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2014

Les travaux soutenues en 2014

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  • Contrôle de la publicité pour les médicaments auprès du grand public : interprétation de l'article R. 5122-4 du Code de la santé publique au travers de l'analyse des avis rendus par l'ANSM sur la période 2007-2012    - Garandeau Clement  -  06 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L’une des missions de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, anciennement Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ou AFSSAPS) est de contrôler la publicité pour les médicaments à destination du grand public. Ce type de publicité est réglementé par le Code de santé publique, notamment l’article R. 5122-4 qui comprend 14 alinéas dictant les contenus autorisés pour ce type de communication. Chaque publicité autorisée reçoit un visa délivré par l’Agence, dénommé visa GP (pour Grand Public).

    Objectif : Le but de ce travail est de synthétiser les interprétations de l’article R. 5122-4 du Code de la santé publique afin de fournir un document pouvant constituer une aide aux industriels du médicament pour produire des projets publicitaires respectant la réglementation.

    Méthodes : L’Agence était dotée d’une commission, disparue après la mise en application de la loi Bertrand du 9 mai 2012, chargée d’étudier la conformité des projets publicitaires soumis par les laboratoires pharmaceutiques à la réglementation et de rendre un avis pour autoriser ou non leur utilisation à des fins publicitaires. Chaque avis rendu par la commission était argumenté et rendu public dans des compte-rendus publiés à l’issue de chaque réunion. Dans le cadre de ce travail nous avons fait une revue des compte-rendus de la commission publiés entre 2007 et 2012 en se concentrant sur les avis rendus au titre de l’article R. 5122-4°) du Code de la santé publique.

    Résultats : Entre 2007 et 2009, plus de 3400 demandes de visas GP ont été déposés auprès de l’Agence. Sur ce total, l’Agence en a octroyé environ 990 en l’état, environ 2200 sous réserve de légères modifications des publicités et environ 210 demandes de visas ont été refusées. La majorité des motifs de refus et des modifications demandées concernaient des alinéas de l’article R. 5122-4 du Code de la santé publique, notamment des références à des recommandations de professionnels de santé ou de personnalités connues (art. R. 5122-4 6°), des problématiques de publicité comparative (art. R. 5122-4 2°) ou encore des avantages matériels directs ou indirects (art. R. 5122-4 14°).

    L’étude des compte-rendus publiés entre 2007 et 2012 nous a permis d’analyser l’interprétation des différents alinéas de ce texte de loi par l’Agence et leur évolution, et nous avons pu constater une évolution des interprétations avec le temps et en fonction de la nature des différents projets publicitaires proposés à l’Agence.

    Conclusion : Pour réaliser des documents publicitaires pour les médicaments à destination du grand public qui auront une forte probabilité d’être acceptés par l’Agence, les industriels du médicament doivent s’informer régulièrement sur les décisions rendues par l’Agence et suivre l’actualisation des recommandations qu’elle émet.

  • Le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger dans les cas d'Albert Einstein et de Glenn Gould    - Lieber Guillaume  -  10 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Depuis la redécouverte du syndrome d'Asperger par Lorna Wing en 1981, cette entité clinique s'est largement diffusée. En à peine plus d'une dizaine d'années, le syndrome est intégré dans les classifications internationales, il se diffuse également largement dans la culture populaire puisque, dans les dix dernières années, on recense une trentaine de fictions présentant un personnage atteint d'un syndrome d'Asperger (Pourre et al. 2012) ; conjointement à cette évolution, un diagnostic rétrospectif d'un syndrome d'Asperger est proposé pour plusieurs célébrités. Notre objectif est d'analyser le discours tenu sur le syndrome d'Asperger dans le cas particulier du diagnostic rétrospectif pour Albert Einstein et Glenn Gould. Nous avons limité notre étude à trois auteurs (James 2006; Fitzgerald et O’Brien 2007; Ledgin 2008) qui ont spécifiquement écrit sur le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger. Après avoir exposé les arguments de ces auteurs, nous les discutons en critiquant le peu de spécificité des faits biographiques sélectionnés ainsi que la méthodologie utilisée. Nous critiquons l'utilisation d'une multiplicité de critères diagnostiques sans qu'ils soient hiérarchisés, ce qui entraîne un manque de spécificité des signes sélectionnés. Cette multiplicité de critères témoigne de l'actuelle absence de consensus sur la définition du syndrome d'Asperger, ce qui s'inscrit non seulement dans une controverse nosographique mais aussi dans l'histoire plus large des polémiques entre associations, médecins et pouvoir public au sujet de la prise en charge de l'autisme.

  • La soif chez les patients en soins palliatifs : étude prospective au CHU de Poitiers    - Morot Caroline  -  17 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les soins palliatifs sont tournés vers le confort du patient et la soif semblait être un signe d'inconfort.

    Objectifs : Nous avons principalement recherché la prévalence de la soif. Comme objectifs secondaires, nous colligions l'ancienneté, l'intensité de la soif ainsi que la recherche par l'entourage et des facteurs favorisants cliniques ou thérapeutiques.

    Matériel et méthodes : Ce fut une étude prospective quantitative menée au CHU de Poitiers. Les membres de l'équipe de soins palliatifs recherchaient des éléments cliniques, et certaines thérapeutiques, pour remplir un questionnaire par personne. Etaient inclus les patients de l'USP, l'EMSP et ceux vus en consultation externe.

    Résultats : Nous avons étudié 52 patients. La prévalence de la soif était de 67,31% (p=0,0651). 86,54% des patients étaient issus de l'USP. On retrouvait une intensité inférieure ou égale à 5/10 chez 74,26% des malades. La soif durait depuis la maladie dans 57% des cas. Elle avait été dépistée chez 46,15% des gens (p=1). On retrouvait une bouche sèche pour 76,92% des malades (p=0,1733) et des soins de bouche chez 86,84% d'entre eux (p=0,1976). L'association statistique entre la soif et les diurétiques était de p=0,1359 (utilisés par 42,31% des patients). Dans 65% des cas, l'hydratation se faisait par voie orale.

    Conclusion : La soif est présente chez beaucoup de patients en soins palliatifs, et elle est sous-diagnostiquée. Elle semble associée à la sècheresse buccale. Ces résultats incitent à un dépistage plus systématique de la soif et une meilleure prise en charge de la bouche sèche. Cette étude ouvre la voie à des recherches plus poussées sur les étiologies de la soif et à une meilleure sensibilisation du personnel médical à ce signe.

  • Étude de la part de douleur neuropathique dans les vulvodynies    - Carriou-Tersiguel Anne-Clémence  -  21 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les vulvodynies sont définies par l'International Society for the Study of Vulvovaginal Diseases (ISSVD) comme un inconfort vulvaire chronique, le plus souvent à type de brûlure, sans lésion visible pertinente et sans maladie neurologique cliniquement identifiable. Le but de cette étude était de mieux caractériser la douleur des vulvodynies particulièrement dans sa composante neuropathique.

    Patients et méthodes : Seize patientes présentant les critères de l'ISSVD ont été incluses dans une étude prospective entre avril 2012 et mai 2013. Des données générales d'interrogatoire, et précises sur la vulvodynie ont été recueillies.Les patientes ont répondu au questionnaire HAD (Hospital Anxiety and Depression). La douleur était précisée par le questionnaire de diagnostic de douleur neuropathique DN4 et le questionnaire de douleur de Saint-Antoine permettant d'apprécier la composante sensorielle et affective. Des tests sensoriels au niveau de la vulve ont été réalisés à l'aide d'un coton-tige, d'un pinceau et d'un monofilament afin de tester l'allodynie mécanique statique, dynamique, et l'hyperalgésie.

    Résultats : Les mots les plus souvent employés par les patientes pour décrire la douleur étaient : élancement (9/16), brûlure (12/16), démangeaisons (9/16), déprimante (9/16). Huit patientes sur 16 (50%) présentaient un autre syndrome médicalement inexpliqué (7 cystites interstitielles,2 stomatodynies, et 1 syndrome du colon irritable) et 9 patientes (56%) se plaignaient de lombalgies chroniques. Soixante six% des patientes présentait de l'anxiété. Le questionnaire 66 DN4 était en faveur d'une douleur neuropathique chez 66% des patientes. Les tests sensoriels (allodynie) étaient douloureux chez 15 patientes (93%).

    Discussion : Nos résultats confirment une association élevée des vulvodynies à d'autres syndromes médicalement inexpliqués (56%). Ces douleurs ont en commun l'allodynie témoin de l'hypersensibilisaton muqueuse, la notion d'un élément initial déclenchant infectieux ou traumatique mais ayant disparu (7 patientes avaient présenté une infection génitale, pose de prothèse totale de hanche chez 1 patiente), un terrain favorisant l'expression de la douleur (anxiété).L'importance de la composante neuropathique (DN4 positif dans 56% des cas) peut s'expliquer par un schéma physiopathologique basé sur l'hypersensibilisation globale: un élément nociceptif initial entraine par sécrétion de subtances algogènes l'activation des fibres afférentes nociceptives et favorise une inflammation neurogène. Le facteur de croissance neuronale aurait un rôle important et pourrait accroître le nombre et l'excitabilité des nocicepteurs à l'étage pelvien.

    Conclusion : Notre étude confirme la part neuropathique présente dans les vulvodynies. Elle suggère que des traitements spécifiques (capsaïcine, gabapentine, prégabaline) pourraient être proposés après dépistage par DN4.

  • Étude qualitative sur la mise à disposition des vaccins au cabinet du médecin généraliste : difficultés et représentations des professionnels de santé lors d'une expérimentation dans le département de la Vienne    - Fernandez Thomas  -  28 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La loi de santé publique de 2004 préconise d'atteindre ou de maintenir, selon les maladies, un taux de couverture vaccinale d'au moins 95% aux âges appropriés, d'ici l'horizon 2020. Une étude de 2013 réalisée auprès des généralistes de la Vienne montre que la détention et la conservation d'un stock de vaccins est un moyen efficace d'amélioration de la couverture vaccinale. L'objectif de cette étude est d'identifier les facteurs inhérents à cette pratique à travers le regard des médecins généralistes qui ont participé à ce précédent projet.

    Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-directifs avec questionnement auprès de 10 professionnels de santé du département de la Vienne. Après saturation des données, une analyse phénoménologique et pragmatique du verbatim retranscrit intégralement dans ce travail a été réalisée. Elle permet de faire émerger des catégories signifiantes et d'envisager les préceptes qui influencent les généralistes à la réalisation de la vaccination immédiate.

    Résultats : La vaccination confère « une protection individuelle et collective » dont « l'amélioration » repose notamment sur la connaissance du « statut vaccinal du patient » et la « confiance » envers son médecin généraliste. La pratique de la vaccination immédiate par un stock de vaccin au cabinet médical reste un fait « déjà expérimenté » par les praticiens mais dont le déroulement n'est pas clairement acté. Une « approche critique d'adaptation logistique » est envisageable, tournée vers la réglementation pharmaceutique et la collaboration rapprochée de médecins et pharmaciens de secteur.

    Conclusion : La vaccination immédiate est un bon moyen d'améliorer la couverture vaccinale mais il est nécessaire d'en structurer la pratique.

  • Un an de dépistage de l'infection sexuellement transmissible à Chlamydia trachomatis en médecine préventive universitaire de Poitiers    - Esnault Hélène  -  31 janvier 2014  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L'infection à Chlamydia trachomatis (Ct) est l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus répandue chez les moins de 25 ans. Du fait de ses morbidités et de son expression peu symptomatique, l'IST à Ct est un problème de santé publique. En France, il n'existe pas de recommandation pour un dépistage systématique en population générale. D'ailleurs un tel dépistage n'apparait pas raisonnable en termes de coûts. C'est dans ce contexte qu'a été développé un outil d'interrogatoire standardisé Il nous semblait intéressant de tester cet outil en médecine préventive universitaire (MPU), lieu fréquenté par une population jeune donc à priori à risque. Objectifs : Estimer la prévalence de l'infection en MPU. Etudier les facteurs de risques que sont l'âge et la durée écoulée depuis le dernier changement de partenaire. Etudier la performance de l'outil d'interrogatoire standardisé. Observer ce que peut apporter l'introduction de ce type d'outil sur la pratique de ce dépistage. Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive analytique, observationnelle et transversale, au sein du service de MPU de la faculté de Poitiers, du 1er octobre 2012 au 28 juin 2013. Nous avons recueilli 2 facteurs de risque que sont l'âge et la durée de la dernière relation, le taux de positivité et la présence ou non des principaux symptômes de l'infection. Résultats : Deux cent quatre-vingt-seize femmes et 117 hommes ont été inclus. La moyenne d'âge était de 21.8 ans pour les femmes et 22.9 ans pour les hommes. La moyenne de la durée depuis le dernier changement de partenaire était de 6.6 mois pour les femmes et 4 mois pour les hommes. La prévalence de l'infection était de 7.5%. Il n'y avait pas de différence statistiquement significative entre le groupe positif et le groupe négatif concernant la présence de symptômes en association avec l'infection. La petite taille de notre échantillon ne nous a pas permis d'effectuer tous les calculs nécessaires à l'étude de la performance de notre outil. Conclusion : Nous avons observé un biais de sélection : notre population était majoritairement une population ayant consulté au sein du CDAG de ce MPU et elle en avait les caractéristiques. Dans ce contexte, les critères de l'âge et de la durée depuis le dernier changement de partenaire étaient pertinents puisque 96% des patientes étaient dépistées. Cependant, en termes de coûts, ces critères posent problème puisqu'ils conduiraient à proposer une PCR à 70% de la population consultant en MPU. Notre outil pourrait trouver son utilité dans une démarche de rationalisation des coûts de soins. Il pourrait également trouver une utilité pour son effet « reminder ». Son intérêt comme outil d'amorce à l'abord de la sexualité doit être testé. D'autres études sont nécessaires pour évaluer la performance de l'outil en soins primaires.

  • Satisfaction professionnelle et syndrome d'épuisement professionnel (ou burn out) des médecins urgentistes du Poitou-Charentes    - Breillat Émilie  -  03 février 2014  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Le syndrome d'épuisement professionnel (SEP) touche près de 50% des médecins. Près de 20% des urgentistes envisageraient de quitter la profession. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le niveau de satisfaction des urgentistes du Poitou-Charentes et sa relation avec le burnout (BO).

    Matériel et méthodes : Un questionnaire anonyme a été diffusé par mail avec un lien internet pour les réponses. La satisfaction professionnelle dans différents domaines a été évaluée à l'aide d'une échelle anglaise validée : Emergency Physician Job Satisfaction EPJS (autonomie administrative, autonomie clinique, ressources, relations sociales, équilibre travail/vie privée et défis cliniques). L'échelle de mesure du BO était le Maslach Burnout Inventory explorant 3 dimensions : l'épuisement émotionnel (EE), la dépersonnalisation (DP), l'accomplissement personnel (AP).

    Résultats : Parmi les 89 urgentistes ayant répondu sur les 165 sollicités (54%) : 70% se disaient satisfaits à très satisfaits. Le domaine objectivant le plus haut niveau de satisfaction était celui des relations sociales (78%). Le domaine exprimant le plus d'insatisfaction était celui des ressources (44%). 53 étaient en burnout (60%) dont 21 (24%) présentaient un tableau dit modéré à sévère. Parmi les individus dits en BO, 47% avaient un score d'AP faible. Les individus en BO modéré à sévère sont les plus insatisfaits (p<0.05) dans chaque domaine de l'EPJS (autonomie administrative OR=8,0 ; IC 95% : 2,6-24,0), (autonomie clinique OR=8,8 ; IC 95% : 2,9-26,6), (ressources OR=3,1 ; IC 95% :1,1-8,9), (relations sociales OR=22,9 ; IC 95% : 5,9-88,3), (équilibre travail/vie privée OR=24,6 ; IC 95% : 6,9-88,6), (défis cliniques OR=8,7 ; IC 95% : 2,5-30,2).

    Conclusion : Malgré un taux de satisfaction au travail élevé, le SEP touche près de 60% des urgentistes interrogés. Parmi eux, ceux souffrant d'un SEP modéré à sévère semblent les plus mécontents. Des actions de préventions individuelles (information des soignants, dépistage par la médecine du travail) et collectives (analyse ergonomique du travail) doivent se poursuivre afin de prévenir ces phénomènes.

  • Pourquoi les familles consultent-elles aux urgences pédiatriques du C.H de La Rochelle pendant les heures ouvrables des cabinets médicaux libéraux : étude prospective sur un échantillon de 359 enfants    - Bourras Charles  -  18 février 2014  - Thèse d'exercice

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    Le nombre annuel de passages aux urgences pédiatriques en France ne cesse de croitre d’année en année et ce, malgré les nombreux « plans » et lois instaurés récemment par les pouvoirs publics. La ville de La Rochelle, bien que fortement pourvue en médecins libéraux, n’échappe pas à cette tendance avec une augmentation de ce nombre de 5,6% par an depuis 2007. La grande partie de ces familles consultent lors des heures ouvrables des cabinets médicaux libéraux pour des pathologies le plus souvent bénignes, saturant ainsi le service des urgences. Nous avons réalisé une enquête prospective sur cette population consultant aux urgences pédiatriques du C.H de La Rochelle de janvier à avril 2013 grâce à un questionnaire anonyme afin d’analyser leurs caractéristiques socio-­‐économiques et les différents facteurs intervenant sur ces consultations non programmées. 359 enfants ont été inclus. Les familles étaient surreprésentées par des enfants de moins de 6 ans ayant des parents diplômés et employés. Le milieu défavorisé était un facteur de risque significatif de recours itératif aux urgences. Les parents se disaient adressés par un médecin aux urgences dans 49% des cas, correspondant à leur raison principale de consultation. Ils expliquaient ensuite leur venue par la nécessité d’examens complémentaires ou d’un autre avis médical dans 25,9% des cas, puis, par l’indisponibilité de leurs médecins dans 18,1% des cas. Le seul facteur de risque significatif de recours spontané était l’absence de suivi habituel de l’enfant par un médecin généraliste. Les parents considéraient dans 62,6% des cas la situation de santé actuelle de leur enfant comme peu ou non grave et, dans 40,9% des cas, ils pensaient leur médecin généraliste apte à la résoudre. Malgré cela, plus de 6 parents sur 10 consultaient les urgences dans les 24 heures suivant le début des symptômes de leur enfant. Dans 44% des cas aucun examen complémentaire n’était réalisé et 83,6% des enfants regagnaient leur domicile après la consultation. Face à l ‘évolution des familles actuelles dans notre société, les outils d’information médicale se modifient afin de favoriser l’éducation parentale. Les axes d’amélioration semblent se tourner vers de nouveaux moyens de communication comme la télémédecine et internet. Les médecins libéraux ont également un rôle important à jouer dans ce domaine en renforçant leurs disponibilités, leurs formations ainsi que leurs messages de prévention auprès notamment des parents de milieux défavorisés. Coordonner les professionnels de santé entres eux en favorisant le développement des réseaux, des pôles et des maisons de santé pourrait tendre à diminuer les consultations inadaptées aux urgences pédiatrique.

  • Le diabète : modes de coopération interprofessionnelle et place du pharmacien    - Hazard Thibaut  -  27 février 2014  - Thèse d'exercice

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    Le diabète est un problème de santé publique majeur et les différentes études épidémiologiques montrent une augmentation de la prévalence de la maladie. Les multiples complications du diabète atteignant différents organes et fonctions de l'organisme (yeux, reins, coeur, artères, nerfs, ...) entraînent chaque année un nombre important d'hospitalisations et de soins, pouvant être évités par un meilleur contrôle de la pathologie. Les dernières recommandations dans le traitement des diabétiques seront exposées ainsi que les différents praticiens intervenant dans le suivi du diabète : une prise en charge pluridisciplinaire coordonnée associée à une éducation thérapeutique du patient diminue les complications et permet une baisse du coût global de la maladie.

    Nous présentons ensuite les différentes formes de coopération pouvant exister et la manière de les mettre en place, ainsi que les contraintes techniques qu'elles imposent. Le pharmacien est autorisé à intégrer toutes ces formes de coopérations et protocoles. Son rôle très important dans la prise en charge du patient paraît lui donner une certaine légitimité à l'intégration de coopération. Pourtant à l'heure où les coopérations se développent les pharmaciens sont très peu intégrés.

    Enfin, nous exposons quelques cas de coopération interprofessionnelle qui, à terme, pourraient servir de modèles.

  • Les soins des pieds à l'officine et les bienfaits de la marche : enquête auprès de 34 marcheurs    - Dudognon Marie  -  28 février 2014  - Thèse d'exercice

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    Les caractéristiques anatomiques et physiologiques de nos pieds permettent d’appréhender la complexité de leur structure, et ainsi la diversité des maux qui peuvent l’atteindre. Ils peuvent tout aussi bien être touchés par des déformations, des troubles de la kératinisation ou des sécrétions, des atteintes virales, bactériennes ou fongiques. Le système unguéal et le système vasculaire peuvent également être le siège de désordres, parfois responsables de douleurs et de gêne à l’origine de perturbations de la marche. Le pharmacien d’officine, par son caractère de professionnel de santé de proximité, peut prodiguer à ses patients tous les conseils nécessaires pour la prévention et le traitement de ces maux. Il peut également informer sur les repères à suivre pour le choix de chaussures adéquates ou encore les soins particuliers à apporter aux pieds du bébé.

    La marche à pied induit de multiples bienfaits pour la santé, décrits aussi bien dans les sources consultées qu’auprès des marcheurs rencontrés.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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