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Desseauve David

Les travaux encadrés par "Desseauve David"

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4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
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  • Impact de l’activité physique pendant une grossesse physiologique sur les paramètres du bien être foetal et néonatal : revue systématique    - Comte Céline  -  28 septembre 2018

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    Introduction : Longtemps proscrite, l’activité physique pendant la grossesse a souvent été étudiée et est aujourd’hui recommandée dans divers pays, mais quel est son impact sur le foetus et le nouveau né lors d’une grossesse physiologique? Cet aspect a été analysé par beaucoup d’auteurs, nous permettant l’élaboration d’une revue systématique de la littérature sur le sujet.

    Matériel et méthode : Une recherche sur les bases de données Pubmed et Sciencedirect a été débutée en septembre 2016. Différents mots clés ont été utilisés regroupant les paramètres étudiés à savoir le rythme cardiaque foetal (RCF), les dopplers, les mouvements actifs, le liquide amniotique, l’APGAR et le pH au cordon.

    Résultats : 83 études ont été retenues. L’influence qu’à l’activité physique est globalement positive sur les paramètres foetaux et néonataux. Le RCF de base était modifié mais restait dans la normale, les dopplers ombilicaux et cérébraux étaient diminués tandis que les utérins étaient augmentés de façon transitoire. L’APGAR était augmenté ou non modifié par le sport. L’étude des MAF et du pH au cordon ne nous permet pas de trancher dans un sens, le nombre d’article étant trop faible.

    Conclusion : La pratique d’une activité physique pendant la grossesse ne semble pas impacter négativement le bien être foetal et néonatal dans la limite d’une pratique recommandée. Ces résultats doivent être confortés par des études de bonne puissance.

  • Prise en charge des variétés occipito-postérieures au cours du travail et facteurs prédictifs de rotation : étude prospective et descriptive menée au CHU de Poitiers du 9 mai au 30 décembre 2017    - Retailleau Marine  -  05 juin 2018

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    Introduction et objectifs : Les présentations d’un fœtus en position occipito-sacré entrainent de manière significative des complications maternelles et fœtales au cours du travail et de l’accouchement. Notre étude avait pour objectif de décrire la méthode utilisée en première intention par les professionnels et d’identifier les méthodes favorisant la rotation de la tête fœtale.

    Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive prospective d’une cohorte de 205 femmes présentant une variété occipito-postérieure au cours du travail obstétrical, au CHU de Poitiers du 9 mai au 30 décembre 2017.

    Résultats : La mobilisation maternelle était la méthode utilisée en premier lieu par les professionnels. Seul l’expectative mettait en évidence une différence significative sur l’issue de l’accouchement (p = 0,03). Une rotation instrumentale par ventouse montrait une augmentation des variétés postérieures persistantes (p = 0,01) malgré 50 % de rotation antérieure. Notre étude a montré des taux d’accouchement par césarienne ou par extraction instrumentale plus fréquentes lors de variété postérieure, et également des déchirures périnéales, et une quantité de saignements significativement plus importantes (p = 0,01). Les issues néonatales étaient cependant comparables entre les groupes.

    Conclusion : Notre étude confirme les effets délétères des variétés postérieures à l’expulsion et seul l’attitude expectative entraine une rotation significative de la tête fœtale. Un accompagnement personnalisé des femmes est nécessaire pour permettre une bonne accommodation fœto-pelvienne.

  • Pré-éclampsie et pression intracrânienne transoculaire    - Sédille Lucie  -  24 mars 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La pré-éclampsie (PE) est une pathologie complexe avec une atteinte endothéliale diffuse pouvant entrainer des complications mutiviscérales. Les mécanismes des complications neurologiques de la PE sont incomplètement élucidés, mais la PE sévère s'accompagne souvent d’œdème cérébral, augmentant la pression intracrânienne. L'hypertension intracrânienne (HTIC) est détectable par la mesure échographique du diamètre de la gaine du nerf optique (DNO). Il n'existe pas de marqueur paraclinique simple et fiable pour l'évaluation de l'atteinte neurologique dans la PE. Or la mesure du DNO pourrait permettre de détecter une HTIC chez les patientes atteintes de PE sévère avec œdème cérébral. L'objectif principal de cette étude était donc de rechercher une élévation de la pression intracrânienne chez les femmes atteintes de PE sévère en utilisant la mesure échographique du DNO. L'objectif secondaire était de confronter les valeurs du DNO à la présence de critères de sévérité de la maladie et notamment les signes neurologiques.

    Matériel et méthodes : Dans cette étude comparative prospective contrôlée, la mesure du DNO a été réalisée sur des patientes atteintes de PE sévère ou modérée et sur des témoins. Les témoins étaient des femmes enceintes sans PE, appariées avec les patientes du groupe PE sévère sur l'âge gestationnel.

    Résultats : 69 patientes ont été incluses : 23 PE sévères, 23 PE modérées et 23 témoins. Les patientes avec une PE sévère avaient un DNO moyen significativement plus élevé que les témoins (5,20mm versus 4,87mm, p=0,007). Dans le groupe PE modérée, les patientes ayant développé une PE sévère par la suite avaient une moyenne de DNO plus élevée que les autre PE modérée, sans que la différence soit significative (5,13mm versus 4,84mm, p=0,14). Le DNO n'était pas plus élevé chez les patientes présentant des signes neurologiques au moment de l'échographie, ni chez les patientes ayant présenté des signes neurologiques par la suite.

    Conclusion: La moyenne du DNO était plus élevée chez les patientes atteintes de PE sévère que chez les témoins, mais n'était pas plus élevée chez les patientes présentant des signes cliniques neurologiques. Cette évaluation était cependant limitée en raison du peu d'évènements neurologiques sévères survenus dans notre série. Une étude de plus grande ampleur permettrait de mieux évaluer l'utilisation du DNO dans la surveillance neurologique des PE.

  • La laxité ligamentaire périphérique à terme est-elle associée à la survenue de déchirures périnéales obstétricales à l’accouchement ?    - Desgranges Marion  -  30 juin 2016

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    Introduction et objectif – Les déchirures périnéales obstétricales sont un problème fréquent, dont les moyens de prévention sont peu efficaces. Pendant la grossesse, il est décrit une augmentation de la laxité ligamentaire périphérique et une augmentation de la mobilité du plancher pelvien, avec notamment un allongement de la distance ano-vulvaire, qui est associée au risque de déchirure périnéale sévère.

    Le but était de rechercher une association entre la laxité ligamentaire à terme et la survenue de déchirures périnéales obstétricales à l’accouchement.

    Matériel et Méthode – Etude prospective, mono-centrique, incluant 300 femmes à terme, non contreindiquées à un accouchement par voie vaginale évaluées entre 36 SA et leur accouchement. La laxité ligamentaire et la distance ano-vulvaire étaient mesurées avant le début du travail ou au cours de la première phase de celui-ci.

    La laxité ligamentaire était évaluée en mesurant le degré d’extension passive de l’index de la main non dominante pour un couple appliqué à la deuxième articulation métacarpo-phalangienne de 0,26 N.m (mesure dénommée "laxité MCP"). Les caractéristiques générales de chaque femme, du travail, de l’accouchement et l’existence d’une déchirure périnéale (selon la classification du RCOG) étaient collectées.

    La laxité ligamentaire était comparée entre les femmes ayant un périnée intact versus celles avec une déchirure périnéale qu’elle qu’en soit la sévérité, puis avec celles présentant une déchirure de stade >

    2. Les variables qualitatives étaient comparées avec un test du Chi2, les variables quantitatives avec un test de Student. L’association entre déchirure périnéale et laxité ligamentaire était évaluée par un test ANOVA. Une analyse de type ROC était utilisée pour identifier une valeur seuil de laxité ligamentaire pour le risque de déchirures périnéales sévères. Le projet était validé par le Comité de Protection des Personnes de Poitiers.

    Résultats – Il existe une association significative entre la survenue d’une déchirure périnéale obstétricale et la laxité ligamentaire périphérique mesurée à terme, ainsi qu’avec le stade de déchirure (p = 0,03). La laxité MCP moyenne des femmes ayant un périnée intact était de 58,6° (± 17,8), alors que celle des femmes ayant une déchirure de stade 4 est de 65,8° (± 17,8). Une laxité MCP > 64° est associée à un risque de déchirure périnéale de stade > 2 avec une sensibilité de 75% et une spécificité de 57%.

    Conclusion – La laxité ligamentaire périphérique à terme est associée à la survenue de déchirures périnéales obstétricales à l’accouchement et la sévérité de ces lésions. L’utilisation de la laxité ligamentaire à terme dans notre évaluation du risque de déchirures sévères pourrait nous orienter vers une évaluation individuelle du risque prenant en compte les modalités de l’accouchement et la susceptibilité individuelle de la femme.

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