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Grandcolin Stéphanie

Les travaux encadrés par "Grandcolin Stéphanie"

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26 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Dépister les violences sexuelles chez les adolescents : nécessité de valider le test "SSToP-Aux-Violences" par une étude multicentrique, création du dossier pour l'autorisation par le Comité de protection des personnes    - Charbonnier Marie  -  01 mars 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les agressions sexuelles sont reconnues et punies par la loi. Elles font de nombreuses victimes à travers le monde et ne sont pas sans conséquences, notamment sur la santé. Il est demandé aux acteurs de soins primaires de repérer les mineurs victimes de maltraitance. Cependant, il n'existe à l'heure actuelle aucun outil de dépistage valide et adapté à la pratique en soins primaires. Des études récentes ont mis en évidence des facteurs de risque chez les adolescents, particulièrement reliés aux antécédents de violences sexuelles et ont ainsi permis d'élaborer le test "SSToP-Aux-Violences". Pour pouvoir le proposer en tant qu'outil de dépistage des antécédents de violences sexuelles, il est nécessaire de réaliser une étude interventionnelle, multicentrique, en soins courants. La première étape est de constituer le dossier pour obtenir l'autorisation d'un CPP, ce qui fait l'objet de notre travail.

    Matériels et méthodes : Le contenu du dossier de demande d'avis au CPP est fixé au niveau national par l'arrêté du 2 décembre 2016. Pour l'élaborer, nous nous sommes appuyés sur l'étude préliminaire ainsi que sur le dossier d'une étude similaire en soins courants, l'étude MICAS. L'objectif principal de notre travail est de réaliser en totalité le dossier de l'étude "SSToP-Aux-Violences" pour la présenter en commission auprès d'un CPP.

    Résultats : Après avoir défini le type d'étude, nous avons établis le protocole de recherche de l'étude "SSToP-Aux-Violences" en suivant une méthodologie rigoureuse. Nous avons ensuite effectué la démarche nécessaire pour l'obtention d'un CPP, à savoir : l'inscription de la recherche à l'ANSM qui délivre un numéro d'enregistrement puis l'inscription sur le site VRB qui permet le tirage au sort pour l'attribution d'un CPP.

    Conclusion : La démarche pour aboutir à l'avis auprès d'un CPP est obligatoire pour toute étude interventionnelle en soins courants. L'étude "SSToP-Aux-Violences" pourra débuter après obtention d'un avis favorable et peut être permettre de proposer un outil valide et adapté aux soins primaires pour dépister les antécédents de violences sexuelles chez les adolescents.

  • Étude de la pose d'un DIU : relation entre l'expérience clinique de professionnels de santé et la performance mesurée en simulation sur mannequin gynécologique    - Arenas Alonso Maria  -  31 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le dispositif intra-utérin est une méthode contraceptive recommandée et plus fréquemment utilisée. Cependant une formation technique insuffisante reste un des freins à sa prescription. Des études récentes proposent la simulation comme méthode d'apprentissage de ce geste technique. Un outil évaluant la performance de pose sur mannequin gynécologique, à type d'échelle a été validée et l'intérêt de son utilisation dans l'apprentissage du geste chez des internes de médecine générale à été démontré. S'agit-il d'un outil permettant de discriminer différents niveaux d'expérience de pose de DIU ?

    Objectif: L'objectif de cette étude était d'étudier le lien entre le niveau d'expérience de pose de DIU de professionnels proposant ce geste dans leur pratique courante et le score de performance obtenu sur une échelle récemment validée, en simulation sur mannequin gynécologique.

    Méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle, descriptive des pratiques professionnelles, prospective, monocentrique à recrutement régional, qui s'est déroulée de septembre 2016 à avril 2017, dans différents centres hospitaliers et cabinets médicaux et de sages-femmes de l'ancienne région Poitou-Charentes. Des gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes posant des DIU et acceptant d'être filmés ont été inclus. Ils ont ensuite été testés par simulation et évalués à l'aide de l'échelle d'évaluation de la performance de pose de DIU. Une étude de corrélation entre le score de performance des professionnels utilisant la même méthode de pose et le niveau d'expérience de pose, défini par le nombre mensuel de DIU posés par le professionnel, a été réalisée. Le pourcentage de réalisation de chaque item constituant l'échelle a été analysé.

    Résultats : Au total 30 professionnels ont été inclus. Parmi eux, 28 utilisaient la méthode classique de pose du DIU et 2 la méthode de la torpille. Le nombre mensuel moyen de DIU posés étaient de 8.63 (± 10,1) et le score de performance moyen dans le groupe méthode classique était de 12,5/20 (± 3,28). Il n'a pas été retrouvé de lien entre le score de performance et le niveau d'expérience des professionnels aussi bien lors d'une analyse générale (coefficient de corrélation de Spearman de 0,012 (p = 0,58)) que dans une analyse en sous-groupes. Deux items de l'échelle étaient réalisés par moins de 20% des professionnels (positionnement correct de la bague bleue et réalisation du toucher vaginal).

    Conclusion : L'utilisation de l'échelle d'évaluation de la performance de pose de DIU ne semble pas adaptée chez les professionnels posant des DIU couramment. Elle n'a pas permis d'identifier différents niveaux d'expérience de pose de DIU.

  • Intérêt de la simulation dans l'apprentissage de la pose de dispositif intra-utérin : étude prospective chez les internes de médecine générale du Poitou-Charentes    - Berthomé-Jauffrais Anne-Charlotte  -  13 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Peu d'étudiants reçoivent un enseignement pratique à la pose de DIU, pourtant 1ère méthode de contraception réversible dans le monde. La simulation en santé permet un entraînement respectant l'intégrité du patient et la sécurité des soins. Cette pédagogie peut-elle améliorer la performance et le taux de réussite des internes de médecine générale lors de la pose de DIU sur simulateur ?

    Objectif : L'objectif de cette étude était de montrer si l'apprentissage par simulation répétée de l'insertion d'un DIU sur mannequin améliorait le score de performance et le taux de réussite des participants. La reproductibilité de l'échelle d'évaluation et l'apport pédagogique ont été évalués.

    Méthode : Cette étude prospective multicentrique non randomisée s'est déroulée d'Avril 2016 à Mars 2017, dans les Centres Hospitaliers de Royan, La Rochelle et l'ABS-lab du Laboratoire de Simulation de la faculté de Médecine et de Pharmacie de Poitiers. Tous les internes acceptant de participer aux journées de simulation ont été inclus. Chaque participant recevait une formation par vidéo en e-learning. Les scores de performance des participants ont été évalués grâce à une échelle validée de 27 items lors de trois essais durant les séances. L'évolution des taux de réussite, la concordance entre l'observation directe et la vidéo et l'évaluation du bénéfice pédagogique ont été étudiées.

    Résultats : La participation de 17 novices et 10 débutants a été analysée. Un participant a été perdu de vue. Les moyennes des scores de performance aux trois simulations étaient respectivement de 16,31, 22,92 et 24,12 (p<0,0001). Il existait une amélioration significative du taux de réussite entre les 2 premières simulations 19% versus 46% (p=0,04)). Il n'existait pas de différence significative selon le niveau des participants. Le score seuil déterminant la réussite à la simulation 3 était de 22/27. La reproductibilité de l'échelle était bonne. Les participants ont confirmé le bénéfice pédagogique de cette méthode de formation et ont reconnu leur progression.

    Conclusion : Dans cette étude, la simulation comme méthode de formation pour la pose de DIU a permis une progression du score de performance et du taux de réussite des internes de médecine générale.

  • Facteurs influençant la non adhésion au dépistage du cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin chez les femmes de 20 à 69 ans revue systématique de littérature    - Vuillaume-Prézeau Anne-Sophie  -  13 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le cancer du col de l'utérus est la 12ème cause de mortalité par cancer féminin. En France, le dépistage est individuel par frottis cervico-utérin (FCU) chez les femmes de 25 à 65 ans. Le taux de couverture est de 60% de la population cible.

    Objectif : Mise à jour des freins des femmes de 20 à 69 ans pour le dépistage du cancer du col utérin par FCU aboutissant à une non adhésion.

    Matériel et méthode : Recherche dans PubMed, Cochrane, Science Direct, littérature grise jusqu'en décembre 2016.

    Critères de sélection : critères d'inclusion : études sur le cancer du col de l'utérus seul, en anglais, français ou espagnol incluant des femmes de 20 à 69 ans sans antécédent de cancer du col de l'utérus. Critères d'exclusion : étude après FCU anormal, étude sur le dépistage de plusieurs cancers, étude antérieure à 1967.

    Collecte des données : Critère de jugement principal : adhésion au dépistage définie par l'intervalle entre deux FCU selon les recommandations du pays de l'étude.

    Résultats principaux : Neuf articles inclus mettant à jour vingt-sept facteurs dont vingt-trois freins significatifs en analyse multivariée. L'âge avancé et le statut matrimonial (vivre seule) sont les deux freins les plus significatifs. L'éducation basse, la formation professionnelle basse, la nulliparité et le mode de contraception sont des freins plausibles.

    Conclusion : L'analyse de cette revue met à jour peu de freins significatifs (âge, statut matrimonial). Le dépistage organisé pourrait diminuer le manque d'adhésion au FCU.

  • Dépister les violences sexuelles chez les adolescents : élaboration et validation du test SSToP-Aux-Violences par une étude auprès de 29 médecins en Vienne    - Moschetta Lucie  -  01 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le repérage précoce des mineurs victimes de violences sexuelles permettrait de diminuer la morbi-mortalité liée à ce problème majeur de santé publique qui concerne 9,2% des mineurs en Europe. A partir du « BITS test » composé de 4 questions (Brimades, Insomnies, Tabac, Stress) qui est validé pour le dépistage des idées suicidaires chez l'adolescent, nous avons ajouté 2 questions portant sur le poids et l'antécédent d'automutilation(s) pour proposer l'outil SSToP-Aux-Violences pour le repérage des adolescents ayant subi des violences sexuelles (VS).

    Objectif de l'étude : évaluer la performance de l'outil SSToP-Aux-Violences à travers l'évolution de la prévalence des VS entre la phase observationnelle et la phase d'utilisation de l'outil. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la validité intrinsèque de l'outil BITS et SSToP-Aux-Violences ainsi que la pertinence des différentes questions composant l'outil pour le repérage des VS. Enfin, nous avons étudié l'acceptabilité, l'intérêt et la faisabilité de l'outil auprès des médecins participants.

    Méthode : Etude interventionnelle avec comparaison avant après auprès de 27 médecins généralistes et 2 médecins scolaires de la Vienne. Une phase initiale observationnelle où le médecin investigateur disait s'il suspectait des VS chez l'adolescent qu'il recevait, puis une phase d'utilisation de l'outil SSToP-Aux-Violences où le médecin terminait en posant la question d'éventuelles VS subies.

    Résultats : La prévalence des adolescents victimes de VS a été de 3,9% en phase avant et 8,2% en phase après, avec un OR = 2,18 [0,84 – 5,62]. Nous avons retrouvé une sensibilité de 72% et une spécificité de 78% avec un rapport de vraisemblance positif de 3,27 pour l'outil SSToP-Aux-Violences avec un seuil d'alerte à 3 pour les questions du BITS (Brimades, Insomnies, Tabac et Stress) et un seuil d'alerte à 1 aux questions additives (Poids et Automutilations). En analyse univariée, les questions Brimades, Insomnies, Stress, Poids et Automutilations sont apparues très significativement liée à l'antécédent de VS subie. En analyse multivariée, le stress et les automutilations étaient indépendamment liés à cet antécédent. L'évaluation de l'outil par les médecins participants a été très bonne.

    Discussion : Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence de résultat significatif sur l'évolution de la prévalence des violences sexuelles suite à l'utilisation de l'outil SSToP-Aux-Violences, du fait notamment du faible effectif étudié. Cependant, l'outil SSToP-Aux-Violences semble intéressant et performant au regard du rapport de vraisemblance et de sa sensibilité et spécificité.

  • Évaluation de l'équipement matériel nécessaire à la réalisation d'un FCU dont disposent des médecins généralistes installés en cabinet libéral et de l'impact sur l'observance du FCU chez leurs patientes : enquête sur une population de médecins généralistes installés en Poitou-Charentes et leurs patientes    - Rochereau Fanny  -  04 avril 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Actuellement en France, seulement 10% des FCU sont réalisés par des médecins généralistes, et certaines femmes ne savent pas qu'un médecin généraliste peut réaliser cet acte. Cela peut concourir en partie au faible taux de couverture globale du dépistage, estimé à 56,6%. Les conditions actuelles d'exercice ne facilitent pas la réalisation d'actes comme le FCU en cabinet de médecine générale, le manque de temps étant la difficulté la plus citée. Les problèmes matériels sont également évoqués, mais peu d'études se sont intéressées spécifiquement à l'équipement des cabinets de médecine générale. Nous avions alors émis cette hypothèse : l'observance du FCU serait meilleure chez les patientes dont le médecin traitant possède le matériel nécessaire pour réaliser des FCU, alors que les médecins les moins équipés aurait une patientèle moins à jour de leur FCU.

    Objectifs : L'objectif principal de l'étude était d'évaluer l'équipement matériel nécessaire à la réalisation d'un FCU dont disposent des médecins généralistes installés en cabinet libéral et l'impact sur l'observance du dépistage du CCU par FCU chez leurs patientes. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la connaissance des patientes sur la pratique du FCU par leur médecin traitant et d'analyser d'autres facteurs associés à l'observance des patientes vis-à-vis du dépistage du CCU (critères sociodémographiques/économiques des patientes, supports éducationnels au cabinet du médecin traitant).

    Matériel et méthode : Nous avons mené une étude transversale analytique comparative, par voie électronique, auprès de 55 internes en SASPAS ou médecins généralistes remplaçants en Poitou-Charentes. À partir de leurs réponses, deux populations ont été incluses : un échantillon de 55 médecins généralistes installés en cabinet libéral et un échantillon de 253 patientes éligibles au dépistage du FCU selon les recommandations nationales actuelles. Chez les médecins, les données recueillies concernaient leurs caractéristiques démographiques, les équipements retrouvés au cabinet, l'intuitivité du logiciel informatique et la mise à disposition de supports éducationnels pour les patientes du cabinet. Chez les patientes, les données recueillies concernaient leurs caractéristiques sociodémographiques et économiques, leur dernier FCU et leur connaissance sur la pratique du FCU par leur médecin traitant. Les médecins ont été classés dans trois groupes d'équipement définis selon un score (équipement optimal/équipement insuffisant/pas d'équipement). Pour les analyses statistiques comparatives, deux groupes ont été comparés : groupe « équipement complet » versus groupe « équipement incomplet ». Les analyses ont été basées sur ces deux groupes pour tester les associations entre le niveau d'équipement et l'observance du FCU des patientes / la connaissance des patientes sur la pratique du FCU par leur médecin traitant.

    Résultats : Si 43,6% des médecins étaient équipés de façon optimale, 14,8% d'entre eux ne possédaient pas du tout d'équipement permettant de réaliser un FCU. L'exercice en milieu rural et la fonction de MSU étaient associés à un équipement optimal (p<0,05). Le niveau d'équipement n'avait pas d'impact sur l'observance du FCU des patientes (p>0,05) et la proportion de patientes « à jour » était équivalente entre les groupes « équipement complet » et « équipement incomplet » (respectivement 46,4% et 45%). Les FCU à jour étaient davantage réalisés par le médecin traitant lorsque celui-ci possédait un « équipement complet » ; à contrario, les FCU à jour et réalisés par un autre praticien étaient plus nombreux dans le groupe « équipement incomplet » (p=0,002). Les patientes affirmaient davantage que leur médecin traitant réalisait des FCU quand celui-ci était équipé (p=0,008). Le taux de couverture global du dépistage s'élevait à 60,5%. La majorité des FCU avaient été réalisés par un gynécologue (65,5%) ; la part réalisée par des médecins généralistes représentait 25,4%. Ni les facteurs sociodémographiques/économiques des patientes ni la disponibilité de supports éducationnels au cabinet des médecins généralistes n'étaient associés à l'observance du FCU (p>0,05).

    Discussion : Cette étude n'a pas permis de vérifier l'hypothèse initiale. L'absence d'équipement complet ne semble pas être un obstacle à l'observance des patientes. Le défaut de pratique du FCU par les médecins généralistes reste un problème complexe, lié à des freins propres aux patientes et aux médecins. En vue de la généralisation du DO du CCU prévue en 2018, cette étude permet de proposer plusieurs axes pour renforcer l'implication des médecins généralistes dans ce dépistage : sensibilisation et rappel des recommandations, revalorisation des actes de prévention, meilleure coordination entre les différents acteurs impliqués et campagne d'information auprès de la population féminine en insistant sur la possibilité de faire réaliser leur FCU par un médecin généraliste.

  • Quel est l'impact de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine après au moins trois mois d'utilisation ? : revue de la littérature    - Coulais Mathilde  -  14 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : réaliser une revue de la littérature afin de synthétiser les données actuelles sur l'impact potentiel de la contraception oestroprogestative, quel que soit sa forme galénique, sur la sexualité des femmes après au moins trois mois d'utilisation. Objectif secondaire : sous-analyse de quatre études présentant des similitudes de méthodologie.

    Matériel et Méthodes : une recherche bibliographique a été réalisée, à partir des bases de données de PubMed, Google Scholar et Cochrane, pour sélectionner toutes les études publiées entre 1990 et janvier 2016 dont l'objectif principal ou secondaire était d'évaluer les effets d'une ou plusieurs contraceptions oestroprogestatives sur le fonctionnement sexuel féminin. Les études incluses devaient avoir une durée de suivi d'au moins trois mois. Pour l'analyse secondaire, les études devaient utiliser le questionnaire FSFI et présenter leurs résultats sous forme de moyennes.

    Résultats : 116 études ont ainsi été obtenues. Vingt-trois études ont été incluses dans la revue de la littérature ; parmi elles, treize ont retrouvé un impact significativement positif de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine, huit ont retrouvé un impact négatif et trois n'ont pas retrouvé d'effet significatif. L'analyse secondaire a retrouvé un impact significativement positif de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine mais une des quatre études avait une population significativement plus âgée.

    Discussion et conclusion : les études incluses sont très hétérogènes au niveau de leur méthodologie rendant leur comparaison difficile. Leurs résultats sont très divers voire contradictoires. Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer l'éventuel impact de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine, telles que les variations hormonales induites et les modifications du cycle menstruel, mais cela reste incertain. De nouvelles études, avec une méthodologie satisfaisante et un questionnaire commun, sont donc nécessaires pour approfondir le sujet.

  • Évaluation de la satisfaction des femmes lors de la première consultation médicale pour la prise en charge d’une interruption volontaire de grossesse    - Costes Marie  -  30 juin 2016

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    Introduction : Nous avons souhaité évaluer la qualité des soins proposés aux femmes lors de la première consultation médicale en vue d’une interruption volontaire de grossesse au CPEF du CHU de Poitiers. Secondairement, nous avons comparé l’évaluation de la qualité des soins selon les soignants, le type d’IVG pratiquée ainsi que selon l’optimisme des patientes. Nous avons également recueilli les craintes et les attentes de ces dernières.

    Matériel et méthode : Une étude quantitative prospective monocentrique a été réalisée au CPEF du CHU de Poitiers à partir de questionnaires anonymes distribués aux femmes au début de leur première consultation pré-IVG. Il a été inclus 95 patientes du 2 novembre 2015 au 13 mars 2016. Parallèlement un recueil de donnés a été effectué dans le dossier médical des patientes pour compléter les informations sur les femmes de l’échantillon.

    Résultats : Le taux de réponse était de 47.74% pour le questionnaire sur la qualité des soins et de 42.71% pour le questionnaire sur l’optimisme. La tranche d’âge de la population incluse était de 18 à 44 ans. Plus de la moitié des patientes étaient globalement très satisfaites. La satisfaction maximale était envers l’absence de gène en rapport avec le comportement du professionnel de santé (75% pour le médecin et l’interne et 84% pour la sage-femme et l’IDE), la politesse et l’amabilité des soignants (81% pour le médecin et l’interne et 91% pour la sage-femme et l’IDE), la clarté des explications (80% pour le médecin et l’interne et 93% pour la sage-femme et l’IDE) et l’implication dans la prise de décision (79%). La principale raison d’insatisfaction des patientes était l’identification des soignants (16% pour le médecin et l’interne et 15% pour la sage-femme et l’IDE). Les femmes étaient également moins satisfaites des informations données au sujet des médicaments (32% de très satisfaites). Le fait d’être pris en charge par un médecin ou interne ou une sage-femme ou IDE ainsi que d’interrompre sa grossesse de manière médicamenteuse ou chirurgicale ne sont pas liés de façon significatives à la satisfaction des femmes (p > 0,05). L’optimisme des femmes n’a pas influencé leur satisfaction, excepté les patientes optimistes qui ont été significativement plus satisfaites de la politesse et de l’amabilité du médecin ou de l’interne que les non optimistes (p = 0,02). Les craintes des femmes au sujet de la consultation ont été regroupées en quatre catégories. Elles concernaient : le délai de l’IVG (25%), la peur d’être jugée par les soignants (22%), la prise en charge (22%) et les conséquences et retentissements de l’IVG (21%). Quant aux attentes, elles ont été regroupées en trois catégories telles que les informations données par les soignants (36%), le besoin de réconfort et d’écoute (22%) et la prise en charge (41%).

    Conclusion : L’évaluation de la qualité des soins par les femmes lors de la première consultation médicale en vue d’une interruption volontaire de grossesse au CPEF du CHU de Poitiers était globalement très satisfaisante. Parmi cette évaluation, les insatisfactions étaient principalement sur l’identification des soignants. Seules les patientes optimistes ont été significativement plus satisfaites de la politesse et de l’amabilité du médecin ou de l’interne que les non optimistes. Les craintes majoritairement recueillis concernaient le délai de l’IVG ainsi que la peur d’être jugée. Quant aux attentes des patientes, elles étaient en grande partie liées à la prise en charge.

  • Validation d’une échelle d’évaluation de la performance lors de la simulation de l’insertion d’un dispositif intra-utérin    - André Marion  -  12 janvier 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction. Deux tiers des médecins généralistes s'estiment mal formés à l'insertion d'un dispositif intra-utérin. Il existe un lien entre déficit de formation et perforation utérine lors de son insertion. La simulation médicale permet de réduire les erreurs médicales et les risques pour le patient. Rend-t-elle les praticiens plus performants et moins iatrogènes ?

    Objectif. L'objectif de ce travail était la validation d'une échelle d'évaluation de la performance lors de l'insertion d'un dispositif intra-utérin en simulation. L'intérêt pédagogique de la simulation était également évalué.

    Méthode. L'échelle était constituée de 27 items décrivant les prérequis et les étapes à respecter lors de l'insertion d'un dispositif intra-utérin. Une étude qualitative selon la méthode Delphi a été menée auprès de 9 experts pour déterminer les gestes à risque lors de l'insertion. Secondairement, la performance de 30 praticiens, novices et expérimentés, a été évaluée à l'aide de cette échelle lors d'une séance de simulation.

    Résultats. Treize items ont été identifiés comme à risque de perforation utérine et 12 comme à risque de complications autres. L'échelle testée était fiable avec une bonne reproductibilité inter-observateur. Le score de performance moyen était de 14.41 +/- 4.36 sans différence entre expérimentés ou novices. Le taux de réussite était de 27% ; les participants qui réussissaient la procédure avait un score plus élevé (17.50 +/-4.24 vs 13.36 +/-3.84) en particulier sur les gestes à risque de complications. La simulation permettait une meilleure compréhension de la procédure.

    Conclusion. Notre échelle s'avérait fiable et peut être utilisée pour l'enseignement de l'insertion d'un dispositif intra-utérin en simulation.

  • Les difficultés du diagnostic clinique de Chlamydia Trachomatis : étude qualitative réalisée du 7 octobre 2014 au 23 mars 2015    - Moncourt Julie  -  12 juin 2015

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    INTRODUCTION

    L’infection uro-génitale à Chlamydia trachomatis (Ct) est la plus fréquente des Infections Sexuellement Transmissibles d’origine bactérienne chez la femme et la plus répandue dans les pays industriels, elle peut causer des complications chroniques avec des séquelles importantes. Elle est fréquemment décrite comme asymptomatique or il existe des signes fonctionnels associés qui ont souvent une expression clinique insidieuse. Des moyens diagnostiques et thérapeutiques performants de cette IST existent.

    OBJECTIFS

    Notre objectif était d’explorer les éléments du parcours du soin de la patiente qui entrainait un retard dans le diagnostic de l’infection à Ct. L’étude avait pour but également d’explorer les éléments qui faciliteraient ce diagnostic mais aussi recueillir les symptômes initiaux et le vécu des patientes.

    POPULATION ET MÉTHODE

    Étude qualitative transversale, réalisée d’octobre 2014 à mars 2015, par entretiens individuels semi-directifs auprès de 12 patientes sélectionnées au sein de la population générale avec antécédents d’infection à Ct. Une analyse thématique et descriptive des entretiens semi-directifs a été réalisée jusqu’à saturation des données puis triangulée.

    RÉSULTATS

    Les difficultés mises en avant par l’étude étaient liées à un manque de connaissance de l’infection par le professionnel et la patiente, à un manque de contrôle en cas de recontamination et à un manque de spécificité des signes cliniques. Une relation médecin/patiente trop ancienne entrainait également un retard de diagnostic. Le diagnostic était favorisé quand la patiente faisait confiance au professionnel. La plupart des interrogées ont un mauvais vécu de l’infection, ce qui leur a fait prendre conscience, après la guérison, qu’il fallait se protéger.

    CONCLUSION

    Les difficultés relevées permettent de proposer des actions qui favoriseraient le diagnostic de Ct et une étude quantitative compléterait notre enquête en recherchant les proportions de celles-ci.

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