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Solau-Gervais Elisabeth

Les travaux encadrés par "Solau-Gervais Elisabeth"

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  • Facteurs prédictifs du diagnostic de pseudo polyarthrite rhizomélique chez les patients présentant un TEP scanner évocateur    - Lacassie Louis  -  10 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pseudo-polyarthrite rhizomélique (PPR) est une maladie inflammatoire touchant principalement les personnes âgées de plus de 50 ans. Elle se manifeste par des douleurs rhizoméliques et un syndrome inflammatoire systémique. Le diagnostic de la PPR est souvent difficile en raison de la diversité de ses présentations cliniques, ce qui la rend facilement confondue avec d'autres rhumatismes inflammatoires. Le TEP scanner a un rôle émergent encore expérimental dans le diagnostic de PPR. En pratique courante, de nombreux comptes rendus de TEP scanners de patients atteints de rhumatismes inflammatoires sont évocateurs de PPR ce qui entraine des confusions dans le diagnostic. Cette thèse a pour objectif de mettre en évidence des facteurs prédictifs du diagnostic de PPR chez les patients présentant un TEP scanner évocateur de PPR.

    Patients et Méthodes : L'étude a inclus 74 patients suivis au CHU de Poitiers et au CH de La Rochelle entre 2018 et 2024. Les patients inclus avaient passé un TEP scanner évocateur de PPR. Les patients atteints de maladie de Horton ou sous immunothérapie ont été exclus. Les données cliniques, biologiques et scintigraphiques ont été recueillies et analysées statistiquement.

    Résultats : Parmi les 74 patients, 60 ont été diagnostiqués avec une PPR. Les analyses ont révélé que les patients PPR présentaient plus de douleurs symétriques des deux ceintures à la fois (70% vs 28.6% ; p=0.006) et des douleurs symétriques de la ceinture pelvienne (80% vs 50% ; p= 0.048). Les douleurs de ceinture scapulaire isolée étaient plus retrouvées chez les patients non PPR. Sur les comptes rendus de TEP scan, les fixations symétriques au niveau de la ceinture pelvienne étaient plus retrouvées chez les patients PPR (91.7% vs 64.3% ; p=0.017) et montraient une association avec le diagnostic de PPR en analyse multivariée.

    Discussion : L'analyse des fixations au TEP scanner, bien qu'indicative, ne suffit pas à établir un diagnostic de certitude. Les fixations symétriques au TEP scan et les atteintes cliniques bilatérales d'intensité similaire, en particulier au niveau des ceintures pelviennes, semblent être un indicateur fort de la PPR. Le TEP scanner a montré quelques discordances avec les manifestations cliniques, mais montre des résultats globalement similaires. Cependant, les patients avec des rhumatismes inflammatoires autres peuvent présenter des résultats similaires, ce qui rend nécessaire l'utilisation de critères diagnostiques complémentaires.

    Conclusion : Cette étude souligne l'importance du TEP scanner comme outil d'aide au diagnostic de la PPR, mais également ses limites lorsqu'il est utilisé seul. La PPR reste un diagnostic complexe, nécessitant un examen clinique rigoureux et précis. Des critères composites combinant ces données permettent d'affiner le diagnostic et de mieux orienter la prise en charge thérapeutique. Les travaux futurs devraient se concentrer sur le développement de scores diagnostiques composites plus robustes.

  • Etude REAJI : facteurs prédictifs de Rechute lors de l'Espacement et/ou arrêt des thérapies ciblées dans l'Arthrite Juvénile Idiopathique    - Pallueau Marine  -  07 juin 2024  - Thèse d'exercice

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    Malgré l'enjeu majeur de l'allègement thérapeutique chez les enfants atteints d'AJI en rémission, il n'existe pas à l'heure actuelle de lignes directrices.

    Le but de cette étude était d'évaluer les prédicteurs de rechute chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) en rémission sous bDMARD. Cette étude observationnelle rétrospective a été menée entre janvier 2012 et janvier 2023 auprès de 35 enfants atteints d'AJI de forme articulaire pure qui ont obtenu une rémission sous bDMARD. Les relations entre le statut de rechute et les résultats cliniques, démographiques, biologiques et d'imagerie, ainsi que les détails du traitement, ont été évaluées à l'aide de dossiers médicaux informatiques.

    Parmi les 35 enfants atteints d'AJI ayant obtenu une rémission, 53 allègements thérapeutiques ont été conduits. 77% concernaient le sexe féminin. Une rechute est survenue chez 24 cas à 1 an (49 %) et dans 35 cas au terme de l'étude (71%).

    Le durée médiane de 10 mois (IQR 5-16).

    Aucune relation statistiquement significative n'a été trouvée entre le sexe, l'âge au moment du diagnostic, le délai entre le diagnostic et le début du bDMARD, la présence d'AAN, la présence de lignes antérieures de traitements, un traitement concomitant par MTX, un antécédent d'uvéite(s) et la rechute à 1 an chez les enfants atteints d'AJI de forme articulaire qui ont obtenu une rémission sous thérapie ciblée (p = 1, p = 0,078, p = 0,57, p = 0,093, p = 0,7, p = 0,41, p = 1 respectivement). Il existait une relation statistiquement significative entre l'âge au début des symptômes, la durée du traitement, le sous-type d'AJI, le bDMARD et la rechute à 1 an (p = 0,013, p = 0,05, p = 0,05, p = 0,037 respectivement) dans le sous-groupe traité par Etanercept ou Adalimumab. Il n'a pas été possible d'analyser une relation entre la rechute et les caractéristiques biologiques et d'imagerie face à un trop grand nombre de données manquantes.

    Bien que cette étude présente des limites inhérentes à son caractère et à sa réalisation, les résultats donnent une représentation superposable à certaines données de la littérature.

    De nouvelles études de meilleure qualité seront nécessaires pour permettre d'orienter les décisions thérapeutiques en pratique clinique.

  • Évolution de la prise en compte des pathologies cardiovasculaires lors de la prescription des JAK inhibiteurs dans les rhumatismes inflammatoires    - Lagarrigue Jean-baptiste  -  25 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : Les inhibiteurs de la voie Janus Kinase (JAKi) sont une thérapeutique émergente dans le traitement des rhumatismes inflammatoires chroniques. Mais des effets secondaires cardiovasculaires se sont avérés plus fréquents avec en particulier le tofacitinib prescrit dans la polyarthrite rhumatoïde chez des patients à risque de facteur cardiovasculaire (étude ORAL surveillance). Cela a donné lieu à 2 alertes en 2019 et 2021. L'objectif principal de notre étude est la recherche de prise en compte des alertes de l'ANSM pour la prescription JAKi dans les rhumatismes inflammatoires chroniques dans une cohorte « vraie vie ».

    METHODE : A partir du réseau RIC-France, les prescriptions ont été analysées sur 2 centres dans la région Nouvelle-Aquitaine, avec recueil des antécédents cardiovasculaires, et récupération à posteriori des données manquantes. Trois périodes ont été définies, en fonction des alertes : avant juin 2019, entre juin 2019 et mars 2021 et après mars 2021.

    RESULTATS : Quatre-vingts prescriptions ont été inclues. Sur ces 80 prescriptions, 23 avaient été faites avant l'alerte de juin 2019, 39 après l'alerte de juin 2019 et avant l'alerte de mars 2021 et 18 après l'alerte de mars 2021. La moyenne d'âge des patients était de 58,32 ans, avec 58 prescriptions (soit 72,5%) chez des patients de plus de 50 ans et 27 prescriptions (soit 33,7%) chez des patients de plus de 65 ans. Il y avait 34 prescriptions chez des patients non-fumeurs soit 42,5% de l'effectif, 19 chez des fumeurs actifs et 24 chez des anciens fumeurs, soit respectivement 23,8 et 30% de l'effectif. Nous n'avons pas montré de différence significative sur les profils des patients avant et après les alertes sur le plan de l'âge, du tabac ou des antécédents CV et il n'y avait pas de différence significative entre les périodes pour les données manquantes récupérées (présence de 5 TVP non mentionnées et 21 historiques de tabagisme parmi les données manquantes ) mais il y avait significativement moins de patients sous tofacitinib et moins de patients atteints de PR et les patients avaient reçu plus de bDMARDs avant instauration du JAKi au cours de la dernière période.

    CONCLUSION : Si plusieurs signaux sont en faveur d'un impact des alertes avec la diminution significative de prescription de tofacitinib et de baricitinib après les alertes au profit de l'upadacitinib, et une prescription de JAKi après plus de 3 bDMARDs chez 70% des patients après l'alerte de 2021, la présence de 5 TVP non mentionnées et 21 historiques de tabagisme parmi les données manquantes nous conforte dans l'idée d'une nécessité de meilleure prise en compte des facteurs de risque CV dans la PR avant la prescription d'une thérapie ciblée.

  • Initiation et maintien thérapeutique des Anti TNF-alpha sous-cutanés biosimilaires dans les rhumatismes inflammatoires chroniques : étude à partir du réseau RIC France    - Dandurand Alexis  -  20 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les biothérapies ont révolutionné le devenir des patients souffrant de rhumatisme inflammatoire chronique. Pour permettre une diminution du coût de ces thérapeutiques à l'expiration du brevet, il y a eu une apparition puis une multiplication des biosimilaires. Mais leur utilisation n'est pas encore généralisée dans notre pays bien que leur équivalence en termes d'efficacité ait été prouvée. L'objectif de cette étude est d'observer la progression de l'initiation d'un traitement biologique sous-cutané par un biosimilaire en rhumatologie et d'identifier des facteurs limitant leur prescription. Les objectifs secondaires sont d'observer l'évolution des initiations de biosimilaires et de mesurer le maintien thérapeutique des biosimilaires comparativement aux princeps.

    Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique dite de « vraie vie » grâce aux données issues du réseau RIC France regroupant des informations sur des patients souffrant de rhumatisme inflammatoire chronique (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite et rhumatisme psoriasique). Nous avons recueilli les prescriptions initiales d'anti-TNF alpha SC d'octobre 2016 à juillet 2020 pour l'etanercept et d'octobre 2018 à juillet 2020 pour l'adalimumab. Ont été recueillis à l'initiation : l'âge, le sexe, le type de rhumatisme (PR, RPso ou SA), la date du diagnostic, le nombre total de biothérapies, les traitements concomitants par corticoïdes ou MTX, la molécule prescrite et le mode d'exercice du prescripteur, la date d'interruption et la cause d'arrêt. Nous avons utilisé les logiciels Graphpad Prism et Medcalc pour les analyses statistiques.

    Résultats : 883 patients ont été inclus : 512 initiations de biosimilaires et 371 de princeps. Les rhumatismes plus anciens et les patients ayant reçus moins de biothérapies recevaient plus souvent un biosimilaire (p<0,02). Une activité forte de la maladie et l'association au MTX sont aussi des facteurs prédictifs mais non significatifs (p=0,140 et p=0,156). Le prescripteur temps plein hospitalier prescrivait plus souvent un biosimilaire que l'attaché (p<0,003). Il y avait une augmentation de l'initiation des biosimilaires d'ETA et d'ADA au cours du temps mais un fléchissement de cette tendance est observé sur le premier semestre 2020. Le maintien thérapeutique est plus long pour les biosimilaires citratés par rapport aux non citratés (p=0,046).

    Conclusion : Cette étude montre une progression croissante dans le temps de la prescription des biosimilaires. Le mode d'exercice du rhumatologue influence cette prescription. Le maintien thérapeutique des biosimilaires est supérieur pour l'etanercept et en particulier dans la PR. L'absence de citrate dans les excipients ne semble pas être un facteur déterminant de meilleur maintien thérapeutique.

  • Maintien thérapeutique des anti TNF alpha sous-cutanés dans la spondyloarthrite axiale : Résultats du réseau RIC France    - Tiemdjo Djimaffo Georges  -  05 octobre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les possibilités thérapeutiques chez les patients atteints des formes les plus sévères de spondyloarthrite axiale sont longtemps restées limitées aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et à la kinésithérapie. L'arrivée des agents anti-TNFα dans les spondyloarthrites a ouvert, il y a presque 20 ans, une nouvelle ère thérapeutique. A partir du réseau RIC France, nous avons comparé les taux de maintien des anti-TNFα sous cutanés(SC) dans la spondyloarthrite axiale.

    Matériels et méthodes : une étude rétrospective, observationnelle, multicentrique a été menée à partir des données médicales du réseau RIC France. Les patients répondant aux critères ASAS de la spondyloarthrite axiale et ayant débutés un traitement par anti-TNFα SC entre le 1ere janvier 2013 et le 31 aout 2018 ont été inclus dans l'étude.

    Résultats : 418 patients ont été inclus, permettant l'analyse de 824 prescriptions au total. L'adalimumab est d'avantage prescrit en 1ère ligne et 2ème ligne, le golimumab en 3ème ligne et plus. Le certolizumab est le moins prescrit des anti-TNF sous cutané en 1ère et 2ème ligne. L'étanercept est le moins prescrit en 3e ligne et plus.

    En 1ere ligne, le taux de maintien thérapeutique global des anti-TNF SC à 12mois et 24mois est respectivement de 71,6% et 60,5%. Ce taux de maintien à 2 ans diffère entre les anti-TNF avec par ordre décroissant : CTZ (83,3%), GOL (75,9%), ADA (60,1%), ETA (41, 1%).En comparant les différents anti TNF entre eux l'ensemble des combinaisons est statistiquement significatif sauf pour ADA vs CTZ(p=0,1969) et pour GOL vs CTZ(p=0,1188).Ainsi les anticorps monoclonaux sont plus maintenus que le récepteur soluble en 1ere ligne.

    En 2eme ligne, le maintien thérapeutique global à 12mois et 24mois est respectivement de 57,8% et 47,4%. Ce taux de maintien à 2 ans diffère entre les anti-TNF avec par ordre décroissant : ETA (53,3%), GOL (51,2 %), ADA (46,8%) et CTZ (29, 1%).L'ensemble des comparaisons est non significatif. Le maintien des anti-TNF SC prescrits en 2ème ligne dans la axSpA est plus homogène.

    En 3eme ligne et plus, le taux de maintien thérapeutique global à 12mois et 24mois est respectivement de 65,7% et 53%. Ce taux de maintien à 2 ans diffère entre les anti-TNF avec par ordre décroissant : ETA (74,3%) GOL (54,9%), ADA (53,7%), CTZ(38,3%).En comparant les anti TNF entre eux il existe une différence statistiquement significative pour ETA vs CTZ(p=00208) et GOL vs CTZ(p=00262).Le reste des comparaisons est non significatif. Le récepteur soluble est plus maintenu que les anticorps monoclonaux mais sans significativité statistique.

  • Maintien thérapeutique et tolérance des biothérapies dans le rhumatisme psoriasique en échec de traitement de fond conventionnel : une expérience de "vraie vie" sur 10 ans    - Rousselet-Prats Léa  -  11 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'approche thérapeutique du rhumatisme psoriasique (RP) est en pleine évolution avec l'arrivée des nouvelles classes venues enrichir l'arsenal des anti-TNFα chez les patients en échec de traitement de fond conventionnel. Deux biothérapie anti-interleukines, l'ustékinumab et le secukinumab et un traitement ciblé, inhibiteur de la phosphodiestérase 4, l'apremilast. Bien que largement prescrit en pratique quotidienne, il existe peu de données de « vrai vie » de la survie thérapeutique des anti-TNFα dans le RP et aucune encore concernant les nouvelles molécules. L'objectif de cette étude était d'évaluer leur utilisation au travers de leur maintien thérapeutique en 1ère ligne, dans le RP naïf de biologique et après rotation ou changement de cytokine cibles, ainsi que l'analyse de leurs principales causes d'arrêt.

    Matériels et méthodes : L'étude était bicentrique, rétrospective, observationnelle, incluant les patients suivis pour un RP périphérique entre janvier 2008 et mai 2018, en échec de traitement de fond conventionnel, ayant bénéficié d'au moins une biothérapie ou apremilast depuis 6 mois. Après une évaluation descriptive des pratiques, le taux de maintien thérapeutique à 6mois, 1, 2, 3 et 5 ans a été analysé pour les 1ère, 2ème et 3ème lignes à l'aide des courbes de survie établies par la méthode de Kaplan-Meier et comparé par le test du log-rank. Les différents motifs d'arrêts ont été analysés ainsi que leur délais de survenu. Enfin les facteurs prédictifs de maintenance thérapeutique de la 1ère ligne ont été étudiés.

    Résultats : 133 patients ont été inclus, permettant l'analyse de 299 prescriptions. Une 1ère ligne (etanercept 46%, adalimumab 29%, infliximab 19%, secukinumab 3%, autre 3%) était prescrite après l'échec d'1.58 csDMARD en moyenne. Il y avait une majorité de femmes (52.6%), l'âge moyen était de 44.1ans, et la durée moyenne d'évolution du RP de 5.3 ans. Le taux de maintien de la 1ère ligne à 6 mois était de 82.4%, à 1 an de 70.7%, à 2 ans de 52.8%, à 3 ans de 38.8% et à 5 ans de 26.7%, avec une médiane de survie à 26.7 mois. Entre anticorps monoclonaux la survie de l'adalimumab était meilleure que celle de l'infliximab (p=0.031). Il n'y avait pas d'intérêt à une coprescription de csDMARD, mais le sexe masculin et la durée d'évolution du rhumatisme étaient des facteurs prédictifs en analyse multivariée d'une meilleure survie. 76 patients ont bénéficiés d'une 2ème ligne avec un maintien sur 10 ans significativement moins bon que la 1ère ligne (p=0.009). Les taux de survie à 6 mois, 1, 2, 3 et 5 ans étaient respectivement de 63.5%, 44.8%, 39.3%, 25.3% et 20.2%, sans différence entre l'etanercept et l'adalimumab les 2 anti-TNFα les plus prescrits (71% des patients). La médiane de survie était de 11.9 mois. 46 patients ont reçu une 3ème ligne sans différence de survie avec la 2ème ligne témoignant de l'intérêt d'une 2ème rotation. Concernant les nouvelles molécules, toutes lignes confondues le maintien thérapeutique du sécukinumab était meilleur que celui de l'ustékinumab (p=0.014) avec un taux de survie comparable à celui des anti-TNFα de 78.3% à 6 mois, 65.7% à 1 an et 32.9% à 2 ans contre 46.8%, 23.4% et 15.6%. Les données de tolérance pour les différents agents étaient rassurantes et superposables à celles de la littérature. Les effets secondaires liés à l'infliximab arrivaient le tôt.

    Conclusion : Notre étude de « vrai vie » soutient l'intérêt des biothérapies et de leurs rotations dans le traitement du RP naïf de biologique avec un taux de maintien thérapeutique satisfaisant pour au moins les 3 premières lignes, associé à une bonne tolérance. Les nouvelles molécules anti IL17 et anti IL12/23 restent peu prescrites, mais la persistance du secukinumab est encourageante.

  • Description clinique et biologique du TRAPS, à propos d’une famille    - Dingulu Glory  -  21 octobre 2016  - Thèse d'exercice


  • Traitements de fond des rhumatismes inflammatoires et paternité : information des patients et conséquences néonatales    - Brigaud Antoine  -  23 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Il y a un manque de connaissances sur les expositions paternelles préconceptionnelles. Les données de la littératures sont divergentes ou manquent de puissance. Nous avons étudié les conséquences néo-natales en cas d'exposition paternelle préconceptionnelle à un traitement anti-rhumatismal et l'information reçue par les hommes concernant la gestion de leur traitement anti-rhumatismal en cas de projet de paternité.

    Matériel et Méthode : Des questionnaires ont été envoyés pour recueillir les dates et informations concernant les naissances issues de pères suivis pour un rhumatisme inflammatoire. Ils ont été appelés secondairement pour relever l'état de santé de leur enfant, le poids de naissance et le terme. Les naissances étaient répartis en 2 groupes : exposés et non exposés.
    Secondairement, les hommes suivis pour un rhumatisme inflammatoire actuellement traités par un traitement anti-rhumatismal, qu'ils aient ou non un projet préconceptionnel, étaient également interrogés sur leur projet parental, et la satisfaction sur l'information donnée.

    Résultats : Sur 407 questionnaires nous avons reçu 200 réponses, 45 hommes avaient une maladie rhumatologique diagnostiquée au moment de la conception. Il y avait 79 naissances, 29 enfants exposées (12 sulfasalazine, 6 etanercept, 7 adalimumab, 1 infiliximab, 1 methotrexate, 1 methotrexate + sulfasalazine, 1 methotrexate+infliximab) et 50 enfants non exposés. Il y avait 2 malformations néonatales dans le groupe exposé (1 syndrome de William-Beuren et 1 syndrome de Turner). Il n'y avait pas de différence statistique entre les 2 groupes à propos de néo-natales résultats (p = 0,13), poids à la naissance (3,27 kg contre 3,08 kg, p = 0,17) et le terme (40 semaines d'aménorrhées vs 39,77, p=0,67).
    Pour la partie informative, sur 19 patients exprimant un désir de paternité, 37% en ont discuté avec leur médecin ou leur rhumatologue et 79% sont insatisfaits par l'information donnée.

    Conclusion : Cette étude manque de puissance pour conclure quant à un potentiel effet mutagène des traitements anti-rhumatismaux, mais elle enrichit l'expérience acquise sur les expositions paternelles préconceptionnelles.
    Concernant l'information des hommes présentant un désir de parentalité, le sujet n'est pas suffisamment abordé et l'information n'est pas assez claire pour les patients.

  • Adaptation thérapeutique dans les spondyloarthrites : intérêt des dosages sanguins des anti-TNFα    - Grange Timothée  -  05 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Actuellement, les thérapeutiques à disposition dans les spondyloarthrites (SA) sévères sont limitées à 5 molécules d'anti-TNF alpha. L'optimisation de ces traitements apparaît alors comme une attitude thérapeutique intéressante.

    Objectif : Evaluer l'intérêt en pratique courante des dosages sériques de l'infliximab et de l'adalimumab pour optimiser l'adaptation thérapeutique des SA.

    Patients & Méthodes : Etude rétrospective monocentrique observationnelle, portant sur une cohorte de patients atteints de SA suivis dans le service de Rhumatologie du CHU de Poitiers et ayant bénéficié d'un dosage de concentration sérique d'infliximab ou d'adalimumab de janvier 2009 à avril 2014. Les dosages ont été réalisés au laboratoire du CHU de Tours selon une technique ELISA. Les résultats de ces derniers distinguaient les concentrations faibles, cibles ou élevées en comparaison aux concentrations modélisées attendues. Les patients sont distingués en 2 groupes : les patients en rémission et les patients en échec. L'impact du dosage sur l'adaptation thérapeutique a été évalué chez chaque patient ainsi que l'influence du dosage sérique sur le maintien à 1 an de l'adaptation thérapeutique.

    Résultats : Dans notre étude, 109 dosages ont été réalisés chez 69 patients et seulement 55,1% des dosages ont finalement été utilisés pour l'adaptation thérapeutique. Dans le groupe de patients en rémission : 25 dosages ont pu être analysés et la réduction de posologie est plus fréquemment pratiquée en l'absence de connaissance des résultats des dosages (65% versus 40%). Dans ce même groupe, chez les patients ayant bénéficié d'un espacement de traitement, 78,6% des concentrations sériques étaient élevées ou cibles. Cent pour cent des patients ayant bénéficié d'un espacement ont pu maintenir leur traitement à 1 an, y compris pour les 2 patients avec des concentrations initialement faibles. Il n'a donc pas été retrouvé d'influence de la concentration sérique sur le maintien de l'espacement à 1 an. Dans le groupe de patients en échec : 71 dosages ont pu être analysés. Concernant les modifications thérapeutiques, rotation ou augmentation de traitement, nos attitudes thérapeutiques étaient proches que l'on connaisse ou non les résultats des dosages (pour la majoration de traitement : 52,9% versus 56,2%; et pour la rotation de traitement : 47,1% versus 43,8%). Dans ce même groupe, 72% des concentrations sériques étaient faibles. Seulement 22,2% des patients en échec ont pu maintenir leur adaptation thérapeutique à 1 an. Il n'a donc pas été retrouvé d'influence de la concentration sérique sur le maintien de l'adaptation thérapeutique à 1 an.

    Conclusion : Notre étude ne montre pas d'intérêt, en pratique courante, à la réalisation de dosages sériques des anti-TNF alpha pour optimiser l'adaptation thérapeutique, mais une étude contrôlée randomisée reste nécessaire.

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