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Archambault Pierrick

Les travaux encadrés par "Archambault Pierrick"

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34 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • La formation hospitalière des internes de médecine générale : connaissances et implication des seniors    - Apheceixborde Pierre  -  15 novembre 2012  - Thèse d'exercice

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    La formation hospitalière des internes de médecine générale est un élément central dans le cursus de ces futurs praticiens. En effet, les étudiants passeront les deux tiers de leur internat dans les services de médecine. Nos recherches bibliographiques n'ayant pas retrouvé d'étude évaluant l'implication des seniors enseignants dans la formation des internes, nous nous sommes appuyés sur les textes légaux et les référentiels pédagogiques de la faculté de Poitiers pour étudier la place des praticiens hospitaliers de médecine dans le cursus de leurs étudiants. En nous basant sur ces données, nous avons réalisé une étude descriptive, ciblant l'ensemble des seniors du centre hospitalier de La Rochelle exerçant dans des services ayant obtenu l'agrément au titre de la médecine générale. L'objectif principal de notre travail était d'évaluer les connaissances des seniors hospitaliers au sujet du DES de médecine générale, et leur implication dans la formation pédagogique des internes. Nos résultats montrent une bonne connaissance globale des enseignants sur le fonctionnement du DES. Cependant, nos résultats montrent également que l'enseignement est considéré comme peu spécifique par les seniors. De plus, notre travail montre que deux des outils pédagogiques principaux sont sous-utilisés : l'agrément et le carnet d'auto-évaluation. Notre étude ouvre la porte à de nombreux autres travaux sur la formation clinique, mais certains changements pourraient déjà être proposés afin de soutenir les enseignants dans leur rôle pédagogique. D'une part, une amélioration de l'information et de l'accessibilité du carnet d'auto-évaluation pour les seniors pourrait permettre à cet outil de prendre la place importante qu'il mériterait. D'autre part, une systématisation de l'enseignement local permettrait d'uniformiser un socle de connaissances chez les internes de médecine générale. Ceci leur assurerait un enseignement spécifique, sans dépendre de leur cursus ou des contraintes inhérentes au fonctionnement des services.

  • État des lieux des connaissances et habitudes contraceptives des lycéens : enquête auprès de 126 lycéens de Rochefort sur Mer    - Chambosse Carole  -  31 octobre 2014  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La France est dans une situation paradoxale : elle possède un taux de couverture contraceptive et d'accessibilité à la contraception parmi les plus importants d'Europe, mais le taux d'IVG chez les mineures reste stable.

    Objectifs : Évaluation des habitudes et connaissances en matière de contraception des lycéens. Identification des freins à l'utilisation optimale d'un moyen contraceptif et propositions pour améliorer l'information des jeunes.

    Méthode : Enquête descriptive transversale réalisée de mai à juin 2014 auprès de lycéens de Rochefort sur Mer qui aborde les habitudes contraceptives, les connaissances en physiologie de la reproduction et sur la contraception via un questionnaire anonyme.

    Résultats : 126 lycéens ont été interrogés. Les parents sont leur première source d'information sur la contraception (cités par 56 % des élèves). Le médecin généraliste est cité par 35 % des jeunes. On retrouve 30 % de réponses justes aux questions sur la physiologie. Les connaissances sur le préservatif sont maitrisées par 71 % des élèves. De fausses croyances persistent concernant les effets de la pilule et son utilisation : 61 % des filles ne savent pas qu'elles sont protégées entre deux plaquettes. Elles sont 45 % à penser qu'un examen gynécologique est obligatoire avant la prescription. Les délais de prise de la contraception d'urgence ne sont pas maitrisés (19 % de réponses justes) et les moyens d'accès sont mal connus : 50 % des lycéens ignorent qu'elle est disponible gratuitement chez le pharmacien et l'infirmière scolaire. Le DIU est peu connu des jeunes : 37 % de réponses justes et 40 % de « ne sais pas ».

    Conclusion : Malgré l'amélioration de l'accessibilité à la contraception, les connaissances restent insuffisantes. Les actions préventives devraient être renforcées en majorant l'information sur tous les aspects de la sexualité par le biais, entre autres, des médecins généralistes.

  • Ressenti des maîtres de stage universitaire en médecine générale de Poitou-Charentes sur la présentation d'une trace d'apprentissage sous forme de carte conceptuelle par leur interne : enquête auprès de 11 maîtres de stage universitaire par entretiens semi-dirigés    - Mungra Marie  -  18 décembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La formation des internes en médecine générale repose sur une pédagogie basée sur les apprentissages dans une approche par compétences pour laquelle de nombreux outils sont proposés. La recherche d'outils plus performants par le DMG de Poitiers nous amène à considérer l'apport des cartes conceptuelles. La validité de cet outil dans l'acquisition des compétences a été étudiée dans de nombreuses disciplines, dont la médecine générale. Mais aucune étude ne l'a jusqu'à présent étudiée dans le cadre d'une présentation de trace d'apprentissage, c'est-à-dire, d'un cas clinique vécu.

    Objectif : Recueillir le ressenti des maîtres de stage universitaire en médecine générale sur la présentation d'une trace d'apprentissage réalisée par leur interne sous forme de carte conceptuelle lors d'une rétro-action.

    Méthode : Nous avons formé 14 internes en médecine générale à la réalisation de cartes conceptuelles. Après réalisation d'une trace d'apprentissage sous forme de carte conceptuelle et présentation de leur travail à leur maître de stage universitaire pour rétro-action, nous avons mené une enquête qualitative par entretiens semi-dirigés. Les entretiens ont été analysé selon une méthode d'analyse thématique.

    Résultats : Nous avons interviewé 11 maîtres de stage universitaire. Leurs ressentis ont été de trois types : positifs avec intérêt pour utiliser personnellement cet outil, négatifs avec rejet de l'outil et mitigés avec intérêt pour cet outil mais pas pour une utilisation personnelle.

    Discussion : A travers ces entretiens, nous avons recueillis les avis des maîtres de stage par rapport à ce qu'ils pensent des cartes conceptuelles et ce, sur plusieurs plans : sur la forme, le contenu, le public et les procédés psycho-pédagogiques mis ou non en jeu. Les avis sur la forme de l'outil ont plutôt porté sur la clarté. Les avis sur le contenu que permet l'outil ont porté sur l'utilité de l'outil dans la présentation de cas ciniques, dans la guidance lors des rétro-actions et dans l'évaluation des compétences. Les avis sur le public de cet outil ont porté sur les caractéristiques des utilisateurs (internes et enseignants) ainsi que sur les contextes de son utilisation. Les avis sur les procédés psycho-pédagogiques ont porté sur l'apport de l'outil sur les mécanismes de la pensée (conceptualisation de la pensée, compréhension, mémorisation), l'accrochage de l'attention (réflexivité, autonomisation, plaisir).

    Conclusion : L'accueil globalement très positif de la technique nous permet d'envisager des pistes de recherche et une formation étendue à tous les internes en médecine générale ainsi qu'aux maîtres de stage universitaires. Nous proposons également des recommandations pour une formation aux cartes conceptuelles plus adaptée et pour des critères d'hétéro-évaluation des traces d'apprentissages réalisées sous forme de carte conceptuelle.

  • État des lieux de l'information sur le dépistage combiné de la trisomie 21 chez les femmes enceintes : étude rétrospective en Deux-Sèvres et Maine-et-Loire dans trois maternités    - David Elodie  -  08 janvier 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le dépistage combiné de la trisomie 21 (T21), proposé systématiquement à toutes les femmes, est facultatif et doit être accompagné d'une information objective, loyale et précoce pour prendre une décision libre et éclairée. L'objectif de ce travail est de décrire les caractéristiques des informations délivrées aux patientes, d'analyser leur compréhension et leur satisfaction. L'enjeu étant de déterminer si l'information actuelle est suffisante et comprise.

    Matériel et méthode : Une étude rétrospective descriptive a été réalisée au mois de juin 2014, à l'aide d'un questionnaire anonyme délivré aux femmes en suites de couches, dans 3 maternités, au Centre hospitalier de Bressuire et de Cholet, et à la Polyclinique de Cholet.

    Résultats : Parmi les 176 patientes inclues dans l'étude, 99% des femmes se sont vu proposées et expliquées (92%) le dépistage combiné de la T21, qu'une majorité avait bien compris, leur permettant de faire un choix libre et éclairé. La moitié d'entre elles étaient satisfaites de ces informations qui les avaient aidées pour prendre leur décision à la réalisation ou pas du dépistage. Près de la moitié des femmes ne savaient pas qu'elles pouvaient refuser le dépistage et un tiers n'avaient pas compris que la mesure de la clarté nucale est un outil indispensable au dépistage. Le délai de réflexion avant la signature du consentement n'était pas toujours respecté. Les femmes étaient surtout insatisfaites du manque d'informations écrites en complément des informations orales.

    Conclusion : Par comparaison avec d'autres études, comme celles de Valérie SEROR en 2005 ou de Romain FAVRE en 2007, notre étude montre que les informations délivrées semblent plus complètes et plus explicites pour les femmes depuis l'instauration de nouvelles recommandations en 2009. Cependant, celles-ci doivent encore être améliorées, un complément d'informations écrites s'avère nécessaire. Des alternatives existent pour accompagner l'information orale et elles seront d'autant plus importantes et nécessaires avec l'arrivée d'une nouvelle stratégie de dépistage qui suscite encore de nombreux débats.

  • La désignation de la personne de confiance dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire : état des lieux    - Khemiri Djamel  -  24 juin 2015  - Thèse d'exercice

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    Rationnel : La notion de personne de confiance, introduite en France avec la loi du 4 mars 2002, reste encore trop méconnue des patients comme des soignants. Elle est considérée comme un progrès dans la relation médecin-malade, notamment avec les personnes âgées, plus fragiles. Les EHPAD peuvent jouer un rôle important pour promouvoir ce dispositif de la personne de confiance.

    Objectif : déterminer si les EHPAD ont formalisé la désignation de la personne de confiance pour leurs résidents et étudier la méthodologie relative à cette désignation au sein des établissements.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective observationnelle, quantitative de type descriptif, à partir d'un questionnaire individuel (29 questions à réponses fermées et 3 ouvertes) adressé par e-mail à l'ensemble des 929 EHPAD de Poitou-Charentes et des Pays de la Loire.

    Résultats : 162 EHPAD ont répondu au questionnaire (17,3%). 84,5% des EHPAD participants hébergeaient de 40 à 120 résidents, 83,3% avaient un médecin coordonateur et 85% déclaraient un soignant référent pour chaque admission. Près des trois quarts (72,8%) ont formalisé la désignation de la personne de confiance pour leurs résidents (dont 58,5% au cours des 3 dernières années), 24,7% déclaraient ce projet en cours de mise en place ou en projet. Dans la majorité des cas, la désignation de la personne de confiance était réalisée avant l'admission (21,9%) ou au moment de l'admission (66,1%) et réalisée par le secrétariat administratif de l'EHPAD. Dans 58,5% des cas, il n'était pas rapporté de formation spécifique des soignants sur cette problématique Un document écrit remis au résident est rapporté dans 72,9% des cas. Dans 56,9% des cas, les participants déclaraient l'absence d'actualisation de la personne de confiance au cours du séjour.

    Discussion : notre étude met en évidence que cette désignation est trop souvent liée aux formalités administratives de l'admission dans l'établissement. Le personnel soignant n'est alors pas suffisamment impliqué, alors qu'il devrait être au coeur du dispositif de la personne de confiance, car c'est lui qui est amené à l'utiliser au quotidien.

  • Utilisation actuelle, par les Départements de Médecine Générale, de l'outil carte conceptuelle, dans l'enseignement du Diplôme d’Études Spécialisées de médecine générale, en France : Étude quantitative observationnelle    - Baritaud Sonia  -  12 novembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Les travaux de recherches sur la mémoire et le développement cognitif ont bouleversé le monde de la pédagogie et de la psychologie de l'éducation. Dans ce contexte est apparu l'outil de cartographie conceptuelle qui favorise un apprentissage signifiant et améliore l'enseignement au raisonnement clinique.

    Objectif : Établir un état des lieux de l'utilisation actuelle par les Départements de Médecine Générale (DMG), de l'outil carte conceptuelle, dans l'enseignement du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) de médecine générale.

    Méthode : Dans le cadre d'une enquête quantitative, nous avons adressé un questionnaire par courriel à des médecins généralistes enseignants, référents en pédagogie médicale, dans tous les DMG de France. Nous les avons invités à y répondre puis à le diffuser de façon ciblée. L'analyse statistique a été réalisée par tableur Excel.

    Résultats : Les cartes conceptuelles sont utilisées, de façon non officielle, par 22.1% des interlocuteurs répartis dans 51.4% des DMG, pour l'enseignement de la médecine générale aux internes. Dans 2 DMG il est évoqué une utilisation officielle. Un pool d'experts est identifié.

    Discussion : Le caractère officiel est discutable. L'état de confusion des termes et la difficulté d'obtention de renseignements auprès des DMG limitent l'interprétation des résultats.

    Conclusion : Une implantation de l'outil de cartographie conceptuelle est initiée pour l'enseignement de la médecine générale aux internes, l'intérêt des enseignants généralistes pour cet outil est vif.

  • Influence de l'école dans la prévalence des infections urinaires chez la petite fille entre 3 et 11 ans    - Lamidel Aurelie  -  04 février 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Beaucoup d'enfants renoncent à utiliser les toilettes à l'école ou ne sont pas dans de bonnes conditions pour uriner. Ces comportements pourraient favoriser les infections urinaires chez la petite fille. Le but de notre étude est de savoir si la scolarisation joue un rôle dans la prévalence des infections urinaires chez la fille entre 3 et 11 ans. Notre objectif principal est de comparer la prévalence des infections urinaires en période scolaire et en période estivale. L'objectif secondaire est de déterminer les facteurs pouvant expliquer l'augmentation de la prévalence en période scolaire.

    Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle transversale multicentrique rétrospective sur la période septembre 2014 à août 2015. Cinq écoles ont été inclues : 2 écoles maternelles et 3 écoles élémentaires dans les Deux-Sèvres. Un questionnaire a été distribué à 334 élèves au mois de septembre 2015. Les critères d'inclusion portaient sur l'âge (de 3 à 11 ans) et sur le sexe féminin, les critères d'exclusion sur l'existence d'une pathologie vésico-rénale et un développement anormal.

    Résultats : 173 questionnaires ont été analysés. La prévalence des infections urinaires sur la période scolaire était de 2,3% et 0% sur la période estivale (p : 0,123). 11% des enfants n'utilisaient pas les toilettes de l'école. 15,7% des enfants qui ne vont pas aux toilettes à l'école ont eu une infection urinaire alors que 0,64% des filles allant au moins une fois aux toilettes ont fait une infection. (p : 0,004). Les autres facteurs étudiés n'ont pas montré d'influence significative.

    Conclusion : La faible puissance et les biais n'ont pas permis de mettre de différence significative dans la différence de prévalence entre la période estivale et la période scolaire. Toutefois l'éviction des toilettes à l'école augmente le risque d'infection urinaire chez la petite fille entre 3 et 11 ans.

  • La pose de l’implant contraceptif en Médecine Générale en Poitou-Charentes : état des lieux des pratiques    - Nécibar Maïténa  -  10 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Le nombre d’IVG en France reste élevé malgré une offre et une couverture contraceptive importante. L’implant contraceptif est le contraceptif le plus efficace selon l’OMS (Indice de Pearl proche de 0) mais il est pourtant très peu utilisé en France. Le but de cette étude était de déterminer quels étaient les freins à la pose de l’implant contraceptif en médecine générale.

    Les médecins généralistes ont été 103 à accepter de participer à cette étude (25 % de taux de réponse) en répondant à un questionnaire, tous exerçaient dans les départements des Deux Sèvres ou de la Vienne.

    Le principal frein à la pose qui a été mis en évidence est le manque de formation à la pose (62%), suivi d’une petite chirurgie nécessaire à la pose (36 %) et au retrait (36%) de l’implant, puis les effets secondaires du contraceptif (32%), le manque de temps (20%), la présence d’un gynécologue à proximité (14,5%), le manque d’intérêt pour cette contraception (5,5%) et l’impression de réticence des patientes (5,5%). Il est proposé par 36 % des médecins généralistes en première intention et par 57 % des médecins en deuxième intention. Dans notre échantillon, 83 % des médecins déclaraient que l’implant contraceptif était du ressort du médecin généraliste et 49% ne posaient pas d’implants. Plus d’un quart des médecins généralistes qui posaient l’implant ont déclaré s’être formés seul.

    Le manque de connaissance notamment au niveau technique de pose et la petite chirurgie nécessaire était le principal frein à son utilisation, suivi des effets secondaires fréquents de l’implant. Un renforcement de la formation pratique et théorique des médecins serait à envisager pour améliorer l’accès de ce contraceptif aux patientes.

  • Mise en place de l'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmiers de coordination en cancérologie (IDEC) sur le pôle de santé du pays Thouarsais    - Gest Marie  -  15 novembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'expérimentation du parcours personnalisé en cancérologie appuyé sur l'intervention d'infirmier de coordination en cancérologie (IDEC), ouverte à 10 équipes de ville, a été lancée en 2015 dans le cadre du plan cancer III par l'INCa et la DGOS. Elle tire des enseignements de la 1ère phase d'expérimentation de 2012 en recentrant l'étude sur la coordination ville/hôpital et sur le suivi de patients complexes. Nous présentons la mise en place du dispositif proposé par le pôle de santé territorial du pays thouarsais qui a été sélectionné pour participer à cette expérimentation.

    Méthode : La méthodologie est une étude de cohorte descriptive, chaque équipe devant inclure un minimum de 25 patients atteints de cancer. Les critères d'inclusion sont définis par des patients majeurs présentant une situation médicale, psycho-sociale ou psychologique complexe. Le critère de jugement principal est la gestion du parcours hospitalier (durée d'hospitalisation et taux de ré-hospitalisation) et la gestion des ressources hospitalières consommées. Les recueils d'indicateurs sont réalisés par l'IDEC, à l'inclusion, puis tous les 3 mois pendant 12 mois. Nous avons réalisé un état des lieux des difficultés de coordination des différents intervenants autour du patient, afin de mettre en place un poste d'IDEC adapté à nos besoins et à notre territoire.

    Résultats : Une IDEC a été recrutée le 1er Juillet 2015. Ses objectifs principaux sont la détection précoce des besoins sociaux, l'accompagnement du patient et de ses proches, la coordination les différents professionnels et la coordination tout au long du parcours de soins. Au 1er mars 2016, la phase de mise en place est suffisamment aboutie pour commencer les inclusions. Les contacts principaux ont été pris et les outils sont définis.

    Discussion et conclusion : Le dispositif IDEC tel qu'il est mis en place sur le pôle de santé du pays thouarsais permet d'accroître la pertinence et la qualité des soins et des services dont bénéficient les patients et leurs aidants. L'IDEC est un appui au médecin traitant et aux acteurs du soin de premier recours dans la prise en charge globale des patients, notamment dans les dimensions sanitaires et sociales. Il permet d'optimiser les modalités de recours à l'hospitalisation. La mise en place de notre dispositif ouvre une réflexion sur l'organisation de la prise en charge de toute pathologie chronique complexe nécessitant une coopération et une coordination entre les différents professionnels.

  • Évaluation du suivi bucco-dentaire des patients diabétiques de type 2 réalisé par les médecins généralistes de la Vienne    - Nourigat Rémi  -  05 janvier 2017  - Thèse d'exercice

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    La prévalence du diabète est de 4,5% en France et ne cesse de progresser. On compte déjà plus de 2,7 millions de patients diabétiques. La dégradation de l'état parodontal est deux fois plus importante dans cette population. Pourtant seulement 33% de ces patients consultent annuellement leur chirurgien-dentiste comme préconisé par l'HAS. Les médecins généralistes prennent-ils en compte les soins bucco-dentaires dans la prise en charge de leurs patients diabétiques de type 2 ?

    Par une étude prospective quantitative et descriptive portant sur les médecins généralistes installés dans le département de la Vienne invités à répondre à un questionnaire anonyme auto-administré. Nous avons répondu à notre objectif principal qui était de démontrer que les médecins généralistes ne vérifient pas annuellement que le suivi bucco dentaire est effectué chez leurs patients diabétiques de type 2.

    A 82%, les médecins généralistes ont répondu ne pas vérifier au moins annuellement que la consultation chez le chirurgien dentiste soit bien réalisée. Plus de 60% d'entre eux n'informent rarement ou jamais leurs patients diabétiques sur les complications bucco-dentaires liées à leur pathologie répondant ainsi à notre objectif secondaire. La raison principale de cette lacune de surveillance est leur manque de connaissances sur ce sujet. Il n'existe aucune différence significative dans les sous groupes sexes, milieux d'exercice et âge concernant nos hypothèses principale et secondaire.

    Notre étude a sensibilisé les médecins répondeurs et à la lumière de leur commentaire une formation continue aurait probablement un impact rapide sur les pratiques.

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