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  • Prévalence des patients identifiés "bed-blockers" dans les unités de court séjour et de soins de suite et réadaptation du Pôle de gériatrie du CHU de Poitiers : enquête un jour donné    - Systchenko Claire  -  17 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : A l'heure de l'optimisation des soins, la problématique des patients « bed-blockers », patients jugés médicalement sortants mais restant hospitalisés, est un réel enjeu. L'objectif principal de cette étude est de calculer la prévalence des patients « bed-blockers » dans le Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Les objectifs secondaires sont d'évaluer la durée de prolongation d'hospitalisation, d'identifier les causes de cette prolongation ainsi que les caractéristiques de ces patients.

    Méthode : Une étude transversale a été réalisée un jour donné et a concerné les patients d'unité de médecine gériatrique aiguë (UGA) et d'unité de soins de suite et réadaptation (SSR) du Pôle de Gériatrie du CHU de Poitiers. Les patients étaient qualifiés « bed-blockers » par leurs médecins hospitaliers référents. Un questionnaire a été établi afin de recueillir les données socio-démographiques, médicales (autonomie, comorbidités et critères de vulnérabilité) et les données sociales. Un deuxième recueil a été effectué un mois plus tard afin de voir si les patients initialement qualifiés « bed-blockers » étaient toujours hospitalisés.

    Résultats : Sur les 190 patients présents dans le Pôle de Gériatrie au moment de l'enquête, 41 (21,6%) étaient qualifiés « bed-blockers » : 9,3% en UGA et 31,7% en SSR. Le sex-ratio H/F était de 0,64 avec un âge moyen de 81,4 ± 12 ans [50-95]. Les patients vivaient en majorité à domicile (80%), étaient en perte d'autonomie avec un score GIR moyen à 2,85 ± 0,16 [1-5] et présentaient de nombreuses comorbidités (score de Charlson 3,83 ± 0,33 [0-11]) et critères de vulnérabilité (3,97 ± 0,23 [1-7]). Trois-quarts des motifs de « bed-blocking » étaient une problématique sociale avec principalement une attente de place en institution (36,6%) et des raisons familiales ou personnelles (15%). Les 25% des motifs restants sont divisés entre l'attente d'une place en structure d'aval médicalisée et les problèmes de gestion de service. Au total, 75% des patients ont bénéficié d'une prise en charge sociale avec un délai moyen d'intervention de 10 jours. Un tiers des patients étaient encore présents dans le service lors du suivi à un mois ; ceux-ci présentaient moins de comorbidités que les patients bed-blockers qui étaient sortis (Charlson à 2,78 [0-5] versus 4,37 [0-11], p<0,02).

    Conclusion: La prévalence des patients « bed-blockers » présents dans le pôle est similaire à celles retrouvées dans la littérature. Les principales raisons ressortant de notre étude sont la difficulté à identifier précocement les patients à risque d'hospitalisation prolongée non justifiée sur le plan médical. Ceci permettrait d'anticiper la prise en charge sociale et la problématique de l'accueil post hospitalier.

  • État des lieux de la prise en charge des troubles de la déglutition des patients victimes d'accident vasculaire cérébral: enquête auprès des soignants de courts et moyens séjours du département des Pyrénées-Atlantiques    - Blanc Roby Grégory  -  16 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'accident vasculaire cérébral (AVC) est la première cause de handicap acquis et la troisième cause de mortalité en France. Son incidence est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population. Suite à la mise en oeuvre du plan national AVC en 2010, de nombreuses unités neuro-vasculaires ont été créées, afin d'améliorer la filière de prise en charge des AVC et réduire les inégalités territoriales. Or, seule la moitié des patients victimes d'AVC bénéficierait aujourd'hui d'une expertise neurovasculaire alors que la prise en charge par des professionnels formés, une équipe pluridisciplinaire, et la standardisation des pratiques, améliorent le pronostic vital et fonctionnel. Nous nous interrogeons sur la disparité des pratiques, concernant notamment la prise en charge des troubles de la déglutition fréquemment rencontrés à la phase aiguë.

    Objectif : Décrire la prise en charge des troubles de la déglutition après un AVC par les médecins et les soignants paramédicaux exerçant en services spécialisés et non spécialisés.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive, déclarative, à propos de la prise en charge de la dysphagie après un AVC, a été réalisée du 10 juin au 30 août 2014, au moyen de deux questionnaires, destinés aux médecins et professionnels paramédicaux exerçant dans des unités de courts et moyens séjours dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Ces unités étaient ou non, spécialisées dans les affections du système nerveux central.

    Résultats : 175 soignants ont répondu. 46% travaillaient au sein de services spécialisés dans la prise en charge des AVC, et 54% dans des unités non spécialisées. Ce travail a confirmé des disparités de pratiques entre elles, tant à la phase aiguë, qu'à la phase de neuro-réhabilitation. Le dépistage paramédical et le suivi des troubles de la déglutition étaient plus souvent standardisés au sein des services spécialisés (dépistage systématique, de 92% en court séjour spécialisé contre 54% en non spécialisé, et 54% contre 24% en moyen séjour). La formation des soignants y était plus généralisée, surtout chez les paramédicaux (70% contre 51%). Les signes cliniques des patients à risques de fausses routes étaient cependant bien connus de tous. La nasofibroscopie et la radiocinéma de déglutition étaient rarement demandées du fait d'une accessibilité réduite. Les recommandations générales d'accompagnement au repas du patient étaient appliquées même si les soignants, essentiellement ceux d'unités non spécialisées, déclaraient manquer de temps au moment de l'aide au repas pour 70% d'entre eux. De plus, le matériel n'était pas toujours adapté à cette prise en charge. Aucun programme d'éducation thérapeutique (ETP) concernant les troubles de la déglutition n'était déployé. Le suivi du patient dysphagique n'était pas toujours organisé à la sortie des services non spécialisés (38% de médecins ne programmant pas de suivi particulier), à l'inverse des unités spécialisées où il était systématiquement prévu.

    Conclusion : Des disparités de dépistage et de suivi du patient dysphagique existent. Les soignants sont en demande de formation et de moyens humains. Des référents pour la prise en charge des troubles de la déglutition doivent être formés et des programmes d'ETP sont à déployer.

  • L'efficacité du contrôle glycémique intensif sur les complications microvasculaires chez les diabétiques de type 2 : méta-analyse des essais cliniques randomisés    - Hisland Lucie  -  16 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le diabète de type 2 est une maladie fréquente qui entraine de multiples complications1. Le traitement repose actuellement sur le contrôle glycémique qui diminue les risques microvasculaires2. Cette dernière conclusion n'a pas été retrouvée dans un certain nombre de méta-analyses. Nous avons choisi de faire une nouvelle méta-analyse des ECRs en regroupant les critères de jugement de façon transparente et en évitant de créer des critères « composites ».

    Méthode : Les études incluses sont les ECRs inclus dans la méta-analyse d'Hemmingsen et al.3. Différents critères retrouvés dans les études pour la rétinopathie, néphropathie et neuropathie ont été sélectionnés.

    Résultats : 7 ECRs aux résultats discordants ont été inclus. Concernant la rétinopathie, la méta-analyse réalisée ne retrouve pas de résultats significatifs pour la baisse d'acuité visuelle, la chirurgie de la cataracte, ni pour la rétinopathie proliférante ou non. Par contre, il existe une diminution significative de la photocoagulation, de la progression de la rétinopathie et de l'œdème maculaire dans le cadre d'un traitement intensif. Sur le plan de la néphropathie, il n'est pas retrouvé de résultats significatifs concernant les décès d'origine rénale, les maladies rénales, ni le doublement de la créatininémie. Cependant, une diminution de la microalbuminurie et de la macroalbuminurie dans le groupe de patients ayant bénéficié d'une prise en charge stricte est constaté. Pour ce qui est de la neuropathie, aucun résultat significatif n'est retrouvé.

    Discussion : Les différences retrouvées avec les autres méta-analyses s'expliquent par les choix différents dans les chiffres pris et le nombre d'études incluses qui diffère. Néanmoins, le contrôle glycémique a bien un effet sur certaines complications microvasculaires du DT2. Cependant, les critères qui ont un retentissement clinique dans la vie du patient ne sont pas améliorés significativement par un contrôle glycémique intensif. De plus, d'autres thérapeutiques ne ciblant pas l'équilibre glycémique permettent de diminuer le risque de rétinopathie et des complications rénales, comme les IEC30, 31 par exemple.

    Conclusion : Il est retrouvé un effet significatif d'un contrôle glycémique strict sur la photocoagulation, la progression de la rétinopathie, l'apparition ou la progression de l'œdème maculaire ainsi que sur la microalbuminurie et macroalbuminurie.

  • Résilience des adolescents de parents divorcés ou séparés : revue systématique de la littérature sur les facteurs de risque et les facteurs protecteurs des troubles d'adaptation des adolescents    - Schwartz Laura  -  16 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : En France, le nombre de divorces et de séparations parentales est élevé. Cette transition familiale vécue par les adolescents a comme conséquence des effets néfastes sur leur adaptation. De nombreux facteurs de risque ou de protection sont associés à la vulnérabilité ou à la résilience des adolescents suite à un divorce ou une séparation parentale.

    Objectif : Identifier les facteurs ayant permis ou non la résilience des adolescents de parents divorcés ou séparés.

    Méthodes : Revue systématique de la littérature à partir des bases de données PsychInfo, PubMed, Cochrane Library, Embase, BDSP et des références des articles recensés. Les articles ont été sélectionnés par le titre et le résumé.

    Résultats : 37 articles (8 études longitudinales et 29 études transversales) ont été inclus 55 facteurs de risque et facteurs protecteurs, des troubles d'adaptation des adolescents de parents divorcés ou séparés, ont été identifiés.

    Conclusion : Les trois principaux facteurs influant la résilience des adolescents suite à une séparation ou un divorce parental sont les pratiques éducatives parentales, la relation entre les adolescents et leurs parents, et le conflit parental.

  • Quel est l'impact de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine après au moins trois mois d'utilisation ? : revue de la littérature    - Coulais Mathilde  -  14 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : réaliser une revue de la littérature afin de synthétiser les données actuelles sur l'impact potentiel de la contraception oestroprogestative, quel que soit sa forme galénique, sur la sexualité des femmes après au moins trois mois d'utilisation. Objectif secondaire : sous-analyse de quatre études présentant des similitudes de méthodologie.

    Matériel et Méthodes : une recherche bibliographique a été réalisée, à partir des bases de données de PubMed, Google Scholar et Cochrane, pour sélectionner toutes les études publiées entre 1990 et janvier 2016 dont l'objectif principal ou secondaire était d'évaluer les effets d'une ou plusieurs contraceptions oestroprogestatives sur le fonctionnement sexuel féminin. Les études incluses devaient avoir une durée de suivi d'au moins trois mois. Pour l'analyse secondaire, les études devaient utiliser le questionnaire FSFI et présenter leurs résultats sous forme de moyennes.

    Résultats : 116 études ont ainsi été obtenues. Vingt-trois études ont été incluses dans la revue de la littérature ; parmi elles, treize ont retrouvé un impact significativement positif de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine, huit ont retrouvé un impact négatif et trois n'ont pas retrouvé d'effet significatif. L'analyse secondaire a retrouvé un impact significativement positif de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine mais une des quatre études avait une population significativement plus âgée.

    Discussion et conclusion : les études incluses sont très hétérogènes au niveau de leur méthodologie rendant leur comparaison difficile. Leurs résultats sont très divers voire contradictoires. Plusieurs hypothèses ont été proposées pour expliquer l'éventuel impact de la contraception oestroprogestative sur la sexualité féminine, telles que les variations hormonales induites et les modifications du cycle menstruel, mais cela reste incertain. De nouvelles études, avec une méthodologie satisfaisante et un questionnaire commun, sont donc nécessaires pour approfondir le sujet.

  • Prise en charge médicamenteuse de la douleur par voie intrathécale : données de stabilité disponibles pour les médicaments utilisés    - Aumond Julie  -  13 février 2017  - Thèse d'exercice

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    La prise en charge médicamenteuse classique ne suffit pas toujours pour soulager les douleurs intenses. Même si le traitement est bien conduit, certaines douleurs sont rebelles aux antalgiques traditionnels. L’analgésie intrathécale est alors utilisée en dernier recours. Le Centre Régional d’Etude et de Traitement de la Douleur (CRETD) de Poitiers met en place cette technique interventionnelle lors d’échec thérapeutique. Son objectif est d’accroître l’efficacité et la tolérance des antalgiques d’action centrale. L’administration des molécules au plus proche de leur site d’action s’accompagne d’une diminution des doses et donc des effets secondaires. Les indications et les molécules administrées sont énoncées dans les recommandations internationales ; la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) et la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD) guident également leurs emplois. Des associations médicamenteuses sont régulièrement employées. Cependant, les données de stabilité des molécules ne sont pas disponibles pour toutes les associations. Des études, permettant une administration sécurisée dans les conditions d’utilisation du CRETD de Poitiers, concernant la ropivacaïne et le ziconotide notamment sont absentes.

  • L'influence des odeurs sur le comportement humain    - Paquereau Elise  -  10 février 2017  - Thèse d'exercice

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    L'odorat est un sens unique qui demeure plein de mystères. Négligée de notre éducation, l'olfaction est une faculté vitale qui nous met en relation avec notre environnement de manière fusionnelle. Ainsi, notre odorat dirige nombreux de nos comportements.

    Le nez, ce petit miracle de la physiologie humaine ! Toute expérience olfactive naît d'une rencontre olfactive unique. Le traitement de l'information olfactive est un mécanisme neurophysiologique particulier et complexe. Il est lié aux caractéristiques des molécules, des récepteurs et à l'organisation des voies cérébrales. Mais il y a surtout le rôle important d'une structure cérébrale spécifique dans la discrimination fine des odeurs, le bulbe olfactif.

    Le système olfactif est lié avec le système limbique plus étroitement que ne le sont les autres systèmes sensoriels. Chaque odeur nous touche intimement. Ce lien étroit, entre émotions et olfaction, est dû au fait que certaines régions cérébrales, telles que le cortex frontal ou l'amygdale sont à la fois impliqués dans les processus olfactifs et émotionnels. Les odeurs ont un rôle dans l'affectivité et la constitution de la mémoire. Il est donc essentiel de prendre soin et d'entretenir son odorat par des méthodes simples comme l'arrêt du tabac, la curiosité de sentir de nouvelles odeurs ou encore de consommer du zinc.

    L'odorat est si important que les gènes, destinés à la détection des odeurs, représenteraient 1 à 2% de l'ensemble de nos gènes. Longtemps délaissé, le pouvoir attribué aux odeurs constitue un thème intéressant pour les scientifiques. C'est un sens précieux qui pourrait aider au diagnostic de certaines maladies.

    Les soignants sont de plus en plus nombreux à utiliser les odeurs comme outil thérapeutique. Les huiles essentielles sont mises à profit pour traiter l'insomnie, le stress ou l'euphorie par exemple. D'autres odeurs sont mises à disposition dans le cadre des ateliers d'olfactothérapie. Le but est de faciliter l'interaction, l'expression et la communication. Les odeurs ont le pouvoir d'évoquer, de faire ressurgir des souvenirs. Les émotions serviront de support au travail thérapeutique.

    Stimuler ce sens pour modifier les comportements, pour améliorer l'humeur, pour favoriser la relaxation et la productivité ou les performances est devenu fréquent. Mais stimuler ce sens pour ralentir l'évolution de certaines maladies ou troubles est encore peu courant.

    Les odeurs améliorent, guérissent, trahissent et séduisent ...

    L'olfaction offre aux commerces et au marketing une nouvelle possibilité pour toucher notre sensibilité. Par le biais de nombreux objets ou lieux parfumés, les enseignes anticipent le comportement de l'Homme, manipulé. Les perceptions olfactives sont difficilement verbalisables, individuelles mais très évocatrices. Notre nez nous pousse à consommer.

    Malgré des progrès considérables par les scientifiques au cours de ces dernières années, de nouvelles études sont nécessaires pour approfondir ce sujet.

    Notre odorat est peu utilisé mais très sensible. Apprendre à l'utiliser et mieux, c'est peut-être une voie vers des médicaments du futur.

  • Le syndrome de Williams Beuren : données génétiques récentes et perspectives de prise en charge    - Fiot Mikael  -  09 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Le syndrome de Williams Beuren est une maladie génétique rare due à une microdélétion sur la chromosome 7q11.23. Le nombre important de gènes absents du génome de l’individu donne toute sa complexité à la pathologie. Les recherches actuelles permettent dorénavant de comprendre le rôle de plusieurs gènes et leur implication dans la maladie, et permettent de faire un lien entre l’expression d’un gène et l’apparition d’une anomalie aussi bien sur le plan physique que psychologique.

    Ce syndrome associe des troubles du développement, atteint une grande partie des systèmes de l’organisme et présente un phénotype comportemental tout à fait particulier. Cette association de symptôme requiert une prise en charge multidisciplinaire dans laquelle tous les professionnels de santé doivent collaborer afin de garantir une qualité de vie au patient et à son entourage. Bien que le traitement reste pour le moment symptomatique, les recherches se poursuivent au moyen de modèles animaux en utilisant la thérapie génique afin de palier à un ou plusieurs symptômes mais l’espoir que ce syndrome puisse un jour être guéri reste pour le moment très faible.

    Nous avons ainsi voulu montrer une fois de plus que le pharmacien d’officine pouvait également prendre part au parcours de soins du patient aux côtés d’autres professionnels, comme dans d’autres pathologies, au travers de conseils simples et d’un accompagnement quotidien.

  • Évaluation de la qualité des recommandations de bonne pratique sur le traitement du diabète de type 2    - Favard Gilot Delphine  -  02 février 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La complexité thérapeutique du diabète de type 2 nécessite des recommandations de bonne pratique (RBP) de qualité, basées sur des études de haut niveau de preuve, afin de répondre aux exigences de l'EBM (Evidence Based Medecine). L'UKPDS 33-34 (United Kingdom Prospective Diabetes Study) est à l'origine de la stratégie de contrôle glycémique intensif et de la recommandation de la metformine comme traitement de première intention dans le diabète de type 2. Malgré les biais de cette étude et la remise en question de ses résultats par les méta-analyses de Boussageon et al. d'Hemmingsen et al., les RBP continuent de la considérer comme une référence majeure.

    Objectifs : L'objectif premier de notre étude est d'évaluer la qualité générale des RBP sur le traitement du diabète de type 2, et de rechercher combien de ces RBP citent les méta-analyses de Boussageon et al. et d'Hemmingsen et al. L'objectif secondaire est de rechercher si ces RBP fournissent des données concernant les bénéfices et les risques absolus des thérapeutiques pour la prévention et le traitement du diabète et de ses complications.

    Méthodes : Nous avons cherché les RBP sur le traitement du diabète de type 2 publiées à partir de mai 2012, sur Pubmed, le Guidelines International Network, le National Guidelines Clearing House et l'Infobanque des guides de pratique clinique de l'Association Médicale Canadienne. La qualité générale des RBP a été évaluée en utilisant la grille d'évaluation de la qualité des recommandations pour la pratique clinique (AGREE II). Pour chaque RBP, nous avons cherché la citation des méta-analyses de Boussageon et al. et d'Hemmingsen et al., ainsi que la description des sources, période et mots clés de la méthode de recherche. La citation des termes de bénéfices et risques absolus des thérapeutiques a également été recherchée.

    Résultats : Vingt-cinq RBP ont été inclues. La qualité générale des RBP avait une moyenne de 3,5 sur 7. Les scores des domaines de rigueur d'élaboration et d'indépendance éditoriale étaient les plus faibles. Les trois quarts des RBP ne détaillaient pas leur méthode de recherche. Les méta-analyses de Boussageon et al. et d'Hemmingsen et al. ont été citées par 8% à 16% des RBP. Une minorité des RBP faisait mention des risques et des bénéfices absolus des thérapeutiques.

    Conclusion : La majorité des RBP sur le traitement du diabète de type 2 était de faible qualité et manquait de rigueur méthodologique. Très peu citaient les méta-analyses de Boussageon et al. et d'Hemmingsen et al., pourtant de plus haut niveau de preuves que l'étude UKPDS 33-34. L'EBM est encore loin d'être systématique pour les RBP sur le diabète de type 2, leur fiabilité doit donc être remise en cause.

  • Le discours répétitif de la personne âgée : les contingents cognitifs et anxieux    - Pharose Jean-luc  -  25 janvier 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La problématique des répétitions verbales chez le sujet âgé porteur ou non de trouble neurocognitif léger ou majeur (TNClm) est à ce jour peu explorée. Elle met autant en difficulté les personnels soignant que l'entourage des personnes porteuses ce cette symptomatologie ce qui peut aggraver la situation jusqu'au drame. Certaines études chez les patients atteints de la Maladie d'Alzheimer ou apparentée semblent mettre en avant certaines fonctions exécutives notamment la fonction de mise à jour.

    Matériel : Nous nous proposons au travers d'une étude cas-témoin d'explorer cette piste sur un groupe de patients porteurs d'un discours répétitif, ayant TNClm ou un trouble anxieux, ainsi que d'utiliser questionnaire Stereotypy rating inventory afin de recueillir des données sémiologiques utiles pour mieux définir le phénomène.

    Résultats : Nous avons pu mettre en avant des différences de comportements verbaux répétitifs entre les patient déments et les patients anxieux ; les premiers ayant plus fréquemment un antécédent de rabâchage, les seconds présentant des dispositions contextuelles au rabâchage. Chez ayant un discours répétitif, la préférence va aux phrases, aux histoires puis aux mots de façon décroissante. La répétition de phrase semble plus marquée en tant que facteur de risque pour les patients ayant une pathologie démentielle. Les deux types de rabâcheurs semblent avoir des difficultés de mise à jour, les rabâcheurs anxieux pourraient avoir des déficiences plus étendues des fonctions exécutives. Mais la seule chose qui les diffère statistiquement c'est leur niveau d'anxiété (et leur neuroticisme).

    Discussion : Nous avons réussi à montrer l'action de la mise à jour dans les deux populations morbides, mais seule l'anxiété semble les lier. L'articulation des deux est encore à déterminer.

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