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Wierzbicka-Hainaut Ewa

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  • Étude rétrospective et multicentrique de l'efficacité de la chimiothérapie après l'immunothérapie dans le mélanome métastatique (CHIMMIO)    - Chasseuil Hannah  -  19 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction: L'arrivée des immunothérapies a permis une augmentation de la survie globale dans le mélanome métastatique et a remplacé la chimiothérapie en traitement de première ligne. La majorité des patients progresse après immunothérapie. La valeur ajoutée d'une chimiothérapie de dernière ligne est discutée. Notre étude avait pour but d'étudier l'efficacité de la chimiothérapie après immunothérapie, ainsi que d'éventuels facteurs pronostiques de réponse à une chimiothérapie dans ce contexte.

    Matériel et méthode: Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective des patients ayant reçu une chimiothérapie après immunothérapie pour un mélanome métastatique entre janvier 2013 et décembre 2020. Les données de survie globale, de survie sans progression et de réponse à la chimiothérapie ont été recueillies. Nous avons évalué la valeur pronostique des caractéristiques suivantes : type de chimiothérapie, présence de métastases cérébrales, taux de lactate déshydrogénase (LDH) supérieur à la normale, échelle de performance ECOG ≥2 et réponse ou stabilité lésionnelle après une immunothérapie antérieure.

    Résultats: Trente patients ont reçu une chimiothérapie (dacarbazine n=12, témozolomide n=9, fotémustine n=9) après immunothérapie. La survie globale (SG) médiane était de 7,0 mois (0,9 – 54,0). La survie sans progression (SSP) était de 2,7 mois (0,5 – 6,9). Les réponses après chimiothérapie étaient une réponse partielle (n=6), une maladie stable (n=1) et une maladie progressive (n=23). La présence de métastases cérébrales et un taux de LDH supérieur à la normale étaient significativement associés à une survie globale plus courte.

    Discussion: Nos données de SG, SSP et taux de réponse sont similaires à celles datant de l'ère pré-immunothérapie. Les données contemporaines sont difficilement comparables du fait d'une grande hétérogénéité des patients. Il s'agit de la première description de facteurs prédictifs de réponse à la chimiothérapie après immunothérapie. Après analyse des patients répondeurs, nous avons identifié deux profils pouvant être susceptibles de mieux répondre à une chimiothérapie après immunothérapie.

    Conclusion: Le mélanome métastatique après échec d'immunothérapie reste associé à un pronostic très sombre. L'efficacité de la chimiothérapie est relativement décevante, mais les quelques réponses étonnantes et parfois durables justifient son utilisation en dernière ligne.

  • Étude des variations de l'albuminémie chez les patients atteints d'un mélanome stade IIIc non résécable ou stade IV traités par anti BRAF et anti MEK    - Brunet Anaïs  -  12 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'hypoalbuminémie est un marqueur de mauvais pronostic dans le mélanome métastatique. Il n'y a pas de donnée spécifique concernant l'évolution de l'albuminémie sous traitement par les inhibiteurs de BRAF et MEK. Nous avons décidé d'étudier les variations de l'albuminémie chez les patients traités par dabrafenib et trametinib pour un mélanome avancé.

    Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de Poitiers chez des patients atteints de mélanome stade IIIc non résécable ou stade IV, inclus dans le protocole de recherche Mekinist. L'albuminémie était dosée tous les mois. Nous avons réalisé une analyse descriptive des moyennes des albuminémies. Nous avons comparé à l'aide de tests de Wilcoxon les différences des albuminémies entre les répondeurs et les non répondeurs.

    Résultats : Treize patients sur les quatorze inclus présentaient une baisse de l'albuminémie au premier mois de traitement (-6,6g/l en moyenne). Il existait une différence significative lorsque l'on comparait les différences des albuminémies entre M0 et M1 (p=0,03) et entre M1 et M3 (p<0,05) entre le groupe des répondeurs et le groupe des non répondeurs à M3. L'analyse descriptive mettait en évidence une ascension de l'albuminémie de 4,51g/l en moyenne dans les 3 mois qui précèdent la rechute.

    Discussion : L'hypoalbuminémie est un évènement précoce et fréquent chez les patients traités par dabrafenib et trametinib. Contrairement aux données de la littérature, l'hypoalbuminémie pourrait être un marqueur de bon pronostic. Cette hypoalbuminémie pourrait être liée à un effet pharmacologique du traitement. Une étude de plus grande envergure est nécessaire pour confirmer cette tendance.

  • Le pourcentage d'allèles mutés du gène BRAF dans le mélanome cutané a-t-il un impact pronostique et thérapeutique ?    - Charles Sophie  -  16 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'impact du taux d'allèles mutés du gène BRAF (BRAF-M%) sur la réponse thérapeutique aux BRAFi a été mis en évidence dans une étude antérieure. Nous avons voulu savoir si BRAF-M% dans un échantillon tumoral chez des patients atteints de mélanome tous stades confondus, pouvait avoir un impact pronostique sur la survie globale et la survie sans récidive, et sur la réponse thérapeutique aux BRAFi.

    Matériel et méthodes : Tous les patients atteints de mélanome, tous stades confondus, ayant eu une recherche de statut mutationnel du gène BRAF au sein de leur prélèvement de Janvier 2012 à Février 2015 ont été inclus. Le statut mutationnel et le pourcentage d'allèles mutés ont été déterminés par pyroséquençage. Un sous-groupe de patients ayant des tumeurs contenant plus de 50% de cellules tumorales a été analysé.

    Résultats : Dans notre étude, 43% des patients présentaient une mutation du gène BRAF. Malgré des résultats non significatifs, nous avons mis en évidence une tendance à une plus mauvaise survie globale (SG) et à une plus mauvaise survie sans récidive (SSR) lorsque le BRAF-M% était supérieur à 30% dans les tumeurs primitives contenant plus de 50% de cellules tumorales (SG p = 0,52 ; SSR p = 0,67). De même, nous avons montré, une tendance à une meilleure réponse aux BRAFi à trois mois de traitement lorsque BRAF-M% était élevé (60.1%, p = 0.20).

    Conclusion : Nous n'avons montré aucune corrélation significative entre le BRAF-M% et les SG et SSR mais des tendances ont été mises en évidence. Le BRAF-M% pourrait être un facteur pronostique de bonne réponse thérapeutique lorsqu'il est élevé.

  • Etude de l'intérêt pronostique de la régression et de l'infiltrat inflammatoire histologiques au cours du mélanome : à propos de 134 cas    - Dubois Gomez Anaëlle  -  05 novembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le mélanome est le cancer cutané le plus agressif. Son incidence est croissante ces dernières décennies. Le phénomène de régression atteint 10 à 35% des mélanomes.
    Le but de notre étude était d'évaluer l'intérêt pronostique de la régression histologique.

    Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique a été réalisée de janvier 2008 à juillet 2013. Les patients inclus présentaient un mélanome diagnostiqué pendant cette période.

    Résultats : 134 mélanomes ont été inclus dont 61 hommes et 73 femmes. Treize, soit 9.7%, avaient des signes de régression histologique. Il s'agissait de 12 SSM (superficial spreading melanoma = mélanome à extension superficielle) et un mélanome lentigineux acral. Le sex ratio était de 1.6. Trente-deux présentaient un infiltrat inflammatoire histologique soit 23.9%, le sex ratio était de 1.6. L'épaisseur moyenne était de 1.72 mm pour les mélanomes régressifs, 3.04 mm pour ceux avec infiltrat inflammatoire histologique et 3.13 mm pour les autres mélanomes. Il n'y avait pas d'association significative entre la présence d'une régression ou d'un infiltrat inflammatoire et la positivité du GS (ganglion sentinelle), le risque métastatique ou le risque de décès. En revanche, on retrouvait une association significative entre un indice de Breslow élevé et une positivité du GS, le risque métastatique ou de décès. Le sexe masculin était également un facteur de risque de métastase et de rechute.

    Conclusion : cette étude et une analyse de la littérature semblent montrer que le phénomène de régression et la présence d'un infiltrat inflammatoire histologiques ne sont pas des facteurs pronostiques à prendre en compte dans la prise en charge du mélanome.

  • Dermatose neutrophilique révélant une maladie périodique    - Rigaud Vincent  -  03 décembre 2013  - Thèse d'exercice

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    Introduction : On rapporte un cas de fièvre méditerranéenne familiale d'expression cutanée isolée, avec des signes empruntant à plusieurs tableaux de dermatoses neutrophiliques.

    Observation : Un homme de 43 ans était hospitalisé pour une éruption cutanée évoluant depuis six semaines. Initialement constituée de placards inflammatoires multiples et douloureux, elle avait lentement évolué vers des ulcérations profondes et fibrino nécrotiques. On notait également la présence de pustules superficielles. Il n'avait pas été noté de fièvre durant cette période. La biologie retrouvait un syndrome inflammatoire modéré et les explorations bactériologiques étaient négatives. Les biopsies cutanées retrouvaient un infiltrat inflammatoire dermique diffus et des pustules intra épidermiques à polynucléaires neutrophiles. Un infiltrat lympho plasmocytaire était également observé mais sa présence restait inexpliquée. Le patient était réinterrogé sur son histoire et on retrouvait des épisodes fébriles et des arthralgies traitées par Colchicine une dizaine d'années auparavant. Une mutation avait été identifiée: M694I à l'état hétérozygote. Un traitement par Colchicine était administré amenant à une régression spectaculaire des lésions. Le diagnostic d'expression cutanée de la maladie périodique était retenu.

    Discussion : Le caractère monosymptomatique est à souligner ainsi que la sémiologie cutanée de chevauchement entre syndrome de Sweet et pyoderma gangrenosum. On note également une atteinte cutanée particulièrement sévère alors que le syndrome inflammatoire reste modéré et que le patient est hétérozygote.

    Conclusion : La possibilité de manifestations cutanées isolées de la maladie périodique mérite d'être soulignée. Ce cas nous amène à réfléchir sur la signification des dermatoses neutrophiliques non syndromiques abordant le concept de maladie neutrophilique.

  • Mastocytose et intolérance alimentaire : 37 patients    - Fleury Julie  -  23 mai 2013  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L'étude menée par l'association française pour les initiatives de recherche sur le mastocyte et la mastocytose (AFIRMM) en 2008 rapporte une prévalence de 61% des intolérances / allergies alimentaires sur 363 patients porteurs de mastocytose. Dans la population générale, la prévalence est estimée à 17%.

    Objectifs : Evaluer la prévalence des intolérances alimentaires dans une population de patients atteints de mastocytose, identifier des facteurs prédictifs d'intolérance alimentaire aux aliments riches en histamine et histamino-libérateurs, déterminer des conseils alimentaires adaptés lors du diagnostic initial.

    Matériels et méthodes : Une étude prospective monocentrique a été réalisée dans le service de dermatologie du CHU de Poitiers de 2008 à 2012. Si le patient déclarait au moins une intolérance alimentaire, il devait remplir un questionnaire portant sur les effets (cutanés, digestifs, généraux) de 20 aliments histamino-libérateurs ou riche en histamine connus pour leur capacité à déclencher des manifestations en lien avec la dégranulation mastocytaire.

    Résultats : 37 patients ont été inclus. 54% des patients se déclaraient intolérants à au moins un aliment. dans le groupe intolérant, le taux de tryptase moyen était de 57,86 μg/l; 95% des patient avaient une mastocytose systématique et 80% une atteinte digestive (fonctionnelle ou endoscopique). Dans le groupe tolérant, le taux de tryptase moyen était de 30,49 μg/l. 59% des patients avaient une mastocytose cutanée pure. 78% des patients étaient intolérants à l'alcool. On remarque que les intolérances rapportées par l'alcool sont dominées par les manifestations cutanées (urticaire, prurit) et générale (flush, sensation de malaise). Il existe une différence significative entre les 2 groupes. Un taux de tryptase inférieur à 27 μg/l est prédictif de l'absence d'intolérance alimentaire au risque 5%. Un taux de tryptase supérieur à 50 est prédictif de la présence d'une intolérance alimentaire au risque 5%. La mastocytose systémique est associée à un risque très élevé d'intolérance alimentaire. La présence d'une atteinte digestive spécifique de la mastocytose est également un facteur de risque.

    Conclusion : Une mastocytose systémique, une atteinte digestive, un taux de tryptase supérieur à 50 μg/l sont prédictifs d'une intolérance alimentaire. En revanche, en présence d'une mastocytose cutanée et d'un taux de tryptase inférieur à 27 μg/l, les consignes d'éviction de certains aliments ne sont pas utiles. L'alcool semble être très pourvoyeur de manifestations paroxystiques.

  • Evaluation de la fibrose et de la stéatose hépatique au cours du psoriasis : étude prospective de 72 cas    - Pâquier Camille  -  20 décembre 2012  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Une association entre atteinte hépatique (stéatose, fibrose) et psoriasis a été décrite récemment. Peu étudiée, cette association reste encore mal comprise. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prévalence de stéatose et de fibrose hépatique dans la population psoriasique et d'identifier les facteurs associés à la présence d'une atteinte hépatique.

    Matériel et méthodes : Des patients psoriasiques suivis au CHU de Poitiers, quels que soient leur type, leur sévérité ou leur traitement, étaient inclus. Une évaluation hépatique (échographie abdominale, Fibroscan® et Fibromètre®), dermatologique et rhumatologique était réalisée chez chacun d'entre eux. Tous les patients ayant une atteinte hépatique étaient encouragés à améliorer leurs habitudes hygiéno-diététiques afin de limiter son évolution.

    Résultats : Une stéatose hépatique et une fibrose hépatique significative étaient diagnostiquées chez 54,2% (39/72) et 12,5% (9/72) de nos 72 patients. Parmi les 9 patients atteints de fibrose hépatique, 3 avaient une cirrhose Child A. Les facteurs associés à une fibrose hépatique étaient une consommation excessive d'alcool, une hypertension artérielle (HTA), un diabète de type 2, un indice de masse corporelle (IMC) ou un tour de taille élevé, une glycémie élevée, un score HOMA > 3 et une dose cumulée de méthotrexate élevée. Les facteurs associés à une stéatose hépatique étaient une HTA, une dyslipidémie, un IMC ou un tour de taille élevé, une glycémie élevée et un score HOMA > 3. Aucune des caractéristiques cliniques du psoriasis (type, ancienneté, activité, sévérité, présence d'un rhumatisme psoriasique) n'était associée à une atteinte hépatique. A 1 an, parmi les patients avec fibrose hépatique, 25% avaient adopté un régime alimentaire plus sain, 50% exerçaient une activité physique régulière, 12,5% avaient pris du poids et aucun n'en avait perdu.

    Discussion : Notre étude confirme la forte prévalence de fibrose et de stéatose hépatique dans la population psoriasique. Les facteurs associés à l'atteinte hépatique sont avant tout métaboliques. Les caractéristiques cliniques du psoriasis ne semblent pas prédictives d'atteinte hépatique. Le dépistage d'une fibrose hépatique dans cette population est à prendre en considération, en particulier en cas de comorbidités métaboliques, d'autant plus qu'il existe un risque non négligeable d'évolution vers une cirrhose hépatique ou un carcinome hépatocellulaire. Nos résultats montrent que l'éducation au contrôle de ces facteurs métaboliques doit être renforcée, afin de sensibiliser ces patients aux risques hépatiques et cardiovasculaires encourus.

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