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Dermatologie et vénéréologie

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  • Évaluation de la prévalence et de la sévérité de la stéatose hépatique dans une cohorte de patients atteints de psoriasis cutané    - Randriamiarana Tania  -  19 avril 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction - Le psoriasis est une pathologie fréquente qui touche 1 à 3 % de la population. Cette pathologie est associée à un syndrome métabolique plus fréquemment que dans la population générale. Parmi les anomalies liées au syndrome métabolique, il existe une fréquente association à la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD). En effet, celle-ci a été retrouvé présente chez 20% à 85% des patients atteints de psoriasis selon les études et les méthodes d'évaluation. Actuellement, la méthode d'évaluation la plus utilisée est l'échographie hépatique même si elle est limitée pour la détection des stéatoses légères. Un outil de développement récent plus sensible est le CAP (Paramètre d'atténuation contrôlé) avec Fibroscan, qui permet une évaluation simultanée de la stéatose et de la fibrose.

    Objectifs - Notre étude avait pour objectif d'évaluer la prévalence et la sévérité de stéatose hépatique par le CAP avec Fibroscan dans une population de patients atteints de psoriasis, d'évaluer la prévalence de la fibrose et de rechercher des corrélations entre les caractéristiques clinico-biologiques des patients et le degré de stéatose.

    Patients et méthodes - Une étude transversale a été menée sur des patients adultes atteints de psoriasis cutané traité ou non dans un hôpital universitaire français de Février 2023 à Juin 2023. Les caractéristiques cliniques et biologiques de la population ont été recueillies et une corrélation avec le degré stéatose hépatique mesurée par le paramètre d'atténuation contrôlé (CAP) a été recherchée.

    Résultats - Un total de 52 patients a été recruté avec un âge moyen de 50 ±13 ans. La moyenne du PASI était de 10 ± 8 (0 – 44) et celle du BSA était de 22 ± 24,7% (0 - 90).

    La proportion de stéatose hépatique était de 78%. La moyenne du score CAP était de 273 ± 69 dB/m. La plupart des patients (94%) n'avait pas de détection de fibrose au Fibroscan.

    Il n'y avait pas de corrélation significative entre la sévérité du psoriasis sur la base des scores PASI, BSA et PGA et la valeur du CAP (r= -0.0721 et p=0.62, r=-0.0977 et p=0.51, p=0.73, respectivement). Il y avait une corrélation significative entre stéatose évaluée par le CAP et le poids, l'indice de masse corporelle (IMC) et le périmètre abdominal (r= 0,495, p=0,019). La sévérité du CAP était corrélée au score de stéatose fatty liver index (FLI) (r=0.368 et p=0.03). La sévérité de la stéatose hépatique était significativement associée à une glycémie à jeun élevée, des taux de cholestérol et de triglycérides élevés et à un score de stéatose élevé (r=0.333 et p=0.021, r=0.387 et p=0.02, r=0.431 et p<0.01, respectivement).

    Conclusion - Dans notre étude, la prévalence de la stéatose hépatique évaluée par le CAP chez des patients psoriasiques était élevée. Certains paramètres cliniques étaient significativement associés à un score de stéatose élevé tels qu'un IMC, un poids et un périmètre abdominal élevés, mais également biologiques comme une glycémie à jeun élevée, un cholestérol et des triglycérides élevés et paramétrique comme le score de stéatose FLI élevé.

  • Utilisation des anti-IL-4 et anti-IL-13 dans la dermatite atopique : Étude rétrospective en vie réelle au CHU de Poitiers    - Pointeaux Lena  -  29 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les anticorps monoclonaux ciblant la voie Th2 (dupilumab et tralokinumab) ont montré leur efficacité et un profil de sécurité rassurant dans le traitement de la dermatite atopique (DA) dans les essais standardisés.

    Objectif : Évaluer l'efficacité et la tolérance du dupilumab et du tralokinumab en vie réelle dans une cohorte de patient atteint de DA modérée à sévère.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique incluant des patients atteints de DA traités par dupilumab ou tralokinumab entre décembre 2017 et juin 2023 au CHU de Poitiers. Les analyses concernaient les données d'efficacité du traitement à M0, M4-M6, M12 et M24 sur le score vIGA ((Validated Investigator Gloval Assessment) et le SCORAD (SCOring Atopic Dermatitis) entre autres et un recueil des évènements indésirables (EI). Les patients était définis comme « super répondeurs » s'ils obtenaient un vIGA égal à 0 ou 1 lors de leur meilleure évaluation entre M4 et M6. Ceci permettait de rechercher des facteurs prédictifs de réponse au traitement.

    Résultats : Cent deux patients (50 femmes, 52 hommes) ont été inclus correspondant à 109 séquences de traitement (100 par dupilumab et 9 par tralokinumab). A l'initiation du traitement, le SCORAD moyen était de 49,2 (min- max : 9 ; 91), 86,2% de patients présentaient un score vIGA à 4 et 10% un score IGA à 3. A M4-M6, une efficacité complète ou partielle était retrouvée chez plus de 2/3 des patients avec des scores vIGA et SCORAD diminués de manière significative par rapport à l'inclusion (p < 0,00001). Le traitement était arrêté par ¼ des patients le plus souvent pour non-réponse ou réponse insuffisante. Les effets indésirables ophtalmologiques étaient au premier plan avec notamment des cas de conjonctivites, déclarées chez 21 patients (19,2%). Aucun facteur en dehors de la présence d'une dyslipidémie, n'était mis en évidence comme marqueur prédictif de réponse au traitement.

    Conclusion : Nos résultats concordent avec les données déjà disponibles en vie réelle dans la littérature. Nous avons retrouvé un bon profil de sécurité sous biothérapie et notamment sous dupilumab y compris chez des patients âgés ou ayant de multiples comorbidités. Les EI ophtalmologiques étaient retrouvés de façon plus importante dans notre étude comparativement aux essais cliniques. Aucun évènement indésirable oculaire n'était déclaré chez les patients traité par tralokinumab. Le rôle potentiel indirect de la dyslipidémie sur la réponse thérapeutique reste à élucider.

  • Utilisation des anti-IL-23 dans le psoriasis : étude rétrospective en vie réelle au CHU de Poitiers    - Labonne Clara  -  27 mars 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction - Les anti-IL23 sont des biothérapies récemment introduites sur le marché, utilisées en traitement de seconde intention dans le psoriasis en plaques modéré à sévère. Peu de données sont disponibles en vie réelle. L’objectif de cette étude était d’évaluer de façon rétrospective, en vie réelle au CHU de Poitiers, l’efficacité et la tolérance de ces traitements en vie réelle.

    Matériel et méthodes - Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique au CHU de Poitiers, incluant tous les patients adultes présentant un psoriasis modéré à sévère traités par anti-IL-23 entre 2018 et 2023. L’analyse statistique portait sur l’efficacité et la tolérance du traitement. Les paramètres évalués pouvant modifier l’efficacité étaient les paramètres démographiques, les caractéristiques du psoriasis (ancienneté, topographie, rhumatisme), les données d’efficacité et de tolérance.

    Résultats : Cent quatre-vingt-seize séquences de traitement chez 183 patients ont été analysées. Parmi les patients inclus, on comptait 57% d’hommes, l’âge moyen était de 51 ans. Quarante-cinq pourcents des patients avaient déjà eu au moins une biothérapie au préalable. Concernant l’efficacité cutanée à M3-M6, on notait une efficacité complète dans 59 cas (30%), une réponse partielle dans 124 cas (63%), une maladie considérée comme stable dans 10 cas (5%), et une aggravation de la maladie dans 3 cas (2%). Quarante-six patients (25%) étaient atteints de rhumatisme psoriasique. Parmi eux, une évaluation de l’efficacité globale à M3-M6 était possible chez 41 patients avec 20% de réponses complètes (n=8), 49% de réponses partielles (n=20), 12% de stabilité (n=5) et 20% d’aggravation (n=8).

    La tolérance était bonne avec seulement des évènements indésirables mineurs rapportés par 37 patients (19%). Le fait d’être naïf de biothérapie (p=0,02) était associé de manière significative à une meilleure réponse thérapeutique. La localisation du psoriasis au niveau palmo-plantaire était statistiquement associée à une moins bonne réponse thérapeutique (p< 0.00001). L’ancienneté du psoriasis n’était pas statistiquement associée à une meilleure ou moins bonne réponse thérapeutique.

    Discussion et perspectives : Les données de cette étude menée en vie réelle portant sur 196 situations d’utilisation des anti-IL-23 dans le psoriasis apportent des données d’efficacité et de tolérance rassurantes et concordantes avec les données de la littérature.

  • Étude épidémiologique observationnelle des pemphigoïdes bulleuses au CHU de Poitiers de 2015 à 2020    - Hedou Mallaury  -  27 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pemphigoïde bulleuse (PB) est la dermatose bulleuse auto-immune la plus fréquente. Elle touche les sujets de plus de 80 ans, et plus particulièrement les patients grabataires avec des maladies neurologiques. Avec le vieillissement de la population générale, l'incidence des PB a tendance à augmenter ces dernières années alors que le taux de mortalité à 1 an, antérieurement estimé entre 30 à 40%, tend à diminuer selon les études récentes.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer les données récentes de morbi-mortalité chez les patients atteints de pemphigoïdes bulleuses suivis au CHU de Poitiers.

    Matériel et méthodes : Tous les patients avec un diagnostic de PB prouvé histologiquement entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2020 au CHU de Poitiers ont été inclus dans l'étude. Les données cliniques et démographiques des patients ont été recueillies de manière observationnelle et rétrospective sur le dossier médical des patients. Les données de mortalité et les facteurs de risque de récidive ont été étudiés à l'aide de courbes de survie établies selon la méthode Kaplan Meier puis des analyses univariées et multivariées ont été réalisées.

    Résultats : Au total, 120 patients ont été inclus avec un sex ratio de 1,07 et une moyenne d'âge de 83 ans. La majorité des patients était grabataire (57%), 51% des patients inclus présentaient une maladie neurologique avec en premier lieu une démence pour 27,5%, une accident vasculaire cérébral pour 17% et une maladie de Parkinson chez 10% des malades. Quarante-six pourcents des patients étaient institutionnalisés. La forme multi bulleuse était prédominante pour 51% des patients. La mortalité à 1 an du diagnostic été estimée à 28%. La sévérité de la maladie et la présence d'une maladie neurologique augmentaient significativement le risque de décès dans la PB. Par ailleurs, ces deux précédents critères et l'institutionnalisation n'influençaient pas significativement le risque de récidive.

    Conclusion : La pemphigoïde bulleuse est une dermatose bulleuse auto-immune grave, elle touche les sujets âgés grabataires atteints de maladie neurodégénératives. Nous avons pu démontrer que la PB restait une maladie avec un fort taux de mortalité dont les facteurs pronostics semblaient être les maladies neurologiques associées et la sévérité de la maladie.

  • Analyse rétrospective du traitement des plaies chroniques et/ou douloureuses par électrostimulation en hospitalisation de dermatologie à l'hôpital de la Rochelle    - Bouvarel Caroline  -  06 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction - La cicatrisation cutanée est un processus finement régulé pouvant être déstabilisé par de nombreux paramètres. Les plaies chroniques sont une pathologie multifactorielle dont la prise en charge est complexe nécessitant le support d'une équipe de soins pluridisciplinaire et d'outils d'aide à la cicatrisation de plus en plus nombreux et sophistiqués. Les étiologies des ulcères de jambes sont multiples, souvent associées à de nombreuses comorbidités, chez des patients de plus en plus âgés à risque de complications et de douleurs. Le traitement des ulcères de jambe est un lourd fardeau pour la santé publique, particulièrement au regard du coût des hospitalisations prolongées ou de la prise en charge des patients en ambulatoire et du temps de personnel soignant nécessaire. L'électrostimulation par l'appareil Woundel® est une technique efficace pour relancer la cicatrisation des plaies chroniques et soulager les plaies douloureuses. Cependant il s'agit d'une technique encore peu utilisée, qui doit encore faire sa place dans l'arsenal thérapeutique des plaies.

    Objectif - Analyser les pratiques de traitement des plaies chroniques et/ou douloureuses par électrostimulation en hospitalisation dans le service de dermatologie du centre hospitalier de la Rochelle.

    Matériel et méthode - Il s'agit d'une étude descriptive, rétrospective, unicentrique, réalisée de janvier 2015 à mai 2020 à partir des données biomédicales du service de dermatologie de l'hôpital de La Rochelle. Nous avons analysé la prise en charge des patients hospitalisés dans le service de dermatologie de l'hôpital de la Rochelle ayant bénéficié d'au moins une séance d'électrostimulation pour une plaie de jambe au cours de la période étudiée. (N=30).

    Résultats - Trente patients ont été inclus dans cette analyse pour un total de 34 plaies traitées. Parmi les patients, il y avait 5 hommes pour 25 femmes. L'âge moyen était de 78,87 ans, L'IMC moyen était de 30,33kg/m2. Parmi les plaies, les étiologies étaient : 55,88% d'angiodermites nécrotiques, 14,71 % d'ulcères mixtes, 8,82% d'ulcères veineux, 5,88% de vascularites, 2,94% d'ulcères à l'Hydrea, 2,94% d'ulcères artériel, 2,94% d'ulcères sclérodermiques, 2,94% d'ulcères sur panniculite et 2,94% d'ulcères post-traumatique. La durée d'évolution moyenne des plaies était de 14,3 mois. 29,4% des plaies étudiées avaient bénéficié de greffes de peau avant le traitement et 82,35% des plaies ont bénéficié d'une greffe à la suite de l'électrostimulation. L'hospitalisation nécessaire à la prise en charge de la plaie a été d'une durée moyenne de 20,63 jours et le traitement par électrostimulation a duré en moyenne 10,35 jours. Avant le traitement les pansements majoritaires étaient les pansements au TLC-NOSF (32,35%) et les interfaces étaient les pansements majoritaires après le traitement (70,59%). A l'issu du traitement par électrostimulation, 47% des plaies ont guéries.

    Discussion et conclusion – La majorité des plaies prises en charge étaient des angiodermites nécrotiques chez des femmes âgées et en surpoids. Notre utilisation via le dispositif Woundel® de l'électrostimulation dans le traitement des plaies de jambes s'intègre dans une stratégie globale de prise en charge et repose sur la synergie des effets des multiples outils à notre disposition. L'électrostimulation nécessite de prouver sa place dans l'arsenal thérapeutique français et une utilisation via l'HAD pourrait permettre de limiter les coûts et la morbidité d'une hospitalisation longue.

  • Déploiement de la téléexpertise en dermatologie en Charente : une étude observationnelle    - Plume Marie-Alida  -  10 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La diminution de la démographie des dermatologues et le vieillissement de la population accroissent les difficultés d'accès aux consultations. La dermatologie est une discipline peu enseignée aux étudiants en médecine générale et l'analyse de photographies peut permettre une évaluation à distance. Le développement d'outils de téléexpertise en dermatologie est donc pertinent dans ce contexte.

    Matériels et méthodes : Cette étude a porté sur SmartDerm, un système de téléexpertise en dermatologie intégré à la plateforme Paaco-Globule. Nous avons étudié les demandes de téléexpertise après son déploiement en Charente ainsi que le ressenti des utilisateurs après 18 mois d'utilisation, au moyen d'un questionnaire standardisé. Le critère de jugement principal était le nombre moyen d'avis dermatologique requis par semaine et par médecin généraliste. Les critères de jugement secondaires portaient sur la nature des demandes, les profils et ressentis des médecins généralistes requérants et dermatologues requis.

    Résultats : 68 avis dermatologiques ont pu être analysés sur une période de 18 mois soit 0,05 demandes par semaines par praticiens. 11 médecins généralistes et 1 dermatologue ont fait parts de leur ressenti. Le taux de satisfaction de SmartDerm est bon avec des retours positifs quant à la rapidité des réponses et du service rendu pour les patients. 48 consultations en présentiel ont ainsi pu être évitées. Les pathologies les plus fréquentes étaient l'eczéma, les infections fongiques et les pathologies tumorales. Nous n'avons pas décelé de facteur extérieur influençant les cas sans diagnostic établi. De l'avis des dermatologues, un nombre important de requêtes nécessitaient des informations complémentaires. On observe des résultats similaires concernant la population pédiatrique.

    Discussion : Nous observons une sous-utilisation du dispositif par rapport aux estimations primaires. Les raisons ne sont pas encore bien définies. Un défaut de l'ergonomie de la plateforme d'accueil Paaco-Globule et la présence d'un réseau informel d'échange entre professionnels ont pu limiter le recours à SmartDerm. Afin de faciliter le diagnostic et standardiser les demandes, les médecins semblent favorables à l'établissement d'un questionnaire mixte intégrant des questions ciblées sur les informations pertinentes. La télédermatologie est en plein essor. Cette technologie permettant d'améliorer l'accès aux soins, est une des solutions face la démographie décroissante des médecins. La Charente est par ailleurs déjà sous dotée en médecins généralistes et dermatologues comparativement au reste du territoire. La téléexpertise a pour avantage de déléguer aux médecins généralistes la prise en charge des dermatoses courantes et de hiérarchiser les demandes nécessitant une consultation en dermatologie. Cela participe à l'optimisation du parcours de soins tout en offrant un cadre sécurisé et, en théorie, une valorisation financière. Ces avantages ont été mis en lumière récemment par la pandémie COVID-19.

  • Étude rétrospective et multicentrique de l'efficacité de la chimiothérapie après l'immunothérapie dans le mélanome métastatique (CHIMMIO)    - Chasseuil Hannah  -  19 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction: L'arrivée des immunothérapies a permis une augmentation de la survie globale dans le mélanome métastatique et a remplacé la chimiothérapie en traitement de première ligne. La majorité des patients progresse après immunothérapie. La valeur ajoutée d'une chimiothérapie de dernière ligne est discutée. Notre étude avait pour but d'étudier l'efficacité de la chimiothérapie après immunothérapie, ainsi que d'éventuels facteurs pronostiques de réponse à une chimiothérapie dans ce contexte.

    Matériel et méthode: Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective des patients ayant reçu une chimiothérapie après immunothérapie pour un mélanome métastatique entre janvier 2013 et décembre 2020. Les données de survie globale, de survie sans progression et de réponse à la chimiothérapie ont été recueillies. Nous avons évalué la valeur pronostique des caractéristiques suivantes : type de chimiothérapie, présence de métastases cérébrales, taux de lactate déshydrogénase (LDH) supérieur à la normale, échelle de performance ECOG ≥2 et réponse ou stabilité lésionnelle après une immunothérapie antérieure.

    Résultats: Trente patients ont reçu une chimiothérapie (dacarbazine n=12, témozolomide n=9, fotémustine n=9) après immunothérapie. La survie globale (SG) médiane était de 7,0 mois (0,9 – 54,0). La survie sans progression (SSP) était de 2,7 mois (0,5 – 6,9). Les réponses après chimiothérapie étaient une réponse partielle (n=6), une maladie stable (n=1) et une maladie progressive (n=23). La présence de métastases cérébrales et un taux de LDH supérieur à la normale étaient significativement associés à une survie globale plus courte.

    Discussion: Nos données de SG, SSP et taux de réponse sont similaires à celles datant de l'ère pré-immunothérapie. Les données contemporaines sont difficilement comparables du fait d'une grande hétérogénéité des patients. Il s'agit de la première description de facteurs prédictifs de réponse à la chimiothérapie après immunothérapie. Après analyse des patients répondeurs, nous avons identifié deux profils pouvant être susceptibles de mieux répondre à une chimiothérapie après immunothérapie.

    Conclusion: Le mélanome métastatique après échec d'immunothérapie reste associé à un pronostic très sombre. L'efficacité de la chimiothérapie est relativement décevante, mais les quelques réponses étonnantes et parfois durables justifient son utilisation en dernière ligne.

  • Implication de TRPV4 dans le mélanome cutané primitif    - Darrigade fleury Marine  -  18 décembre 2020  - Thèse d'exercice


  • Évolution clinique et dermoscopique de lésions spitzoïdes achromiques chez l'enfant    - Poupard Raphaële  -  05 mars 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les naevi de Spitz (NS) sont des tumeurs bénignes fréquentes chez l'enfant dont l'incidence diminue avec l'âge. Leur diagnostic et leur prise en charge font l'objet de nombreuses controverses. L'évolution des naevi de Spitz est mal connue. Seule l'évolution dermoscopique des naevi de Spitz pigmentés au patron étoilé est bien documentée, ce qui a permis aux experts de proposer une surveillance rapprochée en dermoscopie comme alternative à l'exérèse systématique de ces lésions chez l'enfant de moins de 12 ans. C'est pourquoi nous avons cherché à étudier l'évolution clinique et dermoscopique de lésions diagnostiquées comme naevi de Spitz achromiques (NSA) chez le jeune enfant.

    Méthode : Nous avons étudié toutes les photographies cliniques et dermoscopiques de lésions diagnostiquées comme NSA chez le jeune enfant qui avaient été suivies dans le service de dermatologie du CHU de Lyon. Les données cliniques et dermoscopiques à la première consultation et durant le suivi ont été recueillies et analysées.

    Résultats : 14 patients ont été inclus. La durée médiane de suivi était de 36 mois (6 mois à 77 mois). Nous avons observé une modification dermoscopique de 13 (93%) lésions et une régression clinique significative de 9 (64%) lésions. Une diminution des vaisseaux a été notée dans 6 (46%) des lésions. 5 papules ont présenté une phase transitoire de pigmentation en dermoscopie sous forme de globules bruns ou de fond brun homogène, avant de présenter une régression du pigment. Une confirmation histologique était disponible pour 2 NS dont un qui présentait des signes cliniques et dermoscopiques de régression lors du suivi.

    Discussion : Dans notre étude, la plupart (64%) des lésions spitzoïdes achromiques de l'enfant présentent une régression sur une durée médiane de suivi longue de 3 ans. Ces constatations sont en accord avec les données de la littérature. Nous décrivons, pour la première fois, une phase transitoire en dermoscopie de pigmentation précédant la phase d'involution de la lésion. Nous décrivons également une évolution des patrons dermoscopiques vasculaires et pigmentaires se rapprochant de ceux des naevi acquis communs. Des études prospectives sur de grandes séries nécessitent d'être réalisées afin de mieux comprendre l'évolution des NSA et d'établir des recommandations basées sur des preuves pour la prise en charge et le suivi dermoscopique des NS achromiques chez l'enfant de moins de 12 ans.

  • Incidence des cancers cutanés chez les patients transplantés rénaux traités par monothérapie ciclosporine au long cours : une étude rétrospective au CHU de Poitiers    - Contou-Carrère Stéphanie  -  20 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les cancers non mélaniques sont les tumeurs les plus fréquentes chez les patients transplantés rénaux. En Europe leur incidence atteint plus de 74% après 30 ans de greffe. La majorité des tumeurs rencontrées sont les carcinomes épidermoïde (CSC), et les carcinomes basocellulaires (CBC). Ils représentent à eux seuls 95% des cancers cutanés et 40% des cancers solides post greffe. Ils sont responsables d'une importante morbi-mortalité. Le risque de développer un CSC est 60-100 fois plus élevé chez les patients greffés rénaux que dans la population générale. L'augmentation de la carcinogenèse chez ces patients est multifactorielle associant des facteurs génétiques et environnementaux. Parmi ces facteurs externes, le traitement immunosuppresseur joue un rôle majeur dans l'augmentation du risque de néoplasie. L'impact de l'allégement l'immunosuppression chez les transplantés rénaux à faible risque de rejet et sevrés en corticostéroïdes a été peu étudié. Objectifs : L'objectif principal est d'évaluer l'incidence des cancers cutanés non mélaniques chez les transplantés rénaux traités par monothérapie ciclosporine (groupe MT) au long cours, en comparaison avec ceux traités par bi-trithérapie immunosuppressive (groupe BT). Le groupe échec monothérapie(EM) correspond aux patients ayant eu entre 2 et 5 ans d'allégement en analyse per-protocole. Les objectifs secondaires de l'étude sont d'évaluer la survie du patient du greffon, l'incidence des rejets, des cancers solides et hématologiques, et de rechercher un lien entre cancer cutané et cancer solide. Résultats : 431 patients avec un suivi moyen de 12 ans post greffe sont inclus dans l'étude. 23,4 % des patients de l'étude ont eu au moins un cancer cutané, 16% un CBC : 11,6% du groupe BT, 13.6% du groupe EM et 26% du groupe MT. Le délai moyen entre la greffe et l'apparition d'un premier CBC est de 9,9 +/-6,7 ans sans différence entre les groupes. Les CBC sont plus nombreux dans le groupe MT que dans le groupe BT avec une incidence en ITT de 3,2%/an à 10ans de greffe et 3,4%/an à 15ans, contre 1,04%/an et 1,3%/an. 12,4% des greffés ont eu un CSC : 17.3% du groupe MT, 10.9% du groupe BT et 9% du groupe EM. Le délai moyen entre la greffe et le premier CSC est de 8,3+/-5,9 ans, sans différence significative entre les groupes. L'incidence des CSC en ITT est de : 1,2%/an à 10ans et 1,8%/an à 15 ans pour le groupe MT et 1.4%/an et 1.7%/an dans le groupe BT. Le ratio CSC/CBC = 0. 74. Le ratio CSC/CBC du groupe MT <1 durant toute la durée de suivi, et égal à1.2 à 15 ans dans le groupe BT. 25% des patients ont eu un cancer d'organe ou hématologique : 1,8% à 1 an, 7,5% à 5ans et 22,5% à 25ans. Avoir eu un cancer cutané n'augmente pas le risque d'avoir un cancer solide ou une hémopathie. 3 patients du groupe BT ont eu un mélanome. La durée de vie moyenne du greffon en ITT est en MT de 23 ans et 18 en BT (p=0.004), la durée de vie moyenne des patients est de 15,9 ans : 21 ans en MT et 17 ans en BT (p=0.021). La durée de vie des patients et du greffon est significativement meilleure dans le groupe MT. 74% des rejets ont eu lieu dans le groupe BT. Conclusion : Les survies du patient et du greffon sont meilleures en monothérapie CsA dans une population à faible risque immunologique. L'incidence des CSC n'est pas significativement différente comparé au groupe BT, et le rapport CSC/CBC reste inférieur à 1 à 15 ans dans le groupe MT, alors qu'il est de 1.2 dans le groupe BT. L'ensemble de la cohorte semble avoir bénéficié de l'allégement de l'immunosuppression.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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