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Primault Sylvain

Les travaux encadrés par "Primault Sylvain"

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  • Impact d'une hospitalisation en médecine interne sur les traitements chroniques des patients : étude prospective menée au Centre Hospitalier Nord Vienne de Châtellerault en 2016    - Foulon Julie  -  27 juin 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La polymédication est souvent légitime, mais parfois inappropriée, et dans tous les cas, comporte des risques d'interactions médicamenteuses avec effets indésirables. L'hospitalisation, évènement souvent inévitable dans la vie d'un individu, est propice à des changements dans les traitements chroniques des patients. Beaucoup d'études ont été réalisées dans des services gériatriques. Notre étude a évalué ces modifications dans un service de médecine interne.

    Matériel et méthodes : Nous avons inclus 114 patients, âgés en moyenne de 70 ans, hospitalisés dans le service de médecine interne du centre hospitalier de Châtellerault entre le 1er juillet et le 30 septembre 2016. Nous avons comparé les ordonnances d'entrée et de sortie en classant les modifications selon qu'ils s'agissent d'arrêts, d'introductions ou de modifications de posologie d'un traitement chronique. Nous avons ensuite vérifié la présence de l'explication de ces changements dans les comptes rendus d'hospitalisation. Enfin, nous avons observé le maintien des modifications par le médecin généraliste à 2 mois de leur séjour hospitalier.

    Résultats : 61% des patients ont subi des changements de leur traitement chronique à l'occasion de leur hospitalisation. Ce taux était encore plus élevé chez les patients de 75 ans et plus : 71%. Il s'agissait d'arrêts de médicament dans la moitié des cas. La classe des médicaments cardiovasculaires a été la plus impactée par les arrêts (39% des arrêts), surtout chez les personnes âgées. Les médicaments les plus introduits étaient les antidiabétiques (22% des introductions) puis les médicaments du sang et des organes hématopoïétiques (17%), surtout les antianémiques (10%). Cette réévaluation a diminué de façon significative le nombre de prescriptions chez les patients de 75 ans et plus, passant de 6,2 à 5,7 (p=0.0434). Cependant, seuls 78% des changements étaient explicités dans le compte rendu hospitalier. Les benzodiazépines étaient la classe qui subissait le plus de modifications non expliquées. 89% des changements thérapeutiques étaient suivis par le médecin généraliste lors de l'évaluation 2 mois après la sortie. Le maintien était d'autant plus important que les changements étaient expliqués dans le courrier de sortie (p=0.007).

    Conclusion : Cette étude montre que l'hospitalisation est un moment privilégié d'observation qui permet une réévaluation du traitement chronique avec un allègement de l'ordonnance chez les personnes âgées. Nous retrouvons une cohérence des soins entre ville-hôpital assurée par le courrier de sortie. Sa qualité comme outil communiquant est primordiale.

  • Prise en charge des plaies non compliquées du pied diabétique : Une étude quantitative centrée sur les pratiques des médecins généralistes exerçant dans la Vienne    - Walsh Deborah  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète fait partie des maladies chroniques la plus fréquente dans le monde, et est pourvoyeuse de nombreuses complications aiguës et chroniques, l'une d'entre elles étant le pied diabétique. Le pied diabétique est responsable de 20% des hospitalisations en médecine, et c'est la première cause d'amputation non traumatique.

    Je me suis intéressée à la prise en charge de cette complication dans nos cabinets de médecine générale et comment celle-ci pouvait être améliorée.

    Matériels et Méthodes : Pour les besoins de cette étude, un questionnaire a été transmis par mails aux Médecins Généralistes exerçant dans la Vienne sur la période du 1er janvier 2023 au 1er mai 2023.

    Les réponses ont été récupérées par mail ou par remplissage du questionnaire en ligne. L'utilisation de la méthode CAP (connaissance – attitude – pratique) et la réalisation de diagramme via l'application GOOGLE FORMS a permis l'analyse des résultats.

    Résultats : 21,5% des médecins ont répondu. 18,6% des médecins ne réalisent jamais de test au monofilament. La recherche des pouls périphériques est effectuée tous les ans par 44,2% des médecins. 74,4% des médecins ne portent pas d'utilité à l'IPS. Seulement 14% des médecins prescrivent systématiquement une mise en décharge.

    Il y a une vraie disparité de prise en charge du pied diabétique au sein des cabinets de médecine générale, avec des habitudes de pratiques à changer, comme la réalisation de prélèvements locaux, ou l'insuffisante prescription de la décharge de l'appui. L'importance de la prévention semble sous-évaluée et est peu présente dans la prise en charge des plaies non compliquées du pied diabétique.

    La mise en place de formation est très demandée par les médecins généralistes, ainsi qu'un souhait de communication plus aisée avec les médecins spécialistes.

    Le manque de temps est le principal défaut à la prise en charge complexe qu'est le problème du pied diabétique.

    Discussion : Les résultats de mon étude sont superposables aux résultats retrouvés dans les autres études sur le sujet. Que ce soit en termes de pratiques au cabinet, ou en termes de difficultés ressenties : les médecins généralistes semblent investis dans l'amélioration de leurs pratiques, mais se heurtent à la difficulté de faire le lien avec l'hôpital et ses spécialistes.

    Conclusion : Le pied diabétique est une complication complexe et potentiellement grave du diabète qui nécessite une prise en charge rapide et multidisciplinaire.

    Cette prise en charge tend à s'améliorer dans nos cabinets mais pour ce faire, le développement de programme de formation médicale et de centres de référence dit « clinique du pied » font partie des éléments fondamentaux à développer.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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