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Binder Philippe

Les travaux encadrés par "Binder Philippe"

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29 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 11 à 20
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  • Étude FIAM, Formation Initiale en Addictologie des Médecins généralistes : contexte personnel, expériences et représentations    - Ilango Alain  -  09 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'objectif de cette étude est d'évaluer l'influence des différents types de formation universitaire organisées en addictologie en fonction des facultés (obligatoire, facultative, absente) sur les maîtres de stages universitaire (MSU) de médecine générale selon leurs niveaux de compétence en addictologie.

    Matériel et méthodes : l'étude est multicentrique et transversale sur 3 semaines. Le critère d'inclusion concerne les MSU en activité. Il s'agit d'un questionnaire avec 59 questions organisées en 4 parties : la première concerne les caractéristiques des participants. La deuxième porte sur l'analyse des connaissances en addictologie. La troisième concerne les variables explicatives séparés en quatre thèmes (formation, expérience, représentation, contexte personnel). La dernière partie porte sur le souhait ou non des participants d'être indemnisés de 20 €. Suite à cela, 2 groupes de MSU ont été déterminées en fonction de leurs niveaux de compétence en addictologie.

    Résultats : 175 MSU ont été inclus dans l'étude. Il n'est pas noté de lien entre les différents types de formation universitaire et le niveau de compétence des MSU en addictologie à la limite de la significativité (p=0,051). D'autres différences significatives ont été retrouvés : la difficulté de gestion des émotions (p=0,028), le fait de penser que les patients addicts sont responsables de leurs choix pour le tabac, l'alcool et les opiacés (respectivement p=0,041, p=0,035, p=0,037), le fait de penser que les patients addicts aux opiacés sont menteurs ou manipulateurs (p=0,0052).

    Discussion : cette étude est limitée par le faible nombre de participants. Il y a un biais de sélection : 50 % des MSU proviennent des facultés de Bordeaux et de Poitiers, les 2 groupes de MSU ne sont pas de taille identique avec 66% dans le groupe de MSU ayant le plus de lacunes.

    Conclusion : d'autres études semblent nécessaires afin de confirmer ces résultats. Cette étude montre également un défaut de formation des médecins en addictologie aussi bien sur le plan théorique que pratique.

  • Étude du lien entre formation initiale à l'addictologie et savoirs et attitudes des jeunes médecins généralistes    - Baqué Marie  -  09 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La consommation de substances psycho-actives est la première cause de mortalité prématurée évitable. Les instances de santé publique nationales et internationales appellent à renforcer la formation des professionnels de santé à la prise en charge des addictions. Existe-t-il un lien entre les différents types de formation à l'addictologie organisés par les facultés de médecine françaises et les compétences des jeunes médecins généralistes en matière d'addictions ?

    Objectif : Évaluer les éventuelles différences de proportion de réponses dommageables à un questionnaire de situations cliniques, selon l'existence d'un enseignement facultaire spécifique addictologique, et son caractère obligatoire ou facultatif, pendant le TCEM de médecine générale, chez les jeunes praticiens ayant récemment fini leur internat ou en fin d'internat.

    Méthode : Menée entre juin et juillet 2017, une enquête transversale en ligne, par un auto-questionnaire élaboré et expérimenté par un comité scientifique inter-universitaire d'experts, a comparé les réponses de 284 étudiants en médecine générale issus des promotions 2013 et 2014 de 9 facultés françaises, délivrant une formation obligatoire, optionnelle, ou n'en délivrant pas.

    Résultats : 120 participants (42%) ont répondu aucune ou maximum deux propositions dommageables et 164 (58%) ont répondu au moins 3 fois de manière dommageable. Le taux des jeunes médecins donnant des réponses générant peu ou pas de dommages est significativement croissant entre ceux issus d’universités sans formation spécifique, avec formation optionnelle, et avec formation obligatoire.

    Conclusion : Il apparaît pertinent de systématiser et développer la formation à l'addictologie lors de l'internat de médecine générale, de proposer aux étudiants un entraînement afin qu’ils s’approprient des techniques de communication positives et performantes pour compléter leur approche.

  • Mise à jour du site internet destiné aux médecins généralistes : "Un adolescent peut en cacher un autre"    - Masson Hélène  -  09 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le site internet "Un adolescent peut en cacher un autre", créé en 2008, informe les médecins généralistes sur le dépistage et la prise en charge des adolescents suicidaires. En raison des modifications comportementales des adolescents, de l'augmentation de l'utilisation d'internet par les médecins généralistes et du remplacement du test TSTS CAFARD par le BITS test pour dépister les conduites à risque dans cette population, une révision de ce site était nécessaire. Les objectifs étaient de remettre à jour son contenu et de modifier sa structure afin de faciliter son utilisation.

    Méthodes : Les règles informatiques générales de mise à jour des sites internet ont été consultées. Les demandes de la communauté médicale concernant ce site ont été recueillies via une méthode Delphi auprès de 7 praticiens. La quasi-totalité des fiches du site ont été mises à jour suite à un travail bibliographique via les moteurs de recherche Pubmed, Google et Google Scholar. Les modifications architecturales ont été inspirées d'un autre site internet médical « Cannabis-médecin » construit par le Professeur Binder. La mise en œuvre a été assurée par une société informatique financée par l'association Relais 17.

    Résultats : Le site rénové est mis en ligne en novembre 2017 à l'adresse www.medecin-ado.org. Il comprend des données à jour ainsi qu'une modification de sa structure avec deux nouvelles rubriques : un accès direct au BITS test et aux coordonnées utiles lors de problématiques suicidaires. La charte graphique est modernisée.

    Conclusion : Le site a été mis à jour avec une amélioration de son ergonomie. Nous recommandons sa diffusion auprès des médecins généralistes afin d'améliorer le repérage et la prise en charge des adolescents en difficultés psychologiques.

  • Dépistage des idées ou actes suicidaires et automutilations chez les adolescents de 13 à 18 ans : validation du BITS-test en médecine générale sur 17 sites francophones    - Favre-Pousse Anne-Sophie  -  09 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Le médecin généraliste (MG) tient une place permettant le dépistage des adolescents à risque suicidaire. Un outil d'alerte a été actualisé puis validé en 2012 chez les adolescents de 15 ans en milieu scolaire : le BITS-test. Il devait cependant être validé en soins primaires. Notre étude avait donc pour objectif de vérifier si ce test révélait des problématiques suicidaires chez les 13-18 ans en consultation courante de médecine générale sur un large territoire francophone, et nous y avons rajouté la recherche des automutilations.

    Méthode : Une étude multicentrique a été réalisée dans 17 centres d'investigations francophones sur 3 continents entre novembre 2016 et septembre 2017. La passation du BITS test s'est faite par questionnaire administré par le MG durant la consultation. Le test abordait les brimades, les troubles du sommeil, le tabac et le stress. Chaque item était complété en cas de positivité d'une question dite de gravité. Un score au BITS-test ≥ 3 sur 8 était considéré comme positif (résultats de l'étude de 2012) et alertait le médecin généraliste sur une éventuelle problématique suicidaire (idées suicidaires dans les 12 derniers mois ou antécédents de tentative de suicide).

    Résultats : Cent deux médecins généralistes ont inclus 688 adolescents répondant aux critères d'inclusions. Le BITS-test a pu être réalisé dans 95,2% des consultations. Il a permis l'identification de 85 problématiques suicidaires avec une sensibilité de 65,1%, une spécificité de 82,4 % et une aire sous la courbe à 0,76. Il a révélé des problématiques suicidaires non connues du médecin généraliste chez 11,4 % des jeunes de 13 à 18 ans consultant quel que soit le motif. Le test a aussi permis de révéler des automutilations. La problématique suicidaire ou d'automutilation était présente chez 18,8% de l'ensemble des adolescents. Celle-ci n'était pas connu du MG chez 16,9% des adolescents (sensibilité 62,6 %, spécificité 85,1%).

    Conclusion : L'usage du BITS test est validé sur un large territoire francophone pour alerter le MG d'un vécu de pensées ou d'actes suicidaires ou d'automutilations chez les adolescents de 13 à 18 ans le consultant pour un motif tout venant.

  • Efficacité de l'intervention brève chez les adolescents et les jeunes adultes sur l'utilisation de substances psychoactives : une revue systématique de littérature des méta-analyses    - Billet Christelle  -  02 novembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le nombre de décès annuels attribuables à l'alcool en France est évalué à 49 000. Les jeunes sont seulement 8 % à n'avoir jamais expérimenté l'alcool, le tabac ou le cannabis. Parmi ces substances l'alcool est la plus expérimentée. Alors que l'intervention brève a prouvé son efficacité chez l'adulte, quant est-il chez l'adolescent et le jeune adulte ? L'objectif primaire de ce travail est d'évaluer l'efficacité globale de l'intervention brève de type motivationnelle sur la diminution de la consommation d'alcool, de tabac et de cannabis auprès de cette population. Le second objectif est de mettre en évidence s'il existe des modalités de l'intervention brève plus efficaces que d'autres et de clarifier la définition de l'intervention brève.

    Méthodes : Revue de la littérature basée sur les lignes directrices « Prisma », interrogeant les bases de données PubMed, Cochrane, Sciences Direct et PsycINFO et incluant des méta-analyses, rédigées en langue anglaise et française. Les données collectées ont été extraites, catégorisées et analysées selon 5 grandes variables elles mêmes divisées en plusieurs co-variables.

    Résultats : À partir de 429 articles, 13 méta-analyses ont été analysées. Les résultats montrent que l'intervention brève est faiblement efficace pour réduire la consommation d'alcool en terme de quantité, fréquence et alcoolisation ponctuelle importante. L'intervention en entretien individuel, de type motivationnel comprenant plusieurs sessions est la plus efficace. La durée de l'intervention brève n'influence pas son efficacité.

    Notre travail ne permet pas de conclure sur l'efficacité de l'intervention brève sur la consommation de tabac et de cannabis. Conclusion : L'efficacité de l'intervention brève chez l'adolescent et le jeunes adultes est démontrée, sa définition éclaircie avec des modalités précises à appliquer.

  • Profil des médecins généralistes qui s'investissent dans la prise en charge des addictions : revue de la littérature    - Couturier Anne  -  06 juillet 2017  - Thèse d'exercice

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    Contexte : Le médecin généraliste est un acteur majeur du dépistage et de la prise en charge des addictions. Cependant le niveau d'implication des médecins est très inégal.

    Objectif : L'objectif est de décrire les éventuelles caractéristiques des médecins généralistes qui s'investissent dans les addictions. Sources documentaires : Une revue de la littérature a été réalisée à partir des bases de données « Pubmed » et « Science direct ». Les mots clés de la recherche étaient profil psychologique/social/personnalité et médecin généraliste et addictions. Sélection des études : 19 articles ont été analysés dont 8 articles sélectionnés sur les 89 articles trouvés par la revue de la littérature et 11 articles ajoutés à la sélection.

    Résultats : Les médecins généralistes qui s'investissaient dans les addictions étaient formés et se sentaient soutenu. Leurs représentations des usagers et des drogues étaient plutôt positives. Ils avaient acquis de l'expérience et savaient établir une relation d'aide et gérer leurs émotions. Ils étaient plutôt motivés et satisfaits de leur prise en charge.

    Limites du travail : La plupart des articles étudiaient seulement la prise en charge de l'alcool. Les éventuelles personnalités spécifiques des médecins investis en addictologie n'ont pu être mise en évidence.

    Conclusion : La formation et le soutien apparaissent au centre des conditions d'investissement des médecins dans les addictions mais sont vraisemblablement sous-tendus par des caractéristiques ou traits de personnalités sous-jacentes non connues et qui mériteraient des études spécifiques.

  • À l'adolescence, la corrélation entre le temps passé devant les écrans et la fréquence des conduites à risques diffère selon le sexe et le type d'écran    - Pourrat Pauline  -  01 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectifs :

    La corrélation entre le temps passé à l'adolescence devant les différents écrans et les conduites à risques est bien documentée. Deux heures par jour de semaine est la limite supérieure recommandée. Notre étude a souhaité montrer que cette corrélation différait selon le sexe et le type d'écran.

    Méthode :

    Nous avons réalisé une enquête transversale auprès d'un échantillon représentatif de 1235 élèves de 15 ans dans 90 établissements du Poitou-Charentes. La base des questions était issue de la Health Behaviour in School-aged Children Survey. Nous y avons ajouté le temps quotidien passé devant la télévision, l'ordinateur pour Internet, les jeux vidéos et le téléphone portable. Trois sous-groupes de l'échantillon étaient définis selon la fréquence de six conduites à risques ( tabagisme, ivresses, cannabis, rapport sexuel précoce, bagarres, tentatives de suicide).

    Résultats :

    La corrélation entre le temps passé et la fréquence des conduites à risque variait selon le sexe et le type d'écran. A plus de 2h/jour, c’est le téléphone portable qui avait la corrélation la plus forte chez tous les adolescents : OR=9,4 [6,1-14,4]. Chez tous, il n'y avait pas d'excès de risque avec la télévision. Chez les garçons, un risque modéré avec les jeux vidéo (OR=2,1) ou l'ordinateur pour Internet (OR=2,2). Chez les filles, le risque augmentait entre l'ordinateur pour Internet (OR=3,3), et les jeux vidéo (OR=5,8).

    Conclusion : Ces résultats suggèrent aux acteurs de santé primaire de s'intéresser essentiellement au temps passé avec le téléphone portable comme indicateur indirect des conduites à risques chez l'adolescent.

  • Faisabilité et acceptabilité de l'évaluation de l'insight en pratique courante en addictologie ambulatoire chez les usagers sous Subutex®/Buprénorphine à haut dosage    - Aladenise Romain  -  15 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Une meilleure compréhension du fonctionnement psychologique des patients dépendants aux substances est une nécessité dans le but d'améliorer les prises en charge, fréquemment ponctuées par des problèmes de rechute, d'observance au traitement de substitution, voire d'abandon.

    Objectif : Evaluer la faisabilité et l'acceptabilité de l'évaluation de l'insight en pratique courante en addictologie ambulatoire chez les usagers sous Subutex®/Bupénorphine à Haut Dosage.

    Matériel et Méthode : Étude pilote, descriptive, observationnelle et multicentrique basée sur un auto-questionnaire, qui a débuté en Juin 2015 et qui s'est terminée en Octobre 2015. Ont été inclus tous les patients majeurs sous Traitement de Substitution aux Opiacés par Subutex® ou BHD. Le critère de jugement principal est d'évaluer la participation des médecins contactés pour participer à l'étude, ainsi que l'acceptabilité auprès des patients. Les critères secondaires sont d'établir un lien entre Subutex® et mésusage, Subutex® et représentation des génériques, ainsi qu'entre insight et comportements de mésusage.

    Résultats : Sur 150 médecins généralistes contactés, seul 2 médecins ont répondu de manière positive, soit un taux de réponse de 1.3%. 56% des usagers sous Subutex® suivi au sein du CSAPA 86 ont été sondés. Au total 42 patients ont été inclus. 26 déclarent prendre du Subutex®, 15 déclarent prendre de la Buprénorphine à haute dose et seulement 1 patient déclare prendre de la Suboxone®. Dans notre échantillon, l'âge moyen est de 35.7 ans avec un écart-type de 9.04. la proportion de femme est de 28,6%. La posologie moyenne du TSO est de 9,3mg et la durée moyenne de prescription du TSO est de 9,6 années. 73,8% ont un comportement de mésusage. Parmi ce pourcentage, 23,8% ont une pratique, 28,6% ont deux pratiques et 21,4% ont trois pratiques ou plus de mésusage. Le Subutex® n'est pas associé aux pratiques de mésusage, que ce soit en analyse uni ou multivariée. Les usagers sous Subutex® ont des représentations plus négatives des génériques, que ce soit de manière de générale ou en ce qui concerne la BHD. Les usagers actuels de Subutex® ont un meilleur score total à l'échelle insight, lié avant tout à un meilleur insight au niveau de la dimension « comportement symptomatique ». L'échelle insight est ainsi significativement associée à la prise d'opiacés, à l'utilisation d'une posologie différente de celle prescrite et à la demande d'avance de traitement.

    Conclusion : L'échelle Insight confirme ainsi le lien entre mésusage et faible insight. Pour autant, ces résultats s'appuient sur un faible effectif et demandent donc à être reproduits, que ce soit auprès d'usagers sous Subutex®/BHD que d'usagers sous méthadone.

  • La représentation de la Buprénorphine par les usagers du générique est-elle différente de ceux préférant le princeps ?    - Gagey Stephanie  -  10 décembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : L'objectif était de montrer que les usagers de Buprénorphine avaient une représentation différente de leur traitement selon la galénique utilisée et une représentation plus péjorative chez les utilisateurs du princeps ayant connu le générique.

    Méthode : Étude observationnelle réalisée sur 10 sites en France à l'aide d'auto-questionnaires remplis en pharmacie d'officine par les patients venant se faire délivrer la Buprénorphine.

    Résultats : Les perceptions et représentations étaient différentes selon le type de spécialité utilisée. La représentation de leur traitement était plus péjorative chez les utilisateurs du princeps (38 % p<0.05). Ils percevaient davantage la forme princeps comme "un piège" (27% p<0.05) ou comme une "drogue qui fait du bien" (16% p<0.05).

    Conclusion : Les usagers de Buprénorphine acceptant le générique tendraient à l'assimiler à un traitement ordinaire avec une utilisation plus apaisée et moins addictive que les usagers du princeps.

  • Les représentations et interventions des généralistes dans les addictions sont-elles différentes en France et en Suisse ?    - Teoli Romain  -  03 septembre 2015  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La prise en charge des addictions est essentiellement faite par les médecins généralistes (MG) mais de manière inégale. Leurs implications sont très variées. Sont-elles liées au contexte de formation ou d'exercice et dépendent-elles des actions de mobilisation ?

    Objectif : Il s'agissait d'évaluer les variations de représentations et de comportements des MG face aux addictions selon le contexte d'exercice, de formation et l'influence de sensibilisations spécifiques.

    Méthode : Une enquête postale transversale a comparé les réponses de 526 MG du canton de Genève sensibilisés par des actions spécifiques aux addictions à celles des 628 MG de deux départements ruraux picto-charentais non sensibilisés.

    Résultats : Le taux de réponse a été de 46 % en Suisse, 41 % en France. Les 243 MG genevois répondant rencontraient autant de patients en difficulté ou en sevrage avec le tabac, l'alcool, le cannabis et les opiacés que leurs 256 confrères picto-charentais. Ils avaient une représentation semblable de leur rôle. Les Français étaient significativement plus nombreux que les Suisses à suivre seuls des patients pour sevrage tabagique. Dans les deux pays, le suivi pour les autres substances se faisait, dans plus de 3/4 des cas, en collaboration avec un spécialiste. Par contre, les Genevois s'investissaient significativement davantage dans le dépistage, la tenue du dossier, la formation, l'usage du conseil minimal et l'intérêt pour le réseau.

    Conclusion : Les efforts de formation réalisés à Genève pourraient expliquer ces différences. Il semble que la sensibilisation des MG peut modifier certaines attitudes professionnelles quel que soit le contexte.

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