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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 3071 à 3080
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  • Don d'organes, don de moelle osseuse, don de spermatozoïdes, don d'ovocytes : qu'en connaissent les étudiants des études médicales et paramédicales de Poitiers?    - Joubert Cecile  -  26 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Actuellement en France, environ 20 000 personnes sont en attente d'une greffe d'organes, 3 000 couples infertiles d'un don de gamètes et 2 400 malades sont en attente d'un don de moelle osseuse.

    Après un rappel sur chaque type de dons en France, une enquête a été menée auprès des étudiants inscrits dans les filières de santé de Poitiers, afin de leurs apporter des connaissances, de déterminer leur niveau de savoir sur chacun de ces dons : organes, moelle osseuse, spermatozoïdes, ovocytes et de comprendre ce qui les inciterait à devenir donneurs.

    Ces étudiants sont la population cible des campagnes de promotion car en effet, ce sont les jeunes de plus de 18 ans les meilleurs donneurs et plus particulièrement les hommes.

    Cette enquête a permis d'éclaircir les points sur lesquels il faudrait axer les campagnes afin d'élaborer de nouveaux projets pour permettre l'inscription de nouveaux donneurs.

  • Comment le médium bande dessinée est-il utilisé dans l'enseignement médical : revue systématique de littérature    - Giboulet Antonin  -  26 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les recherches dans l'enseignement médical sont en pleine progression. L'image, et plus particulièrement la bande dessinée, paraît être peu employée en pédagogie dans la formation des médecins. Nous avons donc entrepris une revue systématique de la littérature pour identifier comment le médium bande dessinée était utilisé dans l'enseignement médical.

    Méthodes : Pubmed, Google scholar, Sudoc et Worldcat ont été explorés pour récupérer les données jusqu'en décembre 2015.Une recherche via mots Mesh et une autre via mots combinés ont été effectuées. Les références étaient incluses si celles-ci correspondaient à la question et intéressaient simultanément les thèmes de la bande dessinée et de la pédagogie médicale. La sélection portait sur des articles en anglais ou en français.

    Résultats : Nous avons identifié 37 références correspondant à cette question. 23 d'entre elles s'intéressaient à l'utilisation du médium bande dessinée comme un dispositif facilitant l'apprentissage car plus ludique, plus compréhensible et donc plus facilement mémorisable. 18références le décrivaient comme un outil d'auto-réflexivité et 14 l'employaient comme un outil d'apprentissage de la compétence en communication en santé.

    Conclusion : Ce travail montre que le médium bande dessinée aurait sa place, comme outil, dans l'enseignement médical des étudiants et des médecins. Il paraît cependant important de réaliser d'autres travaux, pour valider et développer une telle pratique, qui serait alors complémentaire à celles déjà utilisées.


  • Pronostic des hématomes intracérébraux sous antiagrégant plaquettaire admis en Unité Neuro Vasculaire du CHU de Poitiers    - Arjmand Roxana  -  26 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Prédire l'évolution d'un patient victime d'hématome intra cérébral sous antiagrégant plaquettaire peut être difficile. Bien que le rôle péjoratif des anticoagulants soit clairement établi dans la littérature, celui des antiagrégants plaquettaires reste à définir. Cela soulève la question du pronostic en phase aiguë puis, au long terme des hématomes intra cérébraux sous antiagrégant plaquettaire. Notre travail vise à identifier les facteurs pronostiques des patients victimes d'hématomes intracérébraux sous antiagrégant plaquettaire. Notre étude était rétrospective et incluait les patients consécutifs victimes d'HIC spontané supra-tentoriel admis en UNV au CHU de Poitiers, dans les 12 premières heures suivant les signes cliniques, du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2014. Les HIC sous antiagrégant plaquettaire étaient comparés aux HIC spontanés. Les patients sous anticoagulants (AOD ou AVK) étaient exclus. L'objectif principal de notre travail était de déterminer si la population d'HIC sous AAP avait une augmentation de volume de l'HIC ≥ 33% à la 48ième heure supérieure à celle d'une population d'HIC supratentoriel spontané de l'adulte sans AAP. Les objectifs secondaires comparaient ces deux populations quant au pronostic vital à la 48ième heure, au 1er et 3ième mois, et au pronostic fonctionnel au 3ième mois. La population sous antiagrégant plaquettaire était significativement plus âgée (79 ans ±9,1 contre 71,9±1,4 ; p<0,0001), plus hypertendue (82% versus 60%, p=0,004), aux antécédents d'AVC ischémique (27% contre 3,3% ; p<0,0001), de dyslipidémie (58% contre 32,5% ; p=0,001) et prenait davantage de statine (40% contre 15% ; p=0,0003). Leur clairance Cockroft à l'admission était significativement (p=0,02) plus basse que dans la population sans antiagrégant plaquettaire. Leur pression artérielle diastolique d'admission était significativement plus basse (87mmHg±15,3 ; p=0,01). A la 48ième heures, le taux de population prenant des AAP avec expansion volumique supérieure ou égale à 33% (15,25%) n'était pas significativement différent (p=0,8) du taux de population du groupe contrôle avec cette expansion volumique (13,9%). La mortalité évaluée à H+48 n'était pas significativement différente entre les 2 populations. En analyse de survie, la prise d'antiagrégant plaquettaire est un facteur indépendant de mortalité (p=0,04) à un mois et trois mois. L'augmentation de volume supérieure ou égale à 33% est un facteur indépendant de mortalité (p<0,0001). Le pronostic fonctionnel à M3 n'est pas significativement différent entre les 2 populations (p=0,07).

  • Efficacité à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique dans la rectocolite hémorragique    - Lefèvre Clémence  -  25 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La Rectocolite Hémorragique (RCH) est une maladie inflammatoire chronique de l'intestin, dont le traitement comporte une phase d'induction puis une phase de maintien de la rémission clinique. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'efficacité et la tolérance à long terme des thiopurines dans le maintien de la rémission clinique, et de rechercher des facteurs prédictifs d'échec thérapeutique.

    Matériel et Méthodes : Dans cette étude rétrospective, effectuée au CHU de Poitiers, ont été inclus les patients ayant une RCH traités par thiopurines seules ou associées aux aminosalicylés pendant plus de 6 mois. Des données cliniques, paracliniques et démographiques ont été recueillies au début de la maladie, à 6 mois de traitement (T0) et au moment de la survenue d'un échec thérapeutique.

    Résultats : Cent trente patients (hommes 52%, âge moyen 46 +/-13ans) ont été inclus. La maladie était majoritairement colique gauche (53%) et pancolique (35%). Les indications des thiopurines étaient principalement la corticodépendance, la corticorésistance, une poussée sévère ou une maladie évolutive. La durée médiane de traitement était de 42 (7-215) mois avec une durée médiane de suivi de 86 (55-230) mois. A 60 mois, 36 % (n=47) des patients étaient toujours sous traitement. Les facteurs associés à un échec thérapeutique en analyse univariée étaient l'état clinique à 6 mois du début du traitement (RR 1,98 ; p=0,04) et le fait d'être plus âgé au diagnostic (RR 1,02 ; p=0,0363). En analyse multivariée, seul l'état clinique à 6 mois était significativement associé à un échec (HR 2,06 ; p=0,03). Le taux de complications durant le traitement était de 31% (n=40), avec 7% (n=9) ayant entrainé un arrêt du traitement. La majorité des complications étaient hématologiques et hépatologiques.

    Conclusion : Dans cette étude, les thiopurines semblent être un traitement efficace dans le maintien de la rémission clinique chez les patients atteints de RCH, en tenant compte le balance bénéfice/risque du traitement, surtout chez les patients âgés. La majorité des complications et des rechutes sous traitement surviennent dans les 5 premières années, mais il paraît nécessaire de maintenir une surveillance régulière à long terme.

  • Faisabilité et acceptabilité de l'évaluation de l'insight en pratique courante en addictologie ambulatoire chez les usagers sous Subutex®/Buprénorphine à haut dosage    - Aladenise Romain  -  15 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Une meilleure compréhension du fonctionnement psychologique des patients dépendants aux substances est une nécessité dans le but d'améliorer les prises en charge, fréquemment ponctuées par des problèmes de rechute, d'observance au traitement de substitution, voire d'abandon.

    Objectif : Evaluer la faisabilité et l'acceptabilité de l'évaluation de l'insight en pratique courante en addictologie ambulatoire chez les usagers sous Subutex®/Bupénorphine à Haut Dosage.

    Matériel et Méthode : Étude pilote, descriptive, observationnelle et multicentrique basée sur un auto-questionnaire, qui a débuté en Juin 2015 et qui s'est terminée en Octobre 2015. Ont été inclus tous les patients majeurs sous Traitement de Substitution aux Opiacés par Subutex® ou BHD. Le critère de jugement principal est d'évaluer la participation des médecins contactés pour participer à l'étude, ainsi que l'acceptabilité auprès des patients. Les critères secondaires sont d'établir un lien entre Subutex® et mésusage, Subutex® et représentation des génériques, ainsi qu'entre insight et comportements de mésusage.

    Résultats : Sur 150 médecins généralistes contactés, seul 2 médecins ont répondu de manière positive, soit un taux de réponse de 1.3%. 56% des usagers sous Subutex® suivi au sein du CSAPA 86 ont été sondés. Au total 42 patients ont été inclus. 26 déclarent prendre du Subutex®, 15 déclarent prendre de la Buprénorphine à haute dose et seulement 1 patient déclare prendre de la Suboxone®. Dans notre échantillon, l'âge moyen est de 35.7 ans avec un écart-type de 9.04. la proportion de femme est de 28,6%. La posologie moyenne du TSO est de 9,3mg et la durée moyenne de prescription du TSO est de 9,6 années. 73,8% ont un comportement de mésusage. Parmi ce pourcentage, 23,8% ont une pratique, 28,6% ont deux pratiques et 21,4% ont trois pratiques ou plus de mésusage. Le Subutex® n'est pas associé aux pratiques de mésusage, que ce soit en analyse uni ou multivariée. Les usagers sous Subutex® ont des représentations plus négatives des génériques, que ce soit de manière de générale ou en ce qui concerne la BHD. Les usagers actuels de Subutex® ont un meilleur score total à l'échelle insight, lié avant tout à un meilleur insight au niveau de la dimension « comportement symptomatique ». L'échelle insight est ainsi significativement associée à la prise d'opiacés, à l'utilisation d'une posologie différente de celle prescrite et à la demande d'avance de traitement.

    Conclusion : L'échelle Insight confirme ainsi le lien entre mésusage et faible insight. Pour autant, ces résultats s'appuient sur un faible effectif et demandent donc à être reproduits, que ce soit auprès d'usagers sous Subutex®/BHD que d'usagers sous méthadone.

  • Développement à 2 ans des enfants nés prématurément dans un contexte de rupture prématurée des membranes précoce (avant 24SA) et prolongée (>5jours) en Poitou Charentes, entre le 01/01/2005 et le 31/12/2012    - Bricault Cécile  -  12 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    La rupture très prématurée des membranes est un événement obstétrical relativement rare mais lourd de conséquences et peu étudié sur le versant pédiatrique. Le but de notre étude est d'évaluer le devenir à 2 ans d'enfants nés prématurés avant 33 SA dans un contexte de rupture très prématurée des membranes (RTPM), avant 24 SA, et de le comparer au devenir d'enfants nés prématurément en présence ou non de RPM.

    Matériel et méthode :

    Il s'agit d'une étude rétrospective mono centrique réalisée au CHU de Poitiers .Vingt-quatre enfants issus de grossesses marquées par une RTPM avant 24 SA ont été inclus entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012. Sur ces 24 enfants nés vivants, une étude comparative a été réalisée. Il leur a été apparié deux groupes de témoins, un groupe d'enfants nés dans un contexte d'accouchement prématuré avec RPM survenant après 25SA (n=24) et un groupe d'enfants nés dans un contexte d'accouchement prématuré à membranes intactes (n =24), avec un appariement sur le sexe et le terme de naissance.

    Résultats :

    Le développement à 2 ans des enfants nés dans un contexte de RTPM est globalement rassurant. La marche est acquise pour 91% d'entre eux avec de meilleurs résultats pour la motricité fine que globale. Les déficits sensoriels sont rares et le langage est acquis de façon correcte pour la moitié des enfants. Aucune différence significative n'a pu être mise en évidence sur les plans moteur, staturo pondéral ou sensoriel entre nos cas et les 2 populations auxquels ils étaient comparés.

    De même la prise en charge néonatale était globalement similaire, les différences retrouvées concernaient les complications respiratoires et orthopédiques. En effet le taux d'hypoplasie pulmonaire est plus important parmi nos cas (p= 0.014), de la même manière que le taux de bronchodysplasie sévère. Sur le plan orthopédique les seules déformations de membres recensées l'étaient chez les enfants issus des grossesses avec des ruptures très prématurées et des oligoamnios sévères ou anamnios (p= 0.04).

    Conclusions :

    Le devenir à 2ans des enfants nés dans un contexte de RTPM est comparable à celui des autres prématurés avec ou sans RPM. Cependant lors de l'hospitalisation, ces enfants sont plus à risque de présenter une hypoplasie pulmonaire qui ne sera pas forcément fatale, et d'évoluer vers une bronchodysplasie plus sévère que les autres prématurés.

  • Pratique de la chimiothérapie en fin de vie dans les cancers digestifs : analyse en 2014 et comparaison avec 2012    - Vallée Marie  -  08 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    L'utilisation de la chimiothérapie dans le dernier mois de la vie des patients atteints de cancer est considéré comme une approche agressive à éviter. Nous avons examiné la pratique de la chimiothérapie dans le dernier mois de vie chez des patients suivis pour un cancer digestif décédés en 2014, comparé ces données avec celles de 2012, puis nous avons étudié les facteurs influençant l'arrêt de la chimiothérapie.

    Méthodes :

    Cette étude rétrospective a été conduite au sein du service d'oncologie médicale du CHU de Poitiers. Les patients inclus dans l'étude étaient tous les patients suivis au sein du service d'oncologie médicale pour un cancer digestif décédés en 2014. Nous avons ensuite comparé cette population avec les patients suivis pour un cancer digestif décédés de janvier à avril puis de septembre à novembre 2012, inclus dans une étude précédente.

    Résultats :

    Parmi les 130 patients inclus dans l'étude 2014, 88 étaient des hommes (67,7%) et la moyenne d'âge était de 70,9 ± 10,0 ans. Les cancers les plus représentés étaient les cancers colo-rectaux (47,7%) et les cancers du pancréas (24,6%). 129 patients étaient métastatiques à leur décès, avec dans 69% un diagnostic de métastases synchrones. La cause du décès était principalement l'évolution de la maladie (72,3%). Parmi les 121 patients ayant bénéficié de chimiothérapie au cours de leur prise en charge, 33,9% des patients ont eu une chimiothérapie au cours de leur dernier mois de vie et le délai médian entre la dernière administration de chimiothérapie et le décès était de 47 jours dans l'étude de 2014. Ces taux étaient de 42,3% et 42 jours dans l'étude de 2012. Les patients inclus dans l'étude de 2014 étaient plus âgés que ceux de l'étude de 2012. Le principal facteur influençant l'administration de chimiothérapie dans le dernier mois et les trois derniers mois de vie isolés dans l'étude 2012 et l'étude 2014 était l'âge jeune (p<0,05). L'absence de prise en charge par une équipe mobile de soins palliatifs (p=0,016) et le type de tumeur (p=0,011) ont été isolés comme facteurs prédictifs d'une chimiothérapie dans le dernier mois de vie dans l'étude 2014.

    Conclusion :

    Le pourcentage élevé de patients recevant de la chimiothérapie pendant leur dernier mois de vie souligne la difficulté de prise en charge des patients porteurs d'un cancer en fin de vie. Il n'a pas été retrouvé de grande différence de délai entre la dernière administration de chimiothérapie et le décès entre les deux études. Un plus grand recours aux scores pronostiques disponibles et aux équipes de soins palliatifs pourraient diminuer l'agressivité de la prise en charge des patients présentant un cancer digestif en fin de vie.

  • Les diplômes universitaires de certification à l'exercice de la médecine générale : analyse du ressenti des participants    - Corbeau David  -  07 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Il n'existe pas de retour quant à la participation aux différentes formations de réorientation ou de certification en médecine générale. Le processus d'uniformisation de la formation donne l'occasion d'étudier le ressenti des participants.

    Objectif : L'objectif principal était d'explorer les points forts et points faibles de la formation tels qu'ils sont ressentis par les participants. L'objectif secondaire de l'étude était de donner des éléments décrivant le parcours des participants.

    Méthode : Nous avons mené une étude par entretiens semi-dirigés en variation maximale jusqu'à saturation des données entre le 17 décembre 2015 et le 10 février 2016.

    Résultats : Nous avons interrogés 13 participants ou anciens participants à ces formations. Dans l'ensemble, les participants ont soulevé l'idée d'une évaluation initiale qui déboucherait sur une formation adaptée au parcours antérieur, à la fois pour les enseignements théoriques et les enseignements pratiques. Le stage en cabinet de médecine libérale a été de nombreuses fois mis en avant comme étant le principal lieu d'apprentissage mais il peut ne pas être suffisant pour acquérir l'ensemble des compétences. Ils auraient pour la plupart aimé être mieux accompagnés et avoir plus d'informations depuis l'inscription à la formation jusqu'à son accomplissement.

    Discussion : Ces résultats ont pu conforter le projet d'uniformisation de la formation porté par le CNGE. Nous avons pu formuler des propositions qui pourraient améliorer la formation. Si notre étude a permis une certaine évaluation de la satisfaction de quelques participants, elle ne s'intéresse pas à l'évaluation de leurs apprentissages eux-mêmes. Le travail pourrait être poursuivi en interrogeant les enseignants de ces formations, ou en réalisant une étude quantitative qui évaluerait les apprentissages et éventuellement pourrait décrire les parcours très diversifiés des participants.

  • Grossesse sous contraception d'urgence : étude rétrospective des cas déclarés au Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers    - Audige Mathilde  -  31 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    En France, il existe deux types de contraception d'urgence (CU) : la CU hormonale avec le lévonorgestrel et l'ulipristal, et la CU mécanique avec le DIU au cuivre. À l’exception de la CU mécanique qui possède une efficacité « quasi-totale », ces méthodes de contraception ne sont pas efficaces à 100%. En ce sens, le Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers a reçu des déclarations de grossesse malgré la prise d'une CU médicamenteuse. Nous avons donc réalisé une étude dont l'objectif dans un 1er temps, est de décrire cette population qui a eu une grossesse malgré la prise d'une CU médicamenteuse après un rapport à risque, afin d'identifier d'éventuels facteurs susceptibles d'expliquer la « non-efficacité » de la CU, et, dans un 2nd temps, de comparer cette population à celle qui a recours directement à l'IVG.

    Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, réalisée à partir des cas déclarés au Centre Régional de Pharmacovigilance du CHU de Poitiers de 2008 à 2014. Nous avons obtenu un total de 158 cas de grossesse sous CU dont 157 sous lévonorgestrel : il s’agit de patientes jeunes, majoritairement entre 18 et 24 ans, étudiantes, célibataires, sans enfant, nées en France et de poids normal en moyenne. Même si elles semblent pour les 3/4 d’entre elles bien suivies médicalement, la prise d’une contraception régulière ne concerne que 63% des patientes, et 1/3 avaient des antécédents d’IVG, avec utilisation répétée de la CU. La prise du lévonorgestrel a lieu en moyenne 32 heures après le rapport à risque, avec la moitié seulement qui l’utilise dans les 24 heures, à des périodes du cycle menstruel où l’efficacité est faible pour la majorité d’entre elles et les patientes répètent les rapports non protégés au cours du même cycle dans la moitié des cas. Nous avons comparé cette population à 92 cas de patientes ayant eu recours à une IVG sans utilisation préalable de la CU au cours de cette période. Elles sont plus âgées, célibataires ou en couple, avec des enfants et actives professionnellement, mieux suivies médicalement et plus nombreuses à posséder une contraception régulière. Les patientes étrangères utilisent plus naturellement la CU.

    Globalement, il est retrouvé, dans cette étude, différents paramètres connus comme pouvant influencer le taux de réussite de la CU. Il ressort un manque de connaissances liées à la contraception et plus précisément à la CU. En ce sens, l'éducation à la contraception doit être renforcée pour améliorer l’utilisation de la CU : le rôle des professionnels de santé y est central.

  • Cannabis et risque de schizophrénie chez l'adolescent    - Garnaud Laure-maëlle  -  30 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    La schizophrénie est une pathologie plurifactorielle, invalidante et sévère. Elle appartient à la catégorie des psychoses délirantes chroniques. Les symptômes sont multiples et difficiles à déceler au départ, surtout chez un adolescent. Sa physiopathologie n'est pas encore complètement élucidée mais il semblerait que des facteurs génétiques, environnementaux et des dérèglements au niveau cérébral soient responsables de la maladie.

    De nombreuses études et enquêtes répertoriées dans cet ouvrage montrent que le cannabis semble intervenir également dans le développement de la schizophrénie. Il est utilisé depuis des siècles mais connaît un essor chez les jeunes qui le consomment de plus en plus précocement et en plus grande quantité. Les effets indésirables sont aujourd'hui bien connus chez cette population, et peuvent être sévères. Le cannabis agit sur le système endocannaboinoïde en le déréglant grâce à sa molécule active, le THC, pendant la période vulnérable qu'est l'adolescence.

    C'est durant cette fenêtre temporelle au cours de laquelle de nombreux changements s'effectuent, et de par son action sur le système ecB impliqué dans la schizophrénie, que le cannabis peut jouer un rôle dans la déclaration de cette psychose chez l'adolescent. Il intervient sur diverses fonctions et tissus cérébraux en modifiant leurs fonctionnements. Le cannabis est responsable de psychoses induites identiques aux symptômes de la schizophrénie mais réversibles, qui peuvent parfois être le point de départ d'une psychose chronique.

    Le risque d'apparition des troubles est significativement augmenté s'il est consommé très tôt (avant 14 ans), pendant un certain temps (au moins 6 ans) et si la dose est forte. Les taux de THC ne cessent d'augmenter dans les nouvelles variétés cultivées et de nouveaux cannabinoïdes de synthèse commencent à se développer. Ces nouveaux facteurs semblent également induire la survenue de nouvelles psychoses. La schizophrénie chez un adolescent est plus invalidante, les symptômes sont plus sévères, la réponse au traitement antipsychotique plus faible et l'observance diminuée.

    La prévention de la consommation de cannabis chez l'adolescent peine à se développer en France. Les passages de policiers ou de formateurs dans les collèges et lycées restent insuffisants. La répression demeure forte et les aides et suivis de ces jeunes consommateurs sont peu développés. La place du professionnel de santé dans cette prévention est floue. Les médecins ne sont pas réellement impliqués dans cette lutte, et le pharmacien y est malheureusement absent.

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