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Catheline Nicole

Les travaux encadrés par "Catheline Nicole"

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  • Dépistage précoce des troubles du langage oral chez les enfants de moins de 4 ans : état des lieux des pratiques et facteurs associés    - Rocchesani Raphaël  -  12 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Principal vecteur de l'interaction entre l'enfant et son environnement, le langage et son acquisition peuvent être perturbés. Les troubles du langage oral regroupent les notions de troubles articulatoires, de retard de parole, de retard de langage et de troubles spécifiques du langage oral. L'ensemble de ces troubles touchent de 3,8% à 26,8% des enfants de moins de 6 ans selon les études. Non cantonnées à l'enfance et la petite enfance, ils peuvent perdurer et avoir des répercussions à court, moyen et long termes. L'objectif principal de notre étude est de faire un état des lieux du dépistage précoce des troubles du langage oral chez les enfants de moins de 4 ans chez les médecins généralistes, médecins de PMI, pédiatres et pédopsychiatres.

    Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle, descriptive et transversale par auto-questionnaire réalisée en Nouvelle-Aquitaine. Les 9100 médecins sus-cités de la région ont reçu une invitation à répondre au questionnaire en ligne, principalement via les Conseils Départementaux de l'Ordre des Médecins et les associations de Pédiatrie. Un bon dépistage était défini par l'association d'une prescription de consultation ORL à 24 mois, d'une d'Orthophonie au même âge, et par le fait de revoir l'enfant dans les 6 mois spécifiquement à ce sujet.

    Résultats : Sur les 220 médecins inclus, seuls 10% réalisent un bon dépistage. Les facteurs associés à celui-ci sont l'impression d'avoir suffisamment de temps pour évaluer le développement global d'un enfant, le fait de prendre assez de temps pour évaluer les capacités de communication verbale et non verbale, le fait d'analyser bien séparément les versants compréhension et expression du langage oral, et le fait de rechercher systématiquement des antécédents familiaux. L'analyse de certains facteurs tels que le type de formation réalisée ou la prise en compte de l'association de deux mots à 2 ans n'a pu se faire du fait de trop faibles effectifs. Les outils d'évaluation précoces sont quant à eux très peu utilisés car très peu connus.

    Conclusion : La demande d'avis orthophonique apparaît comme le principal frein au dépistage précoce des troubles du langage, nombre de praticiens ne les sollicitant qu'à partir de l'âge de 3 ans. Pourtant les orthophonistes sont tout à fait formés à l'appréciation des tout-petits, et des échelles d'évaluation sont disponibles dès l'âge de 20 mois. Ainsi, un avis orthophonique devrait être demandé devant tout trouble du langage interrogeant le médecin, et ce même avant 3 ans. Le souhait de formation des médecins à cette problématique du langage est très fort. Enfin, la réflexion au sujet de tels troubles devrait être pluridisciplinaire, et devrait venir interroger aussi bien les processus instrumentaux que le développement psycho-affectif.

  • Place de la pragmatique du langage dans le phénomène de harcèlement scolaire    - Lorrillere Pauline  -  14 avril 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : On définit le harcèlement scolaire comme un comportement agressif, intentionnel et répétitif adopté par un ou plusieurs élèves à l'encontre d'un autre élève. Le langage est l'un des vecteurs principaux des interactions entre l'enfant et son environnement. Sa maîtrise et notamment la capacité à utiliser le langage en contexte est un élément fondamental de l'intégration sociale et constitue un facteur probable de protection contre le harcèlement. L'objectif principal de notre étude est de montrer une relation entre harcèlement scolaire et difficultés pragmatiques.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique, observationnelle prospective menée au Centre Hospitalier Henri Laborit de Poitiers. Elle concerne les enfants scolarisés de 8 à 13 ans consultant pour la première fois au CMPEA. Le phénomène de harcèlement scolaire a été évalué par un auto questionnaire : l'échelle de D.Olweus et le langage a été évalué par deux évaluations informatisées (BILO et CAPRA). Une évaluation de l'empathie par un auto questionnaire (BES) et une évaluation de reconnaissance des émotions faciales étaient également réalisées.

    Résultats : Notre échantillon est constitué de 25 enfants dont 76% sont impliqués dans le harcèlement scolaire. L'analyse statistique n'a pas permis de conclure à un lien entre le harcèlement et les troubles de la pragmatique du langage. Seule une tendance concernant la reconnaissance des émotions faciales a pu être observée. Les impliqués auraient plus de difficulté à repérer certaines émotions. Or cette capacité est en lien avec la pragmatique du langage et l'empathie.

    Conclusion : Malgré les résultats de notre étude, les différents apports théoriques confortent l'intérêt que l'on porte à la pragmatique du langage. Ce travail a permis, il nous semble, de mettre en évidence son importance dans les interactions, dans la rencontre entre soi et autrui. Elle permet de réguler les rapports qui s'instaurent entre les individus d'un même groupe, de partager une culture commune et est un élément primordial pour l'intégration dans un groupe de pairs. La prise en compte de cette composante dans la prévention du harcèlement et dans la prise en charge des enfants impliqués nous semble essentielle.

  • Le corps en relation : les difficultés psychomotrices influencent-elles le harcèlement en milieu scolaire ? : à partir d'une étude observationnelle chez des primo-consultants en psychiatrie âgés de 8 à 13 ans    - Vallart Étienne  -  13 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le harcèlement en milieu scolaire est un problème de santé publique dont les pouvoirs publiques se sont emparés seulement depuis les années 2000. Il s'agit d'une conduite intentionnellement agressive adoptée par un ou plusieurs élèves, qui se répète et qui dure avec des conséquences psychosociales majeures. Le lien au corps y est cliniquement constaté. L'objectif de notre étude était d'observer s'il existait une relation entre harcèlement scolaire et difficultés psychomotrices.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle prospective menée au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers. Elle concerne les enfants scolarisés, de 8 à 13 ans et primo-consultants en Centre Médico-Psychologique de la Vienne. Lors d'un entretien individuel de 1h30, l'enfant remplissait un questionnaire sur le harcèlement en milieu scolaire (Questionnaire Bully/Victim revised) et réalisait le test du dessin du bonhomme. Le questionnaire permettait de classer les enfants en harcelés, harceleurs, harcelés/harceleurs et neutres. Le(s) parent(s) répondaient à deux hétéroquestionnaires : celui de la Movement-ABC et le Profil sensoriel-forme abrégée. Les observations cliniques d'une psychomotricienne expérimentée était collectées à l'aveugle ainsi que ses hypothèses.

    Résultats : 24 patients ont été inclus, dont 79 % (19/24) impliqués dans des situations de harcèlement en milieu scolaire. L'analyse statistique n'a pas permis de conclure à un lien de causalité, seules des tendances ont pu être observées selon lesquelles les impliqués auraient plus de facilités lorsqu'ils sont dans un environnement changeant (p=.103) notamment quand ils sont eux-mêmes en mouvement (p=.103) ; l'intégration du mouvement serait de meilleure qualité chez les patients « neutres » (p=.103). L'analyse qualitative observait une hétérogénéité et relevait la prépondérance de facettes tonico-émotionnelles telles que l'impulsivité, l'état de tension et l'hypervigilance chez les patients impliqués. On a constaté que les dessins des patients neutres étaient plus souvent incarnés alors que les signes d'agressivité dans le dessin du bonhomme étaient plus marqués chez les patients impliqués.

    Conclusion : Cette étude préalable à effectif réduit n'a pas révélé plus de difficultés psychomotrices chez les enfants impliqués dans des situations de harcèlement. Elle met cependant en lumière, notamment par des observations qualitatives, certaines caractéristiques pouvant faire l'objet d'études ultérieures. L'implication du corps dans cette distorsion de la relation pourrait être au centre de la compréhension du harcèlemnt notamment au sein de groupes thérapeutiques.

  • Place et fonction du concept d'empathie dans le harcèlement scolaire    - Bouloy Antonine  -  11 octobre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le harcèlement scolaire est une violence peu visible dont la fréquence et les conséquences psychopathologiques en font un véritable problème de santé publique. Un certain nombre d'études commencent à s'interroger sur l'influence de distorsions cognitives, la difficulté éprouvée à se mettre à la place de l'autre, à lire et à verbaliser ses émotions et l'éventuel échec d'une dynamique de groupe sur l'installation de ce phénomène en milieu scolaire.

    Objectifs : L'objectif de notre étude est la mise en évidence ou non de différences concernant les scores d'empathie entre la population témoin et celle des enfants et adolescents impliqués dans le phénomène de harcèlement scolaire. En effet, nous pensons que les différents groupes d'élèves définis par les critères d'Olweus pour le harcèlement scolaire ont des profils empathiques et des caractéristiques socio-démographiques différents.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, de type cas-témoins et multicentrique. La passation a eu lieu au sein d'établissement scolaires volontaires et auprès d'élèves dont le consentement des représentants légaux avait été donné. Le phénomène de harcèlement scolaire a été estimé par un auto-questionnaire : l'échelle révisée d'Olweus et l'empathie a été évaluée par l'IRI. Notre échantillon est constitué de 1065 élèves âgés de 8 à 13 ans.

    Résultats : Notre étude ne permet pas de décrire un profil type d'une population d'élèves mais souligne l'importance de considérer le contexte dans lequel les enfants et adolescents évoluent. Nos résultats s'opposent à l'idée que les harceleurs ont un défaut d'empathie et mettent en évidence une prédominance de la composante émotionnelle sur la composante cognitive de l'empathie sur cette tranche d'âge.

    Conclusion : Ces résultats ouvrent des pistes de réflexion sur l’intérêt d'explorer plus encore le contexte dans lequel naît le phénomène de harcèlement scolaire. L’intérêt de cette étude est aussi de contribuer au développement d'outils de prévention et d'intervention adéquats selon les caractéristiques développementales de ces élèves et ce, en attirant l'attention sur l'importance d'un environnement sécurisant et respectueux.

  • Le harcèlement scolaire entre pairs : à propos d'une étude en Vienne visant à évaluer l'apport d'un support ludique mettant en jeu les émotions    - Linlaud Virginie  -  06 novembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La notion de harcèlement scolaire, qui est la traduction de school-bullying, est un concept récent. On parle de harcèlement scolaire lorsqu'un élève est soumis de manière répétée et à long terme à des comportements intentionnellement agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser, le mettre en difficulté et établir une relation dominant-dominé de la part d'un ou plusieurs élèves. L'échec de la dynamique de groupe, l'incapacité à verbaliser ses émotions, la difficulté à se mettre à la place de l'autre sont des éléments clefs dans le harcèlement scolaire.

    Objectifs : Nous pensons que l'alexithymie et l'empathie sont modifiées chez les élèves impliqués dans le harcèlement et qu'une médiation en classe a un intérêt pour limiter le phénomène. Ce travail a pour objectifs tout d'abord de mettre en évidence une diminution du harcèlement après une intervention en classe avec un médiateur qui met en jeu les émotions des élèves, puis d'étudier l'évolution des harceleurs, de l'empathie et de l'alexithymie, enfin d'explorer les corrélations entre l'empathie, l'alexithymie, les agresseurs et les victimes.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude interventionnelle, suivie dans le temps avec cas-témoins. L'évaluation s'est déroulée sur six mois chez des élèves de 4ème suivis durant l'année 2014 dans un échantillon de volontaires « actifs » soumis à des interventions en classe basées sur le jeu « Feelings » versus des élèves de 4ème « témoins ». Le harcèlement a été évalué par un autoquestionnaire de victimisation, l'alexithymie et l'empathie par deux échelles (TAS 20 et BES).

    Résultats : Une diminution de la victimisation est mise en évidence. Les élèves harceleurs sont aussi moins nombreux en fin d'étude. Une corrélation entre l'alexithymie et le fait d'être victime a été mise en évidence, tout comme l'existence d'une corrélation entre une faible empathie et les harceleurs. Il nous est plus difficile de statuer sur les résultats en termes d'évolution de l'empathie et de l'alexithymie qui ne sont pas modifiés.

    Conclusion : Ces résultats ouvrent des pistes de réflexion sur l'intérêt de travailler autour de la dynamique de groupe, mais aussi autour de toutes les habiletés sociales, et pas uniquement des émotions, dans le cadre de la lutte contre le harcèlement. La médiation n'est pas encore suffisamment pensée comme un outil qui peut-être utilisé en milieu scolaire.

  • Impact cognitif et affectif de la peur de l’erreur sur les troubles du langage écrit chez l’adolescent : une remédiation possible à travers les ateliers d’écriture.    - Collin Mikaela  -  26 juin 2014

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    Les connaissances concernant les répercussions psychiques des troubles des apprentissages à la période adolescente font apparaître une fragilisation narcissique, qui induit chez l’adolescent une rigidification de la pensée et une approche de l’apprentissage restreinte à l’obligation scolaire aux dépens des capacités créatives nécessaires au raisonnement. Dans ce contexte cognitivo-affectif, la peur de l’erreur écrite, par ailleurs sociologiquement ancrée dans les représentations communes, est susceptible de trouver un écho particulièrement préoccupant chez les adolescents atteints de troubles du langage écrit. L’atelier d’écriture apparaît à cet égard comme une voie thérapeutique possible, permettant de désamorcer le souci obsessionnel de la faute d’orthographe. Ce mémoire d’orthophonie se propose d’analyser l’impact des représentations anxieuses du langage écrit sur les capacités cognitives que ce langage sollicite, chez des adolescents tout-venants et des adolescents atteints de troubles du langage écrit. Partant du postulat que l’injonction d’écrire sans erreur est une situation propice à la peur de l’erreur, nous avons comparé le nombre et les types d’erreurs orthographiques commises par deux groupes d’adolescents (collégiens au développement typique, collégiens atteints de troubles du langage écrit), en situation d’écrit libre d’une part, et en situation d’écrit imposé d’autre part. Les principaux résultats ont permis de dégager deux tendances inverses chez les deux groupes de participants. Chez les adolescents atteints de troubles du langage écrit, la peur de l’erreur associée à la situation d’écrit imposé a pour effet de diminuer significativement l’efficacité des performances orthographiques globales, sans distinction qualitative des processus orthographiques. Chez les adolescents tout-venants, la mise en situation d’écriture imposée ne révèle pas d’impact de la peur de l’erreur sur l’efficacité des performances orthographiques globales, cependant les processus orthographiques sont qualitativement modifiés.

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