Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Paccalin Marc

Paccalin Marc

Les travaux encadrés par "Paccalin Marc"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
30 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
Tri :   Date travaux par page
  • Prévalence d'un titre anticorps protecteur avant la 3ème injection contre la Covid dans une population gériatrique et caractéristiques associées    - Montfort Romain  -  07 juillet 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    INTRODUCTION :

    La pandémie de Covid-19 provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2 a profondément bousculé notre système de soins et a été un défi sanitaire immense. La recherche et le développement rapide de vaccins efficaces contre le Covid-19 a été fondamentale. Cependant, de nombreuses questions demeurent, parmi lequel l'existence d'un seuil protecteur d'anticorps, permettant d'affiner la stratégie vaccinale. Les premières études mettent en avant un seuil protecteur qui pourrait se trouver à 264 BAU/mL.

    METHODE :

    Cette étude a été menée dans le pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers, auprès de patients en unités sanitaires et de résidents séjournant dans les unités médico-sociales, vaccinés contre la Covid et ayant eu un titrage d'anticorps anti Covid avant la réalisation de la 3ième injection. Les objectifs de l'étude étaient de définir la prévalence des sujets avec titre anticorps protecteur avant la 3ième injection et de voir les caractéristiques associées à un titre d'anticorps protecteur.

    RESULTATS :

    Plus de 70% (n=53) des personnes avaient un titre d'anticorps protecteur (≥ 264 BAU/mL) dont 89% (n=47) qui avaient été infectés par le Covid 19 et plus particulièrement quand l'infection était survenue avant la seconde injection vaccinale (p=0,04). Un antécédent d'infection était ainsi significativement associé à la protection immunitaire (p < 0,001). L'ancienneté de la vaccination était associée à une moindre protection, puisque tous les 10 jours supplémentaires entre la deuxième dose de vaccin et la date de titrage, il était constaté une diminution significative de titre d'environ 137 BAU/mL (p = <0,001).

    Les personnes avec titre d'anticorps non protecteur, étaient significativement plus souvent insuffisants rénaux modérés ou sévères (p = 0,019). Parmi les sujets avec antécédent Covid, les quatre qui avaient un titre d'anticorps non protecteur étaient significativement plus âgés (p = 0,021).

    CONCLUSION :

    Les sujets présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère et les plus âgés, malgré un antécédent de Covid, avaient une protection moindre. Ces résultats permettent d'identifier les profils de patients les plus susceptibles d'avoir une efficacité vaccinale amoindrie et pour lesquels une adaptation du calendrier vaccinal serait pertinente.

  • Prévention de la déshydratation en période de canicule dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers en 2019 : étude observationnelle    - Catala François-Xavier  -  28 mars 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les périodes caniculaires sont un problème de santé publique pour les personnes âgées en raison du risque de déshydratation et de ses conséquences. Ces troubles sont souvent peu et mal diagnostiqués et requièrent une prévention adaptée et une prise en charge précoce. Notre étude s'est intéressée aux conséquences de la canicule de 2019 (27 juin au 2 juillet) dans ce pôle de gériatrie afin d'évaluer la survenue d'une insuffisance rénale aiguë stade 1 selon les critères KDIGO. Les critères secondaires étaient de savoir si la canicule était associée à une déshydratation intracellulaire, de quantifier le nombre de patients ayant reçu une hydratation artificielle, et de renseigner des modifications posologiques des traitements diurétiques sur cette période.

    Méthode : Notre étude est analytique observationnelle, rétrospective et monocentrique sur les patients hospitalisés dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers pendant la période du 27/06/2019 au 02/07/2019 au minimum, et ayant eu des examens biologiques (créatininémie et natrémie) entre 0 et 2 jours avant et après cette période. Les données médicales ont été obtenues à partir du dossier informatisé des patients et ont été analysées selon des variables à la fois qualitatives et quantitatives.

    Résultats : Sur les 90 patients inclus, la moyenne d'âge était de 86,2 ans avec un score de Charlson moyen à 7,6. Six patients (6,7%) ont présenté une insuffisance rénale aiguë selon les critères KDIGO. Selon le mode d'hydratation reçu, il n'y avait pas de différence significative de taux de natrémie ni de créatininémie. Sur le plan intracellulaire, 11 patients étaient en hyperhydratation (11,2%) et 2 en déshydratation (2,2%), et plus de la moitié des patients ont amélioré leur natrémie par la suite. Une diminution de la posologie des diurétiques a été retrouvée pour 15 patients (diminution moyenne de 100mg), un arrêt complet pour 2 patients et un arrêt des traitements hyponatrémiants pour 3 patients. On constate 12 décès (13% de l'ensemble) durant l'hospitalisation dont 3 en lien avec les troubles métaboliques.

    Conclusion : Les troubles métaboliques liés à la première canicule de 2019 sont peu nombreux dans le pôle de gériatrie du CHU de Poitiers, tant au niveau extracellulaire qu'intracellulaire. Ils ont été limités grâce à l'application en équipe du protocole d'hydratation adapté à chaque patient. Ces résultats sont encourageants, et reflètent une bonne communication entre les différentes équipes, un point primordial qui permet une continuité entre le dépistage des personnes âgées à risque et la prise en charge adaptée.

  • Prévalence des réévaluations d'ordonnance au cours d'un séjour hospitalier en Gériatrie : étude en unités de court séjour et de Soins de suite et réadaptation    - Van den Broeck Arnaud  -  20 janvier 2022  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La morbidité des personnes âgées au sein de la population mondiale est en augmentation constante. Cet accroissement fait de la polymorbidité la cause principale de polymédication, qui en retour est un facteur de risque de prescriptions inappropriées et de divers effets secondaires. L'optimisation de la prescription médicamenteuse chez le sujet âgé est, par conséquent, un enjeu de santé publique majeur. Nous avons réalisé un recueil des réévaluations thérapeutiques réalisées en unités de court séjour et de soins de suite et réadaptation (SSR) du CHU de Poitiers. Dans un second temps, nous avons réalisé un focus sur les classes des sphères cardio-vasculaire, neuropsychologique et les antalgiques, qui sont de loin les plus prescrites au sein de la population gériatrique.

    Au total, 25 séjours de patients de court séjour et 54 de patients de SSR ont été analysés. L'âge moyen était de 86 ans avec un score d'autonomie GIR < 4 pour la grande majorité des patients et une polymédication moyenne > 6/j. La durée de séjour était significativement plus importante en SSR. Les résultats montrent que le volume de prescription ne diffère pas en sortie de séjour hospitalier entre les 2 types d'unité. En revanche, le nombre de classes médicamenteuses réévaluées (arrêtées et initiées) était significativement supérieur en unités de soins de suite et réadaptation (p<0,05). L'objectif secondaire, étaient quant à lui d'analyser de manière qualitative les modifications thérapeutiques au sein des classes médicamenteuses à visée cardiovasculaire, neuropsychologique et antalgique. Des différentes analyses effectuées, il ressort que les modifications thérapeutiques sont significativement plus fréquentes en unités SSR.

    Au total, une durée d'hospitalisation plus longue est associée à un taux de réévaluation des prescriptions plus fréquent montrant l'intérêt d'une ré-expertise médicale au cours d'un séjour prolongé pour optimiser la prise en charge thérapeutique de ces patients vulnérables.

  • Pronostic intra-hospitalier du sujet âgé traité par antibiothérapie pour une infection respiratoire basse    - Zerbib Benjamin  -  23 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prescription d’une antibiothérapie par crainte ou doute d’une co-infection ou d’une surinfection bactérienne est fréquente dans la prise en charge des infections respiratoires basses des patients âgés. L’objectif de cette étude était d’évaluer le lien entre la prescription antibiotique et le pronostic vital des patients hospitalisés en Gériatrie avec infection respiratoire basse.

    Patients et méthode : Etude rétrospective incluant les patients ≥75 ans, hospitalisés dans le pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers du 02/11/2018 au 31/03/2019 avec diagnostic d’infection respiratoire basse rapportée par le codage PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d'information) du séjour hospitalier et ayant eu un prélèvement respiratoire avec analyse par Polymerase Chain Reaction (PCR) multiplex.

    Variables d’intérêts : antibiothérapie, prélèvement respiratoire par PCR, durée d’hospitalisation, mortalité intra-hospitalière. Critère de jugement principal : mortalité toute cause intra-hospitalière. Critères de jugement secondaires : association mortalité intra-hospitalière et antibiothérapie, association mortalité intra-hospitalière et analyse par PCR positive. Méthodes statistiques : Analyse univariée de survie selon le statut de la PCR virale (courbes de Kaplan Meier selon test de Log Rank). Analyse multivariée de la mortalité toute cause intra-hospitalière (selon le modèle de Cox).

    Résultats : Au cours des cinq mois d’étude, 177 dossiers de patients répondant aux critères ont été inclus (58% de femmes, âge moyen 87,57 ± 5,08 ans). Les analyses par PCR virales étaient positives dans 41% des cas ; 41% des patients ont reçu une antibiothérapie. La durée moyenne d’hospitalisation était de 17,96 ± 11,97 jours. La mortalité intra-hospitalière était de 21% (38 décès) et n’était pas associée à la prise d’antibiotique (p=0,1) ni au résultat de l’analyse par PCR (p=0,55).

    Conclusion : Le diagnostic microbiologique d’une infection respiratoire basse est difficile en Gériatrie. L’instauration d’une antibiothérapie est fréquente (41%), mais ne montre pas dans notre étude, d’intérêt en termes de survie hospitalière. La confirmation de ce résultat à grande échelle avec une étude randomisée et un suivi prolongé à 3 mois, pourrait aider à mieux préciser la place de l’antibiothérapie et à en maîtriser la prescription.

  • Pertinence d'un dosage systématique de la TSH en gériatrie    - Damm Pierre  -  20 octobre 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : le dépistage systématique des dysthyroïdies par dosage de la TSH chez le sujet âgé n'est pas recommandé malgré le vieillissement et l'augmentation de la prévalence des dysthyroïdies chez le sujet âgé. Il s'avère que nombre de sujets âgés hospitalisés ont un dosage de TSH et le but de cette étude était d'analyser les dosages de TSH pratiqués en gériatrie au CHU de Poitiers afin d'évaluer leur conformité par rapport aux recommandations de la HAS de 2007.

    Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique effectuée sur les dossiers médicaux des patients admis dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers (unités de médecine aiguë et de Soins de Suite et Réadaptation). Les données récoltées incluaient notamment des caractéristiques démographiques, des paramètres biologiques et l'indication du dosage de TSH. Le critère de jugement principal était le pourcentage de dosages de TSH avec indication retenue : signes cliniques de dysthyroïdie, antécédents thyroïdiens, prise de traitements à risque thyroïdien (amiodarone, lithium, interféron et cytokines), antécédents de maladie auto-immune, ou dans le cadre de l'exploration d'une anémie, d'une altération de l'état général, d'une ostéoporose ou de troubles cognitifs.

    Résultats : la moyenne d'âge des 300 patients inclus était de 87 ± 5,8 ans et comprenait 60,3% d'hommes. Un dosage de TSH était réalisé chez 84% des patients avec un délai médian de 2 jours et 9,5% des dosage de TSH étaient anormaux. La lecture des CRH et des observations médicales indique que 64% des dosages de TSH n'avaient pas de justification tracée par comparaison aux patients sans dosage chez lesquels 2 patients (4%) auraient justifié un dosage (p < 0,0001). Ce résultat reste significatif après exclusion des patients avec dysthyroïdie connue (p 0,0028). L'âge, le sexe, le poids ou le taux d'hémoglobine n'avaient pas d'influence sur la réalisation du dosage.

    Conclusion : Notre évaluation des pratiques montre que le dosage systématique de TSH lors d'une hospitalisation en gériatrie est fréquent avec une faible rentabilité diagnostique. Ce dosage doit être réalisé uniquement en cas de signes fonctionnels ou cliniques évocateurs, de facteurs favorisants (en particulier médicamenteux) et d'expertise de troubles anxio-dépressifs et neurocognitifs et si possible en dehors de toute période de stress.

  • Pronostic à 3 mois des patients avec syndrome respiratoire viral hospitalisés en gériatrie au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers : Hiver 2016-2017    - Sam-Yin-Yang May-Line  -  06 mars 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction. Les infections respiratoires virales sont une cause importante de mortalité et de morbidité chez les personnes âgées. L'objectif de cette étude était de déterminer le pronostic à 3 mois des patients gériatriques hospitalisés ayant une infection respiratoire virale à l'admission ou au cours du séjour hospitalier.

    Patients et méthodes. Il s'agit d'une étude observationnelle, rétrospective qui a inclus des patients hospitalisés et les résidents du pôle de gériatrie du CHU de Poitiers avec une recherche PCR positive à un virus respiratoire, de décembre 2016 à avril 2017. Plusieurs variables étaient recueillies notamment les données sociodémographiques et médicales des patients, les complications observées et le pronostic dans les 90 jours qui suivaient la date du diagnostic biologique. Le critère de jugement principal était la mortalité dans les 90 jours, après diagnostic biologique. Les critères de jugement secondaires étaient la survenue d'une réhospitalisation et d'une institutionnalisation dans les 90 jours suivant la date du diagnostic biologique. Le pronostic des syndromes grippaux dus aux virus de la grippe a été comparé ensuite avec celui des virus respiratoires non grippaux (VRNG).

    Résultats. 145 personnes ont été incluses, d'âge moyen 87,0 +/- 7,3 ans, avec un sex ratio H/F de 0,71 et dont 88% (128/145) avaient au moins une comorbidité ; 50% des patients avaient une infection d'origine nosocomiale. A 3 mois, dans la population totale, les taux de mortalité toutes causes confondues, de réhospitalisation non programmée et d'institutionnalisation étaient respectivement de 27% (39/145), 16% (23/145) et 53% (77/145) des patients. En analyse multivariée, pour l'ensemble des syndromes grippaux, un séjour en unité de court séjour ou en Soins de suite et Réadaptation (OR 17,48 [1,92 - 158,87] p = 0,01), la présence d'une tumeur sans métastase (OR 6,95 [1,64 - 29,50] p = 0,01) ou avec métastase (OR 35,36 [2,14 - 585,42] p = 0,01) étaient des facteurs de risque associés à la mortalité à 3 mois. A J90, dans le groupe « grippe » et dans le groupe « VRNG », les taux de mortalité toutes causes confondues étaient respectivement de 30% (19/63) et de 24% (20/82). Il n'y avait pas de différence significative pour le pronostic à J90 entre les deux groupes, tant sur le plan mortalité que les critères secondaires (p respectivement à 0,44, 0,31 et 0,45). La présence d'une fibrillation atriale était un facteur de risque indépendant, associée à la mortalité à J90 en cas d'infection grippale (OR 5,87 [1,75-19,69] p = 0,004).

    Conclusion. Les infections respiratoires virales sont fréquentes chez les personnes âgées hospitalisées et responsables d'une mortalité élevée (27% à 3 mois), quel que soit le virus respiratoire incriminé. La promotion de la vaccination anti-grippale, ainsi que l'éducation aux règles d'hygiène sont essentielles pour diminuer le risque d'infection virale, notamment chez les patients atteints d'une fibrillation atriale.

  • Prévalence des entérobactéries productrices de béta-lactamase à spectre élargi en population gériatrique hospitalisée    - Olivier Thomas  -  28 octobre 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction et Justification de l’étude

    Le vieillissement de la population française et mondiale, accompagné de l’augmentation d’incidence des infections à entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre élargi (E-BLSE), pose des problèmes majeurs de santé publique. L’objectif de ce travail est d’évaluer la prévalence des E-BLSE dans une population de sujets gériatriques hospitalisés, pour la comparer aux données actuelles épidémiologiques et de la littérature, afin d’orienter des travaux futurs pouvant aider à l’amélioration des pratiques.

    Patients & Méthode

    Dans cette étude observationnelle rétrospective, nous avons inclus tous les patients avec au moins un prélèvement positif à E-BLSE, dans les unités de Gériatrie du CHU de Poitiers, entre Septembre 2017 et Septembre 2018. Le recueil des données a été réalisé via les dossiers informatiques pour chaque patient. La prévalence a été estimée par rapport au nombre total de patients hospitalisés dans ces unités sur la même période, et une revue de la littérature a été réalisée pour analyser ces résultats.

    Résultats

    Au total 38 patients ont présenté au moins un prélèvement positif à E-BLSE, pour une prévalence estimée à 1,19%. Trente-quatre pourcents (n=13) étaient considérés comme colonisés contre 66% (n=25) considérés infectés et donc ayant reçu un traitement antibiotique. Le score de Charlson n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative sur les infections ou leurs évolutions. On observait une majorité d’infections urinaires féminines, avec 56% (n=14) des infections identifiées. Neuf patients ont reçu un traitement probabiliste, dont 89% étaient en accord avec les recommandations actuelles. Les molécules utilisées suite à la réception des antibiogrammes étaient majoritairement l’association Amoxicilline-Acide clavulanique avec 32% (n=8), suivie notamment de la Temocilline avec 8% (n=2) de prescription, reconnue comme une alternative fiable pour les infections urinaires à E-BLSE.

    Conclusion

    Ce travail semble s’aligner sur les données actuelles de la littérature, avec une prévalence d’E-BLSE en augmentation parallèlement à une population vieillissante plus nombreuse. L’aspect thérapeutique de ces infections restant un souci de santé publique, une analyse plus précise des molécules et de leur efficacité pour ces populations à risque semble intéressante.

  • Impact des infirmier(e)s de liaison en psychiatrie sur la prise en charge de la dépression au sein du pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers    - Peyramaure Julien  -  04 juin 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    En France comme au niveau mondial, la dépression est le trouble psychiatrique le plus fréquent, tous âges confondus. Cinq à quinze pour-cent des personnes âgées sont concernées. L'impact économique est réel avec une consommation de psychotropes toujours croissante en France. C'est également un enjeu car cette pathologie peut altérer l'autonomie du patient âgé, et sa prise en charge thérapeutique médicamenteuse est à risque de iatrogénie dans cette population fragile. Différents acteurs de santé sont concernés les médecins, mais également les paramédicaux comme notamment les infirmières (IDE) de liaison en psychiatrie. Nous avons ainsi souhaité évaluer l'impact des infirmières de liaison en psychiatrie sur la prise en charge de la dépression au sein du pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers.

    Méthode : Etude descriptive observationnelle quantitative de type cohorte rétrospective concernant des patients connus dépressifs, hospitalisés au sein du pôle de Gériatrie de Septembre 2016 à Juin 2017 et ayant bénéficié d'une évaluation par les IDE de liaison en psychiatrie. Nous avons répertorié le nombre de patients, l'existence ou non d'adaptation thérapeutique médicamenteuse, la nature de ces adaptations et l'existence d'un suivi post-hospitalier.

    Résultats : 121 patients ont été inclus. Les évaluations initiales concernaient à 60% des symptômes dépressifs, 51,24% des symptômes anxieux et 36% des troubles anxio-dépressifs. Trois quarts des patients ont eu une adaptation thérapeutique concernant les psychotropes soit après discussion avec l'IDE (46,26%), soit après concertation entre IDE et psychiatre (53,76%) avec des arrêts, des adaptations posologiques et des initiations. Les antidépresseurs de type ISRS étaient la classe d'antidépresseur la plus arrêtée en proportion, justifié en majorité par des effets indésirables iatrogènes. Des majorations posologiques ont concerné principalement la mirtazapine devant un sous dosage au regard des recommandations ou une évolution de l'état dépressif. Enfin, les initiations ont concerné principalement la mirtazapine, la sertraline et le duloxétine. Un tiers des patients avaient un suivi en sortie d'hospitalisation dont 15% par une infirmière de liaison pour des résidents d'EHPAD.

    Conclusion : La présence d'une infirmière de liaison en psychiatrie dans des unités de Gériatrie est bien lisible. L'IDE apparait comme une plus-value active dans le fonctionnement des services. Elle apporte son expertise en psychiatrie dans le respect des recommandations avec un rôle polyvalent par son statut d'infirmière, tout en permettant un gain de temps pour la psychiatre rattachée. Enfin son rôle de relais entre la Gériatrie, la Psychiatrie et les acteurs de santé en ville est un réel atout.

  • Thromboses veineuses profondes chez les patients hospitalisés en gériatrie au CHU de Poitiers : résultat des échographie-dopplers et descriptif de la prise en charge    - Martin Juliette  -  29 avril 2019  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La thrombose veineuse profonde (TVP) est fréquente et grave en gériatrie, il s'agit d'un enjeu majeur de santé publique. C'est un problème diagnostique récurrent, pour lequel l'écho-doppler veineux (ED) est un examen clé. Du fait de la difficulté clinique à établir le diagnostic de phlébite chez les sujets âgés et de la facilité d'accès à l'écho-doppler veineux, nous posons l'hypothèse qu'il existe une demande excessive de cet examen dans le service de gériatrie.

    Objectifs : L'objectif principal était d'analyser le pourcentage des demandes d'échodoppler veineux amenant au diagnostic de TVP dans le Pôle de gériatrie du CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires étaient de préciser les caractéristiques de la population, de décrire les TVP, le nombre d'EP associée, et de préciser la prise en charge thérapeutique.

    Patients : Il s'agit d'une étude épidémiologique descriptive observationnelle monocentrique et rétrospective réalisée sur la période du 1er juillet 2016 au 31 juillet 2017 au CHU de Poitiers dans le Pôle de gériatrie. Tous les patients ayant eu un ED sur cette période ont été inclus. Les patients ont été exclus quand le diagnostic de TVP avait été fait en dehors de la période ou dans un autre service.

    Résultats : Sur les 3500 patients hospitalisés sur cette période, il y a eu 9 % de demandes d'ED. 288 patients ont été inclus et 42% d'entre eux avaient un diagnostic de TVP, soit une incidence de 3,5%. Le sex ratio H/F était de 0 ,53 et le score GIR moyen était de 2,95 ± 1,31, plus de 87% des patients étaient en perte d'autonomie. L'âge moyen des patients avec un diagnostic de TVP était de 86,6 ± 6,8 ans [65-98]. Vingt-huit pour cent des phlébites étaient proximales et 72% étaient distales ; 47% des TVP étaient bilatérales. Dix-sept TVP, dont 13 distales, étaient associées à une EP. Cent-douze patients avec une TVP ont reçu une anticoagulation curative, principalement par anti-vitamine K. Un ED de contrôle a été réalisé dans 55% des cas avec 68% d'amélioration, 29% de stabilité et 3% d'aggravation. Huit pour cent des patients avec diagnostic de TVP sont décédés durant le séjour hospitalier.

    Conclusion : Cette étude confirme l'incidence élevée des demandes d'ED et des TVP chez les sujets âgés. La demande d'examen a une bonne performance diagnostique dans presque la moitié des cas mais cela pourrait être amélioré en évaluant mieux les patients. La prise en charge des TVP distales nécessite une réelle expertise.

  • Prise en charge des thromboses veineuses profondes distales dans les unités de court séjour et de soins de suite et réadaptation du Pôle de gériatrie du CHU de Poitiers sur 2015-2016    - Giraud Nelly  -  14 mai 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La maladie thromboembolique veineuse est un problème de santé publique du fait de son incidence et de sa gravité en termes de morbidité. Il existe peu de données sur la MTEV chez les patients hospitalisés en gériatrie, en particulier sur les thromboses veineuses profondes (TVP) distales. L'objectif principal était de montrer l'incidence des TVP distales diagnostiquées par échographie doppler dans le Pôle de gériatrie du CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires étaient de rapporter leur topographie, leur association à une embolie pulmonaire (EP), leur prise en charge thérapeutique et les résultats obtenus lors du contrôle échographique.

    Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur les patients hospitalisés entre 2015-2016 dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Tous les patients ayant présenté une TVP distale isolée ou associée à une EP ont été inclus. Les patients ont été exclus quand la TVP distale était associée à une atteinte proximale (poplité ou supra-poplité). Une fiche de recueil de données a été établie afin de récupérer les données socio-démographiques, médicales (autonomie, comorbidités, facteurs précipitants, examens complémentaires et thérapeutique) et les données sociales.

    Résultats: Sur les 7539 patients hospitalisés sur la période concernée dans le Pôle de gériatrie, 208 ont présenté une TVP (2,76%), dont 107 (1,42%) une TVP infra-poplité « distale » (avec ou sans EP associée) diagnostiquée en moyenne 6 jours après l'hospitalisation. Le sex-ratio H/F était de 0,37 avec une moyenne d'âge de 88 ± 6 ans [65-101]. Les patients vivaient pour 50% d'entre eux en EHPAD et 45% à domicile. Ils étaient en perte d'autonomie avec un score GIR moyen à 3 ± 1,2 [1-6], présentaient de nombreuses comorbidités (score de Charlson moyen à 7,3 ± 2,2 [2-15]), avec une prise moyenne de médicaments de 6 ± 2,6 [0-11]. Dans 25% des cas une EP était le diagnostic principal et la TVP distale était de découverte fortuite dans le bilan systématique de l'EP dans 12 cas. La TVP distale était unilatérale chez 67 patients et bilatérale chez 39. Dans le cas des TVP distales isolées, 83% étaient musculaires et 17% jambières. Il n'a pas été retrouvé d'atteinte tibiale antérieure et l'atteinte du Tronc Tibio-Péronier était rapportée dans 5% des comptes rendus. Cent-six patients ont reçu une anticoagulation curative. L'échographie doppler de contrôle n'a été réalisée que dans 55% des cas avec pour 75 % une amélioration (diminution du thrombus), 5% une aggravation (extension proximale ou aux autres veines distales) et 20% des lésions stables (persistantes mais sans extension).

    Conclusion : Cette étude confirme que l'incidence annuelle d'une thrombose veineuse profonde distale chez la personne âgée hospitalisée est fréquente. Une réflexion mérite d'être proposée sur la place de l'échographie-doppler veineux sériée et sur la précision des facteurs favorisant afin d'optimiser la durée du traitement anticoagulant dans cette population vulnérable qui n'est pas sans risque de développer une embolie pulmonaire.

|< << 1 2 3 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales