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Delaire Laurent

Les travaux encadrés par "Delaire Laurent"

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8 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 8
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  • Étude observationnelle du dépistage et de la prise en charge des personnes dites précaires aux urgences du centre hospitalier d’Angoulême    - Brioist Kévin  -  21 novembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’augmentation constante de la population précaire ainsi que la difficulté d’accès aux soins que rencontre cette population font du dépistage et de la prise en charge médicale de ces personnes un problème de santé publique.

    Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective allant du 1er janvier 2019 au 30 juin 3019. Cette étude est une étude est une étude épidémiologique, descriptive, observationnelle, analytique, rétrospective, monocentrique. Les critères d’inclusion sont : patients âgés de plus de 15 ans et 3 mois, pour lesquels un avis PASS a été demandé. Le critère de jugement principal est le nombre de personnes dépistées par le service des urgences. Les données ont été obtenues via CRISTAL.NET.

    Résultat : Sur la période étudiée de 6 mois, seulement 87 patients ont été dépistés comme précaires, soit 0,37% des dossiers enregistrés à l’accueil des urgences durant cette période. Le principal critère de dépistage est l’absence de couverture sociale. L’étude montre une prédominance de personnes non françaises dans la population dépistée. Elle montre aussi une prédominance de l’absence de couverture sociale chez les personnes amenées à reconsulter à la PASS. Enfin, la grande majorité des personnes dépistées a entre 26 et 65 ans, des adultes installés dans la vie.

    Discussion : Des études françaises ont montré que le taux moyen de personnes précaires aux urgences était autour de 45 à 50%. Il est donc primordial d’établir un dépistage organisé et systématique de la précarité aux urgences d’Angoulême dans le but de ne plus sous-estimer le problème. Les outils actuels semblent peu adapter au fonctionnement des urgences et à l’évolution du concept de précarité. Ainsi faudrait-il en développer de nouveaux.

  • État des lieux des connaissances des urgentistes concernant la prise en charge de l'embolie pulmonaire au Centre Hospitalier d'Angoulême en 2018    - Tournay Elodie  -  17 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente, potentiellement mortelle et de diagnostic difficile. Nous avons souhaités, évaluer l'adéquation de nos connaissances, avec les recommandations de l'European Society of Cardiology (ESC), dans le Service d'Accueil des Urgences (SAU) du Centre Hospitalier d'Angoulême (CHA), au cours de l'année 2018.

    Méthodologie : Etude rétrospective mono centrique au SAU du CHA, du 1 Janvier 2018 au 31 Décembre 2018, dans le cadre d'un état des lieux des connaissances des urgentistes sur la prise en charge de l'EP. Le critère d'inclusion était toutes personnes majeures ayant un diagnostic d'EP confirmé par un angioscanner thoracique aux urgences. Nous avons ainsi comparé la prise en charge du diagnostic et le traitement thérapeutique de ces patients avec les recommandations de l'ESC de 2014.

    Résultats : Parmi les 88 patients inclus dans cette cohorte, seuls 25% ont bénéficié d'une évaluation de la probabilité clinique. Parmi ces patient ayant eu un score pré test, 63% d'entre eux ont eu un traitement instauré avant l'angioscanner. Le score des pronostics PESI ou sPESI ont été fait chez 18 patients (20 %), dont 50 % ont eu une orientation adaptée. Après évaluation du score pronostic à postériori, appliqué aux 88 patients, seulement 32% des patients ont eu une orientation adaptée à l'issue des urgences. L'évaluation du score pronostic à postériori a montré par ailleurs que 36% des patients auraient pu bénéficier d'une prise en charge ambulatoire. L'orientation à l'issue des urgences a été répartie en 3 secteurs, 15% des cas ont été orienté en ambulatoire, 54 % en médecine conventionnelle et 31 % dans un service de surveillance continue.

    Conclusion : Les résultats de cette étude montre la nécessité d'améliorer nos connaissances professionnelles afin de les rendre plus conformes aux recommandations de l'ESC. Ce travail soulève la nécessité d'intégrer dans notre pratique quotidienne, la mise en place d'un protocole standardisé au SAU du CHA, afin d'adopter une pratique plus près des recommandations de l'ESC. Une nouvelle étude prospective sera à envisager afin de mesurer l'impact des mesures correctrices sur nos pratiques.

  • Influence d’un adressage médical sur la prise en charge aux urgences d’Angoulême sur le parcours de soins des patients présentant une douleur abdominale    - Gaillot Francois  -  26 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les douleurs abdominales représentent le premier motif de recours aux urgences. Nous avons souhaité étudier le taux de survenue d’hospitalisation chez les patients adressés par un médecin versus ceux consultant de manière spontanée, afin de déterminer si une politique de réorientation était envisageable. L’objectif secondaire était d’identifier les différences de caractéristique et prise en charge de ces 2 groupes, pour identifier des arguments de réorientation.

    Méthode : Étude monocentrique, rétrospective, observationnelle et analytique. Réalisée sur 2 mois, incluant tous les patients souffrant de douleurs abdominales sur les horaires d’ouverture des cabinets de médecine générale de 8h30 à 20h30 du lundi au vendredi. Les patients étaient classés selon le fait ou non d’avoir été adressés par leur médecin aux urgences.

    Résultats : 634 patients ont été inclus, 232 ont été exclus, l’analyse a porté sur 402 patients avec 60,5% de femme. 172 d’entre eux étaient adressés par le médecin et 230 ont consulté de manière spontanée. On a observé 55 hospitalisations chez les personnes adressées et 45 dans l’autre groupe, la différence est significative (p=0,00439). Les patients adressés avaient tendance à rester significativement plus longtemps aux urgences (p=0,00121). Ils correspondent à une population significativement plus âgée (p=0,000001), déclarant des EVA moins importantes (p=0,0055), ont plus de comorbidités (p=0,019), sont classés (CCMU) comme plus grave (p=0,034), bénéficient de plus d’examens biologiques (p=0,000004) avec des valeurs de CRP significativement plus élevées (p=0,00007). Ils bénéficient également de plus d’imageries (p=0,00018).

    Conclusion : L’adressage aux urgences par un médecin généraliste sur le centre hospitalier d’Angoulême dans le cadre de douleurs abdominales entraîne 1,4 fois plus d’hospitalisations. La réorientation des douleurs abdominales ne semble néanmoins pas envisageable pour le moment, au vu des pathologies parfois graves de ces patients. L’importance du recours au soin primaire par le patient est mis en avant à travers ce travail, le patient restant maître de son choix dans notre système de soin français il parait important d’axer les solutions sur l’éducation et l’information en amont des urgences. Les solutions modernes comme les applications mobiles offrant des informations sur les offres de soins disponibles pour le patient sont à étudier.

  • Étude comparative entre la prise en charge initiale des AVC ischémiques aux urgences du centre hospitalier d’Angoulême et les recommandations de l’ASA 2018    - Da dalt Thomas  -  17 septembre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction – L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une cause majeure de mortalité et de handicap. Nous avons souhaité évaluer la prise en charge initiale de cette pathologie par rapport aux dernières recommandations de l’ASA au sein du service d’accueil des urgences du centre hospitaliers d’Angoulême. Matériel et méthodes – Il s’agit d’une étude rétrospective qui porte sur la période allant du 1er août 2018 au 1er février 2019. Cette étude est épidémiologique, observationnelle, descriptive et monocentrique. Les critères d’inclusion sont : patients de 18 ans et plus, ayant consultés aux urgences et dont le diagnostic était « I63.9 Infarctus cérébral, sans précision ». Le critère de jugement principal est le délai d’obtention de l’imagerie mais d’autres critères secondaires sont aussi embarqués par l’étude. Les données ont été recueillies via les logiciels CRISTAL.NET et EASILY PROD.

    Résultats – 192 patients ont été inclus. 90% venaient pour suspicion d’AVC. 51% sont arrivés dans le délai de thrombolyse et 82% sont arrivés dans le délai de thrombectomie. Le délai entre l’arrivée du patient et la réalisation de l’imagerie s’élève en moyenne à 1.55 heures. 77% des patients ont bénéficié d’une IRM. 82% ont été admis en UNV. 20% ont été thrombolysés et 7.3% ont été thrombectomisés. L’étude met en évidence des liens entre le délai d’obtention de l’imagerie et : le fait d’être dans le délai d’alerte thrombolyse et/ou thrombectomie, le motif de venue, la période d’affluence, le délai d’apparition des symptômes. D’après les recommandations de l’ASA 2018 : 79 patients auraient dû avoir leur imagerie dans les 20 minutes mais 1 seul l’a eu. 20 patients auraient dû avoir la thrombolyse dans les 60 minutes mais aucun ne l’a eu. 19 sujets n’ont pas bénéficié d’une imagerie cérébrale adaptée.

    Discussion – Cette étude montre la nécessité : de mieux cerner les points à améliorer pour diminuer le délai d’imagerie, d’augmenter la sensibilité du dépistage des AVC dès l’entrée, de généraliser la prise en charge précoce par les neurologues des patients à thrombolyser et d’intégrer une « check-list » dans le logiciel médical. Pour autant, la comparaison à la littérature montre que nous sommes dans la moyenne nationale.

  • L'anesthésie loco-régionale : analyse et réflexion sur sa pratique dans un service d'accueil et de traitement des urgences    - Artz Rémy  -  10 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : les recommandations pour l'anesthésie loco-régionale aux urgences datent de 2002, et se sont suivi d'un intérêt pour son développement et sa formation, avec un net contraste dans sa pratique dans les services d'urgence où elle reste peu fréquente. Nous cherchons dans cette étude à montrer la demande et le manque de formation persistant, ainsi que la forte incidence des plaies faciales, de mains et pieds, dans ces services en comparaison avec une faible réalisation de blocs anesthésiques qui auraient toute leur place dans ces indications.

    Méthode : nous avons réalisé une enquête par le biais d'un questionnaire pour évaluer la formation reçue et leurs aptitudes en anesthésie loco-régionales qu'estime les médecins interrogés ainsi que les internes. Nous avons aussi étudié l'incidence des plaies notamment faciales et des extrémités de membre sur une année. Ceci est associé à une étude plus précise sur la durée d'un mois, concernant la prise en charge des plaies aux urgences d'Angoulême, notamment sur de plan de l'antalgie et de l'anesthésie locale et loco-régionale, en corrélation aux traitement local de ces plaies, tout particulièrement les sutures.

    Résultats : Le questionnaire aux médecins des urgences d'Angoulême a montré une différence importante entre la formation présumée à l'ALR avec 4 soit environ 26,7 % des DR et 4 soit 36,3 % des internes se déclarant formés contre une pratique courante aux urgences aux nombres respectifs de 13 soit 86,7 % et 11 soit 100 % (30,8 contre 92,3 % en moyenne). Également, on a pu constater une demande à la formation en ALR aux urgences à la hauteur de 96, 2% des personnes interrogées. Sur une année étudiée, l'incidence des plaies de la face aux urgences d'Angoulême correspond à 28,54 %, celles des mains et digitales à 39,28 %, et celles des pieds et orteils à 4,73 % environ, soit un ensemble de 72,56 % par rapport à l'ensemble des plaies hors chirurgicales ayant mené à une consultation à ces urgences. Par ailleurs leur prédominance se maintient peu importe l'époque de l'année. Sur les 214 plaies faciales, de main et pieds, vues en Mars 2018 au SAU du centre hospitalier d'Angoulême sur le mois de Mars 2018 on observe sur cette période la réalisation de 8 ALR (3,74 % des cas), réalisées 7 fois sur 8 par un interne en médecine, et une anesthésie locale par infiltration sous-cutanée réalisée dans 80 cas soit environ 37,38 % de l'ensemble des plaies étudiées. Parallèlement, 127 sutures ont été réalisées soit 59,35 % des cas étudiés, avec une prédominance de leur prise en charge par des internes en médecine.

    Discussion : nous avons pu constater un niveau de formation hétérogène à l'anesthésie loco-régionale avec sa pratique déclarée comme régulière mais relativement rare sur le plan observationnel, en opposition à une forte incidence des plaies, notamment de la face, des mains et digitales, dont la suture est le traitement local prédominant, sur ces plaies qui semblent éligibles à une potentielle réalisation de blocs anesthésiques faciles d'accès et d'apprentissage, et d'un intérêt évident.

    Conclusion : le développement de l'anesthésie loco-régionale semble avoir sa place en médecine d'urgence, et est corrélé à une forte demande notamment au niveau de la traumatologie faciale et des extrémités de membres, qui s'accorde avec une possibilité de blocs anesthésiques dont les avantages sont certains en SAU. L'adaptation organisationnelle de ces services, associée à une formation accessible et obligatoire pour tous les médecins, ainsi que les internes, à commencer par les blocs faciaux puis digitaux, ainsi que les blocs des nerfs du poignet paraît être un bon point de départ au développement de ces techniques et de leurs avantages.

  • Douleur thoracique potentiellement coronarienne : quel parcours de soins en ambulatoire ?    - Abdelhamid Yasmine  -  05 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La douleur thoracique est un motif fréquent de recours aux urgences. Nous avons souhaité analyser les pratiques et évaluer la prise en charge des douleurs thoraciques de novo en 2016 dans le service d'accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier d'Angoulême (CHA).

    Matériel et méthodes : C'est une étude rétrospective observationnelle incluant les patients entre 18 et 75 ans consultant au SAU du CHA pour douleur thoracique typique de novo courant l'année 2016, sans élévation des enzymes cardiaques et sans modifications de l'électrocardiogramme. L'objectif principal est d'évaluer la prise en charge et le suivi. L'objectif secondaire est la survenue d'événements coronariens et décès a 18 mois.

    Résultats : Au total, 117 patients ont été inclus avec 64% d'hommes et 36% de femmes. Le protocole de 2 dosages de la troponine ultrasensible est respecté chez 73% des patients. Un avis cardiologique a été demandé pour 62% des patients. Aucun suivi cardiologique n'est mis en place pour 28% de la cohorte, 24% n'ont pas consulté leur médecin traitant après l'admission au SAU. La réalisation de 2 dosages de troponine et la demande d'avis cardiologique au SAU sont des facteurs prédictifs de mise en place de suivi (p<0.01). On constate la survenue de 3 infarctus du myocarde et 4 patients diagnostiqués coronariens et aucun décès. Le taux de survenue de coronaropathie est de 6% dans la population globale avec le dépistage avant la survenue d'infarctus chez 57% des patients.

    Conclusion : La mise en place d'un suivi après un premier épisode de douleur thoracique n'est pas systématique au CHA. Des mesures sont nécessaires afin d'optimiser le suivi éviter la survenue d'événements coronariens aigus. Un nouveau protocole est en cours de préparation en association avec les cardiologues du CHA et les médecins généralistes de la région.

  • Confirmation anatomopathologique des appendicites aiguës diagnostiquées aux urgences    - Jacquot Natacha  -  03 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'appendicite aiguë est la principale cause de douleurs abdominales aux urgences, ses signes cliniques non spécifiques ne permettent pas à eux seuls de poser le diagnostic. L'utilisation large de l'imagerie a fait diminuer le taux d'appendicectomies négatives. Néanmoins, les recommandations HAS 2012 conseillent de définir le risque diagnostique d'appendicite aiguë avant de prescrire un examen d'imagerie pour confirmer le diagnostic. L'objectif principal de l'étude a été de déterminer le nombre d'appendicites aiguës confirmées par l'examen anatomopathologique et de comparer la prise en charge diagnostique radiologique qui a été faite par rapport aux recommandations HAS 2012.

    Matériels et Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, rétrospective sur une période de un an. 133 patients ont été inclus au sein du service des urgences du CH d'Angoulême. Les différentes données ont été recueillis grâce au dossier médical informatisé. Les données cliniques, biologiques et radiologiques ont été comparé au diagnostic final anatomopathologique (critère de jugement principal).

    Résultats : Nous avons obtenu 95,49 % d'appendicite aiguë confirmées à l'anatomopathologie, soit un taux de 4,51% d'appendicectomies négatives. 77% des patients avaient un risque d'appendicite aiguë intermédiaire selon l'algorithme de la HAS. Nous avons réalisé une imagerie pré-opératoire pour 98,5% des patients de l'étude et parmi eux 80,45 % ont eu une TDM.

    Conclusion : Le taux d'appendicectomies négatives est faible dans notre série. La réalisation d'examens d'imagerie dépasse les recommandations de la HAS, notamment dans les groupes à faible et forte probabilité d'appendicite aiguë.

  • Venues spontanées aux urgences du Centre Hospitalier d'Angoulême pendant les heures d'ouverture des cabinets de médecine générale : déterminants, pertinence et orientation    - Bouniort Lisa  -  08 novembre 2012  - Thèse d'exercice

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    But de l'étude : Déterminer pour les patients consultant spontanément aux urgences pendant les heures d'ouverture des cabinets de médecine générale, leur profil, leurs motivations, leur prise en charge, leur part dans l'activité des urgences et évaluer l'orientation proposée.

    Méthode : Etude monocentrique, prospective, observationnelle, sur deux semaines distinctes, incluant tous les patients successifs de plus de 15 ans et demi auto-référés aux urgences de 8h30 à 19h, du lundi au vendredi.

    Résultats : Sont colligées 216 venues soit 24% de l'activité du service dans cette tranche horaire. La pathologie traumatologique est le motif de venue dans 65% des cas, 60% sont des hommes, la moyenne d'âge est de 37 ans, 17,6% sont sans profession. Dans 90% des cas ces patients ont déclaré un médecin traitant, 90% d'entre eux n'ont pas essayé de le joindre. Ils viennent pour le plateau technique (45,4%), pour un avis spécialisé (13,4%) et pour l'absence de rendez-vous (17,6%). Sur les 216 patients, 191 patients (88,5%) sont admis et 75% bénéficient d'au moins un acte diagnostique, 82% ont un acte thérapeutique, 10,5% sont hospitalisés. 25 patients (11,5%) sont réorientés. Les patients sont significativement plus souvent réorientés pour des pathologies somatiques (p=0,0261) évoluant depuis plusieurs jours (p=0,0002). Il n'y a pas eu de complication chez ces patients après leur réorientation.

    Conclusions : Ces recours spontanés représentent une part minoritaire de l'activité et ne bouleversent pas le fonctionnement du service. Ces patients sont majoritairement des hommes jeunes, insérés, consultant pour de la traumatologie et qui bénéficient d'actes diagnostiques et thérapeutiques pour la plupart d'entre eux. Ils ont trouvé dans les services d'urgences un lieu de prise en charge globale, rapide et sans contrainte, qui correspond aux attentes de la société actuelle. Ils sélectionnent eux même un parcours de soin optimal, dont le médecin généraliste peut-être exclu. La réorientation favorise l'éducation des patients dont l'état ne nécessite pas le plateau technique des urgences, sans générer, dans cette étude, de préjudice pour eux.

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