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Dermatologie et vénéréologie

Les travaux sélectionnés

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  • Étude épidémiologique observationnelle des pemphigoïdes bulleuses au CHU de Poitiers de 2015 à 2020    - Hedou Mallaury  -  27 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pemphigoïde bulleuse (PB) est la dermatose bulleuse auto-immune la plus fréquente. Elle touche les sujets de plus de 80 ans, et plus particulièrement les patients grabataires avec des maladies neurologiques. Avec le vieillissement de la population générale, l'incidence des PB a tendance à augmenter ces dernières années alors que le taux de mortalité à 1 an, antérieurement estimé entre 30 à 40%, tend à diminuer selon les études récentes.

    Objectif : L'objectif de cette étude était d'évaluer les données récentes de morbi-mortalité chez les patients atteints de pemphigoïdes bulleuses suivis au CHU de Poitiers.

    Matériel et méthodes : Tous les patients avec un diagnostic de PB prouvé histologiquement entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2020 au CHU de Poitiers ont été inclus dans l'étude. Les données cliniques et démographiques des patients ont été recueillies de manière observationnelle et rétrospective sur le dossier médical des patients. Les données de mortalité et les facteurs de risque de récidive ont été étudiés à l'aide de courbes de survie établies selon la méthode Kaplan Meier puis des analyses univariées et multivariées ont été réalisées.

    Résultats : Au total, 120 patients ont été inclus avec un sex ratio de 1,07 et une moyenne d'âge de 83 ans. La majorité des patients était grabataire (57%), 51% des patients inclus présentaient une maladie neurologique avec en premier lieu une démence pour 27,5%, une accident vasculaire cérébral pour 17% et une maladie de Parkinson chez 10% des malades. Quarante-six pourcents des patients étaient institutionnalisés. La forme multi bulleuse était prédominante pour 51% des patients. La mortalité à 1 an du diagnostic été estimée à 28%. La sévérité de la maladie et la présence d'une maladie neurologique augmentaient significativement le risque de décès dans la PB. Par ailleurs, ces deux précédents critères et l'institutionnalisation n'influençaient pas significativement le risque de récidive.

    Conclusion : La pemphigoïde bulleuse est une dermatose bulleuse auto-immune grave, elle touche les sujets âgés grabataires atteints de maladie neurodégénératives. Nous avons pu démontrer que la PB restait une maladie avec un fort taux de mortalité dont les facteurs pronostics semblaient être les maladies neurologiques associées et la sévérité de la maladie.

  • Analyse rétrospective du traitement des plaies chroniques et/ou douloureuses par électrostimulation en hospitalisation de dermatologie à l'hôpital de la Rochelle    - Bouvarel Caroline  -  06 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction - La cicatrisation cutanée est un processus finement régulé pouvant être déstabilisé par de nombreux paramètres. Les plaies chroniques sont une pathologie multifactorielle dont la prise en charge est complexe nécessitant le support d'une équipe de soins pluridisciplinaire et d'outils d'aide à la cicatrisation de plus en plus nombreux et sophistiqués. Les étiologies des ulcères de jambes sont multiples, souvent associées à de nombreuses comorbidités, chez des patients de plus en plus âgés à risque de complications et de douleurs. Le traitement des ulcères de jambe est un lourd fardeau pour la santé publique, particulièrement au regard du coût des hospitalisations prolongées ou de la prise en charge des patients en ambulatoire et du temps de personnel soignant nécessaire. L'électrostimulation par l'appareil Woundel® est une technique efficace pour relancer la cicatrisation des plaies chroniques et soulager les plaies douloureuses. Cependant il s'agit d'une technique encore peu utilisée, qui doit encore faire sa place dans l'arsenal thérapeutique des plaies.

    Objectif - Analyser les pratiques de traitement des plaies chroniques et/ou douloureuses par électrostimulation en hospitalisation dans le service de dermatologie du centre hospitalier de la Rochelle.

    Matériel et méthode - Il s'agit d'une étude descriptive, rétrospective, unicentrique, réalisée de janvier 2015 à mai 2020 à partir des données biomédicales du service de dermatologie de l'hôpital de La Rochelle. Nous avons analysé la prise en charge des patients hospitalisés dans le service de dermatologie de l'hôpital de la Rochelle ayant bénéficié d'au moins une séance d'électrostimulation pour une plaie de jambe au cours de la période étudiée. (N=30).

    Résultats - Trente patients ont été inclus dans cette analyse pour un total de 34 plaies traitées. Parmi les patients, il y avait 5 hommes pour 25 femmes. L'âge moyen était de 78,87 ans, L'IMC moyen était de 30,33kg/m2. Parmi les plaies, les étiologies étaient : 55,88% d'angiodermites nécrotiques, 14,71 % d'ulcères mixtes, 8,82% d'ulcères veineux, 5,88% de vascularites, 2,94% d'ulcères à l'Hydrea, 2,94% d'ulcères artériel, 2,94% d'ulcères sclérodermiques, 2,94% d'ulcères sur panniculite et 2,94% d'ulcères post-traumatique. La durée d'évolution moyenne des plaies était de 14,3 mois. 29,4% des plaies étudiées avaient bénéficié de greffes de peau avant le traitement et 82,35% des plaies ont bénéficié d'une greffe à la suite de l'électrostimulation. L'hospitalisation nécessaire à la prise en charge de la plaie a été d'une durée moyenne de 20,63 jours et le traitement par électrostimulation a duré en moyenne 10,35 jours. Avant le traitement les pansements majoritaires étaient les pansements au TLC-NOSF (32,35%) et les interfaces étaient les pansements majoritaires après le traitement (70,59%). A l'issu du traitement par électrostimulation, 47% des plaies ont guéries.

    Discussion et conclusion – La majorité des plaies prises en charge étaient des angiodermites nécrotiques chez des femmes âgées et en surpoids. Notre utilisation via le dispositif Woundel® de l'électrostimulation dans le traitement des plaies de jambes s'intègre dans une stratégie globale de prise en charge et repose sur la synergie des effets des multiples outils à notre disposition. L'électrostimulation nécessite de prouver sa place dans l'arsenal thérapeutique français et une utilisation via l'HAD pourrait permettre de limiter les coûts et la morbidité d'une hospitalisation longue.

  • Déploiement de la téléexpertise en dermatologie en Charente : une étude observationnelle    - Plume Marie-Alida  -  10 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La diminution de la démographie des dermatologues et le vieillissement de la population accroissent les difficultés d'accès aux consultations. La dermatologie est une discipline peu enseignée aux étudiants en médecine générale et l'analyse de photographies peut permettre une évaluation à distance. Le développement d'outils de téléexpertise en dermatologie est donc pertinent dans ce contexte.

    Matériels et méthodes : Cette étude a porté sur SmartDerm, un système de téléexpertise en dermatologie intégré à la plateforme Paaco-Globule. Nous avons étudié les demandes de téléexpertise après son déploiement en Charente ainsi que le ressenti des utilisateurs après 18 mois d'utilisation, au moyen d'un questionnaire standardisé. Le critère de jugement principal était le nombre moyen d'avis dermatologique requis par semaine et par médecin généraliste. Les critères de jugement secondaires portaient sur la nature des demandes, les profils et ressentis des médecins généralistes requérants et dermatologues requis.

    Résultats : 68 avis dermatologiques ont pu être analysés sur une période de 18 mois soit 0,05 demandes par semaines par praticiens. 11 médecins généralistes et 1 dermatologue ont fait parts de leur ressenti. Le taux de satisfaction de SmartDerm est bon avec des retours positifs quant à la rapidité des réponses et du service rendu pour les patients. 48 consultations en présentiel ont ainsi pu être évitées. Les pathologies les plus fréquentes étaient l'eczéma, les infections fongiques et les pathologies tumorales. Nous n'avons pas décelé de facteur extérieur influençant les cas sans diagnostic établi. De l'avis des dermatologues, un nombre important de requêtes nécessitaient des informations complémentaires. On observe des résultats similaires concernant la population pédiatrique.

    Discussion : Nous observons une sous-utilisation du dispositif par rapport aux estimations primaires. Les raisons ne sont pas encore bien définies. Un défaut de l'ergonomie de la plateforme d'accueil Paaco-Globule et la présence d'un réseau informel d'échange entre professionnels ont pu limiter le recours à SmartDerm. Afin de faciliter le diagnostic et standardiser les demandes, les médecins semblent favorables à l'établissement d'un questionnaire mixte intégrant des questions ciblées sur les informations pertinentes. La télédermatologie est en plein essor. Cette technologie permettant d'améliorer l'accès aux soins, est une des solutions face la démographie décroissante des médecins. La Charente est par ailleurs déjà sous dotée en médecins généralistes et dermatologues comparativement au reste du territoire. La téléexpertise a pour avantage de déléguer aux médecins généralistes la prise en charge des dermatoses courantes et de hiérarchiser les demandes nécessitant une consultation en dermatologie. Cela participe à l'optimisation du parcours de soins tout en offrant un cadre sécurisé et, en théorie, une valorisation financière. Ces avantages ont été mis en lumière récemment par la pandémie COVID-19.

  • Étude rétrospective et multicentrique de l'efficacité de la chimiothérapie après l'immunothérapie dans le mélanome métastatique (CHIMMIO)    - Chasseuil Hannah  -  19 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction: L'arrivée des immunothérapies a permis une augmentation de la survie globale dans le mélanome métastatique et a remplacé la chimiothérapie en traitement de première ligne. La majorité des patients progresse après immunothérapie. La valeur ajoutée d'une chimiothérapie de dernière ligne est discutée. Notre étude avait pour but d'étudier l'efficacité de la chimiothérapie après immunothérapie, ainsi que d'éventuels facteurs pronostiques de réponse à une chimiothérapie dans ce contexte.

    Matériel et méthode: Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective des patients ayant reçu une chimiothérapie après immunothérapie pour un mélanome métastatique entre janvier 2013 et décembre 2020. Les données de survie globale, de survie sans progression et de réponse à la chimiothérapie ont été recueillies. Nous avons évalué la valeur pronostique des caractéristiques suivantes : type de chimiothérapie, présence de métastases cérébrales, taux de lactate déshydrogénase (LDH) supérieur à la normale, échelle de performance ECOG ≥2 et réponse ou stabilité lésionnelle après une immunothérapie antérieure.

    Résultats: Trente patients ont reçu une chimiothérapie (dacarbazine n=12, témozolomide n=9, fotémustine n=9) après immunothérapie. La survie globale (SG) médiane était de 7,0 mois (0,9 – 54,0). La survie sans progression (SSP) était de 2,7 mois (0,5 – 6,9). Les réponses après chimiothérapie étaient une réponse partielle (n=6), une maladie stable (n=1) et une maladie progressive (n=23). La présence de métastases cérébrales et un taux de LDH supérieur à la normale étaient significativement associés à une survie globale plus courte.

    Discussion: Nos données de SG, SSP et taux de réponse sont similaires à celles datant de l'ère pré-immunothérapie. Les données contemporaines sont difficilement comparables du fait d'une grande hétérogénéité des patients. Il s'agit de la première description de facteurs prédictifs de réponse à la chimiothérapie après immunothérapie. Après analyse des patients répondeurs, nous avons identifié deux profils pouvant être susceptibles de mieux répondre à une chimiothérapie après immunothérapie.

    Conclusion: Le mélanome métastatique après échec d'immunothérapie reste associé à un pronostic très sombre. L'efficacité de la chimiothérapie est relativement décevante, mais les quelques réponses étonnantes et parfois durables justifient son utilisation en dernière ligne.

  • Implication de TRPV4 dans le mélanome cutané primitif    - Darrigade fleury Marine  -  18 décembre 2020  - Thèse d'exercice


  • Évolution clinique et dermoscopique de lésions spitzoïdes achromiques chez l'enfant    - Poupard Raphaële  -  05 mars 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les naevi de Spitz (NS) sont des tumeurs bénignes fréquentes chez l'enfant dont l'incidence diminue avec l'âge. Leur diagnostic et leur prise en charge font l'objet de nombreuses controverses. L'évolution des naevi de Spitz est mal connue. Seule l'évolution dermoscopique des naevi de Spitz pigmentés au patron étoilé est bien documentée, ce qui a permis aux experts de proposer une surveillance rapprochée en dermoscopie comme alternative à l'exérèse systématique de ces lésions chez l'enfant de moins de 12 ans. C'est pourquoi nous avons cherché à étudier l'évolution clinique et dermoscopique de lésions diagnostiquées comme naevi de Spitz achromiques (NSA) chez le jeune enfant.

    Méthode : Nous avons étudié toutes les photographies cliniques et dermoscopiques de lésions diagnostiquées comme NSA chez le jeune enfant qui avaient été suivies dans le service de dermatologie du CHU de Lyon. Les données cliniques et dermoscopiques à la première consultation et durant le suivi ont été recueillies et analysées.

    Résultats : 14 patients ont été inclus. La durée médiane de suivi était de 36 mois (6 mois à 77 mois). Nous avons observé une modification dermoscopique de 13 (93%) lésions et une régression clinique significative de 9 (64%) lésions. Une diminution des vaisseaux a été notée dans 6 (46%) des lésions. 5 papules ont présenté une phase transitoire de pigmentation en dermoscopie sous forme de globules bruns ou de fond brun homogène, avant de présenter une régression du pigment. Une confirmation histologique était disponible pour 2 NS dont un qui présentait des signes cliniques et dermoscopiques de régression lors du suivi.

    Discussion : Dans notre étude, la plupart (64%) des lésions spitzoïdes achromiques de l'enfant présentent une régression sur une durée médiane de suivi longue de 3 ans. Ces constatations sont en accord avec les données de la littérature. Nous décrivons, pour la première fois, une phase transitoire en dermoscopie de pigmentation précédant la phase d'involution de la lésion. Nous décrivons également une évolution des patrons dermoscopiques vasculaires et pigmentaires se rapprochant de ceux des naevi acquis communs. Des études prospectives sur de grandes séries nécessitent d'être réalisées afin de mieux comprendre l'évolution des NSA et d'établir des recommandations basées sur des preuves pour la prise en charge et le suivi dermoscopique des NS achromiques chez l'enfant de moins de 12 ans.

  • Incidence des cancers cutanés chez les patients transplantés rénaux traités par monothérapie ciclosporine au long cours : une étude rétrospective au CHU de Poitiers    - Contou-Carrère Stéphanie  -  20 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les cancers non mélaniques sont les tumeurs les plus fréquentes chez les patients transplantés rénaux. En Europe leur incidence atteint plus de 74% après 30 ans de greffe. La majorité des tumeurs rencontrées sont les carcinomes épidermoïde (CSC), et les carcinomes basocellulaires (CBC). Ils représentent à eux seuls 95% des cancers cutanés et 40% des cancers solides post greffe. Ils sont responsables d'une importante morbi-mortalité. Le risque de développer un CSC est 60-100 fois plus élevé chez les patients greffés rénaux que dans la population générale. L'augmentation de la carcinogenèse chez ces patients est multifactorielle associant des facteurs génétiques et environnementaux. Parmi ces facteurs externes, le traitement immunosuppresseur joue un rôle majeur dans l'augmentation du risque de néoplasie. L'impact de l'allégement l'immunosuppression chez les transplantés rénaux à faible risque de rejet et sevrés en corticostéroïdes a été peu étudié. Objectifs : L'objectif principal est d'évaluer l'incidence des cancers cutanés non mélaniques chez les transplantés rénaux traités par monothérapie ciclosporine (groupe MT) au long cours, en comparaison avec ceux traités par bi-trithérapie immunosuppressive (groupe BT). Le groupe échec monothérapie(EM) correspond aux patients ayant eu entre 2 et 5 ans d'allégement en analyse per-protocole. Les objectifs secondaires de l'étude sont d'évaluer la survie du patient du greffon, l'incidence des rejets, des cancers solides et hématologiques, et de rechercher un lien entre cancer cutané et cancer solide. Résultats : 431 patients avec un suivi moyen de 12 ans post greffe sont inclus dans l'étude. 23,4 % des patients de l'étude ont eu au moins un cancer cutané, 16% un CBC : 11,6% du groupe BT, 13.6% du groupe EM et 26% du groupe MT. Le délai moyen entre la greffe et l'apparition d'un premier CBC est de 9,9 +/-6,7 ans sans différence entre les groupes. Les CBC sont plus nombreux dans le groupe MT que dans le groupe BT avec une incidence en ITT de 3,2%/an à 10ans de greffe et 3,4%/an à 15ans, contre 1,04%/an et 1,3%/an. 12,4% des greffés ont eu un CSC : 17.3% du groupe MT, 10.9% du groupe BT et 9% du groupe EM. Le délai moyen entre la greffe et le premier CSC est de 8,3+/-5,9 ans, sans différence significative entre les groupes. L'incidence des CSC en ITT est de : 1,2%/an à 10ans et 1,8%/an à 15 ans pour le groupe MT et 1.4%/an et 1.7%/an dans le groupe BT. Le ratio CSC/CBC = 0. 74. Le ratio CSC/CBC du groupe MT <1 durant toute la durée de suivi, et égal à1.2 à 15 ans dans le groupe BT. 25% des patients ont eu un cancer d'organe ou hématologique : 1,8% à 1 an, 7,5% à 5ans et 22,5% à 25ans. Avoir eu un cancer cutané n'augmente pas le risque d'avoir un cancer solide ou une hémopathie. 3 patients du groupe BT ont eu un mélanome. La durée de vie moyenne du greffon en ITT est en MT de 23 ans et 18 en BT (p=0.004), la durée de vie moyenne des patients est de 15,9 ans : 21 ans en MT et 17 ans en BT (p=0.021). La durée de vie des patients et du greffon est significativement meilleure dans le groupe MT. 74% des rejets ont eu lieu dans le groupe BT. Conclusion : Les survies du patient et du greffon sont meilleures en monothérapie CsA dans une population à faible risque immunologique. L'incidence des CSC n'est pas significativement différente comparé au groupe BT, et le rapport CSC/CBC reste inférieur à 1 à 15 ans dans le groupe MT, alors qu'il est de 1.2 dans le groupe BT. L'ensemble de la cohorte semble avoir bénéficié de l'allégement de l'immunosuppression.

  • Étude des variations de l'albuminémie chez les patients atteints d'un mélanome stade IIIc non résécable ou stade IV traités par anti BRAF et anti MEK    - Brunet Anaïs  -  12 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'hypoalbuminémie est un marqueur de mauvais pronostic dans le mélanome métastatique. Il n'y a pas de donnée spécifique concernant l'évolution de l'albuminémie sous traitement par les inhibiteurs de BRAF et MEK. Nous avons décidé d'étudier les variations de l'albuminémie chez les patients traités par dabrafenib et trametinib pour un mélanome avancé.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de Poitiers chez des patients atteints de mélanome stade IIIc non résécable ou stade IV, inclus dans le protocole de recherche Mekinist. L'albuminémie était dosée tous les mois. Nous avons réalisé une analyse descriptive des moyennes des albuminémies. Nous avons comparé à l'aide de tests de Wilcoxon les différences des albuminémies entre les répondeurs et les non répondeurs.

    Résultats : Treize patients sur les quatorze inclus présentaient une baisse de l'albuminémie au premier mois de traitement (-6,6g/l en moyenne). Il existait une différence significative lorsque l'on comparait les différences des albuminémies entre M0 et M1 (p=0,03) et entre M1 et M3 (p<0,05) entre le groupe des répondeurs et le groupe des non répondeurs à M3. L'analyse descriptive mettait en évidence une ascension de l'albuminémie de 4,51g/l en moyenne dans les 3 mois qui précèdent la rechute.

    Discussion : L'hypoalbuminémie est un évènement précoce et fréquent chez les patients traités par dabrafenib et trametinib. Contrairement aux données de la littérature, l'hypoalbuminémie pourrait être un marqueur de bon pronostic. Cette hypoalbuminémie pourrait être liée à un effet pharmacologique du traitement. Une étude de plus grande envergure est nécessaire pour confirmer cette tendance.

  • Efficacité et tolérance de la photothérapie dynamique dans le traitement de la maladie de Paget vulvaire : une étude multicentrique rétrospective    - Rioli Diane-Iris  -  05 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La maladie de Paget extra-mammaire est une forme rare d'adénocarcinome intraépithelial. Elle a son propre potentiel invasif, et est parfois associée à un cancer à distance. Le traitement standard est la chirurgie, mais elle est associée à un fort taux de récidive, et conduit à une morbidité importante au niveau anatomique, fonctionnel et sexuel. Des études dans la littérature scientifique ont montré l'intérêt du traitement par photothérapie dynamique (PDT) dans cette indication.

    Objectif : Notre objectif était d'évaluer l'efficacité et la tolerance de la PDT chez des patientes souffrant de maladie de Paget vulvaire. Matériels et méthodes: Une étude rétrospective a été conduit sur toutes les patients souffrant de maladie de Paget vulvaire traitées par PDT dans 6 hôpitaux de la région Grand-Ouest en France. Les données cliniques, histologiques, l'histoire de la maladie, les fréquences de PDT, les procédures analgésiques, la tolérance et la réponse clinique étaient reportés.

    Résultats : Treize patients ont été inclus, avec un âge médian de 70,1 ans. Dix patientes avaient une maladie de Paget vulvaire in situ, et 3 avaient un envahissement dermique. Toutes les séries de PDT étaient effectuées avec la même source lumineuse et le même agent photosensibilisant. Une réponse complète était notée chez 2 patientes (15%), et une réponse partielle chez 5 patientes (38%). Cinq patientes (38%) présentaient une maladie stable et 1 (17%) une aggravation de la maladie. Dix des treize patientes ont eu une évaluation de la douleur après le geste. Chez 6 d'entre elles (60%), la douleur était décrit comme modérée à intense.

    Conclusion : La PDT semble être une option thérapeutique intéressante pour les patientes souffrant de maladie de Paget vulvaire, avec un taux de réponse similaires à ceux des autres thérapeutiques recommandées, comme la chirurgie et l'imiquimod. Il est cependant nécessaire d'harmoniser les protocoles et la prise en charge de la douleur.

  • Étude des effets indésirables cutanés retardés des Immunoglobulines polyvalentes humaines dans une population de patients de neurologie atteints de polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique    - Walter Amélie  -  21 avril 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les immunoglobulines intraveineuses sont utilisées à haute dose pour traiter des maladies auto-immunes et inflammatoires. Des effets indésirables cutanés retardés, rares et potentiellement sévères, ont été rapportés, en particulier chez des patients ayant une indication neurologique. Nous avons étudié des patients atteints de polyradiculoneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique ayant reçu des immunoglobulines intra-veineuses. Notre objectif principal était de connaitre la fréquence de ces réactions cutanées retardées. Nos objectifs secondaires étaient l'étude sémiologique de ces réactions et la recherche des potentiels facteurs de risque de réaction.

    Méthodes : Les patients majeurs de neurologie du Centre Hospitalo-Universitaire de Poitiers atteints de polyradiculoneuropathies inflammatoires démyélinisantes chroniques et ayant reçu des immunoglobulines intra-veineuses entre le 1er janvier 2014 et le 1er novembre 2016 ont été étudiés de façon rétrospective.

    Résultats : Soixante-douze patients ont été inclus, le sex ratio était de 15 femmes pour 57 hommes et l'âge moyen de 67,3 ans. L'incidence des effets cutanés retardés liés aux immunoglobulines intra-veineuses était de 30,6%. Près de 70% des cas avaient présenté un eczéma, parfois associé à une dyshidrose (14%) ou parfois une dyshidrose seule (14%). Un psoriasis ou une dyshidrose préexistante à la mise sous immunoglobulines intra-veineuses était un facteur de risque significatif de développer une réaction cutanée retardée (OR=5,81 IC [1,41-24,01], p=0,015). La présence d'anticorps anti-gangliosides était également un facteur de risque (OR=4,18 IC [1,06-16,48] p=0,04).

    Conclusion : Les réactions eczématiformes sont un effet secondaire fréquent des IgIV. C'est la première fois que des facteurs de risque sont identifiés. D'autres études seront nécessaires pour les confirmer.

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