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Dernières soutenances

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4185 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 3081 à 3090
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  • Prise en charge hospitalière des patients ayant bénéficié de l’article 122-1 alinéa 1 du Code pénal entre 2004 et 2014 en Poitou-Charentes : état des lieux et réflexion sur l’influence d’un climat sécuritaire sur les soins proposés à cette population    - Wagner Laure  -  30 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    La prise en charge des malades mentaux ayant commis une infraction en lien avec leur pathologie a de tout temps posé question. Depuis 1810, l’irresponsabilité pénale du malade mental est inscrite dans la loi avec l’article 64 du Code pénal. Depuis le vote de la loi d’internement en 1838, leur prise en charge est confiée à l’hôpital psychiatrique où ils doivent être traités comme les autres patients, leur responsabilité n’ayant pas été retenue sur le plan pénal. Cependant, la crainte de la récidive et la diminution des moyens attribués à l’intra-hospitalier en psychiatrie peut pousser les soignants à prendre en charge de manière différente les patients ayant commis des actes violents judiciarisés.

    Notre étude rétrospective, comparative, multicentrique effectuée dans les hôpitaux psychiatriques du Poitou-Charentes entre 2004 et 2014 nous a permis de montrer que les patients hospitalisés après l’application de l’article 122-1 alinéa 1 du Code pénal étaient hospitalisés plus longtemps et dans des conditions plus coercitives qu’une population de patients hospitalisés en SDRE comparable. En effet, la durée de l’hospitalisation, le maintien de la mesure SDRE, le maintien en service fermé ou en isolement étaient significativement plus longs pour les patients irresponsabilisés pénalement. Ils faisaient également l’objet de prescription de molécules à effet sédatif à des posologies plus élevées en début d’hospitalisation.

    Ces constatations nous ont permis de discuter des liens entre la politique actuelle et la prise en charge de cette population particulière au cours de l’hospitalisation.

  • Le devenir des patients sortis du service d’accueil des urgences adultes pour angor : évaluation de la coopération « urgences – cardiologie »    - Boudaud Pierrick  -  25 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La place de l’ETT dans l’angor est majeure car elle permet la stratification du risque et détermine la prise en charge ultérieure. Elle doit donc être réalisée dès la prise en charge initiale. Ne pouvant être effectuée au SAU, une filière de soins « urgences - cardiologie » a été mise en place au CHU de Poitiers.

    Objectif : Évaluer l’efficacité de cette filière de soins par le biais de l’accessibilité à l’ETT en terme de délais. Évaluer les examens complémentaires à visée ischémique réalisés ainsi que la fréquence des MACE.

    Méthode : Une étude observationnelle monocentrique au sein du SAU de Poitiers portant sur 44 patients a été menée de août 2014 à juillet 2015. Son évaluation portait sur le pourcentage de patients ayant bénéficié d’une ETT dans le mois suivant leur sortie du SAU pour angor. Les délais d’accès à la consultation cardiologique puis à l’ETT, les examens complémentaires ainsi que le nombre de MACE ont également été déterminés par analyse des données recueillies sur le logiciel « telemaque » et par questionnaires téléphoniques auprès des patients.

    Résultats : 22,5% des patients ont bénéficié d’une ETT dans le mois suivant leur sortie du SAU avec des durées moyennes d’accès à la consultation cardiologique au CHU de 35 ± 21 jours / 29 (14 – 109) et d’accès à l’ETT de 69 ± 51 jours / 55 (8 – 192). 73% des patients vus en consultation cardiologique au CHU ont bénéficié d’une exploration cardiaque à visée ischémique et 9% d’une coronarographie. Aucun MACE n’a été à déplorer, cependant 27,5% des patients ont reconsulté pour de l’angor. Conclusion : Les délais entre la sortie du SAU et l’ETT ainsi que le taux de récidive peuvent être améliorés par le transfert direct de ces patients aux urgences cardiologiques pour la réalisation de l’ETT et la prise en charge immédiate.

  • Mise au point d’une formulation topique de sirolimus pour le traitement des angiofibromes de la sclérose tubéreuse de Bourneville au centre hospitalier universitaire d’Angers    - Bougueon Guillaume  -  25 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Les formulations topiques à base d’inhibiteurs de mTOR, et notamment de sirolimus, ont fait leur apparition il y a une dizaine d’années. Principalement utilisées pour traiter les angiofibromes faciaux de la sclérose tubéreuse de Bourneville, elles ont prouvé leur efficacité sur la diminution des érythèmes et du nombre d’angiofibromes faciaux. Ne possédant que peu d’effets indésirables, elles représentent ainsi un nouvel espoir pour les patients dont les affections sont parfois défigurantes. Malheureusement, aucune forme n’est pour le moment commercialisée et les pharmaciens hospitaliers sont sollicités afin de réaliser des préparations pharmaceutiques.

    Le premier objectif de cette thèse est de mettre en lumière l’ensemble des connaissances et des moyens nécessaires à la mise en oeuvre d’une préparation topique de sirolimus. Elle rapporte une analyse approfondie de la littérature sur le sujet, ainsi qu’un audit sur l’état des lieux de la préparation en France (sélectionné sous forme de poster aux Journées Dermatologiques de Paris 2015). Nous proposons également pour la première fois une étude de stabilité physico-chimique et microbiologique de notre formulation réalisée sur 6 mois (proposée pour publication à l’International Journal of Pharmaceutics). Enfin, nous rapportons l’efficacité des premiers patients traités après trois mois d’application.

  • Évaluation du test de transfert inter-hémisphérique visuel concernant l'impact cognitif de la radiothérapie encéphalique chez des patients porteurs de métastases cérébrales    - Viera Emmanuelle  -  24 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    En raison des progrès thérapeutiques, la survie des patients atteints de métastases cérébrales tend à s’allonger et les modalités d’irradiation évoluent. Il est donc légitime de s’interroger sur l’impact cognitif des différentes options techniques de radiothérapie encéphalique.

    Objectifs :

    Evaluer le test de transfert inter-hémisphérique visuel concernant l’impact cognitif de la radiothérapie encéphalique chez des patients porteurs de métastases cérébrales.

    Matériel et méthodes :

    Etude prospective ayant inclus au Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers en radiothérapie 68 patients porteurs de métastases cérébrales d’un primitif solide. Un groupe a reçu une radiothérapie de l’encéphale en totalité (n=39) et un autre une stéréotaxie cérébrale (n=29). Ont été inclus les patients irradiés soit sur l’encéphale en totalité soit en condition stéréotaxique, dont le score Recursive Partitionning Analysis était de 1 ou 2, et dont le Mini Mental State Evaluation (MMSE) ≥ 24.

    Chaque groupe a passé un test de transfert inter-hémisphérique visuel (TTIH), un MMSE, une Batterie Rapide d’Efficience Frontale (BREF) et rempli un questionnaire de qualité de vie (QLQ C30) avant la radiothérapie, à un mois, à 6 mois et à plus d’un an de la fin de la radiothérapie.

    Résultats :

    Les patients ayant bénéficié d’une radiothérapie encéphalique en conditions stéréotaxiques présentent un allongement significatif du temps de réponse au test de transfert inter-hémisphérique. Il n’y a pas de différence significative au cours du temps dans les résultats au MMSE et à la BREF dans les 2 groupes ainsi que dans les scores de qualité de vie.

    Discussion :

    Nos résultats suggèrent que le test TIH à travers le temps de réponse (TR) et l’index TTIH permettrait de déceler une altération des fonctions cognitives à long terme dans le groupe stéréotaxie. L’absence de différence significative dans l’évolution des fonctions cognitives pour le MMSE et la BREF confirme la faible sensibilité et spécificité de ces tests. Enfin, l’absence de différence significative dans les résultats au QLQ C30 peut s’expliquer par l’anosognosie causée par les troubles cognitifs.

    Conclusion :

    Le TTIH serait un test cognitif intéressant à inclure dans l’évaluation des patients irradiés sur l’encéphale. Celui-ci pourrait devenir un outil d’évaluation à prendre en compte comme nouvel élément dans la prise en charge thérapeutique. Des études complémentaires de plus grande ampleur sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

  • Facteurs intervenant dans la non - observance des maladies chroniques en médecine générale    - Boisliveau Adeline  -  11 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L’observance est un élément déterminant dans le suivi des maladies chroniques. L’objectif principal de l’étude était d’identifier et d’analyser les causes et les facteurs de mauvaise observance.

    Matériel et méthodes : Un auto-questionnaire a été distribué dans deux cabinets médicaux, rempli par des patients ayant un traitement pour une ou plusieurs maladies chroniques. Les données recueillies concernaient le patient, ses connaissances du traitement, une évaluation de l’observance du traitement et de la relation médecin-malade ; et les causes de non prise de traitement par les patients.

    Résultats : 208 patients ont été inclus : 131 en zone urbaine et 77 en zone rurale. Les femmes étaient majoritaires (62,5%). La médiane d’âge était de 59 ans. 76% des patients connaissaient leur traitement. 26% des patients étaient observants et 58% des patients présentaient une observance avec des problèmes mineurs. Les principales causes reconnues de non prise des traitements étaient l’oubli, l’absence du domicile et la lassitude. 48% des patients considéraient avoir une bonne relation médecin-patient. On notait des liens significatifs entre observance et : âge du patient, lieu d’habitation du patient, ancienneté du traitement, connaissance du traitement, nombre de médicaments, satisfaction du traitement, activité du patient, soutien des proches et qualité de la relation médecin-malade.

    Discussion et conclusion : L’observance thérapeutique repose sur une relation médecin-patient optimale avec une communication adaptée par le médecin pour impliquer le patient dans sa maladie grâce à une information complète sur les indications des traitements et les pathologies concernées.

  • La pose de l’implant contraceptif en Médecine Générale en Poitou-Charentes : état des lieux des pratiques    - Nécibar Maïténa  -  10 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Le nombre d’IVG en France reste élevé malgré une offre et une couverture contraceptive importante. L’implant contraceptif est le contraceptif le plus efficace selon l’OMS (Indice de Pearl proche de 0) mais il est pourtant très peu utilisé en France. Le but de cette étude était de déterminer quels étaient les freins à la pose de l’implant contraceptif en médecine générale.

    Les médecins généralistes ont été 103 à accepter de participer à cette étude (25 % de taux de réponse) en répondant à un questionnaire, tous exerçaient dans les départements des Deux Sèvres ou de la Vienne.

    Le principal frein à la pose qui a été mis en évidence est le manque de formation à la pose (62%), suivi d’une petite chirurgie nécessaire à la pose (36 %) et au retrait (36%) de l’implant, puis les effets secondaires du contraceptif (32%), le manque de temps (20%), la présence d’un gynécologue à proximité (14,5%), le manque d’intérêt pour cette contraception (5,5%) et l’impression de réticence des patientes (5,5%). Il est proposé par 36 % des médecins généralistes en première intention et par 57 % des médecins en deuxième intention. Dans notre échantillon, 83 % des médecins déclaraient que l’implant contraceptif était du ressort du médecin généraliste et 49% ne posaient pas d’implants. Plus d’un quart des médecins généralistes qui posaient l’implant ont déclaré s’être formés seul.

    Le manque de connaissance notamment au niveau technique de pose et la petite chirurgie nécessaire était le principal frein à son utilisation, suivi des effets secondaires fréquents de l’implant. Un renforcement de la formation pratique et théorique des médecins serait à envisager pour améliorer l’accès de ce contraceptif aux patientes.

  • Description de la prise en charge oncologique des patients de 75 ans et plus, traités par chimiothérapie pour un cancer colorectal métastatique dans la région Poitou-Charentes : étude observationnelle en 2013-2014    - Bréchon Marie  -  04 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Description de la prise en charge oncologique des patients de 75 ans et plus, traités par chimiothérapie pour un cancer colorectal métastatique (CCRm) dans la région Poitou-Charentes en 2013 et 2014.

    Méthodes : Étude de cohorte observationnelle multicentrique incluant les patients ayant reçu un traitement en première ligne d'un CCRm entre le 01/01/2013 et le 31/12/2014, dans la région Poitou-Charentes, à partir de la prescription de chimiothérapie dans le logiciel « chimio » commun à tous les centres.

    Résultats : 456 patients ont été inclus, 170 étaient âgés de 75 ans et plus (37%), et 286 avaient moins de 75 ans (63%). Parmi les patients de 75 ans et plus, on comptait 76 patients de 75-79 ans (45%), 69 patients de 80-84 ans (41%) et 25 patients de 85 ans et plus (14%). On observe la même proportion de patients opérés de leur tumeur primitive dans chaque groupe (70%) et pas de différence significative en termes de complications de la tumeur primitive (occlusion, hémorragie, perforation). Le statut RAS était plus souvent recherché dans la population de patients jeunes (96% versus 82%, p≤0,0001) et connu à l'initiation du traitement dans 58% des cas, et 42% dans un second temps. La répartition RAS muté/sauvage est similaire dans les deux groupes avec 54% de RAS sauvage dans chaque groupe (p=0,87). La prise en charge oncologique est nettement différente entre les populations jeune et âgée. La monochimiothérapie plus ou moins associée à une thérapie ciblée est rarement utilisée en 1ère ligne chez les moins de 75 ans (n=14, 5%) alors qu'elle est prescrite très fréquemment chez les patients âgés (n=69, 41%). Les facteurs influençant le choix de la chimiothérapie sont l'âge et les habitudes de prescription (p=0,0002) alors que les comorbidités et l'état général ne semblent pas modifier le type de traitement choisi. L'utilisation de chimiothérapie sans thérapie ciblée est élevée pour toute la population (48,5%). Les causes d'arrêt de traitement pour toxicité notamment ne sont pas différentes. L'évaluation oncogériatrique apparaît insuffisante : le FOG n'était réalisé que pour 19 patients (11%). L'évaluation oncogériatrique était demandée pour 22 patients (13%) et réalisée pour 50% d'entre eux. On retrouvait des évaluations partielles non standardisées faites par les oncologues pour 111 patients (65%) : 54% pour la nutrition, 54% sur leur état général, 15% sur leur autonomie, 4% sur l'humeur et 2% sur la cognition et la marche.

    Conclusion : Notre étude confirme une prise en charge moins agressive des patients âgés par rapport aux plus jeunes, et une insuffisance en termes d'évaluation oncogériatrique. Le statut RAS est obtenu de façon fréquente mais trop tardivement par rapport à la mise en place de la chimiothérapie.

  • Évaluation du niveau de compétence ressenti des internes de médecine générale en fin d’études    - Prat Gaël  -  03 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le Diplôme d’études spécialisées de médecine générale a pour but de permettre aux Internes de médecine générale (IMG) d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leur future profession.

    L'objectif de notre étude était de mesurer le ressenti du niveau de compétences des internes à la fin de leur cursus Méthode : Étude déclarative descriptive chez les IMG de notre région ayant terminé leur cursus de troisième cycle de médecine générale en Octobre 2014 et ayant soutenu leur mémoire de DES. L’auto-évaluation s’est déroulée de novembre à décembre 2014, par le biais d’un questionnaire informatique de 50 questions réalisé à partir du référentiel de niveaux de compétences produit par un groupe d’expert du CNGE. Les IMG s'autoévaluaient à l’aide d’une échelle de Likert de 1 (pas du tout d’accord) à 5 (tout à fait d’accord) pour chaque descripteur du niveau « compétent » du référentiel.

    Résultats : Sur 79 IMG interrogés, le taux de répondant était de 56 %. Les 44 IMG de l’échantillon se sentaient compétents d’un point de vue général avec une note de 4,0 sur 5 (+/- 0,4). Le même sentiment a été retrouvé pour chaque compétence indépendamment les unes des autres. Il n’y avait pas de différence significative entre les IMG ayant réalisé un SASPAS par rapport à ceux qui n’en avaient pas réalisé (4,0 vs 3,9 p = 0,21), de même pour les IMG ayant réalisé des remplacements pendant leur cursus.

    Conclusion : Malgré un biais déclaratif probablement important, les IMG en fin de cursus se sentiraient compétents pour exercer leur spécialité. Ce ressenti serait à confirmer par une hétéro-évaluation avec des critères objectifs, plus difficile à mettre en pratique.

  • Réduction de l’oedème pulmonaire neurogénique lors du passage en mort encéphalique par l’utilisation de béta 2 mimétiques    - Pontier Bénédicte  -  01 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction

    La transplantation pulmonaire se situe seulement au 4e rang des organes greffés notamment à cause de la survenue d’un oedème pulmonaire neurogénique (OPN) secondaire au réflexe de Cushing précédant la mort encéphalique (ME). Les béta 2 mimétiques (β2M) inhalés augmente la clairance de l’eau pulmonaire extravasculaire (EPEV). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du pré- et post-conditionnement pulmonaire par l’administration de β2M dans un modèle porcin de ME.

    Matériel et méthodes

    La ME de douze porcs (Large White, 35–52 kg) est provoquée par l’inflation d’un ballonnet intracrânien sous anesthésie générale. Chez 6 porcs (groupe β2M), 5 mg de salbutamol a été administré en aérosol avant et 120 min après l’induction de la ME. Chaque animal a été monitoré par un système PICCO®. Le débit cardiaque (DC) et la fréquence cardiaque (FC), le volume télédiastolique indexé (VTDI), l’EPEV, la pression artérielle moyenne (PAM), la fraction d’éjection globale (FEG) et le rapport PaO2/FiO2 (P/F) ont été relevés à T0, au moment du passage en ME (ME), à 60, 120, 180 et 240 min après passage en ME. Les résultats sont exprimés en médiane ± interquartiles 1 et 3.

    Résultats

    Dans le groupe β2M, l’EPEV n’augmente pas significativement par rapport à T0 contrairement au groupe témoin lors du passage en ME. L’EPEV est significativement plus élevée dans le groupe témoin que dans le groupe β2M au moment du passage en ME. Il n’y a pas de différence significative de l’EPEV entre les 2 groupes à 240 min post-ME. La fréquence cardiaque augmente significativement dans le groupe contrôle au moment du passage en ME (groupe témoin : 120 batt/min [113-143] vs 280 batt/min [280-286] p=0,002) mais reste significativement plus élevé dans le groupe β2M. Il n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les calculs de P/F, le VTDI, la FEG, le DC et la PAM.

    Discussion

    L’utilisation d’aérosol β2M semble avoir un effet sur la clairance de l’EPEV quand ils sont administrés avant le passage en ME. Il n’y a aucun effet après le passage en ME avec un volume d’EPEV identique au moment du prélèvement. L’utilisation de β2M en aérosol induit une tachycardie importante potentiellement délétère.


  • Étude des propriétés pharmacocinétiques (plasmatiques et pulmonaires) de la colistine et du colistiméthate sodique (CMS) après l'administration d'un premier aérosol de 0,5 million d'UI de CMS chez 12 patients de réanimation présentant une infection pulmonaire à bacille(s) à Gram négatif    - Cormier Marielle  -  01 mars 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Les pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) sont une importante source de morbi-mortalité en réanimation majorée par l'émergence des résistances bactériennes. La colistine, longuement délaissée à cause de sa néphrotoxicité, suscite un regain d'intérêt, comme traitement de sauvetage dans les infections à bacilles à Gram négatifs (BGN) multi résistants. Une étude des propriétés pharmacocinétiques du colisthiméthate sodique (CMS) et de la colistine (Boisson M. Antimicrob Agents Chemother 2014 ; 7331-9) a montré que la nébulisation de 2 millions d'UI de CMS permettait d'atteindre des concentrations intra-alvéolaires de colistine largement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices (CMI) des BGN. L'objectif de cette étude était d'étudier les propriétés pharmacocinétiques (plasmatiques et pulmonaires) de la colistine et du CMS après l'administration d'un premier aérosol de 0,5 million d'UI de CMS chez 12 patients de réanimation présentant une infection pulmonaire à BGN.

    Méthode :

    Après accord du CPP Ouest III et obtention d'un consentement éclairé, 12 patients de réanimation, intubés, ventilés, atteints d'une PAVM à BGN ont été inclus entre juillet 2014 et avril 2015. Ils ont reçu un aérosol de 0,5 millions d'UI de CMS grâce à un nébuliseur à membrane vibrante pendant environ 30 minutes. Plusieurs prélèvements sanguins ont été réalisés : avant l'aérosol puis à 30 min, 1h, 2h, 3h, 5h et 8h. Des prélèvements alvéolaires étaient également réalisés, par mini-lavage broncho-alvéolaire à 1h et 3h de l'aérosol pour les 6 premiers patients puis à 5h et 8h pour les 6 derniers. Les échantillons étaient ensuite centrifugés (+4°C, 3000g) puis immédiatement congelés. Les dosages de CMS et de colistine ont été effectués par une méthode HPLC couplée à la spectrométrie de masse. Les concentrations alvéolaires ont été corrigées selon la méthode de l'urée.

    Résultats :

    Après nébulisation de CMS, les valeurs médianes des concentrations intra-alvéolaires en colistine à 1h, 3h, 5h et 8h sont respectivement 1,60 μg/mL [0,84 - 15,08 μg/mL], 1,96 μg/ml [0,84 - 7,67 μg/mL], 14,25 μg/ml [1,94 – 20 ,11 μg/mL] et 2,10 μg/ml [0,62 – 5,32 μg/mL]. La concentration plasmatique de CMS croit rapidement pour atteindre la concentration maximale moyenne (Cmax) de 0,054 +/- 0,032 μg/ml puis décroit progressivement. Le temps pour atteindre la Cmax (Tmax) est en moyenne 0,99 h +/- 0,58 h. A l'opposé, la concentration plasmatique de colistine croit progressivement jusqu'à la Cmax qui a pour valeur moyenne 0,030 +/- 0,014 μg/ml puis reste stable les heures suivantes. Le Tmax est en moyenne de 3,71 h +/- 2,51 h. Après nébulisation de CMS, les valeurs médianes des rapports des concentrations en colistine intra-alvéolaires et plasmatiques à 1h, 3h, 5h et 8h sont respectivement 89 [33 - 1077], 85 [31 - 320], 386,68 [121,52 – 654,13] et 108,98 [14,71 - 408,18].

    Conclusion :

    Après un aérosol de 0,5 MUI de CMS, les concentrations intra-alvéolaires de colistine sont inférieures aux CMI des BGN de sensibilité diminuée à la colistine. Cette posologie, bien qu'elle permette d'avoir des concentrations intra-pulmonaires largement supérieures aux concentrations plasmatiques, ne semble pas suffisante pour traiter efficacement les PAVM à BGN multi-résistants sans risquer de favoriser le développement de mutants résistants.

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