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Dernières soutenances

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  • Une couverture vaccinale contre le méningocoque B inférieur en Charente, par rapport au niveau national, s'expliquerait-elle par une plus faible proposition de cette vaccination par les médecins libéraux ?    - Petit Lucie  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les infections à méningocoque se manifestent généralement par une méningite ou une méningococcémie, le sérogroupe B étant majoritaire et représentant 50 % de ces cas en 2022. Bien que leur incidence soit faible, elles touchent principalement les enfants et sont associées à un taux élevé de mortalité et de séquelles. La vaccination constitue un enjeu de santé publique, où le médecin généraliste joue un rôle central. Les recommandations vaccinales ont évolué en 2021 avec l'ajout du Bexsero au calendrier vaccinal et l'ouverture de son remboursement pour les enfants de moins de 2 ans. En Charente, le taux de vaccination pour au moins une dose administrée avant 8 mois est inférieur à 40 %, ce qui le rend plus faible que le taux national, qui est de 48 %.

    OBJECTIF : L'objectif de cette étude était de voir si la couverture vaccinale en Charente pouvait s'expliquer par une plus faible proposition de cette vaccination par les médecins libéraux.

    METHODE : Etude épidémiologique descriptive, observationnelle et transversale à destination des médecins libéraux installés en Charente sous la forme d'un auto-questionnaire quantitatif.

    RESULTATS : Ce questionnaire a été envoyé à 224 médecins, et j'ai reçu 30 réponses, ce qui représente un taux de réponse de 13 %. Tous les médecins ayant participé à mon étude étaient informés que la vaccination contre le méningocoque B pouvait être prise en charge, et parmi eux, 75 % la proposent systématiquement à tous leurs patients éligibles. Le principal facteur limitant rapporté était l'oubli et le manque d'habitude. La majorité des médecins (79 %) ont indiqué un taux de refus inférieur à 25 %, tandis que 28 % d'entre eux ne signalent aucun refus pour cette vaccination.

    DISCUSSION : Mon étude ne permet pas d'établir de lien entre le taux de proposition de la vaccination et la couverture vaccinale en Charente par rapport au niveau national.

    Elle indique que, bien que les médecins généralistes soient au fait des recommandations vaccinales, certains rencontrent des difficultés à suivre leurs évolutions. La principale raison évoquée pour la non-prescription du vaccin est l'oubli. Des caractéristiques socio-démographiques, telles que le sexe ou la durée d'exercice, peuvent influencer la proposition vaccinale.

    À la suite de la pandémie de COVID-19, des changements significatifs ont été observés dans l'épidémiologie des infections invasives à méningocoques, avec une recrudescence des cas. Ces évolutions ont conduit à l'extension de l'obligation vaccinale contre les sérogroupes A, B, C, W et Y pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2025.

  • Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres    - Marie Virginie  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Titre : Impact de l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALÉE sur la qualité de vie des patients atteints d'insuffisance cardiaque dans les Deux-Sèvres.

    Introduction : L'insuffisance cardiaque (IC) est une pathologie chronique très répandue à travers le monde. Il est estimé que 64 millions de personnes en sont atteintes. En raison du vieillissement de la population, ce chiffre tend à augmenter dans les années à venir. Du fait de son atteinte aussi bien physique que psychologique, cette maladie nécessite une prise en charge globale du patient. Pour la réaliser, des programmes d'accompagnement pluridisciplinaires ont donc été développés. Dans ce but, le protocole Vigilance par le réseau ASALÉE a été élaboré avec une surveillance quotidienne du poids et de la taille complétée par une séance d'entretien personnalisé à son installation.

    L'objectif principal de cette étude est de démontrer si l'inclusion au sein du protocole Vigilance du réseau ASALEE permet une amélioration de la qualité de vie. L'objectif secondaire est d'appréhender le rapport des patients avec ce protocole.

    Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude qualitative avec réalisation d'entretiens semi-dirigés complété d'un questionnaire inspiré du Minnesota Living With Heart Failure Questionnaire (MLWHFQ) rempli de manière rétrospective.

    Résultats : Les entretiens réalisés ont permis de montrer qu'un tel accompagnement permet une amélioration de la qualité de vie des patients inclus. Plus de 50% des items du questionnaire ont été jugés comme au minimum moyennement amélioré par plus de la moitié des patients. Ces items concernent aussi bien le pan physique, psychologique et socio-économique.

    L'accompagnement et le suivi par l'IDSP étaient jugés optimaux par les patients.

    Conclusion : Le protocole Vigilance présente un impact positif sur la qualité de vie des patients avec un accompagnement estimé suffisant. Les patients en tirent une confiance renforcée certaine à la fois dans leur suivi mais également dans leur manière personnelle d'appréhender leur pathologie.

    Cependant, les limites de ce travail suggèrent de réaliser de nouvelles études prospectives et contrôlées pour conforter ce résultat.

  • Impact du stage en Médecine Générale sur la Représentation Sociale de cette spécialité chez les étudiants en deuxième cycle de la Faculté de Médecine de Poitiers    - Hautcoeur Estelle  -  12 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'attractivité des jeunes médecins vers la médecine générale est au cœur des problématiques d'accès aux soins actuelles. Pourtant, les étudiants de deuxième cycle ne disposent que d'une seule expérience en médecine générale avant leur choix de spécialité. Le stage de deuxième cycle en médecine générale (SDCM) est donc primordial pour leur faire découvrir les spécificités de la spécialité et leur permettre un choix éclairé pour l'internat. En tant qu'outil pédagogique, chaque DMG a intérêt au sein de chaque faculté à explorer l'impact du SDCM sur les étudiants, afin d'améliorer et promouvoir toujours plus ce stage.

    Objectif : Évaluer l'impact du SDCM sur la représentation sociale de la médecine générale (RSMG) chez les étudiants en deuxième cycle de la faculté de médecine de Poitiers.

    Matériel et Méthode : Étude semi-quantitative transversale comparant la RSMG d'étudiants n'ayant pas réalisé le SDCM (n=80) versus étudiants ayant réalisé le SDCM (n=82) au moyen d'un recueil anonyme par questionnaire mené de mai à juillet 2024 parmi la population d'externes de la faculté de médecine de Poitiers. Il était demandé aux étudiants de citer 5 mots leur venant à l'esprit à propos de la médecine générale (test d'association verbale) permettant une analyse structurale (théorie du noyau central) et factorielle (théorie des principes organisateurs) de la RSMG.

    Résultats : Le SDCM renforce le noyau de la RSMG autour de trois thèmes : relation particulière entre le médecin généraliste et ses patients, multiples champs d'application de la médecine générale, exercice libre en libéral. Il permet une meilleure définition de la spécialité selon les compétences fondamentales du médecin généraliste. Les analyses de similitude et factorielle montrent une représentation plus humanisée de la médecine générale. Les facteurs confondants identifiés sont le rapport à la spécialité (attrait ou opposition à la médecine générale comme choix d'internat), la réalisation de visites à domicile lors du SDCM, le délai écoulé depuis le stage.

    Discussion : Le SDCM entraine une professionnalisation de la RSMG en rendant la spécialité plus concrète et mieux définie et en soulignant ses oppositions au monde hospitalier habituel des étudiants. En remplissant cet objectif, il permet un choix éclairé plutôt que par défaut de la médecine générale comme spécialité d'exercice. Un tel outil, plébiscité des étudiants, devrait être accessible à tous voire répété dans le cursus. Nos résultats viennent préciser ceux d'un travail antérieur avec une puissance statistique plus importante et rejoignent les résultats d'analyses qualitatives similaires menées depuis l'existence du SDCM, en apportant un cadre théorique précis (théorie des représentations sociales) et une méthodologie pratique et originale (association verbale), permettant l'obtention de données quantitatives à partir d'un recueil qualitatif. Outre la pédagogie médicale, l'étude des représentations sociales offre de multiples domaines d'application, ouvrant le champ des possibles à des travaux futurs.

  • Cannabidiol (CBD) : entre intérêt thérapeutique, risques à la consommation, interactions médicamenteuses et sensibilisation des patients à l’officine    - Perdrielle Agathe  -  10 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Le cannabidiol (CBD) extrait de la plante de cannabis, Cannabis sativa, suscite un intérêt croissant depuis ces dernières années auprès du grand public. Le CBD est souvent utilisé en automédication par les patients pour soulager divers maux tels que des douleurs chroniques, des troubles du sommeil ou encore pour apaiser un stress passager.

    Cette thèse aborde le CBD sur le plan de sa réglementation, de sa disponibilité en dehors des circuits pharmaceutiques et des dangers qui en découlent.

    Elle porte également une attention particulière à la pharmacologie et les risques d’interactions médicamenteuses liés à la prise de CBD. Elle met notamment en évidence l’importance d’une surveillance clinique rigoureuse pour les patients qui consomment du CBD en parallèle à d’autres traitements en particulier les anticoagulants, les anticonvulsivants ou encore des médicaments immunosuppresseurs.

    Ce travail pose également la question du peu de données cliniques robustes disponibles à ce jour pour recommander l’usage du CBD dans les situations d’anxiété, de douleurs, de stress ou d’insomnies.

    Il discute aussi de la qualité des produits disponibles sur le marché, de leur réglementation et du marketing qui gravite autour de ces composés à la mode.

    Enfin, cette thèse s’attache à montrer la place du pharmacien et son rôle dans l’accompagnement des patients à l’officine pour sensibiliser et porter une attention particulière aux risques liés à la consommation de produits à base de CBD.

  • Bronchiolite du nourrisson à virus respiratoire syncytial : rôle du pharmacien d’officine et enquête auprès de parents de nourrissons en Charente    - Sabouraud Sophie  -  09 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    La petite enfance est une période propice aux infections hivernales. Parmi elles, la bronchiolite est une maladie épidémique fréquente principalement due au virus respiratoire syncytial. Cette pathologie entraîne une forte pression sur les services d’urgence et ses symptômes, souvent impressionnants, peuvent inquiéter les parents qui se trouvent désemparés dans de telles situations.

    L’arsenal thérapeutique restreint est compensé par l’ensemble des mesures prophylactiques et traitements préventifs. De récentes avancées scientifiques ont permis l’introduction de nouvelles solutions thérapeutiques avec un anticorps monoclonal destiné aux nourrissons (BEYFORTUS) et un vaccin maternel (ABRYSVO) faisant évoluer la stratégie de lutte contre le VRS. Ces changements peuvent amener les parents à se diriger en pharmacie pour obtenir des conseils fiables. Les pharmaciens jouent un rôle clé en informant sur les règles hygiéno-diététiques à adopter, les moyens de prévention ou le lavage de nez. Par leur expertise, ils peuvent reconnaître les signes d’alerte nécessitant une consultation ou des soins d’urgence.

    Cette thèse s’appuie sur des recherches bibliographiques sur la bronchiolite du nourrisson permettant de mieux comprendre le rôle des pharmaciens auprès des parents concernant la prise en charge de cette pathologie. Elle s’accompagne également d’une enquête menée auprès de parents de nourrissons en Charente, via la diffusion d’un questionnaire, afin de recueillir leurs connaissances sur le sujet et leur opinion concernant les nouvelles options thérapeutiques.

  • Association d'une benzodiazépine avec un antidépresseur dans le traitement du syndrome dépressif : revue systématique de la littérature des données actuelles (2001-2024)    - Jarnaud Fanny  -  05 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le syndrome dépressif est un motif courant de consultation en médecine générale. Si les recommandations actuelles préconisent l'introduction d'un traitement antidépresseur et la psychothérapie pour les syndromes dépressifs modérés à sévères, l'association d'une benzodiazépine reste une pratique répandue mais sans consensus et hétérogène. L'objectif de cette revue est d'examiner, dans le cadre du syndrome dépressif, si la coprescription d'une benzodiazépine avec un antidépresseur, comparée à un traitement par antidépresseur seul, influence l'adhésion au traitement, la survenue d'effets indésirables et l'amélioration des symptômes dépressifs.

    Méthodes : Les études ont été sélectionnées selon les critères d'inclusion et d'exclusion (publications ≥ 2001 ; âge ≥ 16 ans ; toute étude comparant un groupe antidépresseur et un groupe antidépresseur associé à une benzodiazépines ; diagnostic de dépression selon la CIM ou le DSM ; articles publiés en français ou anglais). Les recherches ont été réalisées sur plusieurs bases de données (Pubmed, Psycinfo, Lissa, Google Scholar, Cochrane Library) de Juin à Août 2024. Les risques de biais ont été évalués par l'outil « Risk of bias 2 – ROB2 » pour les essais cliniques randomisés, « AMSTAR-2 » pour les méta-analyses et la « Newcastle-Ottawa Scale » pour les études observationnelles, les études non randomisées et les études en open label. Les données en lien avec le maintien et l'efficacité du traitement antidépresseur et la survenue d'effets indésirables ont été extraites et retranscrites sous forme de tableaux pour la réalisation d'une analyse qualitative.

    Résultats : Douze études ont été incluses. Elles comprenaient 2 méta-analyses, 1 analyse post hoc d'un essai randomisé, 2 essais non randomisés en open label, 1 analyse secondaire d'un essai en open label, 6 études observationnelles. La diversité des études et des données n'a pas mené à la réalisation d'une méta-analyse. L'analyse des études ne permettait pas de conclure sur l'efficacité ou le maintien du traitement antidépresseur selon l'association ou non d'une benzodiazépine. Cependant, les données semblaient en faveur d'une augmentation du risque de survenue d'effets indésirables, notamment de risque de consommation prolongée de benzodiazépine, surtout chez les personnes âgées.

    Discussion : Les études incluses avaient des risques de biais, notamment de sélection, et d'attrition. Les limites identifiées étaient de petits échantillons de patients étudiés, sur des durées de suivis courtes, des manques d'informations sur les traitements évalués.

    Conclusion : L'association d'une benzodiazépine avec un traitement antidépresseur dans le syndrome dépressif présente des risques, qu'il convient de considérer dès le départ, même pour une prise limitée, notamment chez les personnes âgées. Il n'existe pas à ce jour de preuve de l'intérêt d'une prescription systématique de benzodiazépine dans le syndrome dépressif. La réalisation de nouveaux essais cliniques randomisés avec les traitements antidépresseurs de première intention serait pertinente pour apporter des réponses concernant cette pratique clinique mal codifiée.

  • État des lieux de la prise en charge des hommes victimes de violences conjugales par les médecins généralistes de la Vienne    - Louarn Emmanuelle  -  05 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les violences conjugales sont un problème de santé publique majeur, avec 244 000 cas enregistrés en 2022. Elles touchent les hommes et les femmes, tous les âges et toutes les catégories socio-professionnelles. La majorité des travaux portent sur les violences faites aux femmes et les stéréotypes actuels tendent à suggérer que seules les femmes sont concernées, incitant les hommes à taire leur statut. Le médecin généraliste a un rôle primordial dans la prise en charge et le suivi des victimes. Il est d'autant plus important que les enfants sont des victimes collatérales. Cette étude évaluait la prise en charge, par les médecins généralistes de la Vienne, des hommes victimes de violences conjugales.

    Méthodes : Un questionnaire de 25 questions a été diffusé en ligne, via la plateforme LimeSurvey, aux médecins généralistes installés dans la Vienne. La collecte des données s'est déroulée du 1er février 2024 au 2 septembre 2024.

    Résultats : Sur les 51 questionnaires collectés, 15 médecins dépistaient systématiquement les violences chez les femmes et, parmi eux, seulement 5 les dépistaient aussi chez les hommes. Les résultats montraient que 81 % des médecins n'étaient pas à l'aise avec le diagnostic des violences conjugales et 75 % n'étaient pas à l'aise avec cette prise en charge. Le manque de formation, le faible nombre d'hommes victimes rencontrés et le refus d'aide de la victime ont été identifiés comme des freins à la prise en charge par les médecins.

    Discussion : Le manque de formation était l'un des principaux obstacles relevés par les médecins concernant la prise en charge des victimes. Toutefois, même après avoir suivi des formations, la majorité d'entre eux se sentait encore peu à l'aise avec le diagnostic et la prise en charge des violences, bien qu'ils étaient plus à l'aise que ceux qui n'en avaient pas suivi.

    Conclusion : Malgré les recommandations existantes, les médecins dépistaient peu les violences conjugales. Cela s‘explique probablement par un manque d'aisance dans le diagnostic et la prise en charge, ces difficultés ne pouvant pas être entièrement corrigées par la réalisation de formations.

  • Intérêt d'utilisation d'un score pronostique de survie dans l'orientation des patients en situation palliative par les médecins généralistes depuis le domicile : analyse du score PPI à l'admission dans la population des patients hospitalisés en USP au château de Marlonges    - De gaalon Geoffroy  -  05 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Il existe des difficultés variables rencontrées par les médecins généralistes pour hospitaliser directement les patients dans les services des hôpitaux de recours ou de proximité, entraînant parfois des passages péjoratifs par les urgences, ce qui est d'autant plus dommageable pour les patients fragiles de la filière palliative. Les hospitalisations en Unité de Soins Palliatifs sont généralement en lien avec un état aigu de décompensation, de souffrance, des problématiques bio-psycho-sociales, ce qui s'accorde mal avec un long délai de traitement. L'ouverture de l'Unité de Soins Palliatifs du GHT Littoral Atlantique 17 de La Rochelle en septembre 2021 repose, pour l'admission des patients, sur l'utilisation du score Pallia 10 et d'un score local de complexité palliative. Ces outils ne semblent pas toujours adaptés à la pratique des médecins généralistes. Le score PPI est un score de survie, basé sur des données uniquement cliniques, et pourrait être un outil simple de première évaluation d'une situation palliative, par les médecins généralistes, même au-delà de son cadre de validation oncologique.

    Matériel et Méthode :

    Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive, transversale. Chaque patient hospitalisé et admis à l'Unité de Soins Palliatifs du GHT Littoral Atlantique 17 a été inclus, sur une période de 6 mois, du 1er janvier 2022 au 30 juin 2022. L'ensemble des données a été anonymisé selon le règlement général sur la protection des données (RGPD) puis retranscrit sur le logiciel Excel afin de comparer les données, réaliser les représentations graphiques et interpréter les résultats. Les données ont été analysées à l'aide du site EasyMedStat.

    Résultats :

    La distribution du score PPI semble au final assez hétérogène. L'USP est un service de court séjour, il était attendu que la majorité des patients possèdent un score PPI supérieur à 6. Or, cela n'est vérifié que dans 54% des cas. Notre travail ne montre pas de corrélation entre la gravité de la situation palliative d'un patient vivant avec un cancer et son espérance vie évaluée par le PPI. Concernant la population oncologique pour laquelle le score PPI est validé, les résultats montrent une faible corrélation entre les deux scores PPI et Pallia 10. Nous observons une corrélation faible entre le score PPI et la durée de survie chez ces patient. Cela s'explique probablement par la validation du Score PPI par palier, avec donc une distribution finale stratifiée non continue. Cette faible corrélation suggèrerait que le score PPI réalisé à l'admission ne serait pas un indicateur fiable de la durée de vie dans les unités de soins palliatifs. Cette limite souligne la complexité de la gestion des soins palliatifs, où de nombreux facteurs influencent l'évolution des maladies palliatives dans leur stade terminal.

    Conclusion :

    Bien que l'estimation pronostique de survie à l'aide de scores validés ne soit pas couramment utilisée en médecine générale, elle offre une perspective pour les patients et leur équipe de soin. Elle permet d'aider à la prise de décisions éclairées quant aux traitements, aux soins ou aux ressources d'accompagnement de fin de vie. Elle offre également la possibilité d'ouvrir la discussion avec le patient et ses proches, et donc de préparer le plus harmonieusement possible la fin de vie. Les résultats indiquent que le score PPI n'est pas un outil d'orientation efficace. Il reste cependant un outil de questionnement. L'orientation des personnes en USP n'est pas dépendante d'un score qui évalue la survie. L'imminence de la fin de la vie prédite par un score n'est pas révélatrice du niveau de complexité palliative nécessitant une admission en USP.

  • Attitudes et connaissances des patients de 18 à 25 ans sur le dépistage et l'infection à Chlamydia trachomatis en Charente-Maritime    - Bourven Margaux  -  05 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’infection à Chlamydia trachomatis est l’IST la plus répandue dans le monde avec 129 millions de cas parmi les 15-49 ans en 2020, devenant ainsi un enjeu majeur de santé publique. En l’absence de prise en charge, cette infection, souvent asymptomatique, peut conduire à de lourdes conséquences et notamment une infertilité chez la femme. La France a fait évoluer ses recommandations de dépistage mettant ainsi le médecin généraliste au cœur du dépistage. Nous avons cherché à faire un état des lieux des connaissances et attitudes des patients face à cette infection et à savoir la place accordée par ces derniers dans la prise en charge de leur santé sexuelle par leur médecin généraliste. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, transversale, quantitative réalisée entre le 01 juin et le 30 septembre 2024. Un auto-questionnaire anonyme était distribué aux patients âgés de 18 à 25 ans se présentant dans les CeGIDD de Charente-Maritime. Résultats : 120 questionnaires ont été analysés. Environ 20% des patients interrogés n’ont jamais entendu parler de l’infection à Chlamydia trachomatis. Seulement 20% des patients utilisent des préservatifs à chaque rapport sexuel alors que 97% des patients le considèrent comme un moyen de diminution du risque infectieux. Plus de la moitié des patients ne craignent pas que l’infection à Chlamydia trachomatis puissent les rendre infertiles. Parmi les patients ayant un médecin généraliste, 25% déclarent avoir déjà abordé le thème de la sexualité avec lui. 49% des patients n’ayant pas abordé la sexualité avec leur médecin auraient souhaité qu’il le fasse. Discussion et conclusion : Les résultat de notre étude, réalisée en CeGIDD, montrent une bonne connaissance des patients concernant l’infection à Ct mais ne sont toutefois pas généralisable à l’ensemble de la population. Les réseaux sociaux et internet, principaux modes d’information de la population concernée, doivent être utilisés pour les campagnes de prévention. Il semble important de mieux former les médecins généralistes afin qu’ils abordent la santé sexuelle avec leurs patients, ces derniers en étant demandeurs.

  • Place du pharmacien dans la délivrance des prothèses capillaires à l’officine et l’accompagnement du patient dans sa pathologie    - Boissinot Remi  -  02 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Certaines pathologies ou parfois même certains traitements tels que la chimiothérapie entrainent une alopécie localisée ou complète. Pour pallier cette perte de cheveux passagère, de nombreux patients choisissent de porter des prothèses capillaires jusqu’à la repousse. Ces dispositifs médicaux participent au maintien de la qualité de vie des patients mais aussi au maintien de la confiance en soi face à différents évènements de la vie.

    Pendant de nombreuses années, les tarifs de remboursement pratiqués par la sécurité sociale sont restés globalement insuffisants puisqu’un reste à charge conséquent se présentait à de nombreux patients. Cette charge financière à amené à réviser les conditions générales de remboursement afin de soulager les patients concernés. A partir du 3 avril 2019, les perruques ont désormais été classées par catégories, certains modèles se sont vus être totalement pris en charge. Une valorisation ainsi qu’une proposition de remboursement des accessoires capillaires facilitent l’accès à certaines alternatives qui peuvent être plus confortables au quotidien.

    Les patients ont besoin d’être orientés de manière optimale afin de choisir une prothèse capillaire qui sera la plus adaptée selon leurs attentes et leurs exigences personnelles. Les pharmaciens font partie des professionnels de santé qui peuvent délivrer des prothèses capillaires et ainsi accompagner le patient.

    Ce travail permet d’aborder dans son ensemble tous les éléments importants à connaitre et à assimiler afin d’accompagner les patients qui nécessitent des conseils dans le choix de prothèses capillaires. Il est important de comprendre la physiologie du cheveu ainsi que les maladies qui peuvent entrainer des pertes de cheveux afin de pouvoir optimiser le conseil quotidien au comptoir.

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