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Anatomie cytologie pathologiques

Les travaux sélectionnés

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  • Métastases placentaires du neuroblastome facteur de mauvais pronostic ? présentation de deux cas et revue de la littérature    - Chiaverini Agathe  -  13 septembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Le neuroblastome, première tumeur maligne solide extra-crânienne chez le jeune enfant, est généralement de bon pronostic chez les enfants de moins d'un an. Toutefois, il apparaît plus rarement de manière anténatale, avec, dans certains cas, des métastases placentaires. Ces localisations secondaires sont peu documentées dans la littérature.

    Afin d'approfondir nos connaissances quant à leur pronostic, nous décrivons deux cas observés au CHU de Poitiers qui s'ajoutent à la revue de littérature réalisée ensuite.

    Notre étude porte sur 25 cas au total, principalement d'origine surrénalienne et majoritairement de stade 4 et 4S.

    Nos résultats montrent une survie nettement inférieure chez les foetus avec métastase placentaire que sans (16% contre 95% tout stade confondu).

    Nous avons ainsi mis en avant le pronostic nettement plus défavorable des neuroblastomes anténataux avec métastases placentaires comparés au neuroblastome sans métastases placentaires. Cette atteinte secondaire devrait donc être intégrée dans la prise en charge thérapeutique des enfants.

    Ces résultats méritent d'être approfondis afin d'améliorer la détection de ces métastases et d'adapter les stratégies de prise en charge.

  • Diagnostic des amyloses : activité du Centre National de Référence Maladies Rares Amylose AL et autres maladies de dépôts d'immunoglobulines monoclonales sur la période mai 2022-mai 2023    - Kotereko Hondohe Brice  -  23 octobre 2023  - Thèse d'exercice


  • Prédiction de l'expression de PD-L1 sur scanner pré-thérapeutique dans une cohorte rétrospective de patients atteints d'adénocarcinome gastrique avancé    - Zemmour Yacine  -  09 octobre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les indications actuelles d'immunothérapie dans la prise en charge des cancers gastriques avancés sont soumises à un biomarqueur. Il s'agit de l'expression du Programmes Death Ligand 1 (PD-L1), évaluée en immunochimie en calculant le Combined Positive Score (CPS). L'évaluation de ce marqueur est chronophage, opérateur-dépendant et hétérogène au sein de la même tumeur.

    Objectif : cette étude vise à prédire l'expression de PD-L1 chez des patients atteints d'adénocarcinome gastrique avancé, sur scanner pré-thérapeutique par un algorithme de Deep Learning, cherchant ainsi à identifier un biomarqueur plus simple, reproductif et non invasif.

    Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique, issue du CHU de Poitiers, et de la cohorte NORDICAP du CHU Saint-Louis (Paris), cette étude a inclus tous les patients atteints d'un adénocarcinome gastrique avancé et ayant été suivis entre janvier 2012 à décembre 2020. Le CPS a été calculé pour chaque patient avec relecture par un senior. Les images de tomodensitométrie ont été collectées et segmentées à l'aide de l'outil Total Segmentator. Afin de prédire le CPS sur les images de tomodensitométrie, différentes architectures : Squeeze qnd Excitation Ntework (SENet), DenseNet et EfficientB7 ont été utilisées et comparées entre elles. Une validation croisée à cinq plis a été utilisée pour évaluer la performance des différents modèles. Les indices d'évaluation adoptés dans cet article comprennent la matrice de confusion, l'aire sous la courbe (AUC), la validation, la précision, le rappel.

    Résultats : Au total sur les 58 patients atteints de cancer de l'estomac inclus et analysés dans notre étude (23 CPS positifs, 35 CPS négatifs, en immunohistochimie), le modèle SENet (192,192,96) a correctement prédit le score CPS pour 41 patiens (13 CPS positifs, 28 CPS négatifs). Ce modèle a également obtenu en moyenne un AUC de 0,64, une précision de validation de 0,70, une précision de 0,73 et un rappel de 0,56 sur les cinq plis de validation croisée. Cela suggère que le Deep Learning pourrait être utilisé pour prédire l'expression de PD-L1 sur un scanner pré-thérapeutique chez les patients atteints d'adénocarcinome gastrique avancé.

    Conclusion : Cette étude préliminaire suggère que le Deep Learning pourrait être utilisé pour estimer le CPS de manière simple, reproductible et non invasive dans le cancer de l'estomac avancé. Une cohorte de validation est nécessaire pour améliorer la précision du modèle et pour explorer les sources de biais et de variabilité.

  • Étude ancillaire PREVED/PLACENTA : Anomalies à l'examen anatomopathologique et relation avec les dosages placentaires de différents perturbateurs endocriniens (bisphénol A, S, F et parabènes)    - Robalo Mickaël  -  17 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Objectif :

    Les CVUE sont des lésions fréquentes dont la physiopathologie reste d’origine indéterminée. Elles peuvent être associées à des morts fœtales in utero récidivantes, à une petite taille pour l'âge gestationnel, à une mortalité périnatale, à des RCIU ou encore des troubles du développement neurologique fœtaux.

    Dans ce contexte, l’objectif principal de ce travail est d’exposer les résultats de l’étude ancillaire PLACENTA-PREVED ainsi que d’évaluer les lésions microscopiques inflammatoires « à l’aveugle » de placentas issus de l’étude PREVED et de les comparer aux dosages biologiques des différents PE mesurés sur le fragment placentaire congelé.

    Matériel et méthodes :

    41 placentas de patientes issus de l’étude PREVED ont été inclus entre juin 2018 et avril 2019. Ils ont bénéficié d’une analyse macroscopique et histologique ainsi que la réalisation d’un dosage de différent perturbateurs endocriniens à l’état frais, comprenant notamment la famille des bisphénols et des parabènes. Une analyse statistique a été réalisée sur 37 d’entre eux afin d’étudier la relation statistique entre les taux de PE (Présence/absence=
    Résultats :

    Les lésions de CVUE ont été observées sur 16 % des placentas (dont 5 % de lésion de haut grade). Sur l’ensemble des placentas, 94,6 % présentent un taux quantifiable de PE (83,7% pour le BPA). Aucune relation statistique significative (p<0,05) n’a été mis en évidence entre la présence d’un taux quantifiable des différents PE étudiés et la présence de CVUE.

    Conclusion :

    Nos résultats ne permettent pas de mettre en évidence de relation statistiquement significative entre les lésions de CVUE et la présence de taux de PE quantifiables au sein du tissu placentaire. Il s’agit à notre connaissance de la première étude dosant les PE sur du tissu placentaire à l’état frais (non formolé).

    Malgré l’absence de résultat statistiquement significatif, nos observations et résultats encouragent la réalisation d’une étude dotée d’une puissance statistique supérieure, incluant les placentas de grossesses sans restriction (grossesse pathologiques inclus) et axée sur le bisphénol S.

    Enfin, la réalisation d’un gradient du taux sanguin de PE maternel par rapport au taux sanguin fœtal de PE, au cordon ombilical à la naissance, permettrait une meilleure localisation des PE au sein du tissu placentaire et d’analyser la capacité de filtration par cet organe de ces substances.

  • Rôle de la voie Hippo dans les cancers du sein avec métastases cérébrales    - Barry Fatoumata  -  28 septembre 2022  - Thèse d'exercice

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    CONTEXTE : L'incidence des cancers du sein métastatique cérébral a augmenté au cours des dernières années. À ce jour, le manque de traitements efficaces pour les métastases cérébrales constitue un défi majeur. Les composants de la voie Hippo peuvent servir de biomarqueurs prédictifs et de cibles thérapeutiques pour le traitement du cancer du sein. La relation entre l'expression de YAP/TAZ et différents sous-types histomoléculaires de cancer du sein reste encore incertaine. De plus, il a été suggéré que YAP est capable de fonctionner comme un oncogène ou un gène suppresseur de tumeur. La dérégulation de la voie de signalisation Hippo semble également conférer une chimiorésistance accrue aux cellules cancéreuses. L’objectif principal de l’étude était d’étudier les associations entre l’ expression des anticorps YAP1 et de TAZ et les caractéristiques histologiques, cliniques et les taux de survie, dans le tissu mammaire primitif, chez des patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique cérébrale.

    MÉTHODES : Nous avons mené une étude rétrospective et monocentrique. Les dossiers de cancer du sein avec métastases cérébrales diagnostiquées entre le 01 janvier 2009 et le 31/12/2019 au CHU de Poitiers, ont été retenus pour cette étude. Les dossiers anatomopathologiques de cancer du sein, avec métastases ( sans métastases cérébrales) biopsiées ou opérées entre le 01 janvier 2009 et le 31/12/2019 dans le service d’Anatomie et Cytologie Pathologiques du CHU de Poitiers, ont été retenus pour cette étude. Nous avons utilisé la technique TMA pour étudier l’expression de YAP et de TAZ.

    RÉSULTATS : Au total, 175 patients ont été inclus. La présente étude montre dans l’ensemble des deux populations, que la localisation nucléaire de YAP était plus fréquente dans la population RE- (p= 0,0392), les grade II et III (p= 0,0156), chez les stades IV au diagnostic (p= 0,0327) et chez les triples négatifs/ basal like (p= 0,0414). Dans le sous groupe avec métastases cérébrales, l'expression nucléaire de YAP était plus fréquente chez les stades IV au diagnostic (p< 0,0001) et dans le sous groupe moléculaire triple négatif / basal like (p< 0,0001). Une expression nucléaire de YAP était plus fréquemment associée à une métastase cérébrale synchrone (p< 0,0001). L’expression nucléaire de TAZ était plus fréquente dans la population RE- (p< 0,0001), RP- (p=0,0072) et HER2 +(p=0,0066), chez les grades III (p= 0,0262) et les triples négatifs (p< 0,0001). Dans le sous groupe avec métastases cérébrales, il y avait une expression plus fréquente de TAZ dans le sous groupe HER2 + (p< 0,0001).

    CONCLUSIONS : Notre étude est, à notre connaissance, la première à analyser à la fois l'expression de YAP1 et de TAZ dans une cohorte de cancer du sein métastatique. Nos données suggèrent que chez ces patients, l'utilisation de YAP et TAZ comme marqueur pertinent pour orienter la classification moléculaire. Une expression nucléaire de YAP et de TAZ serait associée à des caractéristiques histologiques agressives : YAP serait associé à un grade II/ III et à un stade IV au diagnostic. De plus, dans le sous groupe avec métastases cérébrales, une expression nucléaire de YAP serait associée à une métastase cérébrale synchrone . Une expression nucléaire de TAZ serait associée à un grade III au diagnostic. YAP et TAZ pourraient être des candidats de cible thérapeutique chez les cancers du sein métastatiques. Il est nécessaire de réaliser des études complémentaires avec des cohortes de plus grand effectif afin de confirmer nos résultats.

  • Analyse morphologique et immunopathologique des glomérulonéphrites à dépôts non organisés non Randall d'immunoglobulines monoclonales    - Sahin Yusuf  -  27 septembre 2021  - Thèse d'exercice


  • Facteurs de risques de résidu tumoral sur pièce de réexcision réalisée pour marge proche ou positive après mastectomie partielle    - Sahli Myriam  -  10 avril 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La tumorectomie est l'option thérapeutique chirurgicale de référence dans le cancer du sein. Lorsque la marge chirurgicale est envahie par la tumeur, une réexcision est nécessaire. Cependant, l'analyse histologique des pièces de réexcision montre qu'environ 30 à 70% d'entre elles ne présentent pas de résidu tumoral.

    Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique de Janvier 2009 à Janvier 2017 au centre Hospitalo-Universitaire de Poitiers. Nous avons cherché à déterminer les facteurs associés à la présence de tumeur résiduelle sur les pièces de réexcision.

    Résultats : D'après nos résultats, la présence de carcinome canalaire in situ sur la micro-biopsie est associée, de manière significative, à la présence de résidu tumoral. Nous avons trouvé d'autres facteurs corrélés à la présence de résidu tumoral : les patientes âgées de moins de 50 ans, les patients présentant une maladie multifocale, une sur ou sous-estimation de la taille tumorale par les radiologues, une composante intra-canalaire extensive, et la présence de carcinome canalaire in situ de haut grade ou de grade intermédiaire. La présence de plus de deux marges positives sur les tumorectomies est corrélée à la présence d'un résidu tumoral sur la réexcision. La longueur cumulée de l'ensemble des marges positives, lorsqu'elle mesure plus de 5 mm, est également associée à la présence d'un résidu tumoral. Les scores prédictifs testés dans notre étude (RD-score et “margin index”), ne sont pas fiables pour prédire l'absence ou la présence de résidu tumoral. L'examen extemporané macroscopique des marges chirurgicales n'est pas fiable pour prédire l'absence ou la présence de résidu tumoral sur la réexcision.

    Conclusion : Il n'existe pas de facteur fiable pouvant déterminer les patientes qui nécessitent une reprise chirurgicale. Nos résultats s'intègrent aux recommandations actuelles de réaliser une réexcision systématique de toutes les marges latérales envahies par la tumeur. Ces résultats peuvent cependant être utiles pour les chirurgiens afin de prévoir dans certains cas des marges plus importantes au cours des tumorectomies, dans l'objectif de réduire les taux de réexcisions.

  • Quelle est la place des tumeurs sébacées pour le dépistage du syndrome de Muir-Torre, quels sont les outils pour mieux différencier les tumeurs bénignes des tumeurs malignes et quelles sont les cibles théranostiques pour le futur ? : analyse d'une cohorte de 108 tumeurs par TMA    - Sinson Hélinie  -  19 avril 2019  - Thèse d'exercice

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    Contexte : L'adénome sébacé, le sébacéome et le carcinome sébacé sont fréquemment associés au syndrome de Muir-Torre (SMT), variant phénotypique du syndrome de Lynch. La place de l'immunohistochimie (IHC) des protéines MisMatchRepair (MMR) pour le dépistage reste à préciser. D'autre part, classer ces entités entre lésions bénignes et malignes peut relever d'un challenge diagnostique. Enfin, les marqueurs théranostiques dans ces lésions ont été peu étudiés. L'objectif principal de ce travail était d'évaluer la prévalence de la perte d'expression en immunohistochimie d'une ou plusieurs protéines MMR dans les tumeurs sébacées. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer des marqueurs d'agressivité et d'identifier de potentielles cibles théranostiques.

    Matériels : Cent-huit tumeurs sébacées correspondant à 55 adénomes sébacés, 34 sébacéomes, 7 carcinomes sébacés et 12 tumeurs sébacées inclassables ont été regroupées sur TMA afin d'évaluer l'expression de marqueurs orientant vers un SMT (MSH2, MSH6, MLH1, PMS2, BRAF et Ber-EP4), de marqueurs d'agressivité (p53, p16, PHH3 et Ki67) et de marqueurs théranostiques (EGFR, HER2, cMET, ALK et ROS1). Les résultats ont été comparés aux données cliniques.

    Résultats : La prévalence de la perte d'expression d'au moins une protéine MMR était de 66,7%, dont 70% en MSH2/MSH6, 18,6% en MLH1/PMS2 et 8,6% pour MSH6 seule. Notre étude a souligné une concordance parfaite entre l'IHC et le gène muté pour tous les patients avec un SL/SMT connu. A l'inverse, 19,4% avec des antécédents de cancer profond et un phénotype MMR déficient n'avaient pas eu de dépistage du SL/SMT. Les tumeurs sébacées étaient fréquentes chez les patients greffés d'organe et ces tumeurs avaient un phénotype MMR déficient. La p53 et le Ki67 étaient plus élevés dans les carcinomes sébacés, et semblaient être des outils intéressants pour différencier les lésions bénignes des lésions malignes, la p16 et PHH3 semblaient moins utiles. Concernant les cibles théranostiques, aucune tumeur n'exprimait ALK, tandis que plus de 95% des tumeurs exprimaient EGFR. Un marquage équivoque a été observé pour HER2 dans 14,3% des tumeurs, tandis que cMET n'était positif que dans 3,9% des tumeurs. ROS1 était positif dans presque toutes les tumeurs, soulignant les sébocytes matures.

    Conclusion : Les protéines MMR sont un outil utile pour le dépistage d'un SMT/SL à partir d'une tumeur sébacée. La p53 et le Ki67 sont intéressants pour différencier les tumeurs bénignes et malignes. Parmi les marqueurs théranostiques testés, EGFR apparaît comme une piste intéressante, tandis que la positivité constante de ROS1 pourrait être utile pour le diagnostic positif d'une tumeur sébacée. Des analyses moléculaires complémentaires (instabilité des microsatellites, analyse mutationnelle et hybridation in situ) pourront permettre de mieux conclure.

  • Survie globale et survie sans progression chez des patients atteints d'un glioblastome avec perte du chromosome 10q et hyperméthylation du promoteur du gène MGMT : étude pronostique rétrospective multicentrique (ancienne région Poitou-Charentes) entre 2016 et 2018    - Richard Sophie  -  15 avril 2019  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le glioblastome (GBM) est la tumeur primitive maligne du système nerveux central la plus fréquente et la plus agressive chez l'adulte. Le standard thérapeutique (protocole de Stupp) consiste actuellement en une résection chirurgicale optimale (lorsque cela est possible) suivi d'une radiothérapie encéphalique associée à une chimiothérapie alkylante concomitante par témozolomide (TMZ), puis de TMZ adjuvant. Il est admis par la communauté scientifique que l'inactivation épigénétique du gène MGMT par méthylation de sa région promotrice, régulant ainsi négativement son expression, est un facteur de bon pronostic et est prédictif de la réponse au traitement par TMZ. Le gène MGMT est situé sur le chromosome 10 en position q26.3 et la perte du bras long du chromosome 10 est fréquemment observée dans le GBM (70%). Il serait alors possible que, chez les patients avec une hyperméthylation du promoteur de MGMT, la perte du chromosome 10q puisse conférer une meilleure sensibilité au traitement par TMZ via la double inactivation de MGMT (1 allèle supprimé et 1 allèle méthylé). L'objectif principal de l'étude était de comparer la survie globale et la survie sans progression en fonction du statut de méthylation du promoteur du gène MGMT et du statut du chromosome 10q chez des patients atteints d'un GBM.

    Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique chez des patients atteints d'un GBM et traités initialement selon le protocole de Stupp. L'étude de l'état de méthylation du promoteur du gène MGMT (par pyroséquençage) et du statut du 10q (par CGH array - array comparative genomic hybridization) a été réalisée pour chaque échantillon. Les patients ont alors été répartis en 4 groupes : patients avec méthylation du promoteur de MGMT et perte du 10q, patients avec méthylation du promoteur de MGMT et sans perte du 10q, patients sans méthylation du promoteur de MGMT et perte du 10q, et patients sans méthylation du promoteur de MGMT et sans perte du 10q.

    Résultats : Au total, 149 patients ont été inclus. La présente étude montre que la perte du chromosome 10q, associée à l'hyperméthylation du promoteur du gène MGMT, prolonge significativement la survie globale (p=0,0024) et la survie sans progression (p=0,031) des patients atteints d'un GBM traités initialement selon le protocole de Stupp. Chez les patients hyperméthylés, la perte du 10q était un marqueur de meilleur pronostic avec une médiane de survie globale supérieure de 9,5 mois par rapport aux patients hyperméthylés sans perte du 10q. A partir de 6 mois de suivi, il existait une réduction relative du risque de décès de 53% (HR=0,47 ; IC à 95% [0,14-0,96]) dans le groupe hyperméthylé avec perte du 10q par rapport au groupe hyperméthylé sans perte du 10q. De plus, cette double inactivation de MGMT permettait la sélection d'une population de patients longs répondeurs au traitement par TMZ (survie globale >30 mois), tous hyperméthylés avec perte du 10q.

    Conclusions : Notre étude est, à notre connaissance, la première à démontrer l'intérêt pronostic du statut du chromosome 10q, en association avec l'état de méthylation du promoteur du gène MGMT, chez des patients atteints d'un GBM. Nos données suggèrent que le sous-groupe moléculaire caractérisé par la perte du 10q et l'hyperméthylation du promoteur de MGMT est de meilleur pronostic et présente un bénéfice plus important au traitement par TMZ. Les résultats de notre étude peuvent être d'utilité clinique immédiate puisque le statut du 10q ainsi que l'état de méthylation du promoteur de MGMT sont systématiquement analysés en routine pour tous les patients atteints d'un GBM suivis au CHU de Poitiers.

  • Intérêt de la protéine HSP110 comme outil diagnostique et facteur prédictif de réponse à la chimiothérapie dans le cancer colorectal avec instabilité microsatellitaire    - Chong-Si-Tsaon Arnaud  -  21 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Le but de ce travail était d'étudier la protéine HSP110 en tant qu'outil diagnostique et facteur prédictif à la chimiothérapie, chez les patients atteints de CCR MSI de stade II et III. Notre étude multicentrique de 382 CCR MSI a montré une forte corrélation entre l'expression d'HSP110wt en IHC et la délétion d'HSP110 T17 en biologie moléculaire. Toutefois, nous n'avons pas observé de lien entre la taille de la délétion du microsatellite HSP110 T17 en biologie moléculaire et le temps jusqu'à récidive des patients atteints de CCR MSI de stade II et III, traités par chimiothérapie. Il n'a pas non plus été montré de corrélation entre l'expression d'HSP110 en immunohistochimie et le temps jusqu'à récidive de ces mêmes patients. Ainsi, HSP110 ne semble pas être un facteur prédictif de réponse à la chimiothérapie dans les CCR MSI. L'analyse d'HSP110 T17 en biologie moléculaire manque de sensibilité et présente des difficultés d'interprétation ne permettant pas son utilisation en routine pour diagnostiquer une instabilité microsatellitaire.

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