabolisé, sa réputation sulfureuse est liée à ses propriétés psychoactives propices à un usage récréatif. Toutefois, depuis une vingtaine d’années, le potentiel thérapeutique des cannabinoïdes dans de nombreux processus pathologiques suscite un vif intérêt au sein de la communauté scientifique.

    L’objectif de cette thèse était de dresser un bilan des actualités en lien avec le cannabis. Elle visait également à décrire et caractériser le profil des consommateurs de cannabis en milieu festif. A cette fin, une étude ancillaire réalisée à partir des données de l’observatoire OCTOPUS 2017-2018 a été conduite. La population d’étude était constituée par des sujets participant à des festivals se déroulant en Loire-Atlantique entre juillet 2017 à juillet 2018.

    En France, le cannabis ponctue régulièrement l’actualité. D’une part, l’expérimentation du « Cannabis à visée thérapeutique » a officiellement débuté fin mars 2021. D’autre part, de récents travaux parlementaires prônent désormais un assouplissement de la législation encadrant le cannabis et le développement de la filière « chanvre bien-être ». Ces évolutions pourraient être les prémices de profonds changements.

    Concernant le profil des consommations de cannabis en milieu festif, les résultats de l’étude montrent que parmi les 383 sujets inclus dans notre étude, près de 77 % étaient des consommateurs actuels de cannabis. Le tabagisme (p < 0,0001), l’âge entre 18 et 24 ans (p = 0,009), le statut d’étudiant (p = 0,025) et la vie en collectivité (p = 0,040) étaient des facteurs significativement associés au fait d’être consommateur de cannabis. Le cannabis représentait près d’un quart des consommations de substances psychoactives. En général, ces consommations de cannabis avaient lieu dans un contexte non festif (70 %), sous forme d’herbe (63,2 %) et quotidiennement (50,4 %). Parmi les usagers réguliers de cannabis, près de 63 % étaient problématiques. De ce fait, la présence d’équipes de RdR au cours d’événements festifs, est essentielle pour limiter les risques sanitaires, psychologiques et sociaux consécutifs à la consommation de cannabis. En complément, il apparaît nécessaire de déployer les actions de RdR en dehors des contextes festifs afin de cibler plus largement les usagers de cannabis.

  • Le dopage sportif : quelles sont les substances utilisées par les sportifs ? Enquête réalisée dans la Vienne    - Teuliere Elsa  -  02 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Le dopage est encore présent aujourd’hui en France. C’est un phénomène complexe et controversé touchant toutes les catégories de sportifs. Toutes les substances ou procédés pouvant améliorer les performances, lutter contre la fatigue, diminuer les douleurs physiques, augmenter la masse musculaire, accélérer la récupération, etc… sont recherchées par les sportifs. Ce recours à différentes aides n’est pas anodin et expose le consommateur à des risques pour sa santé. La liste des substances utilisées ne peut être exhaustives, même si la liste officielle internationale des substances interdites évolue chaque année, en incluant petit à petit les nouveautés émergentes. De plus en plus de médicaments sont détournés de leur usage principal afin d’être utilisés dans ces indications. La pharmacie officinale est donc maillon central, pouvant contribuer à la prévention du dopage.

    Une enquête a été effectuée dans la vienne, à Poitiers afin de récolter des données permettant d’avoir un état des lieux des pratiques effectuées.

    Sur les 184 réponses obtenues, 105 des participants ont indiqué consommer au moins 1 des substances citées lors du questionnaires soit 57,1% des sportifs interrogés. Différents paramètres influencent la consommation des diverses substances chez les sportifs (âge, sexe, catégorie socio-professionnelle). Les amateurs au même titre que les sportifs de haut niveau et professionnel ont recours à l’utilisation de produits dans leur pratique sportive, ce sont les substances qui vont différer. Les vitamines, protéines et compléments alimentaires sont les 3 catégories de produits majoritairement recensées. Les classes médicamenteuses citées par ordre croissant sont : les anti-inflammatoires, les antalgiques, les corticoïdes, les opiacés, les diurétiques, béta 2 agonistes, les anabolisants et les facteurs hormonaux. L’alcool est la première drogue consommée par les sportifs suivie par les cannabinoïdes et les stimulants divers. Les produits sont pris majoritairement par accumulation.

    La pharmacie reste le premier endroit où les sportifs vont se fournir en produits. On soulignera que les professionnels de santé ne sont pas les personnes ayant initié la prise de substances. Ils sont devancés par les pairs, coachs, l’entourage, et internet. La majorité des sportifs n’ont jamais parlé avec un professionnel de santé des potentiels risques pour leur santé de leur conduite. Les sportifs interrogés connaissent les risques potentiels de prise de substance et les effets indésirables possibles mais méconnaissent : les définitions des termes dopage et addiction, le potentiel addictif ou non des substances et les listes officielles des substances dopantes. Beaucoup de confusions restent encore présentes entre l’aspect légal d’une substance, le fait qu’elle puisse être disponible à l’achat sur internet ou en pharmacie, et son potentiel dopant.

    Le pharmacien officinal a plusieurs fonctions auprès des patients sportifs. Il devra mettre en place des moyens pour que ceux-ci se fassent connaitre auprès de l’équipe officinale afin de pouvoir engager un dialogue avec eux. Il va avoir un rôle de prévention et d’éducation thérapeutique du patient, leur fournit les conseils appropriés et les inclue activement dans leurs choix. La prévention va permettre au patient sportif d’avoir les informations nécessaires afin d’être autonome lorsqu’un traitement lui est proposé que celui-ci soit un médicament prescrit, un médicament à prescription médicale facultative ou un complément alimentaire. Le patient doit acquérir les connaissances pharmacologiques, législatives et éthiques lui permettant de le responsabiliser dans sa prise médicamenteuse. Le pharmacien officinal ne pourra cependant pas effectuer la totalité de la prise en charge. Il devra savoir orienter, passer le relais à des structures, informer le sportif sur la présence de réseau d’écoute et des sites de ressources. Les partenariats vont donc être essentiels dans l’action menée.

  • Comparaison des systèmes de pharmacovigilance et cosmétovigilance en Europe et en France    - Klinnik Marie  -  17 décembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les vigilances se sont construites avec des scandales sanitaires. Cependant certains produits faisant l’objet d’une vigilance particulière ne font pas l’objet d’une analyse bénéfice risque. C’est le cas des cosmétiques. Produits de la vie courante dont l’utilisation ne cesse d’augmenter, ils sont au même titre que les médicaments, des produits de santé. Ils ne bénéficient pas d’autorisation préalable de mise sur le marché et c’est la personne responsable qui est garante de leur innocuité. Malgré leur injonction initiale qui est « ne pas nuire » ils peuvent parfois provoquer des effets indésirables. Un système de vigilance s’impose alors. Afin d’établir une comparaison entre ces deux systèmes, un état des lieux a d’abord été réalisé permettant d’observer sur quelles bases ils ont été construits en Europe et en France. La cosmétovigilance a été construite sur le modèle de la pharmacovigilance. Notre comparaison met en exergue des points communs avec notamment le problème de sous-notification qui affecte toutes les vigilances ; et des différences : le système de pharmacovigilance fait l’objet d’une législation beaucoup plus rigoureuse que le système de cosmétovigilance. Ce dernier en pâtit d’autant plus qu’il existe d’autre freins à son évolution : la communication entre les entreprises cosmétiques et l’ANSM est assez hermétique. Il en va de même pour la communication entre les entreprises et les consommateurs. La nécessité d’un système de cosmétovigilance n’est plus à prouver mais ce système doit être amélioré et consolidé pour permettre une meilleure protection des utilisateurs.

  • Intoxications médicamenteuses aux psychotropes : enquête aux urgences du CHU de Poitiers    - Bellet Elodie  -  23 novembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Les intoxications médicamenteuses aigües sont l’une des causes les plus fréquentes d’hospitalisation en urgence. En effet les médicaments occupent la première place parmi les toxiques impliqués lors d’intoxications qu’elles soient accidentelles ou volontaires. Nous avons choisi de nous intéresser plus précisément à la famille des psychotropes en sachant que la France est l’un des pays qui en consomme le plus.

    Pour cela, nous avons réalisé une enquête épidémiologique descriptive rétrospective à partir de 107 dossiers médicaux issus de la base de données des Urgences du CHU de Poitiers sur l’année 2019. L’objectif étant de déterminer le profil des patients concernés, de s’intéresser aux différentes molécules incriminées et à la prise en charge des patients aux urgences.

    Ainsi, nous avons pu dresser un profil de patients à partir des résultats obtenus. Il s’agit de femmes (63%) âgées de 10 à 59 ans. Dans 89% des cas l’intoxication est d’origine volontaire chez des patients ayant des antécédents médicaux (73%) dont des antécédents d’origine psychiatrique dans 68% des cas. Les benzodiazépines sont les molécules les plus retrouvées lors de ces intoxications, de plus ces traitements étaient prescrits dans seulement la moitié des cas. L’évolution de ces intoxications s’est avérée favorable dans 90% des cas avec une prise en charge très souvent symptomatique.

    Ces conclusions peuvent amener à quelques interrogations à propos de la prescription et de la délivrance des médicaments psychotropes. La prévention et l’information aux professionnels de santé et aux patients devrait-elle être encore une fois renforcée ? Les professionnels de santé ont aujourd’hui encore un grand rôle à jouer afin de lutter contre le mésusage et l’abus de consommation de cette classe thérapeutique.

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