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Garcia Rodrigue

Les travaux encadrés par "Garcia Rodrigue"

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  • Dépistage du syndrome d'apnées du sommeil par ApnéaLink™ avant ablation de fibrillation atriale : étude PREVASAS    - Perales Aurélie  -  16 avril 2018  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le syndrome d'apnées du sommeil est fréquemment associé à la fibrillation atriale (FA). Il constitue un facteur de risque de récidive après ablation de fibrillation atriale. La méthode diagnostique de référence est peu accessible. Il existe un moyen de dépistage plus simple, l'ApnéaLink™.

    Objectif : L'objectif de cette étude était de déterminer les éléments de l'ApnéaLink™ prédicteurs de récidive de FA après ablation.

    Méthodes : Cette étude rétrospective observationnelle monocentrique était menée au Centre Hospitalo-Universitaire de Poitiers sur des patients admis pour ablation de FA et bénéficiant la veille de la procédure d'un dépistage du syndrome d'apnées du sommeil par ApnéaLink™. Le critère de jugement principal était la récidive à 1 an. La récidive était définie par la survenue d'un épisode de FA, flutter ou tachycardie atriale au-delà du troisième mois après la procédure.

    Résultats : 121 patients ont été inclus du 5 janvier 2015 au 31 décembre 2016, dont 75,2% d'hommes. L'âge médian était de 61 ans. 47,9% des patients étaient en FA paroxystique, 47,9% en FA persistante et 4,1% en FA persistante de longue durée. Le taux de récidive à 1 an était de 19,0% en cas de FA paroxystique et 23,8% en FA non paroxystique. Le taux de saturation en oxygène en ApnéaLink™ était prédictif de récidive de FA (p=0,021). L'IAH n'avait pas de valeur prédictive (p=0,242). Les autres facteurs prédictifs de récidive étaient le diabète (p=0,019), la présence de cardiopathie dilatée primitive (p=0,038), le volume atrial gauche scanographique (p=0,019), le taux de NTproBNP (p=0,006), la réalisation de lignes antérieures (p=0,003) et la présence de FA à la sortie d'hospitalisation (p=0,004).

    Conclusion : Dans notre population, les paramètres de l'ApnéaLink™ n'avaient pas de valeur prédictive de récidive de FA après ablation hormis le taux de saturation en oxygène nocturne.

  • L'évolution du signal d'un capteur de contractilité prédit les évènements cardiovasculaires chez les patients avec une resynchronisation cardiaque    - Tao Kong Man Vincent  -  11 juin 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : le système SonR est une technologie évaluant la contractilité cardiaque à travers les vibrations mécaniques, et est utilisé sur certains dispositifs de resynchronisation cardiaque pour optimiser les délais AV et VV en continu. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'intérêt de l'évolution du signal SonR (ESS) pour prédire la survenue d'évènements cardiovasculaires. L'objectif secondaire est de rechercher une association entre l'ESS et la survenue de décès d'origine cardiaque.

    Matériels et méthodes : tous les patients ayant eu l'implantation d'une resynchronisation cardiaque avec un système SonR entre 2012 et 2016 dans notre centre ont été inclus rétrospectivement. L'ESS correspond à l'évolution de la valeur du signal SonR pendant les 6 premiers mois après implantation. Le critère principal (évènements cardiovasculaires) est un critère composite comprenant les décès d'origine cardiaque, les hospitalisations pour insuffisance cardiaque et les troubles du rythme ventriculaire. Le recueil des données a été fait jusqu'au 1er janvier 2017.

    Résultats : 74 patients (âge moyen 67 ans, 81% d'hommes) ont été suivis pour une durée médiane de 20 [13 ; 29] mois. La fonction d'incidence cumulative a montré que l'ESS était prédicteur des évènements cardiovasculaires en prenant pour seuil ≤10,70% (P=0,023) et prédicteur des décès d'origine cardiaque en prenant pour seuil ≤-18,55% (P=0,0018). Après analyse multivariée, l'ESS était associée indépendamment à la survenue d'évènements cardiovasculaires (HR=4.03; 95%CI [1.31-12.43] P=0.015), même après ajustement avec la présence d'un bloc de branche gauche ou d'une insuffisance rénale.

    Conclusion : l'évolution pendant les 6 premiers mois du signal SonR était un prédicteur indépendant de la survenue d'évènements cardiovasculaires lors du suivi. Cette première étude sur le sujet suggère que l'ESS pourrait être un paramètre intéressant pour identifier les patients à haut risque après l'implantation d'une resynchronisation cardiaque.

  • Évolution de la sensibilité du baroréflexe spontané chez les patients bénéficiant d'une ablation de fibrillation atriale    - Clouard Mathilde  -  17 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La fibrillation atriale (FA) est l'arythmie la plus fréquente et la place de l'ablation de la FA par cathéter est grandissante. La face postérieure de l'oreillette gauche est le siège d'un vaste réseau de fibres nerveuses appartenant au système nerveux autonome qui peuvent être lésées lors de l'ablation de la FA. Son implication dans la genèse et le maintien de la fibrillation atriale reste mal comprise. L'objectif principal de notre étude était d'évaluer l'impact de l'ablation de la FA sur la sensibilité du baroréflexe spontané (BRS) en position couchée. Les objectifs secondaires étaient d'étudier l'évolution d'autres marqueurs du système nerveux autonome : la variabilité sinusale et la variabilité de l'intervalle RR lors d'une manœuvre de Valsalva. Nous avons également évalué l'impact des modifications du BRS sur les récidives de FA.

    Méthode : Cette étude pilote était prospective, monocentrique et réalisée entre le 15/11/2018 et le 18/09/2019 au CHU de Poitiers et a inclus les patients ayant une primo-ablation de FA. Les critères d'exclusions étaient les suivants : reprise d'ablation de FA, un rythme électro-entrainé, refus de participer à l'étude. Les patients ont bénéficié d'une mesure du BRS et de la variabilité sinusale de manière non invasive avant l'ablation de FA, à J1 et dans les 3 à 6 mois après l'ablation de FA. Parallèlement, nous avons constitué un groupe contrôle sains. Le critère de jugement principal était la mesure du BRS par la méthode des séquences en position couchée. La variabilité sinusale était évaluée avec le SD et le PNN50.

    Résultats : 51 patients ont été inclus (Age moyen de 60 ±11ans; 17 % de femmes, 51% de FA paroxystiques, 49% de FA persistantes, 37% d'ablation par cryothérapie et 63% par radiofréquence). Les patients du groupe FA avaient un BRS plus faible que les contrôles sains (10,2 ±4,4 pour les contrôles, 8,3 ±2,9 pour les FA paroxystiques et 5,2 ±1,8 pour les persistantes ; p=0,01). Le BRS chutait significativement après l'ablation de FA (7,7 ±3,0 ms/mmHg avant ablation vs 4,4 ±2,3 ms/mmHg à J1 ; p < 0,0001). La mesure du BRS réalisée 3 à 6 mois après l'ablation n'était pas différente de la mesure réalisée à J1 (4,3 ± 1,7 ms/mmHg vs 4,4 ± 2,3 ms/mmHg respectivement ; p=0,77). Le SD et le rapport RR lors du Valsalva diminuaient après l'ablation (47,8 ±28,9 vs 23,7 ± 27,9 ms ; P<0,001 pour le SD; 1,18 ± 0,1 vs 1,08 ± 0,1, P=0,001 pour le rapport RR). Les valeurs du PNN50, du LF et du HF n'étaient pas modifiés après l'ablation. La FA a récidivé chez 11 (21,5%) patients. Il n'y avait pas de différence de variation entre les patients ayant récidivé et ceux n'ayant pas récidivé (3,6 ± 2,3 ms/mmHg vs. 3,9 ± 3,7 ms/mmHg respectivement ; p = 0,85).

    Conclusion : Dans cette étude pilote exploratoire, les patients en FA avaient un BRS en position allongée plus faible que les sujets du groupe contrôle. De plus, l'ablation de la FA a entrainé une chute du BRS de manière significative dès le lendemain de l'ablation et qui restait stable à distance de l'ablation.

  • Sleep apnea monitored by new generation pacemakers    - Bidegain Nicolas  -  22 octobre 2019  - Thèse d'exercice


  • Analyse rétrospective de l'activité d'ablation endocavitaire de la fibrillation atriale au CHU de Poitiers de Janvier 2013 à Décembre 2019    - Chane sone Nicolas  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Introduction : De nos jours l'ablation de fibrillation atriale (FA) est devenue une procédure courante. Elle être proposée en première intention chez les patients porteur d'une fibrillation atriale paroxystique réfractaire au traitement antiarythmique ou même à celui qui refuse le traitement médical après explication des bénéfices et risques de la technique (Recommandation ESC 2020, classe IIA, grade B). L'isolation des veines pulmonaires reste l'étape incontournable quel que soit le type de fibrillation atriale.

    Patients et méthodes : L'ablation de fibrillation atriale a fait son arrivée dans les années 2010 au CHU de Poitiers. Cette étude rétrospective, monocentrique a enrôlé de manière consécutive tous les patients qui ont bénéficié d'une procédure d'ablation de FA sur une période de 6 ans (de janvier 2013 à décembre 2019). Le recueil des informations s'est faite essentiellement sur dossier informatisé et auprès des cardiologues traitants.

    Le but de ce travail était de dresser un état des lieux de l'activité d'ablation de FA dans un but d'efficience. Résultats : Un total de 834 patients soit 971 ablations ont été inclus. Tous les patients qui ont bénéficié d'une ablation de fibrillation atriale étaient symptomatiques malgré au moins 2 lignes d'antiarythmiques. La proportion d'ablation de FA paroxystique et persistante occupait une part quasiment égale à 47% avec au premier rang la primoablation soit 791 procédures (81,5%). La cryoablation qui a fait ses débuts en 2017 occupe actuellement un tiers de l'activité en 2019. L'isolation des veines pulmonaires a été réalisée dans 99,6% des cas.

    La durée médiane d'hospitalisation était de 3 jours. Le délai de récidive moyen était estimé dans notre cohorte à 11,8±14,5mois. Discussion : En termes d'activité, l'ablation de FA croit de façon exponentielle depuis la création d'un nouveau centre cardiovasculaire en janvier 2017. L'élargissement des indications d'ablation dans les recommandations ESC de 2016 et l'arrivée de la cryothérapie

    Au niveau des complications, le taux de complication procédural patient année est le plus élevé en 2017 probablement à cause de la taille de l'introducteur du cryoballon.

    Quant à la récidive d'arythmies atriales, celle-ci est toujours difficile à apprécier étant donné son caractère souvent asymptomatique et par le fait d'un suivi ultérieur difficilement planifiable.

    Conclusion : L'ablation occupe une plus grande place dans notre centre depuis les recommandations de 2016 mais surtout. Ceci est désormais possible depuis l'ouverture du centre cardiovasculaire, la diminution des temps de procédure et l'arrivée de la cryothérapie. De surcroît, on ne notait pas de surrisque pour le patient, malgré un rebond de complications en 2017 avec l'arrivée de la cryothérapie. Actuellement, ce taux est d'environ 3% au niveau vasculaire et < 1% de complications graves. Enfin, en termes de suivi patient/année, ce taux de récidive est artificiellement bas en 2019 en lien avec un biais méthodologique. Nos perspectives d'avenir reposeront sur la possibilité d'ablation des rotors et à l'introduction de la technique d'ablation hybride.

  • Randall-type monoclonal immunoglobulin deposition disease: description of cardiac involvement    - Ramonatxo Arthur  -  11 septembre 2020  - Thèse d'exercice

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    Background: Randall-type monoclonal immunoglobulin disease (MIDD) is a rare complication of a monoclonal plasma cell clone. MIDD differs from AL amyloidosis by the presence of Congo red negative non-organized immunoglobulin (Ig) deposits, most commonly light chains (LCDD) along basement membranes and sometimes heavy chains (HCDD) or light and heavy chains (LHCDD). As AL amyloidosis MIDD is a multi-systemic disease, and affect the heart. To date no study has focused on the clinical characteristics of heart disease in MIDD.

    Purpose: The aim of this study was to describe the cardiac characteristics (clinical, ECG, holter ECG, ultrasound and MRI) of patients with Randall's disease

    Methods: This multi-center, nation-wide retrospective study extracted from the database of the French reference center for AL amyloidosis and other Ig deposition diseases between 2011 to 2019. Histological evidence was obtained on biopsies, most often renal with typical linear non-organized Ig deposits along basement membranes. Patients whose ECG and cardiac ultrasounds were not available were excluded.

    Results: Among 22 patients included (mean age was 66 ± 10 years), 12 (55%) were male; 16 (73%) were LCDD, 1 (5%) HCDD and 5 (23%) LHCDD. At baseline, 13 (59%) had a history of hypertension, 1 (3%) had a history of atrial fibrillation and in terms of clinical characteristics, 4 (18%) patients had NYHA class 3 or 4, 11 (50%) had edematous syndrome and 5 (23%) signs of left heart failure. The mean NT-ProBNP level was 693 ± 15 829 ng/L and mean high sensitivity troponin was 0.03 ± 0.05 ng/mL. The most frequent ECG feature was Q waves of pseudo necrosis in 41% of patients and microvoltage in 18%. On the 24-hour Holter monitoring, alteration of sinus variability was found in 65% of patients; one patient had a high-grade conduction disorder and another had ventricular tachycardia. On echocardiography, mean LVEF was 64 ± 10% and only two patients had a LVEF < 50% but diastolic dysfunction was present in 95% of patients; the global longitudinal strain was 19 ± 3 % with impaired values in 36% of patients. Contrarily to AL amyloidosis, the interventricular septum shiny aspect was noted in only one patient and no patient had late gadolinium enhancement on cardiac MRI.

    After median follow-up of 44 [25; 73] months, 5 (23%) were hospitalized for episodes of heart failure, including one patient for cardiogenic shock; 4 (18%) patients presented with atrial fibrillation after the diagnosis of Randall's disease. Regarding mortality, 6 (27%) patients died with a median of death at 67 [65; 73] years old.

    Conclusions: To our knowledge, we present the first case series dedicated to the description of cardiac parameters in MIDD patients with cardiac involvement. Except for MRI appearance of cardiac infiltration and interventricular septum shiny aspect in echocardiography, these patients showed features close to that of AL amyloid heart disease.

  • Facteurs prédictifs électrocardiographiques de mort subite cardiaque chez le patient diabétique de type 2    - Tavernier Marine  -  13 octobre 2020  - Thèse d'exercice


  • Faisabilité et efficacité de la réalité virtuelle pendant l'ablation de fibrillation atriale    - Roxburgh Thomas  -  28 septembre 2021  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les appareils connectés modifient considérablement de nombreux aspects des soins de santé. L'un d'eux, un casque de réalité virtuelle, montre des résultats promettant dans le traitement antalgique péri-procédurale. Nous avons étudié la faisabilité et l'efficacité de la réalité virtuelle (VR) pendant l'ablation de fibrillation atriale (FA) sous sédation vigile.

    Méthodes : Entre juillet 2019 et août 2020, tous les patients ayant reçu une cryoablation de FA ont été analysés. Les patients ayant reçu un traitement par VR ont été comparés aux patients ayant reçu un traitement antalgique standard. L'efficacité primaire a été évaluée à l'aide d'une échelle visuelle analogique (EVA), résumant la douleur moyenne ressentie pendant l'ablation. La douleur maximale, le confort, la consommation en antalgiques et sédatifs, les temps de procédure et de fluoroscopie ont également été évalués.

    Résultats : Quarante-huit patients ont reçu un traitement par VR pendant la procédure de cryoablation de FA (63,0 ± 10,9 ans ; 33,3% des femmes). Aucun patient n'a refusé d'utiliser l'appareil, 14,6% ont mis fin prématurément à la session de VR. La préparation du casque VR a pris en moyenne 78 ± 13 secondes. Par rapport au groupe témoin, la douleur moyenne était plus faible dans le groupe VR (3,5 ± 1,5 vs 4,3 ± 1,6 ; p = 0,004) alors que le confort était plus élevé dans le groupe VR (7,5 ± 1,6 vs 6,8 ± 1,7 ; p = 0,031). La douleur maximale était également plus faible dans le groupe VR (5.1 ± 1.9 vs 6.1 ± 2.0 ; p = 0.003). En revanche, les consommations de morphine et de benzodiazépines n'étaient pas différentes entre les groupes. Les durées de procédure et de fluoroscopie n'étaient pas différentes entre les deux groupes.

    Conclusion : Notre étude démontre que la VR peut être facilement intégrée dans le flux de travail d'ablation et a été associée à une réduction de la perception de la douleur et à une amélioration du confort du patient, en plus de l'antalgie standard.

  • Évaluation de la sécurité d'emploi du traitement de l'insuffisance cardiaque guidée par les alertes HL sur un groupe de patient de la cohorte HeartLogic France    - Berthélémy Lucas  -  07 octobre 2024  - Thèse d'exercice

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    Contexte :

    L'algorithme HeartLogic, disponible sur les défibrillateurs cardiaques Boston Scientific, est un indice évaluant la sévérité et l'évolution de l'insuffisance cardiaque (IC). Il a été démontré que le suivi de cet indice permettait de prédire les épisodes aigus d' IC dans le but in fine de réduire les hospitalisations associées. La sécurité d'une prise en charge de l'IC guidée par l'indice HeartLogic, et donc impliquant potentiellement l'instauration ou l'augmentation de la posologie des diurétiques avant l'apparition des symptômes cliniques, n'a pas été réalisée à ce jour et peut être rédhibitoire pour nombre de médecins.

    Nous avons étudié la sécurité de l'introduction de thérapeutiques, notamment diurétique, guidée par l'indice HeartLogic chez des patients IC pouvant être asymptomatiques.

    Méthodes :

    310 patients IC implantés d'un défibrillateur équipé de l'algorithme HeartLogic ont été inclus dans une étude observationnelle multicentrique (10 centres) et suivis pendant 1 an. En cas d'élévation de l'indice HeartLogic > 16, il était demandé au centre de réaliser un bilan biologique et d'adapter le traitement de l'IC. Notre étude portait sur les patients inclus au CHU de Poitiers. Nous avons étudié la survenue d'évènements indésirables après une modification du traitement de l'IC suite à une alerte HeartLogic. Le critère de jugement principal était la survenue d'une insuffisance rénale aigue (majoration de la créatinine de plus de 30%). Les critères de jugement secondaires étaient la survenue d'une dyskaliémie ou d'une dysnatrémie (majoration/diminution de la kalièmie ou de la natrémie de plus de 30%).

    Résultats

    53 patients ont été inclus (moyenne d'âge 67 (± 9,4 ans, 88% hommes) au CHU de Poitiers. 80% ont été implantés d'un défibrillateur cardiaque en prévention primaire de la mort subite. 52 % avaient une cardiopathie ischémique. Au cours du suivi (12 mois) un total de 123 alertes HL sont survenues chez 25 patients (soit une moyenne de 4,9 alertes par patient). 56% (n=69) des alertes ont amené à une modification de traitement (majoration du traitement diurétique n= 65, optimisation d'un des quatre traitements pilier de l'IC n=4). Le critère de jugement principal, qui était la survenue d'une insuffisance rénale suite à la modification du traitement guidée par l'indice HL, est survenue dans 1,8% des cas (n=1). Aucune variation de plus de 30% de la kaliémie ou de la natrémie n'est survenue. Trois hospitalisations (5,6%) pour insuffisance cardiaque et 2 décès (3,7%) sont survenus au cours du suivi.

    Conclusion :

    L'utilisation de l'index HeartLogic dans la stratégie de prise en charge de l'insuffisance cardiaque en amont de l'apparition des symptômes a montré une sécurité d'emploi satisfaisante. Cependant, l'extrapolation des résultats de cette étude doit tenir compte de l'expérience importante du centre investigateur dans la prise en charge des patients IC.

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