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Ingrand Pierre

Les travaux encadrés par "Ingrand Pierre"

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  • Le dépistage ciblé des patients à haut risque de cancer colorectal du fait d'un antécédent familial au premier degré : Stratégies familiales et médicales de transmission de l'information. Une étude qualitative    - Desbordes Ivan  -  28 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le dépistage du cancer colorectal (CCR) peut en réduire l'incidence et la mortalité. Les apparentés au premier degré (ascendants, frères, sœurs et descendants) de patients atteints de CCR ou d'adénome avancé avant l'âge de 65 ans (patients index) présentent un risque accru de CCR ; cependant, les recommandations pour le dépistage de ces apparentés par coloscopie sont insuffisamment suivies.

    Objectifs : La présente étude qualitative, menée dans le cadre de l'étude interventionnelle COLOR3, visait à explorer les points de blocage dans la circulation de la recommandation sur le risque familial et la perception des médecins généralistes de leur rôle dans le dépistage ciblé du CCR en France.

    Méthodes : De février 2020 à avril 2021, 14 monographies ont été constituées autour de patients atteints de cancer colorectal (CCR) ou d'adénome avancés avant 65 ans, et soignés dans les 4 départements de l'ex-région Poitou-Charentes. Le corpus, contenant les verbatims des entretiens semi-directifs avec les médecins généralistes de patients index et/ou de leurs apparentés, ainsi que des patients index et des apparentés au premier degré, a fait l'objet d'une analyse thématique horizontale.

    Résultats : La connaissance et l'application des recommandations peuvent échouer à tous les niveaux de la transmission de l'information à l'intérieur des familles. Quant aux médecins généralistes, bien qu'initiateurs du diagnostic, ils ne se considèrent pas comme des acteurs de la transmission d'information concernant le risque familial. Leur accompagnement des patients index dans ce rôle est variable. Leur implication permet de dépasser les obstacles à la mise en œuvre du dépistage coloscopique des apparentés du 1er degré de cas index, en participant à une meilleure compréhension du risque élevé et des bénéfices associés à un dépistage adapté au niveau de risque. Ils soulignent pour cela l'importance d'explorer l'histoire familiale, mais ils manquent de temps dédié et doutent de la fiabilité des informations fournies par les familles en l'absence de transmission directe d'une information médicale documentée. Les médecins ont suggéré l'inclusion de modalités de conduite à tenir personnalisées dans les comptes rendus des spécialistes, ainsi que l'usage institutionnalisé d'un courrier informatif destiné aux médecins des apparentés.

    Conclusion : La bonne transmission de l'information médicale sur le risque élevé de CCR et l'application de la recommandation de dépistage adapté au niveau de risque impliquent de combler les lacunes de connaissances des recommandations et de veiller à la mise à jour des antécédents familiaux. Le rôle du médecin généraliste s'avère déterminant.

  • Dépistage organisé du cancer colorectal : évaluation d'un programme de dépistage de masse et défis éthiques, revue de la littérature    - Le Bonheur Lakshmipriya  -  24 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer colorectal est le 3ème en fréquence chez l'homme et le 2ème chez la femme. En France, on estime à environ 42 000 le nombre de décès par an lié à ce cancer. Sa prise en charge à un stade précoce améliorant sensiblement la survie des patients, une stratégie de dépistage a été mise en place depuis 2009 via un test recherchant un saignement occulte dans les selles, l'Hémoccult. Nous négligeons parfois les risques et inconvénients à utiliser un dépistage de masse.

    Objectif : Réalisation d'une revue de la littérature afin d'effectuer une analyse critique, la plus objective possible, des bénéfices et risques inhérents au dépistage organisé du cancer colorectal.

    Méthode : Revue de la littérature réalisée par un lecteur, à partir des données des serveurs Pubmed, Cismef, BSDP, Google Scholar et le Sudoc. Les termes MeSH utilisés ont été : « screening », « colorectal cancer », « interval cancer », « lead-time bias », « length-time bias », « overdiagnosis », « overuse », « treatment », « efficience ». Tri des articles réalisés selon leurs titres et résumés.

    Résultats: La revue a permis d'extraire 71 articles d'intérêt avec : 9 articles pour la revue de l'efficacité du test, 28 articles sur les problématiques éthiques liées au dépistage de masse, 13 articles discutant des biais et difficulté de l'évaluation d'un programme de dépistage, 21 articles sur l'analyse des cancers de l'intervalle.

    Discussion : Le test FOBTg a montré lors d'études randomisées une efficacité sur la réduction de la morbi-mortalité liée au cancer colorectal. Les études de survie comparant les patients dépistés et les non-participants sont à interpréter avec précaution : les effets lead-time et length-time peuvent surestimer l'amélioration de la survie. Le biais d'auto-sélection des sujets participants est inhérent aux stratégies de dépistage et doit également pris en compte : la meilleure santé des malades participants va jouer sur leur survie. Les problématiques éthiques sont marquées par le sur-diagnostic et le sur-traitement d'anomalies qui n'auraient jamais évolué en cancer et ainsi soumettre le patient à des prises en charge et des suivis invasifs inutiles. Le choix éclairé du patient parait indispensable à la réalisation de ces tests, mais pour cela il est important que les praticiens manient les tenants et aboutissants des stratégies de dépistage de masse.

  • Le rôle de la médecine générale, en collaboration avec le gynécologue et l'oncologue, dans la prise en charge thérapeutique et post‐thérapeutique du cancer du sein    - Asquier Louis  -  28 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du sein est une pathologie dont la prise en charge est multidisciplinaire, définie comme une question de santé public depuis le Plan Cancer de 2003. La France est organisée en réseaux comportant des Centres de Coordination en Cancérologie, organisant le dépistage, et les RCP. L'une des difficultés de cette prise en charge est d'avoir une collaboration de qualité avec le Médecin Généraliste. Ce travail évalue la collaboration entre le généraliste, le gynécologue et l'oncologue, dans la prise en charge thérapeutique et post-thérapeutique du cancer du sein.

    Matériel et méthode : Etude quantitative réalisée avec un questionnaire porté sur les différents aspects de la prise en charge du cancer du sein, et adressé aux médecins généralistes de l'ex-Région Poitou-Charentes ainsi qu'aux spécialistes d'organes que sont les gynécologues et Oncologues inscrits au Réseau Onco-Poitou-Charentes. L'analyse statistique a permis de comparer les points de vue de ces deux populations sur le rôle de la médecine générale.

    Résultats : Inclusion de 73 généralistes et 21 spécialistes d'organes. Les deux populations pensent qu'il est nécessaire d'améliorer la collaboration sans différence significative (respectivement 64 % et 65%). Les généralistes sont significativement plus volontaire vis à vis de leur participation à l'annonce diagnostic, à l'information du patient, à la prise en charge des complications et du diagnostic de récidive (p<0,05). L'écart est encore plus important pour les généralistes de plus de 45 ans. De nombreuses pistes d'amélioration de la collaboration ont été suggérées portant sur la communication, la coordination et la prise en charge globale selon le modèle Bio-Psycho-Social.

    Discussion : La médecine générale montre la volonté d'accroitre son action dans la prise en charge du cancer du sein, mais elle est freinée par un manque de temps, d'organisation, et de formation. Il y a également une plus grande autonomie des spécialistes d'organe depuis la mise en place des plans cancer. Il existe une double-lecture des questions posées, avec une vision différente de la pathologie, en fonction du milieu d'exercice. Les différences liées à l'âge des praticiens témoignent d'une plus grande expérience et d'un apprentissage différent selon les générations. L'amélioration de la collaboration se fera par une meilleure communication, de par les échanges et les plateformes informatiques, mais aussi par une coordination des activités avec des professionnels de santé dédiés et des actions locales, et enfin par un développement de la prise en charge globale, centrée sur le patient, son environnement et ses croyances.

    Conclusion : Il est nécessaire d'améliorer la collaboration en la médecine générale, les gynécologues et les oncologues dans la prise en charge du cancer du sein. Il est nécessaire de d'impliquer la médecine générale dans la stratégie de suivi, d'améliorer ses échanges avec les autres spécialités, et de se servir de ses connaissances en terme de prise en charge globale.

  • Les registres du cancer et le registre général des cancers de la région Poitou-Charentes    - Huret Tehan  -  08 avril 2014  - Thèse d'exercice

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    Les registres des cancers permettent l'identification et l'enregistrement des cas de cancer dans une population géographiquement définie, en y associant les caractéristiques personnelles, cliniques et anatomo-pathologiques, collectées de façon continue et systématique à partir de différentes sources.

    L'analyse de ces données permet de fournir un état des lieux sur l'incidence et les caractéristiques des cancers et variations au cours du temps, donnant ainsi une source d'information permettant la planification des politiques de santé. Les registres des cancers sont un outil et une source de données indispensable pour la recherche clinique, pour l'analyse des structures de prise en charge, des parcours de soins, des inégalités constatées et les évolutions possibles mais aussi pour la recherche en sciences humaines et sociales.

    L'IACR (International Association of Cancer Registries), au niveau mondial, l'ENCR (European Network of Cancer Registries), au niveau européen, et les réseaux FRANCIM (France Cancer Incidence et Mortalité), au niveau national, sont des associations qui définissent des règles pour la mise en place de registres du cancer, qui permettent la collaboration inter-registres, et qui fournissent des chiffres faisant la synthèse des différentes données issues des registres.

    Il existe différentes structures de registres en fonction des méthodes de recueil des données et des modalités législatives propres à chaque pays : les facteurs qui varient sont les conditions locales, les systèmes de recensement, la zone géographique étudiée, qui doit être précisément délimitée, ainsi que l'aspect financier.

    En prenant pour exemple le registre général des cancers de la région Poitou-Charentes, nous étudions ici les moyens et méthodes pour un enregistrement efficace de l'incidence et des caractéristiques des cas de cancer en France, avec :

    - les différentes sources de données (PMSI, données d'anatomie et de cytologie pathologiques, données des services médicaux de l'assurance maladie, réunions de concertation pluridisciplinaire, consultation des dossiers médicaux, et leur codage)

    - le traitement des données, suivi et identito-vigilance (confidentialité, niveaux de validité du contenu, suivi, identito-vigilance)

    - l'optimisation grâce à l'informatisation des données et l'automatisation de l'enregistrement (méthodes d'intégration automatisée des données, procédures d'identito-vigilance et outils informatiques, procédures qualité, validation manuelle, sécurisation des données)

  • Parcours de soins des patients atteints de myélome multiple incidents en Poitou-Charentes en 2008-2009    - Puyade Mathieu  -  27 juin 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, le plan cancer 2003-2007 a été mis en place devant un constat d'inégalité d'accès aux soins en cancérologie. Le myélome multiple est un cancer hématologique avec une présentation protéiforme dont le pronostic a été révolutionné par les dernières évolutions thérapeutiques. Sa prise en charge est éclatée entre différentes spécialités, dans des centres de tailles diverses. Cette tumeur est potentiellement une maladie modèle pour tenter de dégager des déterminants d'inégalités d'accès aux soins.

    Méthodes : Les cas de myélome incidents en 2008 et 2009 ont été identifiés par le registre des cancers de la région Poitou-Charentes, permettant ainsi l'investigation des dossiers, ainsi que l'accès à de nombreuses données collectées par le registre. Pour vérifier la qualité de la prise en charge l'adéquation, nous avons comparé d'une part le bilan préthérapeutique (diagnostic et extension) et d'autre part le traitement aux recommandations de la Société Française d'Hématologie 2008-2009.

    Résultats : Deux cent trente cinq patients ont été inclus. Le bilan diagnostique était conforme à 95 % et le bilan d'extension à 56% et le traitement à 82 %. Pour le bilan thérapeutique, étaient associés à une prise en charge non conforme la distance domicile-centre de référence (> 50 kilomètres OR = 2,57 [1,10-5,98]), la non réalisation d'une IRM OR = 3,04 [1,58-5,84], et la prise en charge dans un centre sans hématologue (OR = 2,87 [1,13-7,30]). Pour le traitement, seule une prise en charge dans un centre sans hématologue (OR = 5,08 [1,55 – 16,57]) était associée à un traitement non conforme.

    Conclusion : La principale voie d'amélioration de la qualité des soins passe par l'orientation des patients dans des structures ayant une compétence reconnue en hématologie.

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