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Pierre Fabrice

Les travaux encadrés par "Pierre Fabrice"

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16 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 10
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  • Etude observationnelle sur la version par manoeuvres externes réalisée chez les patientes ayant un antécédent de césarienne : à propos d’une cohorte de 136 patientes    - Guilhen Nicolas  -  09 octobre 2012  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : L'objectif de notre étude est d'évaluer une politique de service consistant à proposer systématiquement une VME chez une patiente ayant une présentation foetale non céphalique et un antécédent de césarienne. Outre les taux de succès et les modes d'accouchements, nous nous intéresserons particulièrement à la morbidité maternelle et néonatale liée à cette pratique.

    Population et méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle réalisée au CHU de Poitiers sur une période de 21 ans, concernant 136 patientes ayant bénéficié d'une VME pour présentation non céphalique après 35 SA, avec antécédent de césarienne.

    Résultats : La VME a réussi chez 71 patientes (52,2%). Il y a eu 78 (57,3%) intentions de voie basses et 52 (38,2%) accouchements par voie basse. Il y a eu 27 césariennes en urgence, dont 24 dans le groupe succès de VME. Les complications maternelles ou néonatales, semblant pouvoir être totalement ou partiellement en relation avec la VME, concernent 4 patientes (2,9%) : - 2 cas de césariennes en urgence dans les suites immédiates de la VME, dont 1 cas de prématurité à 35SA+6J ; - 1 cas de rupture utérine en cours de travail, avec hémorragie de la délivrance de 3000mL, transfusion, hystérectomie et hypoxie néonatale sévère ; - 1 cas de prématurité à 36SA+2J suite à une rupture prématurée des membranes quelques heures après une VME.

    Conclusion : Si la VME sur utérus cicatriciel est facile à pratiquer avec un taux de succès satisfaisant, le nombre de césarienne évité est moins important qu'attendu, concernant environ un tiers des patientes. L'analyse des complications met en évidence un aspect multifactoriel, dont la VME ne constitue qu'un élément. Cela impose lors de sa proposition, d'effectuer l'analyse de dossier au cas par cas, en toute transparence avec la patiente, afin qu'elle appréhende la réalité des bénéfices, en balance avec son surcroît de morbidité propre, ainsi que liée à l'utérus cicatriciel.

  • Apport de l'analyse du rythme cardiaque foetal pour le diagnostic précoce des ruptures utérines sur utérus cicatriciel : une étude cas-témoins    - Ducros Marion  -  30 novembre 2012  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'objectif de ce travail a été de décrire des anomalies du rythme cardiaque foetal (ARCF) autres que la bradycardie terminale, survenant avant la rupture utérine (RU) dans une population d'utérus cicatriciel. Le délai de survenue de ces anomalies par rapport à l'accouchement a été analysé.

    Patientes et méthodes : Cette étude cas-témoins, multicentrique, a été menée dans 4 maternités du Poitou-Charentes sur une période de 6 ans. Les cas de RU complètes et sous péritonéales ont été comparés à un groupe de témoins composé de patientes ayant une épreuve du travail sur utérus cicatriciel. Chaque cas a été couplé à 2 témoins. Durant les 2 heures avant l'accouchement, les RCF ont été analysés en double aveugle puis classés selon la classification FIGO. Une étude chronologique des RCF a été réalisée par séquence de 20 minutes.

    Résultats : Durant la période de l'étude, 39775 patientes ont accouché dans les maternités étudiées et parmi elles, 2649 (6,6%) étaient porteuses d'un utérus cicatriciel. Vingt-deux cas de RU ont été inclus et comparés à 44 témoins. Dans l'heure précédant la rupture, la survenue d'un rythme cardiaque foetal (RCF) classé anormal selon la classification FIGO a été 3 à 4 fois plus fréquente dans le groupe des RU. Concernant les résultats des méthodes d'évaluation foetale de seconde ligne, aucune différence significative n'a été observée entre les 2 groupes.

    Conclusion : Notre étude montre un lien significatif entre l'apparition d'un RCF pathologique et la rupture utérine sur utérus cicatriciel dans l'heure précédant son diagnostic. En cas d'ARCF classées anormales sur utérus cicatriciel, la réalisation d'une césarienne d'emblée, sans recours aux évaluations de seconde ligne, semble représenter une option thérapeutique raisonnable dans une démarche de gestion du risque.

  • Interventions obstétricales dans une population à bas risque et conséquences materno-foetales    - Brossard Aurélie  -  03 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    But : Evaluer les interventions obstétricales au sein d'une population à bas risque.

    Matériels et méthodes : Etude descriptive et observationnelle d'une cohorte prospective, menée dans 2 établissements d'une même région (CHU Poitiers maternité de type 3 et CH Châtellerault maternité de type 1), regroupant 1350 parturientes à bas risque en 2012 dont 509 nullipares. L'objectif principal est d'identifier la fréquence des interventions obstétricales comprenant les interventions par voie basse (extraction instrumentale et manoeuvre liée aux dystocies ou difficultés des épaules) et les accouchements par césarienne en urgence pendant le travail. Les objectifs secondaires sont d'évaluer le motif principal et les conséquences materno-foetales de ces interventions.

    Résultats : La fréquence de la grossesse à bas risque est de 37 % au sein des 2 établissements. Le taux d'interventions par voie basse est de 9.7 % et le taux de césariennes de 2.8 %. Ces taux sont respectivement de 15.7 % et 5.1 % chez la femme nullipare. On retrouve un lien significatif entre la nulliparité et le risque d'intervention par voie basse (OR 4.23 ; 95 % IC 2.76 - 6.48) et le risque de césarienne (OR 5.04 ; 95 % 2.3 - 11.2). Ces associations sont renforcées en cas d'âge maternel avancé. La moitié des extractions instrumentales sont réalisées pour une non progression du mobile foetal. Le motif de la majorité des césariennes est l'anomalie du rythme cardiaque foetal suspecte d'hypoxie. 2.9 % de nos accouchements se sont compliqués d'une hémorragie du post partum sévère, pour laquelle une association significative est retrouvée avec une durée prolongée de la seconde phase passive du travail et la macrosomie foetale. On rapporte 1.4 % de déchirures périnéales graves associées significativement aux extractions instrumentales. Dix-huit nouveaux nés (1.3 %) ont présenté des signes d'asphyxie intra-partum, influencés par le mode d'accouchement.

    Conclusion : Nos résultats rendent compte que les principaux facteurs qui influencent le mode d'accouchement, au sein de notre population à bas risque, sont la nulliparité et l'âge maternel avancé (> 35 ans). Ces données suggèrent que la nulliparité pourrait être considérée comme un facteur à haut risque. Les issues néonatales défavorables sont fortement corrélées au mode d'accouchement. Une grossesse considérée à bas risque à l'admission en salle de travail ne garantit pas un accouchement physiologique. Néanmoins, nos résultats encourageants pourraient amener à proposer une prise en charge "moins médicalisée" de l'accouchement dans une population à bas risque sélectionnée.

  • Interventions obstétricales dans une population à bas risque et conséquences materno-fœtales    - Brossard Aurélie  -  03 octobre 2013  - Thèse d'exercice

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    But : Evaluer les interventions obstétricales au sein d'une population à bas risque.

    Matériels et méthodes : Etude descriptive et observationnelle d'une cohorte prospective, menée dans 2 établissements d'une même région (CHU Poitiers maternité de type 3 et CH Châtellerault maternité de type 1), regroupant 1350 parturientes à bas risque en 2012 dont 509 nullipares. L'objectif principal est d'identifier la fréquence des interventions obstétricales comprenant les interventions par voie basse (extraction instrumentale et manoeuvre liée aux dystocies ou difficultés des épaules) et les accouchements par césarienne en urgence pendant le travail. Les objectifs secondaires sont d'évaluer le motif principal et les conséquences materno-foetales de ces interventions.

    Résultats : La fréquence de la grossesse à bas risque est de 37 % au sein des 2 établissements. Le taux d'interventions par voie basse est de 9.7 % et le taux de césariennes de 2.8 %. Ces taux sont respectivement de 15.7 % et 5.1 % chez la femme nullipare. On retrouve un lien significatif entre la nulliparité et le risque d'intervention par voie basse (OR 4.23 ; 95 % IC 2.76 - 6.48) et le risque de césarienne (OR 5.04 ; 95 % 2.3 - 11.2). Ces associations sont renforcées en cas d'âge maternel avancé. La moitié des extractions instrumentales sont réalisées pour une non progression du mobile foetal. Le motif de la majorité des césariennes est l'anomalie du rythme cardiaque foetal suspecte d'hypoxie. 2.9 % de nos accouchements se sont compliqués d'une hémorragie du post partum sévère, pour laquelle une association significative est retrouvée avec une durée prolongée de la seconde phase passive du travail et la macrosomie foetale. On rapporte 1.4 % de déchirures périnéales graves associées significativement aux extractions instrumentales. Dix-huit nouveaux nés (1.3 %) ont présenté des signes d'asphyxie intra-partum, influencés par le mode d'accouchement.

    Conclusion : Nos résultats rendent compte que les principaux facteurs qui influencent le mode d'accouchement, au sein de notre population à bas risque, sont la nulliparité et l'âge maternel avancé (> 35 ans). Ces données suggèrent que la nulliparité pourrait être considérée comme un facteur à haut risque. Les issues néonatales défavorables sont fortement corrélées au mode d'accouchement. Une grossesse considérée à bas risque à l'admission en salle de travail ne garantit pas un accouchement physiologique. Néanmoins, nos résultats encourageants pourraient amener à proposer une prise en charge "moins médicalisée" de l'accouchement dans une population à bas risque sélectionnée.

  • Accouchement d'un foetus en présentation du siège à terme : intérêt de la réalisation systématique d'une Version par Manœuvres Externes    - De Villardi de Montlaur Diane  -  15 avril 2014  - Thèse d'exercice

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    La présentation du siège à terme concerne 3 à 4 % des patientes. Sa prise en charge reste débattue depuis de nombreuses années.

    Une augmentation du taux de césarienne pour siège a été observée au cours des dernières années, passant de 14.5% en 1972, à 42.6% en 1995-1998, jusqu'à atteindre 74,4% en 2003. Afin de diminuer le taux de présentation du siège à l'accouchement et donc le risque de césarienne, il est actuellement recommandé de réaliser une Version par Manœuvres Externes (VME) vers 36 SA. Il a été observé une réduction significative du nombre de fœtus en présentation du siège après réalisation d'une VME. En revanche, certains auteurs remettent en question l'eutocie de l'accouchement, avec une augmentation du nombre d'extractions fœtales et de césariennes en cas de VME réussie par rapport à un fœtus en présentation céphalique initiale. Ces études ne montrent, par ailleurs, pas de différence significative de morbidité néonatale après VME, que l'accouchement soit par voie vaginale ou par césarienne. Enfin, les auteurs précisent l'absence de conclusion quant à l'innocuité de la VME. Parallèlement, il a été montré que l'accouchement du siège par voie basse, en respectant des critères précis, n'augmentait pas la morbidité néonatale.

    A une époque où les patientes sont demandeuses d'une moindre médicalisation, la VME a-t-elle encore sa place dans nos pratiques, sachant que l'accouchement ne serait pas totalement eutocique après réussite et que son innocuité n'a pu être prouvée ?

    L'objectif de cette étude est de comparer une stratégie de prise en charge de VME systématique à une stratégie qui respecterait la présentation du siège. Il serait ainsi possible d'évaluer les risques liés à la VME et son impact obstétrical : nombre de fœtus en présentation céphalique, risque de rupture prématurée des membranes, et d'Anomalie du Rythme Cardiaque Fœtal au cours de la VME. Les critères secondaires d'évaluation seraient l'évaluation de la morbidité néonatale et maternelle après l'accouchement par voie vaginale et par césarienne, le pourcentage de rotation spontanée du fœtus et la satisfaction maternelle.

    Pour cela, est mise en place une étude comparative, randomisée, multicentrique, en ouvert, de non infériorité, sur 2 groupes parallèles de 300 patientes par groupe, ayant recours à la VME versus pas de VME.

  • Grossesse après gastrectomie longitudinale : à propos de la prise en charge, du déroulement et de l'issue de 43 grossesses    - Carrière Jennifer  -  24 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'obésité est un problème de santé publique et la chirurgie bariatrique fait partie de l'arsenal thérapeutique. La gastrectomie longitudinale, technique restrictive apparue au début des années 2000, représente en 2011 l'intervention la plus réalisée en France. Les grossesses après chirurgie bariatrique ont été largement étudiées sauf la gastrectomie longitudinale, du fait de son essor récent. Nous avons donc créé un registre de grossesses survenues après gastrectomie longitudinale afin d'analyser la prise en charge, le déroulement et l'issue de ses grossesses.

    Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective multicentrique concernant les patientes opérées d'une Gastrectomie longitudinale principalement dans 5 centres de chirurgie bariatrique sur une période de 7 ans et pour lesquelles une grossesse est survenue par la suite.

    Résultats : Nous avons retrouvé 43 grossesses survenues après une gastrectomie longitudinale chez 38 patientes. L'IMC avant la grossesse était de 30,1 kg/m² (15,5- 45,7). Les complications les plus fréquemment retrouvées étaient : la suspicion de RCIU (18,6%), le diabète gestationnel (14,0%) et la MAP (16,0%). Trois grossesses ont été interrompues pour raison médicale. 82,9% des femmes ont accouché par voie basse. Le poids de naissance médian était de 2792,8g (525 - 3990). Dans 33,3% des cas, le nouveau né a été hospitalisé en néonatologie.

    Discussion : La comparaison avec l'enquête nationale périnatale de 2010 a permis d'évoquer une possible augmentation de diabète gestationnel, retard de croissance intra-utérin ou interruption médicale de grossesse chez ces patientes opérées d'une gastrectomie longitudinale. De même, le poids de naissance aurait tendance à être plus faible et le taux de prématurité (<37SA) plus important.

  • Évaluation des pratiques professionnelles en matière de césarienne programmée dans 4 établissements du Poitou-Charentes    - Glaude Justine  -  28 octobre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le taux de césarienne n'a cessé d'augmenter depuis la fin des années 70, dans tous les pays développés. En France, une femme sur cinq donne naissance par césarienne. Dans moins de la moitié des cas, la césarienne est programmée. La césarienne par rapport à la voie basse augmente la morbimortalité maternelle, sans pour autant diminuer la mortalité périnatale. C'est pourquoi nous devons constamment réévaluer les indications de césariennes.

    Objectif : Améliorer les pratiques professionnelles en matière de césarienne programmée, sans faire prendre de risque aux patientes ni aux praticiens en leur imposant des techniques qu'ils ne maîtrisent pas.

    Méthodes : La haute autorité de santé (HAS) a mis en place une étude au niveau national concernant la césarienne programmée à terme. Au sein de la région Poitou-Charentes, quatre maternités de type différent ont décidé de manière indépendante de participer à l'étude. La maternité A et la maternité B ont choisi de travailler sur la césarienne programmée et la macrosomie, la maternité C a travaillé sur la césarienne programmée et la présentation par le siège, et la maternité D a travaillé sur l'information des patientes et la césarienne programmée. Chaque établissement a sélectionné 10 dossiers de patiente de manière rétrospective, pour comparer le chemin clinique des patientes à celui préconisé par la HAS.

    Résultats : A la maternité A, afin d'améliorer le dépistage de la macrosomie, le service a écrit un protocole de dépistage. La maternité B, au vu de ces résultats, a décidé d'améliorer le dépistage du diabète gestationnel. La maternité C a pris pour résolution de contrôler systématiquement la présentation foetale avant de débuter la césarienne. La maternité D va porter ses efforts sur la traçabilité de l'information délivrée aux patientes.

    Conclusion : La prise en charge et l'information des patientes en matière de césarienne programmée à terme est globalement bonne dans ces quatre établissements du Poitou-Charentes. Une réévaluation des pratiques dans un an sera nécessaire pour apprécier la mise en pratique et l'efficacité des résolutions prises par chacune des équipes.

  • Le Fluorure de Sodium comparé à l’Héparine pour la conservation du sang de cordon des nouveau-nés en vue d’une analyse différée du pH artériel    - Moreau Paul  -  10 juin 2015

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    INTRODUCTION : Dans des maternités ayant une activité et un environnement ne permettant pas de faire des gazométries sur place, la réalisation du pH au cordon systématique n’est pas encore évidente. Nous nous sommes intéressés à la conservation du sang de cordon des nouveau-nés et nous nous sommes rendu compte que la littérature à ce sujet était peu fournie. Les seules recherches faites évaluaient la température, la composition du contenant du sang et le conservateur durant au maximum 8h. Nous avons décidé d’étudier la conservation du sang de cordon dans ces deux conservateurs différents afin de trouver avec lequel la gazométrie restait la plus stable. En confrontant l’Héparine au FNa, comme conservateur jusqu’à 18h, nous avons cherché à répondre à la problématique toujours existante du pH systématique fiable au cordon.

    METHODOLOGIE : Nous avons analysé 32 prélèvements de sang artériel de cordon. Pour chaque prélèvement, le sang était équitablement répartit dans deux tubes : un d’Héparine et un de FNa. Nous avons effectué des gazométries à la naissance puis à H0, H6, H12 et H18 après conservation au réfrigérateur.

    RESULTATS : Nous avons observé des différences significatives du pH à H6, H12 et H18 par rapport au pH frais. Le pH n’est donc pas stable avec le temps, quel que soit le conservateur, mais la conservation est nettement meilleure avec le FNa. Avec l’Héparine, le pH décroit en moyenne de 0,1 unités après 18h alors que dans le FNa, la différence n’est que de 0,04 unités.

    CONCLUSION : Le FNa est donc meilleur conservateur de sang de cordon de nouveau-nés que l’Héparine après 18h de conservation, mais il existe toujours une décroissance du pH dans le FNa. Une série d’analyses complémentaires nous permettra de voir si cette décroissance est due aux analyses multiples dans chaque tube.

  • Évaluation de la pratique de la ventouse de flexion, à partir d'une série continue sur 4 ans    - Margueritte François  -  02 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction: La ventouse est un instrument d'extraction instrumentale permettant la flexion de la présentation fœtale. Son utilisation au-delà du détroit moyen n'est actuellement pas recommandée même si elle n'est pas contre indiquée. Aux Etats Unis les ventouses réalisées au niveau du détroit supérieur sont autorisées uniquement pour un opérateur expérimenté. Si la tête fœtale n'est pas engagée, l'utilisation de la ventouse n'est pas démontrée. Lors d'une dystocie d'engagement au cours de la deuxième phase du travail, la tête fœtale peut présenter un défaut de flexion. La ventouse pourrait corriger ce défaut et permettre l'engagement pour un accouchement par les voies naturelles.

    Matériels et Méthodes : L'ensemble des dossiers correspondant à l'application d'une ventouse de flexion ont été inclus dans cette série sur une période continue de 4 ans (2012-2015).Les tentatives de ventouse concernent les grossesses monofœtale après 34 Semaines d'Aménorrhée, avec une présentation céphalique non engagée ou engagée à la partie haute. Au total 124 dossiers ont été inclus. L'estimation des taux de succès et d'échec a été réalisée par comparaison des 2 issues obstétricales (voie vaginale / césarienne ) quel que soit les autres instruments utilisés. L'étude de facteurs associés à l'échec de la ventouse s'est faite par régression logistique.

    Résultats : Sur les 124 cas, le taux de succès de la ventouse est de 78 %. La hauteur de la présentation est associée à plus d'échecs dans le groupe non engagé versus engagé en partie haute (p=0,006). Il n'y pas de différence significative sur les autres paramètres obstétricaux entre les deux groupes (utérus cicatriciel, rythme cardiaque fœtal, répartition des poids de naissance). Sur la morbidité maternelle il y a proportionnellement plus d'hémorragies du post partum dans le groupe échec (p=0,034). Neuf cas de lésions périnéales de grade 3 soit 9,3 % des voies basses sont reportés. Le taux de dystocie des épaules dans le groupe succès est de 14 % avec 8 Mac Roberts seul et 6 Mac Roberts et Jacquemier. Il n'y a pas de différence significative sur la morbidité néonatale sévère (p=0,560) entre les deux groupes, de même que sur la répartition des ph à la naissance. Dans le groupe succès le nombre de pathologies néonatales à la naissance (hématomes, lésions du scalp, plaies cutanées détresse respiratoire) est de 34 soit 35 % des accouchements par voie vaginale. Après régression logistique multivariée, une présentation engagée en partie haute est moins souvent associée à l'échec (OR 0,15 IC 95 % [0,04;0,56]) qu'une présentation non engagée et les multipares présentent une fréquence plus basse d'échec que les nullipares (OR 0,29 IC 95 % [0,10;0,87]).

    Conclusion : Dans notre série, la ventouse de flexion a permis la réalisation d'un accouchement par les voies naturelles dans 78 % des cas. Cette technique présente des conséquences maternelles et néonatales non négligeables qui doivent faire réserver sa pratique à des opérateurs entrainés en présence de situations précises.

  • Indications du test de Kleihauer-Betke aux urgences obstétricales : état des lieux, répercussions sur les pratiques et revue de la littérature    - Aublanc Mathilde  -  02 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Aujourd'hui, même s'il est décrié, le test de Kleihauer reste le gold standard dans le diagnostic des hémorragies fœto-maternelles (HFM). A l'heure actuelle les biologistes s'interrogent sur l'homogénéisation de l'utilisation de ce test. Il semble légitime que les obstétriciens en fassent de même, en se penchant sur les indications de cet examen dans leur pratique quotidienne.

    Objectif : Quelles sont les indications du test de Kleihauer (TK) aux urgences obstétricales ? Le TK est appréhendé ici à travers la prise en charge et le dépistage de l'HFM, et non à travers le cas de l'allo-immunisation fœto-maternelle.

    Matériels et méthodes : Nous avons étudié des femmes enceintes à partir de 24 SA, ayant bénéficié d'un test de Kleihauer au décours d'une consultation aux urgences obstétricales, sur une période de 5 ans. Nous proposons un état des lieux de nos pratiques à travers une étude rétrospective mono centrique observationnelle.

    Résultats : Au total, 390 patientes ont été incluses : 378 présentaient un test négatif, 1 patiente avec un test ininterprétable et 11 (2,82%) patientes avaient un résultat positif au test. Sur une période de 5 ans, 218 (55,9%) patientes ont consulté pour diminution des MAF (4 TK positifs); 121 (31,0%) patientes ont consulté pour métrorragies (5 TK positifs) ; enfin 51 (13,1%) patientes ont consulté suite à un traumatisme maternel (2 TK positifs et un TK ininterprétable). Après analyse des dossiers médicaux en cas de résultat positif au TK, aucune séquelle ou anémie fœtale n'a été constatée à la naissance.

    Discussion : Sur 5 ans nous avons donc observé une augmentation majeure du nombre de TK demandés aux urgences. Pourtant, après revue de la littérature, la diminution des MAF semble être la seule indication justifiant la prescription en urgence d'un TK afin de dépister une HFM.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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