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Archambault Pierrick

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  • Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres    - Marie Virginie  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Titre : Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres.

    Introduction : L'insuffisance cardiaque (IC) est une pathologie chronique très répandue à travers le monde. Il est estimé que 64 millions de personnes en sont atteintes. En raison du vieillissement de la population, ce chiffre tend à augmenter dans les années à venir. Du fait de son atteinte aussi bien physique que psychologique, cette maladie nécessite une prise en charge globale du patient. Pour la réaliser, des programmes d'accompagnement pluridisciplinaires ont donc été développés. Dans ce but, le protocole Vigilance par le réseau ASALÉE a été élaboré avec une surveillance quotidienne du poids et de la taille complétée par une séance d'entretien personnalisé à son installation.

    L'objectif principal de cette étude est de démontrer si l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALEE permet une amélioration de la qualité de vie. L'objectif secondaire est d'appréhender le rapport des patients avec ce protocole.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude qualitative avec réalisation d'entretiens semi-dirigés complété d'un questionnaire inspiré du Minnesota Living With Heart Failure Questionnaire (MLWHFQ) rempli de manière rétrospective.

    Résultats : Les entretiens réalisés ont permis de montrer qu'un tel accompagnement permet une amélioration de la qualité de vie des patients inclus. Plus de 50% des items du questionnaire ont été jugés comme au minimum moyennement amélioré par plus de la moitié des patients. Ces items concernent aussi bien le pan physique, psychologique et socio-économique.

    L'accompagnement et le suivi par l'IDSP étaient jugés optimaux par les patients.

    Conclusion : Le protocole Vigilance présente un impact positif sur la qualité de vie des patients avec un accompagnement estimé suffisant. Les patients en tirent une confiance renforcée certaine à la fois dans leur suivi mais également dans leur manière personnelle d'appréhender leur pathologie.

    Cependant, les limites de ce travail suggèrent de réaliser de nouvelles études prospectives et contrôlées pour conforter ce résultat.

  • Réalisation de l'indice de pression systolique dans le cadre du dépistage de l'AOMI en soin primaire par les infirmières ASALEE en 2024 dans la région Nouvelle Aquitaine    - Devillers Marie  -  17 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    L'AOMI est la 3ème atteinte athéromateuse la plus fréquente, mais partage avec l'atteinte coronaire et cérébrovasculaire le même risque de mortalité. Longtemps asymptomatique, elle reste cependant facilement dépistable par un test fiable, rapide et peu onéreux : l'indice de pression systolique. Chaque année, l'AOMI est responsable de 60 000 hospitalisations et 10 000 amputations, son dépistage en cabinet de médecine générale reste pourtant encore anecdotique. L'objectif de ce travail est de savoir si le recours aux IDSP, qui ont désormais la possibilité de dépister cette maladie, est une solution pérenne et suffisamment déployée pour permettre une prise en charge de cette maladie plus précocement et ainsi en limiter les complications.

    Matériel et Méthodes

    Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive, transversale, menée par questionnaire. L'étude a porté sur les IDSP travaillant dans la région Nouvelle Aquitaine entre le 14 mai 2024 et le 30 juin 2024. Des comparaisons de groupe ont été recherchées par des analyses univariées (test exact de Fischer). Le seuil de significativité retenu était de 0,05.

    Résultats

    Parmi les 39 participants (soit 95%) connaissant l'indice de pression systolique, seulement 29% réalisaient les mesures d'IPS. Le matériel utilisé était dans la grande majorité des cas (46%), un appareil fourni par l'association ASALEE (type MESI ABPI MD). Concernant la fréquence de réalisation, 42% les réalisaient soit moins d'une fois par semaine, soit entre 1 et 5 fois par semaine. Dans 24% des cas, les motivations principales à la réalisation des IPS résidaient dans le fait d'assurer un meilleur suivi du patient, la pertinence et la fiabilité du test et le suivi des recommandations. Les facteurs facilitants étaient surtout la rapidité et la facilité de réalisation du test (24% chacun). Parmi les facteurs freinants, tout groupe confondu, on retrouve principalement le manque de matériel avec un taux de 43%. Pour le groupe « réalisation des IPS », le manque de formation était le frein principal (23%). Dans le groupe « pas de réalisation des IPS », les freins majeurs résidaient dans le manque de matériel (47%) et l'absence de protocole (30%). Enfin, parmi les infirmières et infirmiers ne réalisant pas les IPS, 95,1% d'entre eux souhaiteraient pouvoir intégrer ce test à leur pratique.

    Conclusion

    Ces données suggèrent qu'il est nécessaire de poursuivre le déploiement des appareils permettant la mesure des IPS à tous les cabinets où travaillent des infirmières et infirmiers de santé publique et de former davantage les médecins et les IDSP à son utilité aussi bien dans le dépistage de l'AOMI que dans la stratification du risque cardiovasculaire des patients asymptomatiques.

  • L'utilisation des cartes conceptuelles par les infirmières asalee dans l'éducation thérapeutique des patients    - Bana Naïme  -  05 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Malgré de nombreuses études sur les cartes conceptuelles en ETP, aucune donnée n'existait sur leur utilisation par les infirmières de la structure action de santé libérale en équipe (ASALEE).

    Objectif : Évaluer l'utilisation des cartes conceptuelles par les infirmières déléguées à la santé publique. Chercher les liens entre formation aux cartes conceptuelle et leur utilisation. Rechercher les freins à leur utilisation.

    Méthode : Un questionnaire a été envoyé par email à 97 infirmières.

    Résultats : 57 questionnaires ont été analysés. 36,4% des répondants utilisaient les cartes conceptuelles. La formation des infirmières était associée de manière significative à la fréquence d'utilisation des cartes conceptuelles (p=0.03497). Il n'a pas été retrouvé de lien entre la formation et les freins à leur utilisation.

    Conclusion : Les infirmières ayant bénéficié de formation complémentaire utilisent plus souvent les cartes conceptuelles.

  • Prévention ambulatoire des cancers cutanés en médecine générale dans le département de la Vienne    - Gaudet Laurent  -  13 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Réaliser un état des lieux des pratiques ambulatoires en médecine générale, dans le département de la Vienne, dans l'identification des facteurs de risque et dans la prévention des cancers cutanés en termes de conseils et examen clinique.

    Matériel et méthodes : Notre enquête de terrain a été observationnelle descriptive prospective. Elle a réalisé des entretiens non directifs auprès de 20 médecins généralistes du département tirés au sort et volontaires. Ces entretiens ont été associés au cadre de la simulation en santé via le patient standardisé comme source d'inspiration principale et complétés par d'autres méthodes que sont l'analyse de la pratique et l'évaluation des pratiques professionnelles.

    L'évaluation a été réalisée à l'aide d'une grille d'évaluation préalablement établie et validée.

    Résultats : Nous avons identifié une méconnaissance partielle du sujet abordé par les médecins généralistes qui est au détriment de la qualité de la prise en charge. Certains items sont peu voire pas évoqués et lorsqu'ils le sont, ils ne sont que très rarement approfondis. Conclusion : Notre étude a montré, grâce à une méthodologie innovante et séductrice, que la prévention ambulatoire des cancers de la peau en médecine générale dans le département de la Vienne n'est pas maîtrisée. Il paraît donc évident d'apporter à minima et par l'intermédiaire de notre grille d'évaluation, un support de consultation performant. En complément, une formation sur ce domaine et la démocratisation de la téléexpertise permettront certainement de servir la qualité des soins. Une étude qualitative prospective au décours d'une de ces deux pistes d'amélioration semblerait appropriée.

  • État des lieux des pratiques d'auto-prescription et de la sante des internes en medecine generale de la faculte de poitiers    - Lellouch Auriane  -  28 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION :

    Le manque de suivi médical et l'absence de médecin traitant chez les internes observés dans de nombreuses études nous conduisent à penser que les pratiques d'auto-prescription doivent être fréquentes chez les internes en médecine. Selon plusieurs études, les internes de médecine générale sont amateurs de ces pratiques et leur propre suivi médical est souvent négligé en raison du manque de temps ou de confiance excessive.

    L'objectif principal de ce travail de thèse était de faire un état des lieux de la santé et des pratiques d'auto-prescription chez les internes de la faculté de Poitiers. Nous avons analysé ces pratiques et leur suivi médical, en confrontant nos résultats aux données des autres études et en particulier celle d'O. Ridet soutenue en 2013 à Poitiers.

    MATERIELS ET METHODES : Nous avons utilisé une étude quantitative descriptive transversale monocentrique. Un questionnaire anonyme en ligne a été créé et envoyé par courriel et via les réseaux sociaux à tous les internes de médecine générale de Poitiers des promotions 2019 à 2022. Des comparaisons de groupe ont été recherchées par des analyses univariées (test exact de Fischer ou du Chi2). Le seuil de significativité retenu était de 0,05.

    RESULTATS :

    Seulement 81,1% des internes ont un médecin traitant déclaré dont 47% dans une autre région. Ce pourcentage, bien qu'il reste équivalent à 2013, est inférieur à celui dans la population générale. Depuis le début de l'internat, 76,9% des internes ont consulté un médecin. Ils ont tendance à consulter directement un spécialiste plutôt que leur médecin traitant. Cependant, 40,3 % des internes trouvent difficile de consulter et ceux ayant un traitement régulier consultent rarement pour renouveler leur traitement. L'auto-prescription est la règle.

    La quasi-totalité des internes (97,2 %) pratiquent l'auto-prescription médicamenteuse et, dans une moindre mesure, pour des examens complémentaires ou des certificats. La consommation d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'hypnotiques chez les internes de Poitiers est supérieure à celle de 2013 et est plus importante que dans la population générale. En majorité, les internes estiment leurs auto-prescriptions conformes aux recommandations de bonne pratique et ils refusent de s'auto-prescrire certaines classes de traitement ou produits médicamenteux. Ces pratiques sont principalement justifiées par des raisons de gain de temps, d'organisation et de compétence professionnelle suffisante.

    DISCUSSION et CONCLUSION :

    Cette étude révèle un manque de suivi médical et une pratique très répandue de l'auto-prescription chez les internes. Le taux d'internes sans médecin traitant est stable comparé à 2013 et inférieur à 20%. En revanche, on note une diminution du nombre d'internes s'estimant en bonne santé et une augmentation de la consommation d'anxiolytiques, d'antidépresseurs et d'hypnotiques. Le recours à l'auto-prescription est multifactoriel et il ne semble pas y avoir de solutions simples pour réduire les risques associés à cette pratique. De plus, aucune sensibilisation des internes sur leur santé n'a été mise en place depuis 2013. Dès lors, l'instauration d'une formation dédiée et d'un suivi médical adapté chez les internes apparaît comme une priorité.

  • Recherche des changements constatés par les patients hypertendus suivis dans le cadre du protocole ASALEE    - Richard Allan  -  11 janvier 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : L'hypertension est la maladie chronique la plus fréquente en France. Malgré sa prévalence, la prise en charge de cette pathologie semble avoir stagné depuis 2006. Cette étude a pour but d'évaluer les changements perçus par les patients hypertendus pris en charge dans le cadre du protocole ASALEE.

    OBJECTIF DE L’ETUDE : Evaluer les changements perçus des patients hypertendus suivis dans le protocole ASALEE depuis plus de 6 mois.

    MÉTHODE : Une méthodologie qualitative multicentrique a été utilisée, avec des entretiens individuels semi-directifs menés auprès de 14 patients hypertendus. L'échantillon était diversifié en termes de sexe, d'âge et de milieux socioculturels. Les entretiens ont été transcrits, un codage ouvert puis axial a été effectué en triangulation.

    RÉSULTATS : Le suivi ASALEE des patients hypertendus entraîne chez ceux-ci des modifications de leur prise en charge. Ces changements touchent divers aspects de leur vie, notamment leur alimentation, leur activité physique, ainsi que la gestion des comorbidités liées à l'hypertension. Les patients ont rapporté une amélioration de leur état de santé perçu, ainsi qu'une meilleure adhésion à leur plan de traitement. Toutefois, il subsiste des lacunes dans la compréhension de l'hypertension, ce qui suggère qu'il pourrait être bénéfique de renforcer les connaissances des patients au travers du protocole ASALEE.

    CONCLUSION : Cette étude montre que les consultations ASALEE offrent une approche globale de la prise en charge des personnes hypertendues, avec pour résultat une meilleure adhésion au traitement et une gestion plus efficace du risque cardiovasculaire. Il pourrait être envisagé un renforcement des initiatives éducatives liées à l'hypertension au sein du protocole ASALEE.

  • État des lieux des pratiques professionnelles des médecins généralistes à propos du Harcèlement Scolaire en poitou-Charentes    - Robin Yoann  -  14 décembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Le harcèlement scolaire (HS) concerne 11,7% des enfants d'âge scolaire en France, ses conséquences plurielles sur la santé mentale et physique en font un réel enjeu de santé publique. Les patients et leurs parents établissent un lien entre HS et Santé, ils souhaitent la participation de leur médecin généraliste (MG) à la prise en charge du HS. Au sens de la loi, les MG sont un des acteurs de la prise en charge du HS, pourtant, aucune recommandation nationale n'a été émise à ce sujet.

    L'étude réalisée fait état des pratiques professionnelles des MG de l'ancienne région Poitou-Charentes à propos du HS en l'absence de recommandations nationales. Une étude descriptive transversale a été réalisée entre juin et septembre 2023 au moyen d'un questionnaire investiguant la sensibilisation au HS et les pratiques professionnelles des MG. Il a été administré à 75 MG.

    Les résultats de cette étude montrent qu'en l'absence de recommandations nationales, la sensibilisation des MG au HS et leurs pratiques professionnelles sont significativement différentes. Les MG se sentent peu à l'aise avec cette prise en charge, malgré leur envie de s'inscrire dans le parcours de soin d'un enfant victime de HS. Ils ont également identifié différents freins à la prise en charge (chronophage, complexe, manque de formation). Des résultats comparables ont été retrouvés dans d'autres régions françaises.

    Cette étude a permis de mettre en exergue une sensibilisation différente des MG au HS ainsi qu'une hétérogénéité des pratiques professionnelles, comme cela est le cas en anciennes régions Languedoc-Roussillon, Franche-Comté et Picardie. Elle laisse entrevoir la nécessité d'élaborer des recommandations nationales.

  • Élaboration d'une action de prévention sur le dépistage du cancer du col de l'utérus avec la CPTS Sud Angoumois (16)    - Desbourdes Audrey  -  14 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Le cancer du col de l'utérus, 4ème cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde, est causé par des virus Papillomavirus humains oncogènes. Il est prévenu par la vaccination et par le dépistage qui est organisé au niveau national en France. Les changements dans le schéma de dépistage en place depuis 2020 et la recommandation de vacciner les garçons depuis 2021 sont des informations à transmettre auprès de la population pour atteindre les objectifs nationaux. Une action de prévention, répondant aux missions de la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS), a été décidée pour sensibiliser et informer la population du territoire de la CPTS Sud Angoumois.

    Ce travail décrit les étapes de l'élaboration et la réalisation de l'action. L'objectif principal était le nombre de participants à l'action. L'objectif secondaire était d'établir le profil des participants et de recueillir leurs avis et ressentis quant à l'action menée.

    Matériel et Méthode :

    Les partenaires sollicités étaient la CPTS Sud Angoumois, les professionnels de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Dignac dont l'infirmier Asalée, une sage femme, une gynécologue obstétricienne, l'Assurance Maladie, l'antenne départementale du Centre Régional de Coordination du Dépistage des Cancers, l'antenne départementale de la Ligue contre le Cancer. La fiche action a été réalisée. Le financement a été obtenu auprès de la CPTS. La communication s'est appuyée sur l'affichage et la distribution de flyers et affiches réalisés pour l'action et sur un article de presse.

    La présentation a été réalisée à l'aide des informations de l'INCa. Un test des connaissances avant et après présentation, un questionnaire étudiant le profil des participants et une enquête de satisfaction ont été élaborés.

    Résultats :

    L'action s'est déroulée le jeudi 27 avril 2023 à 18h30 à Dignac, avec 48 participants dont 46 femmes parmi lesquelles 63% avaient entre 30 et 65 ans, 7 n'étaient pas à jour de leur dépistage. La majorité des participantes habitaient sur le territoire de la CPTS et 46% avaient été informées de l'action par un professionnel de santé, 20% par l'affichage et 19% par l'article de presse. Les réponses au post test étaient meilleures que celles du pré test. Les idées fortes retenues par les participantes recouvraient les différents points d'information transmis. L'action a plu à 94% des participantes, avec de nombreux points positifs soulignés et une demande collective de la reconduire dans l'avenir. Des pistes d'amélioration possibles sont le ciblage de l'information vers les hommes, les adolescents, les populations défavorisées ou éloignées du soin. Il n'y a pas d'étude dans la littérature permettant d'évaluer l'impact de ce type d'action.

    Conclusion :

    Ce type d'action s'inscrit dans les missions des CPTS en favorisant l'accès à l'information sur la prévention. Fédérateur, il s'agit d'un travail d'équipe qui permet des rencontres avec les acteurs du territoire. La fiche action est un outil pratique qui est mis à disposition des autres CPTS qui souhaiteraient mettre en œuvre ce type d'action.

  • Représentations et attentes des kinésithérapeutes concernant leur collaboration avec les médecins généralistes : Étude qualitative    - Wahbi Mehdi  -  05 janvier 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le parcours de soins du patient s'articule au sein d'un système santé regroupant plusieurs acteurs dont fait partie le kinésithérapeute. La démographie des médecins généralistes se dégradant et dans un but d'amélioration de la prise en charge du patient, la collaboration interprofessionnelle en devient un élément clé.  L'objectif principal de cette étude est d'explorer les représentations et les attentes des kinésithérapeutes concernant leur collaboration avec les médecins généralistes.

    Méthode : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, réalisée auprès de 11 kinésithérapeutes en Charente-Maritime de septembre à novembre 2022.

    Résultats : Les kinésithérapeutes estiment que leur collaboration interprofessionnelle avec les médecins généralistes est insuffisante, parfois frustrante mais de bonne qualité. La communication interprofessionnelle est à améliorer. Ils reconnaissent le médecin généraliste au centre du parcours de soin et perçoivent leurs métiers respectifs comme complémentaires. Ils estiment manquer d'informations importantes dans la prescription médicale et reprochent une cotation de leurs actes dépendante de la qualité de rédaction de la prescription. Le bilan diagnostic kinésithérapique, en l'état, est peu utile dans la communication. La formation des médecins en kinésithérapie semble améliorable. Le libre accès des patients aux kinésithérapeutes pourrait modifier leur collaboration avec les médecins généralistes. Ils ne ressentent pas de lutte de pouvoir à leur échelle mais estiment qu'elle existerait au niveau ordinal.

    Conclusion : Les kinésithérapeutes jugent insuffisante la collaboration avec les médecins généralistes. Des formations organisées par les kinésithérapeutes pour les médecins généralistes à l'université et en formation continue ainsi que le développement des structures territoriales de professionnels de santé sont des pistes d'amélioration de la collaboration interprofessionnelle.

  • État des lieux de la pratique conjointe des infirmières ASALEE : le ressenti des IDSP appartenant au protocole ASALEE    - Tourgis Lea  -  08 décembre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction ; L'association ASALEE repose sur une collaboration entre Infirmière Déléguée à la Santé Publique (IDSP) et médecin généraliste pour la prise en charge de patient en soins primaires. De leur collaboration découle l'exercice de l'IDSP.

    Objectif : Recueillir le ressenti des IDSP sur la prise en charge conjointe des patients en soins primaires pour étudier la relation IDSP-médecin généraliste.

    Matériel et méthode : Réalisation d'une étude qualitative au moyen d'entretiens semi-dirigés auprès de 12 IDSP sur le territoire français.

    Résultats : La prise en charge conjointe entre IDSP et généraliste correspond aux objectifs d'exercice des IDSP. Celle-ci est influencée par divers facteurs : humain, matériel et relationnel.

    Discussion : L'apparition de délégation de tâche et la création de nouveaux métiers dédiés aux soins primaires a profondément transformé organisation des IDSP en France. L'exercice coordonné est soumis à une bonne entente du binôme pour pouvoir créer une « équipe de soins primaires » centrée sur le patient, et ainsi lui donner les moyens de s'approprier sa pathologie et ses besoins. Cette modalité d'exercice en binôme met en valeur les compétences infirmières, complémentaires à celles du médecin. L'absence de hiérarchie contribue à une libération de l'infirmière.

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