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Coudroy Rémi

Les travaux encadrés par "Coudroy Rémi"

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  • Facteurs associés au pronostic à court et long terme chez les patients immunodéprimés admis en réanimation pour une insuffisance respiratoire aiguë    - Métais Mélanie  -  08 avril 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prévalence des patients immunodéprimés en réanimation est en augmentation. Leur principal motif d'admission est l'insuffisance respiratoire aiguë. Leur taux de mortalité est élevé et continue d'augmenter après la sortie de réanimation. Dans cette population, les facteurs associés au pronostic à long terme sont dominés par les facteurs de risque de mortalité à court terme. De plus, le pronostic fonctionnel est rarement pris en compte dans ces analyses, alors qu'il est déterminant pour la poursuite ou non du traitement de la maladie de fond. Notre hypothèse est que les facteurs associés au mauvais pronostic à court terme diffèrent de ceux associés au mauvais pronostic à long terme chez les survivants.

    Méthodes : Il s'agissait d'une analyse post-hoc d'un essai multicentrique, randomisé et contrôlé comparant deux stratégies d'oxygénation non invasive chez 299 patients immunodéprimés admis en réanimation pour une insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique. Les objectifs étaient d'identifier les facteurs précoces (dans les 6 heures de la randomisation) associés au mauvais pronostic à court terme (défini par le décès à J28 de la randomisation) et au mauvais pronostic à long terme (défini par le décès ou la survie avec un score de l'Organisation Mondiale de la Santé de 3 ou 4 à J180 de la randomisation).

    Résultats : Parmi les 299 patients analysés, 224 (75%) avaient un cancer (solide ou hémopathie). La mortalité à J28 était de 36%. En analyse multivariée, les facteurs indépendamment associés au mauvais pronostic à court terme étaient (odds ratio ajusté [intervalle de confiance à 95%]) : le cancer solide (3.99 [2.22-7.28]), une fréquence respiratoire ≥ 30 cycles/min à la randomisation (2.05 [1.23-3.47]) et le score SOFA à la randomisation (1.17 [1.07-1.29]). Les facteurs associés au mauvais pronostic à J180 étaient analysés chez 189 survivants (3 patients exclus pour score de l'Organisation Mondiale de la Santé à J180 manquant). Parmi les survivants à J28, 49 (26%) avaient un mauvais pronostic à J180, dont 39 étaient décédés (21%). En analyse multivariée, le fait d'être toujours hospitalisé à J28 (2.56 [1.27-5.26]) était associé au mauvais pronostic à J180, indépendamment du PaO2/FiO2 (0.99 [0.99- 1.00]) et de la PaCO2 à la randomisation (1.11 [1.05-1.19]).

    Conclusion  : Dans cette cohorte de patients immunodéprimés admis en réanimation pour une insuffisance respiratoire aiguë, l'existence d'un cancer solide était associée au pronostic à court terme, et le fait d'être toujours hospitalisé à J28 de l'hospitalisation princeps en réanimation était associé au mauvais pronostic à long terme, indépendamment de la sévérité de l'insuffisance respiratoire.

  • Facteurs associés à la neurotoxicité modérée à sévère chez les patients avec un lymphome malin B traité par Chimeric Antigen Receptor-T cells et compliqué de Syndrome de Relargage Cytokinique    - Caldonazzo Jérémy  -  08 février 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les cellules T porteuses de récepteur chimérique, ou CAR-T cells, sont une avancée majeure dans le traitement des hémopathies malignes B. Les complications menaçant le pronostic vital des patients traités sont dominées par le syndrome de relargage cytokiniques (CRS) et la neurotoxicité qui survient quasi-systématiquement dans les suites d'un CRS. Les facteurs de risque de survenue d'une neurotoxicité sévère sont dominés par la survenue d'un CRS, et donc inutilisables en pratique clinique. Notre hypothèse est qu'il existe des facteurs de risques de survenue de neurotoxicité modérée à sévère indépendamment du CRS, chez les patients traités par CAR-T cells pour un lymphome B.

    Méthodes : Nous avons conduit une étude observationnelle, monocentrique, ambispective, incluant les patients majeurs, atteints d'un lymphome de haut grade, et traités par CAR-T cells étaient inclus. Les patients sans CRS étaient exclus. L'objectif principal était de déterminer les facteurs de risque de survenue d'un neurotoxicité modérée à sévère (de grade ≥ 2) parmi les patients avec un CRS dans les suites d'un traitement par CAR-T cells pour un lymphome. Les objectifs secondaires étaient de décrire les manifestations de neurotoxicité et de comparer le pronostic des patients à 9 mois selon la sévérité de la neurotoxicité.

    Résultats : Entre le 17 mai 2021 et le 03 avril 2023, 39 patients présentant un lymphome de haut grade étaient traités par CAR-T cells. Parmi les 34 patients avec un CRS, une neurotoxicité modérée à sévère survenait chez 7 patients (21%). Les antécédents psychiatriques, une CRP et une ferritine élevées, et des leucocytes plus bas le jour de l'injection des CAR-T cells, un taux de triglycérides élevés le premier jour du CRS, et un CRS de grade 3 étaient associés à une augmentation du risque de neurotoxicité modérée à sévère. Alors que les symptômes neurologiques étaient hétérogènes, une encéphalopathie toxique à l'électroencéphalogramme était fréquente et une méningite lymphocytaire était systématique, alors que l'imagerie cérébrale était normale. Le pronostic des patients n'était pas différent selon l'existence ou non d'une neurotoxicité modérée à sévère.

    Conclusion : Les antécédents psychiatriques, l'élévation de marqueurs inflammatoires et la leucopénie, l'élévation des triglycérique et le CRS de grade 3 sont des facteurs de risque aisément identifiables en pratique clinique de survenue de neurotoxicité modérée à sévère chez les patients traités par CAR-T cells pour un lymphome B compliqué d'un CRS.

  • Facteurs radiologiques associés à la mortalité dans le syndrome de détresse respiratoire aiguë : une étude rétrospective monocentrique    - Menguy Vincent  -  24 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) touche 10% des patients admis en réanimation et sa mortalité est de 40% dans les formes les plus sévères. La sévérité du SDRA est seulement définie selon la profondeur de l'hypoxémie car l'ajout de l'étendue des infiltrats pulmonaires à la radiographie thoracique ne permet pas de discriminer des patients avec une mortalité plus élevée. Cependant la sensibilité de la radiographie thoracique pour déceler des infiltrats pulmonaires est imparfaite en comparaison au scanner thoracique. Notre hypothèse est que l'étendue des infiltrats pulmonaires au scanner thoracique est associée à la mortalité dans le SDRA.

    Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique portant sur des patients admis dans le service de Médecine Intensive et Réanimation du CHU de Poitiers sur une période de 7 ans. Les scanners étaient inclus s'ils étaient réalisés chez des patients avec un rapport PaO2/FiO2 ≤ 300 mmHg sous ventilation invasive avec une pression expiratoire positive ≥ 5 cmH2O et sans œdème pulmonaire cardiogénique. Les infiltrats pulmonaires étaient analysés dans chaque quadrant de manière semi-quantitative par 2 radiologues. Le SDRA était défini par la présence d'infiltrats pulmonaires bilatéraux au scanner thoracique.

    Résultat : Parmi les 332 patients inclus, 272 (82%) avaient un SDRA au scanner. Le facteur de risque de SDRA le plus fréquent était une pneumopathie infectieuse. La mortalité en réanimation des patients avec un SDRA était de 41%. Les lésions de verre dépoli atteignaient les 4 quadrants alors que des consolidations étaient observées principalement dans les lobes inférieurs. En analyse multivariée, seuls l'Indice de Gravité Simplifié 2, l'immunodépression et l'existence d'un choc non cardiogénique étaient indépendamment associés à la mortalité en réanimation.

    Conclusion : Dans notre cohorte de patients avec un SDRA au scanner thoracique, l'étendue des infiltrats radiologiques au scanner n'est pas un facteur de risque indépendant de mortalité en réanimation.

  • Facteurs associés au succès de sevrage de l'oxygénothérapie haut débit : étude FASHiOn    - Rodriguez Maeva  -  08 novembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'oxygénothérapie à haut débit (OHD), technique récente fournissant de l'oxygène à haut niveau, diminue le travail respiratoire et améliore le recrutement alvéolaire, cependant son sevrage n'a jamais été étudié. Notre objectif est de décrire les facteurs associés à la réussite de sevrage de l'OHD.

    Matériel et méthode : Cette étude rétrospective monocentrique, a inclus pendant 2 ans tous les patients admis dans le service de Médecine Intensive Réanimation et traités par OHD pour une insuffisance respiratoire aiguë. Les patients n'ayant jamais été sevrés de l'OHD, ceux traités par OHD associé à la VNI et ceux ayant reçu de l'OHD préventive post-extubation étaient exclus. L'objectif principal était de comparer les patients en fonction du résultat à la première tentative de sevrage de l'OHD. L'objectif secondaire consistait à comparer l'évolution des patients ayant échoué au premier sevrage de l'OHD, puis sevrés avec succès.

    Résultats : Sur les 190 patients inclus, 168 (88%) étaient sevrés avec succès dès la première tentative. A la première tentative, il y avait chez les patients qui ont réussi, une proportion plus importante de patients avec une FiO2 ≤ 40% (p = 0.007) et le Rox index était plus élevé que chez ceux ayant échoué (p = 0,002). Le meilleur seuil était de 9.187 (Sensibilité 84%, Spécificité 50%). Les 19 patients ayant échoué la première tentative augmentaient leur Rox index au moment du sevrage (p = 0,04).

    Conclusion : Si elles étaient confirmées par d'autres études, la FiO2 et le ROx index pourraient être deux prédicteurs non invasifs du succès du sevrage de l'OHD disponibles aisément.

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