Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Archambault Pierrick

Archambault Pierrick

Les travaux encadrés par "Archambault Pierrick"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
34 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 21 à 30
Tri :   Date travaux par page
  • Représentation de la sédation en contexte palliatif par les infirmières    - Jeanneau Roxanne  -  26 avril 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'instauration d'une sédation en contexte palliatif repose sur une discussion collégiale conformément à la législation de février 2016. Or, il existe à ce jour peu d'étude s'intéressant aux représentations des infirmières réalisant cette thérapeutique en dehors de services de soins palliatifs et de réanimation.

    Objectifs : L'objectif principal de notre étude est d'évaluer les représentations de la sédation en contexte palliatif par les infirmières. Les objectifs secondaires sont l'évaluation des difficultés ressenties, de l'impact émotionnel et du questionnement éthique qui découlent de son instauration. Les connaissances théoriques seront également évaluées.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative multicentrique, par entretiens semi-dirigés, auprès d'infirmières exerçant au sein de services d'oncologie et de médecine polyvalente du Poitou-Charentes. Une analyse thématique sémantique des entretiens a ensuite été réalisée après triangulation des données.

    Résultats : 12 infirmières ont été interrogées du 25 novembre 2017 au 1er février 2018, dont 4 exerçant en CHU. La sédation apparaît être pour la majorité des soignantes une bonne thérapeutique en cas de symptôme réfractaire, plus particulièrement en cas de souffrance psychique. La distinction avec un acte euthanasique est perçue pour 10 infirmières, toutefois neuf pensent raccourcir l'espérance de vie par cette thérapeutique. Nous avons pu également mettre en lumière une confusion entre pratique anxiolytique et sédation, l'intentionnalité du prescripteur n'étant pas toujours explicitée. Le manque de discussion précédant son instauration et son caractère prolongé dans le temps sont des facteurs de mauvais vécu. La titration est peu connue, témoignant d'une mauvaise diffusion des référentiels dans les services, et est le plus souvent mal vécue par les infirmières l'exerçant.

    Discussion : Est mis en valeur dans cette étude, le rôle favorable de la formation sur les connaissances pratiques de la sédation et sur son bon-vécu. Toutefois, le caractère hétérogène des formations non-professionnalisantes et l'absence d'intégration dans un projet de service participent à leur non-reconnaissance institutionnelle. La mise en place d'une sédation suscite chez les infirmières une mise en tension entre autonomie du patient, principe de bienfaisance et de non-malfaisance, source parfois « d'indignation morale ». Pourtant, le caractère éthique de cette tension n'est pas perçu par les soignantes. Cette étude témoigne donc de l'intérêt de développer la bioéthique au sein des services hospitaliers comme aide à la réflexion dans le soin. La collégialité et la reconnaissance mutuelle entre équipes médicale et paramédicale sont à valoriser. En outre, la réalisation de la titration serait facilitée par sa réalisation en binôme médecin-infirmière et l'aménagement d'un temps dédié. De plus, la mise en place de protocole, en explicitant le processus décisionnel, apparaissent être une aide à la distinction entre anxiolyse et sédation.

  • Emploi du temps et organisation des tâches professionnelles des médecins généralistes libéraux : enquête auprès de 262 médecins généralistes libéraux dans 13 départements de France métropolitaine    - Morisset Cédric  -  30 novembre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte et objectif de l'étude : L'emploi du temps des médecins généralistes libéraux est un objet difficile à décrire avec précision. Le but de cette étude est d'observer les conditions d'exercice des médecins généralistes et connaitre les modalités qu'ils emploient afin d'articuler entre elles les différentes tâches que recouvrent leurs pratiques. L'objectif de ce travail est également de mesurer l'impact des évolutions sociodémographiques sur ces pratiques.

    Méthode : Il s'agit d'une étude quantitative transversale. Avec le concours des conseils départementaux de l'Ordre des médecins, un questionnaire en ligne a été envoyé à 2320 médecins généralistes libéraux dans 8 départements de France métropolitaine et mis en ligne sur les sites internet de 5 autres conseils ordinaux. Les réponses ont été collectées entre les 18 et 23 octobre 2017.

    Résultats : 262 (146 femmes et 116 hommes) médecins ont répondu au questionnaire. La moyenne d'âge des répondants est de 46,7 ans (42,8 ans pour les femmes et 51,7 ans pour les hommes) et 90% d'entre eux vivent en couple. La majorité (79%) des médecins exercent en groupe. 32% des médecins sont installés en milieu urbain, 41% en milieu semi-urbain et 27% en milieu rural. Les hommes déclarent travailler 52 heures par semaine en moyenne, les femmes 44 heures. Les visites représentent 9% de leurs actes et moins du tiers des praticiens leur consacrent une demi-journée complète. 80% des médecins consultent exclusivement (67%) ou principalement (13%) sur rendez-vous. 20% déclarent au moins une activité salariée, près de 15% interviennent auprès de divers organismes associatifs professionnels et 6 médecins sur dix ont une activité relative à la permanence des soins. Un quart des répondant est maitre de stage universitaire. Les deux tiers ont un secrétariat présent au cabinet. Le secrétariat (physique ou téléphonique) filtre tous les appels des médecins pour 80% d'entre eux. 88% des médecins participent à des FMC et 98% d'entre eux lisent la presse scientifique (dans 69% des cas sur leur temps libre). Un temps au cabinet est dédié à la lecture du courrier chez 71% des répondants alors que la comptabilité est traitée au moins en partie sur le temps personnel chez 77% des médecins ne déléguant pas intégralement cette tâche. Au total, une nouvelle génération de médecins généralistes libéraux

  • Représentations et problématiques de la sexualité et du vieillissement sexuel par les hommes de plus de soixante ans : étude qualitative    - Germain Lucile  -  29 septembre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'évolution démographique tend à donner une place de plus en plus importante à la personne âgée dans notre société actuelle ; les modifications sociétales font du senior une personne active dont la demande en termes de sexualité est croissante. Les évolutions médicales, quant à elles, rendent la prise en charge du vieillissement sexuel légitime. La sexualité des seniors qui était jusqu'alors tabou, devient un sujet essentiel.

    L'objectif de notre étude était d'identifier les représentations et le vécu de la sexualité et du vieillissement sexuel des hommes de plus de 60 ans afin de préciser les enjeux et d'adapter la prise en charge sexologique des patients en médecine générale. Méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative par l'analyse thématique d'entretiens semi-dirigés auprès de 12 hommes de plus de 60 ans issus de la population générale, de Février 2016 à Février 2017, dans les départements de la Vienne et de la Charente-Maritime.

    Résultats et discussion : La sexualité est définie comme un partage au sein du couple nécessaire au bien-être personnel. Il existe des modifications de la sexualité liées à l'âge, aux pathologies sous-jacentes et aux traitements associés ainsi qu'au partenaire. Le vécu de ces modifications diffère selon les liens qui existent dans le couple : échanger avec le partenaire reste la meilleure solution pour conserver une sexualité épanouie malgré l'avancée en âge. Bien que cela soit important, la santé sexuelle prend une place secondaire par rapport à la santé générale et doit s'intégrer au bien-vieillir. Les patients sont ouverts à l'abord de la sexualité avec leur médecin mais restent réticents sur les traitements médicamenteux. Il existe un net défaut d'information quant au vieillissement sexuel et un abord trop pauvre de la sexualité en consultation.

    Conclusion : Comprendre les représentations et les enjeux que les hommes âgés ont de leur sexualité permet au médecin d'adapter au mieux son approche et sa prise en charge. Le partenaire ayant une place centrale, son intégration dans la prise en charge serait légitime, une étude similaire chez les femmes âgées serait intéressante.

  • L'indice de masse corporelle du médecin généraliste et son influence dans le dépistage et la prise en charge du surpoids et de l'obésité    - Rovillain Édouard  -  02 mai 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction: La surcharge pondérale est un enjeu majeur de santé publique, tant au niveau national avec 15% de la population adulte obèse et 33% en surpoids, qu'au niveau mondial où 39% de la population présentaient un surpoids en 2014 et 13% une obésité. Cette épidémie a des retentissements médicaux importants et économiques avec une dépense estimé à 54 milliards d'euros par an en France soit 2,4% du PIB. Les médecins généralistes sont donc les acteurs de santé qui se trouvent au premier plan par leur statut de médecins de premier recours et on un rôle clé dans le dépistage et la prise en charge de cette maladie.

    Méthode: Cette étude s'intéresse aux pratiques des médecins généralistes tant au niveau du dépistage qu'au niveau de la prise en charge du surpoids et de l'obésité, en recherchant une éventuelle influence que pourrait avoir leur indice de masse corporelle dans celles-ci. Il est également recherché les principaux facteurs limitant et facilitant cette prise en charge. Cette enquête a été réalisée à l'aide d'un questionnaire anonyme envoyé à 200 médecins généralistes de Charente-Maritime après tirage au sort. L'analyse des données a été faite sur la totalité des réponses et deux populations ont été constituées, différenciées par leur indice de masse corporelle.

    Résultats: Le taux de retour des questionnaires s'établit à 32,5%. Après calcul de l'ensemble des indices de masse corporelle, l'IMC moyen des médecins généralistes est à 24,2 kg/m2. Aucun médecin obèse n'a été recruté dans cette enquête, mais deux groupes ont pu être constitués comportant les médecins en surpoids et les médecins présentant leur IMC dans les normes. Au niveau du dépistage, il s'avère que les médecins généralistes présentant un surpoids semblent plus sensibilisés à ce dépistage avec néanmoins une sous-utilisation du calcul de l'indice de masse corporelle chez l'ensemble de la population. On constate également un manque de dépistage au niveau du retentissement psycho-social dans les deux groupes avec une prédominance chez les médecins généralistes présentant leur IMC dans les normes. Il n'existe pas de différence majeure dans la prise en charge entre les deux groupes de médecins, prise en charge en adéquation avec les recommandations de la haute autorité de santé, on constate également dans cette prise en charge, le faible recours aux psychologues et psychiatres.

    Conclusion: Cette étude confirme la part importante de la patientèle en surcharge pondérale mais révèle une faible demande de la part des patients, ce qui rend le dépistage en médecine générale essentiel pour le diagnostic et l'intégration d'une surcharge pondérale chez le patient. Malgré une pratique conforme aux attentes de la haute autorité de santé, les médecins généralistes se déclarent dans l'ensemble peu satisfaits de leurs prise en charge. Des pistes comme la mise en place d'une consultation dédiée ou la mise en place de documents d'informations à destination des patients pourraient être des réponses.

  • Évaluation du suivi bucco-dentaire des patients diabétiques de type 2 réalisé par les médecins généralistes de la Vienne    - Nourigat Rémi  -  05 janvier 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La prévalence du diabète est de 4,5% en France et ne cesse de progresser. On compte déjà plus de 2,7 millions de patients diabétiques. La dégradation de l'état parodontal est deux fois plus importante dans cette population. Pourtant seulement 33% de ces patients consultent annuellement leur chirurgien-dentiste comme préconisé par l'HAS. Les médecins généralistes prennent-ils en compte les soins bucco-dentaires dans la prise en charge de leurs patients diabétiques de type 2 ?

    Par une étude prospective quantitative et descriptive portant sur les médecins généralistes installés dans le département de la Vienne invités à répondre à un questionnaire anonyme auto-administré. Nous avons répondu à notre objectif principal qui était de démontrer que les médecins généralistes ne vérifient pas annuellement que le suivi bucco dentaire est effectué chez leurs patients diabétiques de type 2.

    A 82%, les médecins généralistes ont répondu ne pas vérifier au moins annuellement que la consultation chez le chirurgien dentiste soit bien réalisée. Plus de 60% d'entre eux n'informent rarement ou jamais leurs patients diabétiques sur les complications bucco-dentaires liées à leur pathologie répondant ainsi à notre objectif secondaire. La raison principale de cette lacune de surveillance est leur manque de connaissances sur ce sujet. Il n'existe aucune différence significative dans les sous groupes sexes, milieux d'exercice et âge concernant nos hypothèses principale et secondaire.

    Notre étude a sensibilisé les médecins répondeurs et à la lumière de leur commentaire une formation continue aurait probablement un impact rapide sur les pratiques.

  • Mise en place de l'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmiers de coordination en cancérologie (IDEC) sur le pôle de santé du pays Thouarsais    - Gest Marie  -  15 novembre 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : L'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmier de coordination en cancérologie (IDEC), ouverte à 10 équipes de ville, a été lancée en 2015 dans le cadre du plan cancer III par l'INCa et la DGOS. Elle tire des enseignements de la 1ère phase d'expérimentation de 2012 en recentrant l'étude sur la coordination ville/hôpital et sur le suivi de patients complexes. Nous présentons la mise en place du dispositif proposé par le pôle de santé territorial du pays thouarsais qui a été sélectionné pour participer à cette expérimentation.

    Méthode : La méthodologie est une étude de cohorte descriptive, chaque équipe devant inclure un minimum de 25 patients atteints de cancer. Les critères d'inclusion sont définis par des patients majeurs présentant une situation médicale, psycho-sociale ou psychologique complexe. Le critère de jugement principal est la gestion du parcours hospitalier (durée d'hospitalisation et taux de ré-hospitalisation) et la gestion des ressources hospitalières consommées. Les recueils d'indicateurs sont réalisés par l'IDEC, à l'inclusion, puis tous les 3 mois pendant 12 mois. Nous avons réalisé un état des lieux des difficultés de coordination des différents intervenants autour du patient, afin de mettre en place un poste d'IDEC adapté à nos besoins et à notre territoire.

    Résultats : Une IDEC a été recrutée le 1er Juillet 2015. Ses objectifs principaux sont la détection précoce des besoins sociaux, l'accompagnement du patient et de ses proches, la coordination les différents professionnels et la coordination tout au long du parcours de soins. Au 1er mars 2016, la phase de mise en place est suffisamment aboutie pour commencer les inclusions. Les contacts principaux ont été pris et les outils sont définis.

    Discussion et conclusion : Le dispositif IDEC tel qu'il est mis en place sur le pôle de santé du pays thouarsais permet d'accroître la pertinence et la qualité des soins et des services dont bénéficient les patients et leurs aidants. L'IDEC est un appui au médecin traitant et aux acteurs du soin de premier recours dans la prise en charge globale des patients, notamment dans les dimensions sanitaires et sociales. Il permet d'optimiser les modalités de recours à l'hospitalisation. La mise en place de notre dispositif ouvre une réflexion sur l'organisation de la prise en charge de toute pathologie chronique complexe nécessitant une coopération et une coordination entre les différents professionnels.

  • La pose de l’implant contraceptif en Médecine Générale en Poitou-Charentes : état des lieux des pratiques    - Nécibar Maïténa  -  10 mars 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Le nombre d’IVG en France reste élevé malgré une offre et une couverture contraceptive importante. L’implant contraceptif est le contraceptif le plus efficace selon l’OMS (Indice de Pearl proche de 0) mais il est pourtant très peu utilisé en France. Le but de cette étude était de déterminer quels étaient les freins à la pose de l’implant contraceptif en médecine générale.

    Les médecins généralistes ont été 103 à accepter de participer à cette étude (25 % de taux de réponse) en répondant à un questionnaire, tous exerçaient dans les départements des Deux Sèvres ou de la Vienne.

    Le principal frein à la pose qui a été mis en évidence est le manque de formation à la pose (62%), suivi d’une petite chirurgie nécessaire à la pose (36 %) et au retrait (36%) de l’implant, puis les effets secondaires du contraceptif (32%), le manque de temps (20%), la présence d’un gynécologue à proximité (14,5%), le manque d’intérêt pour cette contraception (5,5%) et l’impression de réticence des patientes (5,5%). Il est proposé par 36 % des médecins généralistes en première intention et par 57 % des médecins en deuxième intention. Dans notre échantillon, 83 % des médecins déclaraient que l’implant contraceptif était du ressort du médecin généraliste et 49% ne posaient pas d’implants. Plus d’un quart des médecins généralistes qui posaient l’implant ont déclaré s’être formés seul.

    Le manque de connaissance notamment au niveau technique de pose et la petite chirurgie nécessaire était le principal frein à son utilisation, suivi des effets secondaires fréquents de l’implant. Un renforcement de la formation pratique et théorique des médecins serait à envisager pour améliorer l’accès de ce contraceptif aux patientes.

  • Influence de l'école dans la prévalence des infections urinaires chez la petite fille entre 3 et 11 ans    - Lamidel Aurelie  -  04 février 2016  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Beaucoup d'enfants renoncent à utiliser les toilettes à l'école ou ne sont pas dans de bonnes conditions pour uriner. Ces comportements pourraient favoriser les infections urinaires chez la petite fille. Le but de notre étude est de savoir si la scolarisation joue un rôle dans la prévalence des infections urinaires chez la fille entre 3 et 11 ans. Notre objectif principal est de comparer la prévalence des infections urinaires en période scolaire et en période estivale. L'objectif secondaire est de déterminer les facteurs pouvant expliquer l'augmentation de la prévalence en période scolaire.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle transversale multicentrique rétrospective sur la période septembre 2014 à août 2015. Cinq écoles ont été inclues : 2 écoles maternelles et 3 écoles élémentaires dans les Deux-Sèvres. Un questionnaire a été distribué à 334 élèves au mois de septembre 2015. Les critères d'inclusion portaient sur l'âge (de 3 à 11 ans) et sur le sexe féminin, les critères d'exclusion sur l'existence d'une pathologie vésico-rénale et un développement anormal.

    Résultats : 173 questionnaires ont été analysés. La prévalence des infections urinaires sur la période scolaire était de 2,3% et 0% sur la période estivale (p : 0,123). 11% des enfants n'utilisaient pas les toilettes de l'école. 15,7% des enfants qui ne vont pas aux toilettes à l'école ont eu une infection urinaire alors que 0,64% des filles allant au moins une fois aux toilettes ont fait une infection. (p : 0,004). Les autres facteurs étudiés n'ont pas montré d'influence significative.

    Conclusion : La faible puissance et les biais n'ont pas permis de mettre de différence significative dans la différence de prévalence entre la période estivale et la période scolaire. Toutefois l'éviction des toilettes à l'école augmente le risque d'infection urinaire chez la petite fille entre 3 et 11 ans.

  • Utilisation actuelle, par les Départements de Médecine Générale, de l'outil carte conceptuelle, dans l'enseignement du Diplôme d’Études Spécialisées de médecine générale, en France : Étude quantitative observationnelle    - Baritaud Sonia  -  12 novembre 2015  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : Les travaux de recherches sur la mémoire et le développement cognitif ont bouleversé le monde de la pédagogie et de la psychologie de l'éducation. Dans ce contexte est apparu l'outil de cartographie conceptuelle qui favorise un apprentissage signifiant et améliore l'enseignement au raisonnement clinique.

    Objectif : Établir un état des lieux de l'utilisation actuelle par les Départements de Médecine Générale (DMG), de l'outil carte conceptuelle, dans l'enseignement du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de médecine générale.

    Méthode : Dans le cadre d'une enquête quantitative, nous avons adressé un questionnaire par courriel à des médecins généralistes enseignants, référents en pédagogie médicale, dans tous les DMG de France. Nous les avons invités à y répondre puis à le diffuser de façon ciblée. L'analyse statistique a été réalisée par tableur Excel.

    Résultats : Les cartes conceptuelles sont utilisées, de façon non officielle, par 22.1% des interlocuteurs répartis dans 51.4% des DMG, pour l'enseignement de la médecine générale aux internes. Dans 2 DMG il est évoqué une utilisation officielle. Un pool d'experts est identifié.

    Discussion : Le caractère officiel est discutable. L'état de confusion des termes et la difficulté d'obtention de renseignements auprès des DMG limitent l'interprétation des résultats.

    Conclusion : Une implantation de l'outil de cartographie conceptuelle est initiée pour l'enseignement de la médecine générale aux internes, l'intérêt des enseignants généralistes pour cet outil est vif.

  • La désignation de la personne de confiance dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire : état des lieux    - Khemiri Djamel  -  24 juin 2015  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Rationnel : La notion de personne de confiance, introduite en France avec la loi du 4 mars 2002, reste encore trop méconnue des patients comme des soignants. Elle est considérée comme un progrès dans la relation médecin-malade, notamment avec les personnes âgées, plus fragiles. Les EHPAD peuvent jouer un rôle important pour promouvoir ce dispositif de la personne de confiance.

    Objectif : déterminer si les EHPAD ont formalisé la désignation de la personne de confiance pour leurs résidents et étudier la méthodologie relative à cette désignation au sein des établissements.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective observationnelle, quantitative de type descriptif, à partir d'un questionnaire individuel (29 questions à réponses fermées et 3 ouvertes) adressé par e-mail à l'ensemble des 929 EHPAD de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire.

    Résultats : 162 EHPAD ont répondu au questionnaire (17,3%). 84,5% des EHPAD participants hébergeaient de 40 à 120 résidents, 83,3% avaient un médecin coordonateur et 85% déclaraient un soignant référent pour chaque admission. Près des trois quarts (72,8%) ont formalisé la désignation de la personne de confiance pour leurs résidents (dont 58,5% au cours des 3 dernières années), 24,7% déclaraient ce projet en cours de mise en place ou en projet. Dans la majorité des cas, la désignation de la personne de confiance était réalisée avant l'admission (21,9%) ou au moment de l'admission (66,1%) et réalisée par le secrétariat administratif de l'EHPAD. Dans 58,5% des cas, il n'était pas rapporté de formation spécifique des soignants sur cette problématique Un document écrit remis au résident est rapporté dans 72,9% des cas. Dans 56,9% des cas, les participants déclaraient l'absence d'actualisation de la personne de confiance au cours du séjour.

    Discussion : notre étude met en évidence que cette désignation est trop souvent liée aux formalités administratives de l'admission dans l'établissement. Le personnel soignant n'est alors pas suffisamment impliqué, alors qu'il devrait être au coeur du dispositif de la personne de confiance, car c'est lui qui est amené à l'utiliser au quotidien.

|< << 1 2 3 4 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales