Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Masson Regnault Marie

Masson Regnault Marie

Les travaux encadrés par "Masson Regnault Marie"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
5 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 5
Tri :   Date travaux par page
  • Évaluation de la prévalence et de la sévérité de la stéatose hépatique dans une cohorte de patients atteints de psoriasis cutané    - Randriamiarana Tania  -  19 avril 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction - Le psoriasis est une pathologie fréquente qui touche 1 à 3 % de la population. Cette pathologie est associée à un syndrome métabolique plus fréquemment que dans la population générale. Parmi les anomalies liées au syndrome métabolique, il existe une fréquente association à la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). En effet, celle-ci a été retrouvé présente chez 20% à 85% des patients atteints de psoriasis selon les études et les méthodes d'évaluation. Actuellement, la méthode d'évaluation la plus utilisée est l'échographie hépatique même si elle est limitée pour la détection des stéatoses légères. Un outil de développement récent plus sensible est le CAP (Paramètre d'atténuation contrôlé) avec Fibroscan, qui permet une évaluation simultanée de la stéatose et de la fibrose.

    Objectifs - Notre étude avait pour objectif d'évaluer la prévalence et la sévérité de stéatose hépatique par le CAP avec Fibroscan dans une population de patients atteints de psoriasis, d'évaluer la prévalence de la fibrose et de rechercher des corrélations entre les caractéristiques clinico-biologiques des patients et le degré de stéatose.

    Patients et méthodes - Une étude transversale a été menée sur des patients adultes atteints de psoriasis cutané traité ou non dans un hôpital universitaire français de Février 2023 à Juin 2023. Les caractéristiques cliniques et biologiques de la population ont été recueillies et une corrélation avec le degré stéatose hépatique mesurée par le paramètre d'atténuation contrôlé (CAP) a été recherchée.

    Résultats - Un total de 52 patients a été recruté avec un âge moyen de 50 ±13 ans. La moyenne du PASI était de 10 ± 8 (0 – 44) et celle du BSA était de 22 ± 24,7% (0 - 90).

    La proportion de stéatose hépatique était de 78%. La moyenne du score CAP était de 273 ± 69 dB/m. La plupart des patients (94%) n'avait pas de détection de fibrose au Fibroscan.

    Il n'y avait pas de corrélation significative entre la sévérité du psoriasis sur la base des scores PASI, BSA et PGA et la valeur du CAP (r= -0.0721 et p=0.62, r=-0.0977 et p=0.51, p=0.73, respectivement). Il y avait une corrélation significative entre stéatose évaluée par le CAP et le poids, l'indice de masse corporelle (IMC) et le périmètre abdominal (r= 0,495, p=0,019). La sévérité du CAP était corrélée au score de stéatose fatty liver index (FLI) (r=0.368 et p=0.03). La sévérité de la stéatose hépatique était significativement associée à une glycémie à jeun élevée, des taux de cholestérol et de triglycérides élevés et à un score de stéatose élevé (r=0.333 et p=0.021, r=0.387 et p=0.02, r=0.431 et p<0.01, respectivement).

    Conclusion - Dans notre étude, la prévalence de la stéatose hépatique évaluée par le CAP chez des patients psoriasiques était élevée. Certains paramètres cliniques étaient significativement associés à un score de stéatose élevé tels qu'un IMC, un poids et un périmètre abdominal élevés, mais également biologiques comme une glycémie à jeun élevée, un cholestérol et des triglycérides élevés et paramétrique comme le score de stéatose FLI élevé.

  • Utilisation des anti-IL-4 et anti-IL-13 dans la dermatite atopique : Étude rétrospective en vie réelle au CHU de Poitiers    - Pointeaux Lena  -  29 mars 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les anticorps monoclonaux ciblant la voie Th2 (dupilumab et tralokinumab) ont montré leur efficacité et un profil de sécurité rassurant dans le traitement de la dermatite atopique (DA) dans les essais standardisés.

    Objectif : Évaluer l'efficacité et la tolérance du dupilumab et du tralokinumab en vie réelle dans une cohorte de patient atteint de DA modérée à sévère.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique incluant des patients atteints de DA traités par dupilumab ou tralokinumab entre décembre 2017 et juin 2023 au CHU de Poitiers. Les analyses concernaient les données d'efficacité du traitement à M0, M4-M6, M12 et M24 sur le score vIGA ((Validated Investigator Gloval Assessment) et le SCORAD (SCOring Atopic Dermatitis) entre autres et un recueil des évènements indésirables (EI). Les patients était définis comme « super répondeurs » s'ils obtenaient un vIGA égal à 0 ou 1 lors de leur meilleure évaluation entre M4 et M6. Ceci permettait de rechercher des facteurs prédictifs de réponse au traitement.

    Résultats : Cent deux patients (50 femmes, 52 hommes) ont été inclus correspondant à 109 séquences de traitement (100 par dupilumab et 9 par tralokinumab). A l'initiation du traitement, le SCORAD moyen était de 49,2 (min- max : 9 ; 91), 86,2% de patients présentaient un score vIGA à 4 et 10% un score IGA à 3. A M4-M6, une efficacité complète ou partielle était retrouvée chez plus de 2/3 des patients avec des scores vIGA et SCORAD diminués de manière significative par rapport à l'inclusion (p < 0,00001). Le traitement était arrêté par ¼ des patients le plus souvent pour non-réponse ou réponse insuffisante. Les effets indésirables ophtalmologiques étaient au premier plan avec notamment des cas de conjonctivites, déclarées chez 21 patients (19,2%). Aucun facteur en dehors de la présence d'une dyslipidémie, n'était mis en évidence comme marqueur prédictif de réponse au traitement.

    Conclusion : Nos résultats concordent avec les données déjà disponibles en vie réelle dans la littérature. Nous avons retrouvé un bon profil de sécurité sous biothérapie et notamment sous dupilumab y compris chez des patients âgés ou ayant de multiples comorbidités. Les EI ophtalmologiques étaient retrouvés de façon plus importante dans notre étude comparativement aux essais cliniques. Aucun évènement indésirable oculaire n'était déclaré chez les patients traité par tralokinumab. Le rôle potentiel indirect de la dyslipidémie sur la réponse thérapeutique reste à élucider.

  • Utilisation des anti-IL-23 dans le psoriasis : étude rétrospective en vie réelle au CHU de Poitiers    - Labonne Clara  -  27 mars 2024  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction - Les anti-IL23 sont des biothérapies récemment introduites sur le marché, utilisées en traitement de seconde intention dans le psoriasis en plaques modéré à sévère. Peu de données sont disponibles en vie réelle. L’objectif de cette étude était d’évaluer de façon rétrospective, en vie réelle au CHU de Poitiers, l’efficacité et la tolérance de ces traitements en vie réelle.

    Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique au CHU de Poitiers, incluant tous les patients adultes présentant un psoriasis modéré à sévère traités par anti-IL-23 entre 2018 et 2023. L’analyse statistique portait sur l’efficacité et la tolérance du traitement. Les paramètres évalués pouvant modifier l’efficacité étaient les paramètres démographiques, les caractéristiques du psoriasis (ancienneté, topographie, rhumatisme), les données d’efficacité et de tolérance.

    Résultats : Cent quatre-vingt-seize séquences de traitement chez 183 patients ont été analysées. Parmi les patients inclus, on comptait 57% d’hommes, l’âge moyen était de 51 ans. Quarante-cinq pourcents des patients avaient déjà eu au moins une biothérapie au préalable. Concernant l’efficacité cutanée à M3-M6, on notait une efficacité complète dans 59 cas (30%), une réponse partielle dans 124 cas (63%), une maladie considérée comme stable dans 10 cas (5%), et une aggravation de la maladie dans 3 cas (2%). Quarante-six patients (25%) étaient atteints de rhumatisme psoriasique. Parmi eux, une évaluation de l’efficacité globale à M3-M6 était possible chez 41 patients avec 20% de réponses complètes (n=8), 49% de réponses partielles (n=20), 12% de stabilité (n=5) et 20% d’aggravation (n=8).

    La tolérance était bonne avec seulement des évènements indésirables mineurs rapportés par 37 patients (19%). Le fait d’être naïf de biothérapie (p=0,02) était associé de manière significative à une meilleure réponse thérapeutique. La localisation du psoriasis au niveau palmo-plantaire était statistiquement associée à une moins bonne réponse thérapeutique (p< 0.00001). L’ancienneté du psoriasis n’était pas statistiquement associée à une meilleure ou moins bonne réponse thérapeutique.

    Discussion et perspectives : Les données de cette étude menée en vie réelle portant sur 196 situations d’utilisation des anti-IL-23 dans le psoriasis apportent des données d’efficacité et de tolérance rassurantes et concordantes avec les données de la littérature.

  • Urticaire chronique et omalizumab : revue de la littérature et enquêtes de pratique en vie réelle du point de vue du médecin et du pharmacien d’officine    - Pereira araujo Rita  -  26 avril 2023  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction :

    Dans le cadre de cette thèse d’exercice, deux études ont été menées en parallèle. La première étude (Etude 1) concernait l’évaluation en vie réelle de l’utilisation de l’omalizumab dans l’urticaire chronique spontanée idiopathique ou inductible au CHU de Poitiers. La seconde étude (Etude 2) évaluait l’état des connaissances de pharmaciens d’officine sur l’urticaire chronique et sa prise en charge thérapeutique.

    Matériel et méthodes :

    Etude 1 : Etude rétrospective monocentrique réalisée en septembre 2022 à partir des dossiers informatiques des patients suivis au CHU de Poitiers traités au moins une fois par omalizumab dans le traitement d’une urticaire chronique résistant aux traitements conventionnels.

    Etude 2 : Etude observationnelle transversale multicentrique réalisée entre août et septembre 2022 à partir d’un questionnaire (Google form) adressé à 127 pharmacies d’officine de la Nouvelle Aquitaine.

    Résultats :

    Etude 1 : Parmi les 79 patients inclus, la réponse au traitement a été constatée pour 71 (90%) patients avec 67% de patients en réponse complète et 23% en réponse partielle. Les premiers signes d’efficacité étaient rapportés après la première injection pour 71% des patients. La tolérance était bonne, sans évènement indésirable grave rencontré. Le traitement par omalizumab était mis en place avec une médiane de 2 ans après le diagnostic d’urticaire chronique. On notait un espacement des injections chez 25 patients (32%) patients avec un délai moyen entre 2 injections de 6,6 semaines. Cinq rémissions avec arrêt de l’omalizumab ont été recensées.

    Etude 2 : Parmi les 32 réponses des pharmaciens d’officine, seul un pharmacien a identifié la totalité des photographies d’urticaire proposées. Soixante-trois pourcent des pharmaciens n’avaient pas de connaissance de l’utilisation d’anti-H1 à quatre fois la dose de AMM dans cette indication. La plupart n’avait pas de notion d’une possibilité d’espacement des doses.

    Conclusion :

    Nos études confirment un bon profil d’efficacité et de tolérance de l’omalizumab dans la vie réelle. On notait une prise en charge personnalisée avec des ajustements de traitement au cas par cas. Cependant, le délai de prise en charge de l’urticaire chronique semble encore long. Nous avons, via l’étude 2, observé des limites dans la connaissance sur cette dermatose et sa prise en charge par les pharmaciens d’officine interrogés. Ce travail soulève la nécessité de mieux informer et former les pharmaciens sur les pratiques en dermatologie peut être via l’utilisation d’outils (fiche d’information par exemple). Ceci pourrait notamment améliorer le délai de prise en charge des patients.

  • Evaluation des compétences des étudiants de médecine générale dans le diagnostic précoce des lésions cutanées malignes    - Loubere Lea  -  16 juin 2020  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction - L'incidence des cancers cutanés est en constante augmentation. La prise en charge précoce de ces lésions permet de limiter une chirurgie lourde, de diminuer la mortalité liée au mélanome ainsi que le coût financier du traitement du mélanome métastatique. Une baisse démographique des médecins dermatologues est prévue dans les années à venir. Dans ce contexte, il semble important d'impliquer les médecins généralistes en France dans le repérage et la prise en charge des cancers cutanés.

    Objectif - Evaluer le niveau de compétence des étudiants de médecine générale (EMG) pour le diagnostic et la prise en charge de lésions cutanées suspectes afin d'identifier les principales sources d'erreur pour nous permettre de créer des séances de formation en dermatologie.

    Matériel et méthodes - Il s'agit d'une étude observationnelle transversale multicentrique réalisée à partir d'un questionnaire anonyme envoyé aux EMG présentant 11 photographies de lésions cutanées. Il leur était demandé de choisir entre le caractère bénin ou malin de la lésion, de donner leur diagnostic précis et de déterminer une prise en charge.

    Résultats – Cent quarante-deux EMG ont été inclus dans l'étude. Quatre-vingt-seize virgule cinq pourcent des EMG ressentaient un besoin en formation. Les EMG arrivaient à différencier une lésion maligne d'une lésion dans 81,4% des cas. La sensibilité des EMG et des internes en dermatologie était comparable (0,78 et 0,79) mais la spécificité des internes en dermatologie était nettement supérieure (0,84 et 0,97). Concernant la prise en charge, 68,4% des EMG proposaient une prise en charge adaptée. L'erreur fréquemment retrouvée était d'adresser le patient chez le dermatologue alors que la lésion était considérée comme bénigne.

    Discussion et conclusion Dans la plupart des cas, il a été observé une très bonne maitrise concernant la différenciation des lésions bénignes et malignes. Cependant, malgré cette bonne sensibilité diagnostique, les étudiants ont préféré adresser plus de la moitié des lésions bénignes aux dermatologues. Il a également été constaté que les étudiants ont un niveau de confiance modéré dans leur diagnostic et sont en demande de formation. Notre étude va dans le sens du développement d'une formation pour les étudiants en médecine générale.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales