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Lecerf Éric

Les travaux encadrés par "Lecerf Éric"

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5 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 5
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  • Revue de la littérature sur la prise en charge des verrues cutanées de 2021 à 2022    - Forget Romain  -  26 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les verrues cutanées sont des lésions bénignes dues au virus HPV. Bien que fréquentes, ces dernières n'ont pas de recommandation de traitement en France. En 2012, le groupe Cochrane avait réalisé une revue de la littérature des différents traitements possibles, qui concluait à l'efficacité de l'application d'acide salicylique ou de la cryothérapie. Aucune autre revue n'a été réalisée depuis sur ce sujet. L'objectif de cette revue de la littérature est de recenser et d'évaluer les nouveaux traitements disponibles ainsi que la survenue d'effets indésirables.

    Matériel et Méthode : Selon les recommandations PRISMA, une revue de la littérature a été réalisée à l'aide de l'équation de recherche suivante : « ((Warts/therapy") AND ((skin) OR (cutaneous))) NOT (immunodeficiency) sur des articles de 2012 à 2022 sur la base de données Pubmed, et à l'aide de l'équation suivante sur Embase : « immune deficiency'/exp AND 'wart'/exp/dm_th AND ('skin'/exp OR cutaneous:ti,ab,kw) » sur des articles de 2012 à 2022

    Résultats : 142 articles ont été analysés par 2 chercheurs indépendants, 19 articles ont ensuite été sélectionnés après lecture de l'abstract selon les critères de sélections. 2711 participants ont été inclus au total. Les traitements par immunothérapie topique ou injection intra lésionnelle de différents sensibilisants, le needling, l'utilisation de la bléomycine, l'application d'acide tricholoroacétique, l'application d'acide monocholohydrique, l'injection intra lésionnelle de 5-FU, la thermothérapie par radiofréquence ou encore le traitement par laser pulsé ont été évalué par rapport à un placebo ou à un traitement de référence (cryothérapie ou acide salicylique). Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté dans les différentes études.

    Discussion : Parmi les traitements évalués, tous ceux qui l'ont été par rapport à un placebo ont montré leur efficacité de manières significatives. En comparaison avec les traitements de références, la plupart n'ont pas montré de différence d'efficacité significative. L'injection intra lésionnelle d'antigène de Candida, l'application de Dibutylester d'acide squarique sur des verrues récalcitrantes aux traitements ou encore l'application d'Acide TriCholoroacétique concentré à 40 % ont montré une efficacité supérieure aux traitements de références. Toutefois, la plupart des traitements ne disposant que d'une étude, la grande hétérogénéité des procédures ainsi que des critères de jugement, l'absence d'aveugle et le peu d'analyses réalisées en intention de traiter limitent cette étude.

    Conclusion : A travers cette revue de la littérature, de nombreux nouveaux traitements ont pu montrer leur efficacité sur la prise en charge des verrues. Certains se sont même montrés plus efficaces que les traitements de références. Toutefois, de nouvelles études avec la réalisation de procédures normalisées et de critères de jugements identiques seraient nécessaires pour confirmer ces données.

  • Création d'un groupe Facebook® à l'usage des médecins de la région Poitou-Charentes : Évaluation de l'aide ressentie par les utilisateurs dans leur pratique professionnelle    - Rigaut Florian  -  05 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Facebook est le réseau social le plus utilisé dans le monde avec 2,9 milliards d'utilisateurs. Il est un nouveau lieu d'échanges de pratiques entre médecins à travers divers groupes dont « Le divan des médecins » fort de 27000 membres. Les publications issues de ces groupes s'apparentent à de la formation médicale continue formelle ou informelle. Elles constituent un soutien psychologique pour les membres via le partage d'expériences.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude pilote interventionnelle descriptive de type avant/après sur trois mois. Notre critère de jugement principal était un critère composite de 7 questions dont les réponses étaient notées de 1 à 5 sur une échelle de Likert. Notre objectif principal était d'évaluer le ressenti de l'aide apportée par les réseaux sociaux aux médecins adhérents au groupe Facebook que nous avons créé pour cette étude : « le divan du Poitou-Charentes ». Les critères de jugements secondaires évaluaient l'aide ressentie sur la résolution de problèmes médicaux, sur le moral, sur l'accès aux initiatives locales, sur l'adressage aux confrères, sur la gestion des situation sanitaires exceptionnelles, sur la relation médecin/malade, sur la résolution de problèmes administratifs.

    Résultats : L'effectif était de 69 médecins ayant répondu aux questionnaires avant et après.Nos résultats étaient significatifs sur notre critère de jugement principal (24,6 avant et 25,3 après avec p<0,01) en faveur d'une amélioration de l'aide ressentie par les médecins de l'usage des réseaux sociaux à visée professionnelle. L'analyse individuelle des sept critères choisis montre une amélioration minime de chacun au cours de l'étude.

    Conclusion : Les réseaux sociaux « privés » de santé à l'instar de notre groupe Facebook semblent constituer une aide dans le quotidien du médecin en 2023.Définir le champ d'action de chaque réseau social permettrait d'en définir les modalités d'usage à visée professionnelle les plus optimales.

  • Création d'un groupe Facebook® à l’usage des médecins de la région Poitou-Charentes : Évaluation de l'aide ressentie par les utilisateurs dans leur pratique professionnelle.    - Kieken Jean Baptiste  -  03 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Facebook est le réseau social le plus utilisé dans le monde avec 2,9 milliards d'utilisateurs. Il est un nouveau lieu d'échanges de pratiques entre médecins à travers divers groupes dont « Le divan des médecins » fort de 27000 membres. Les publications issues de ces groupes s'apparentent à de la formation médicale continue formelle ou informelle. Elles constituent un soutien psychologique pour les membres via le partage d'expériences.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude pilote interventionnelle descriptive de type avant/après sur trois mois. Notre critère de jugement principal était un critère composite de 7 questions dont les réponses étaient notées de 1 à 5 sur une échelle de Likert. Notre objectif principal était d'évaluer le ressenti de l'aide apportée par les réseaux sociaux aux médecins adhérents au groupe FacebookÒ que nous avons créé pour cette étude : « le divan du Poitou-Charentes ». Les critères de jugements secondaires évaluaient l'aide ressentie sur la résolution de problèmes médicaux, sur le moral, sur l'accès aux initiatives locales, sur l'adressage aux confrères, sur la gestion des situation sanitaires exceptionnelles, sur la relation médecin/malade, sur la résolution de problèmes administratifs.

    Résultats : L'effectif était de 69 médecins ayant répondu aux questionnaires avant et après.Nos résultats étaient significatifs sur notre critère de jugement principal (24,6 avant et 25,3 après avec p<0,01) en faveur d'une amélioration de l'aide ressentie par les médecins de l'usage des réseaux sociaux à visée professionnelle. L'analyse individuelle des sept critères choisis montre une amélioration minime de chacun au cours de l'étude.

    Conclusion :Les réseaux sociaux « privés » de santé à l'instar de notre groupe Facebook semblent constituer une aide dans le quotidien du médecin en 2023.Définir le champ d'action de chaque réseau social permettrait d'en définir les modalités d'usage à visée professionnelle les plus optimales.

  • Évaluation de la pratique d'activité physique et sportive et de ses facteurs d'influence chez les adolescents de 10 à 15 ans : étude descriptive auprès de collégiens deux-sévriens    - Auzannet Amandine  -  16 juin 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les bénéfices de la pratique d'une activité physique régulière sur la santé sont clairement établis quel que soit l'âge et la sédentarité constitue un problème majeur de santé publique. Les adolescents sont concernés par ce mode de vie de plus en plus sédentaire. Or les habitudes prises à l'adolescence tendent à s'installer avec un impact sur la santé et la qualité de vie à l'âge adulte. Une meilleure compréhension de la pratique d'activité physique et sportive et de ses facteurs d'influence chez les adolescents permettrait d'ouvrir des pistes d'amélioration de la prévention primaire en médecine générale.

    Objectif : L'objectif principal de l'étude était d'évaluer la pratique d'activité physique et sportive ainsi que ses facteurs d'influence chez les adolescents âgés de dix à quinze ans. Les objectifs secondaires étaient de repérer l'évolution de la pratique notamment en période de confinement sanitaire lié à la COVID-19 et de repérer des solutions émises par les adolescents pour faciliter le maintien de la pratique.

    Matériels et Méthodes : Une étude descriptive observationnelle transversale a été réalisée en juin 2021 à l'aide d'un auto-questionnaire distribué à 187 collégiens scolarisés dans deux établissements publics dans le département des Deux-Sèvres.

    Résultats : Nos résultats ont confirmé le manque d'activité physique et sportive et une sédentarité élevée chez les collégiens : 40 % des élèves atteignaient les recommandations en matière d'activité physique. Le niveau d'activité physique variait selon le sexe mais pas selon les catégories d'âge au collège. L'effet néfaste du confinement sanitaire lié à la COVID-19 sur la pratique d'activité physique avait été constaté. Pourtant ils étaient majoritaires à se sentir en bonne santé et pensaient faire suffisamment d'activité physique. Le milieu scolaire représentait une source importante d'activité physique et sportive à travers les cours d'EPS, ainsi que la pratique extra-scolaire en clubs de sport. L'analyse descriptive des facteurs influençant la pratique dans notre étude avait montré le rôle incitateur de l'entourage familial et du milieu éducatif. La présence des amis était également identifiée comme stimulus à la pratique. Les principaux leviers perçus à la pratique identifiés étaient : la sensation de plaisir, de bien-être, de meilleure santé, de confiance en soi et l'amélioration des compétences sportives. Les principaux freins perçus étaient : le manque d'envie, l'inconfort physique et le manque de temps. Plusieurs solutions semblaient pouvoir améliorer cela : notamment l'augmentation de l'activité physique et sportive sur le temps scolaire, l'augmentation de l'offre des lieux de pratique permettant une pratique avec la famille et les amis, la possibilité d'aide financière.

    Conclusion : Les facteurs individuels et l'influence sociale globale sont les principaux facteurs influençant la pratique d'activité physique chez les adolescents. Le médecin généraliste du fait de sa relation de confiance médecin-adolescent-parents parait légitime pour participer à la promotion de l'activité physique régulière. Il doit pouvoir sensibiliser et aider à la prise de conscience des adolescents de leur inactivité lors d'une consultation dédiée, en proposant si nécessaire une prescription d'activité physique adaptée. Cette alternative est à explorer, pour lutter contre la sédentarité croissante observée de nos jours. La poursuite des actions dans le milieu scolaire parait primordiale et complémentaire.

  • Difficultés d'élaboration et d'application des plans d'accueil individualisés pour allergies alimentaires en milieu scolaire, dans la région Poitou-Charentes    - Dutriaux Clémentine  -  30 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En France, l'accueil scolaire d'enfants et d'adolescents atteints de maladies chroniques telle que l'allergie alimentaire peut être formalisé par un Plan d'Accueil Individualisé (PAI) favorisant leur intégration. Le PAI est un document contractuel écrit et réalisé à la demande de la famille en concertation avec différents partenaires. Il est rédigé à partir des besoins spécifiques thérapeutiques précisés dans l'ordonnance signée du médecin allergologue ou généraliste. Néanmoins les différents intervenants des PAI semblent faire face à plusieurs difficultés. Notre objectif principal est de mettre en évidence ces difficultés d'établissement et d'application des PAI pour allergies alimentaires en milieu scolaire, dans le Poitou-Charentes.

    Méthode : Le travail a été effectué en deux temps : D'abord une analyse quantitative, avec un questionnaire auprès de médecins allergologues, prescripteurs de protocoles d'urgence, puis une analyse qualitative, avec des entretiens téléphoniques auprès de 12 médecins scolaires de la région Poitou-Charentes.

    Résultats :

    1- Analyse quantitative : Près de 20% des allergologues déclarent un manque de temps pour l'éducation thérapeutique de leurs patients. Environ 40% émettent des difficultés autour de la prescription de la trousse d'urgence, et 92,9% disent prescrire des corticoïdes per os. Sur ces 92,9%, seulement 35,7% justifient cela par un asthme associé. La moitié d'entre eux supposent que leur prescription de protocole d'urgence n'est pas appliquée avec rigueur. Et 21,4% ne ressentent pas de synergie bénéfique entre les différents intervenants du PAI. La majorité d'entre eux pensent que les intervenants de l'Education Nationale ne sont pas assez formés à la mise en application du PAI, et beaucoup expriment le souhait de renforcer leur lien avec la médecine scolaire.

    2- Analyse qualitative : Le manque de temps est confirmé par les médecins scolaires. Cela est aggravé par une élaboration des PAI qui est complexe, chronophage. Plusieurs médecins suggèrent la numérisation de ce document afin d'en faciliter la mise en place. La formation des médecins scolaires et des intervenants de l'Education Nationale semble insuffisante. La qualité des protocoles d'urgence est très variable, prescripteurs dépendant. Les retours d'informations des établissements scolaires quant aux PAI sont peu nombreux. La peur des incidents allergiques à l'école entraîne de plus en plus de restrictions pour les enfants concernés.

    Discussion : Nos résultats mettent en évidence la complexité d'élaboration des PAI, mais aussi de leur application en milieu scolaire. La simplification du document et la formation des différents intervenants sont à améliorer. Une organisation plus claire en milieu scolaire est à étudier. Ces résultats concordent aux données de la littérature déjà existantes, notamment les articles de l'équipe du Dr G. Pouessel du CHU de Lille. Ils précisent aussi certains points propres à la région Poitou-Charentes, tel que le possible « panier repas obligatoire pour tout enfant allergique », qui doit-être instauré prochainement dans le département de la Vienne.

    Conclusion : Le PAI a pour but de sécuriser l'enfant en milieu scolaire. Il requiert une expertise allergologique sérieuse et un partenariat avec de multiples intervenants. Les modalités actuelles doivent évoluer pour renforcer la sécurité des enfants : mieux encadrer les temps périscolaires, mieux identifier les enfants à risque de réaction allergique grave, poursuivre la formation des différents intervenants. Un document unique de PAI, national, est vivement attendu.

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