Vous êtes ici : Accueil > Années de soutenance > 2014

2014

Les travaux soutenues en 2014

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
284 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 281 à 284
Tri :   Date travaux par page
  • Étude de la part de douleur neuropathique dans les vulvodynies    - Carriou-Tersiguel Anne-Clémence  -  21 janvier 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les vulvodynies sont définies par l'International Society for the Study of Vulvovaginal Diseases (ISSVD) comme un inconfort vulvaire chronique, le plus souvent à type de brûlure, sans lésion visible pertinente et sans maladie neurologique cliniquement identifiable. Le but de cette étude était de mieux caractériser la douleur des vulvodynies particulièrement dans sa composante neuropathique.

    Patients et méthodes : Seize patientes présentant les critères de l'ISSVD ont été incluses dans une étude prospective entre avril 2012 et mai 2013. Des données générales d'interrogatoire, et précises sur la vulvodynie ont été recueillies.Les patientes ont répondu au questionnaire HAD (Hospital Anxiety and Depression). La douleur était précisée par le questionnaire de diagnostic de douleur neuropathique DN4 et le questionnaire de douleur de Saint-Antoine permettant d'apprécier la composante sensorielle et affective. Des tests sensoriels au niveau de la vulve ont été réalisés à l'aide d'un coton-tige, d'un pinceau et d'un monofilament afin de tester l'allodynie mécanique statique, dynamique, et l'hyperalgésie.

    Résultats : Les mots les plus souvent employés par les patientes pour décrire la douleur étaient : élancement (9/16), brûlure (12/16), démangeaisons (9/16), déprimante (9/16). Huit patientes sur 16 (50%) présentaient un autre syndrome médicalement inexpliqué (7 cystites interstitielles,2 stomatodynies, et 1 syndrome du colon irritable) et 9 patientes (56%) se plaignaient de lombalgies chroniques. Soixante six% des patientes présentait de l'anxiété. Le questionnaire 66 DN4 était en faveur d'une douleur neuropathique chez 66% des patientes. Les tests sensoriels (allodynie) étaient douloureux chez 15 patientes (93%).

    Discussion : Nos résultats confirment une association élevée des vulvodynies à d'autres syndromes médicalement inexpliqués (56%). Ces douleurs ont en commun l'allodynie témoin de l'hypersensibilisaton muqueuse, la notion d'un élément initial déclenchant infectieux ou traumatique mais ayant disparu (7 patientes avaient présenté une infection génitale, pose de prothèse totale de hanche chez 1 patiente), un terrain favorisant l'expression de la douleur (anxiété).L'importance de la composante neuropathique (DN4 positif dans 56% des cas) peut s'expliquer par un schéma physiopathologique basé sur l'hypersensibilisation globale: un élément nociceptif initial entraine par sécrétion de subtances algogènes l'activation des fibres afférentes nociceptives et favorise une inflammation neurogène. Le facteur de croissance neuronale aurait un rôle important et pourrait accroître le nombre et l'excitabilité des nocicepteurs à l'étage pelvien.

    Conclusion : Notre étude confirme la part neuropathique présente dans les vulvodynies. Elle suggère que des traitements spécifiques (capsaïcine, gabapentine, prégabaline) pourraient être proposés après dépistage par DN4.

  • La soif chez les patients en soins palliatifs : étude prospective au CHU de Poitiers    - Morot Caroline  -  17 janvier 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : Les soins palliatifs sont tournés vers le confort du patient et la soif semblait être un signe d'inconfort.

    Objectifs : Nous avons principalement recherché la prévalence de la soif. Comme objectifs secondaires, nous colligions l'ancienneté, l'intensité de la soif ainsi que la recherche par l'entourage et des facteurs favorisants cliniques ou thérapeutiques.

    Matériel et méthodes : Ce fut une étude prospective quantitative menée au CHU de Poitiers. Les membres de l'équipe de soins palliatifs recherchaient des éléments cliniques, et certaines thérapeutiques, pour remplir un questionnaire par personne. Etaient inclus les patients de l'USP, l'EMSP et ceux vus en consultation externe.

    Résultats : Nous avons étudié 52 patients. La prévalence de la soif était de 67,31% (p=0,0651). 86,54% des patients étaient issus de l'USP. On retrouvait une intensité inférieure ou égale à 5/10 chez 74,26% des malades. La soif durait depuis la maladie dans 57% des cas. Elle avait été dépistée chez 46,15% des gens (p=1). On retrouvait une bouche sèche pour 76,92% des malades (p=0,1733) et des soins de bouche chez 86,84% d'entre eux (p=0,1976). L'association statistique entre la soif et les diurétiques était de p=0,1359 (utilisés par 42,31% des patients). Dans 65% des cas, l'hydratation se faisait par voie orale.

    Conclusion : La soif est présente chez beaucoup de patients en soins palliatifs, et elle est sous-diagnostiquée. Elle semble associée à la sècheresse buccale. Ces résultats incitent à un dépistage plus systématique de la soif et une meilleure prise en charge de la bouche sèche. Cette étude ouvre la voie à des recherches plus poussées sur les étiologies de la soif et à une meilleure sensibilisation du personnel médical à ce signe.

  • Le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger dans les cas d'Albert Einstein et de Glenn Gould    - Lieber Guillaume  -  10 janvier 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Depuis la redécouverte du syndrome d'Asperger par Lorna Wing en 1981, cette entité clinique s'est largement diffusée. En à peine plus d'une dizaine d'années, le syndrome est intégré dans les classifications internationales, il se diffuse également largement dans la culture populaire puisque, dans les dix dernières années, on recense une trentaine de fictions présentant un personnage atteint d'un syndrome d'Asperger (Pourre et al. 2012) ; conjointement à cette évolution, un diagnostic rétrospectif d'un syndrome d'Asperger est proposé pour plusieurs célébrités. Notre objectif est d'analyser le discours tenu sur le syndrome d'Asperger dans le cas particulier du diagnostic rétrospectif pour Albert Einstein et Glenn Gould. Nous avons limité notre étude à trois auteurs (James 2006; Fitzgerald et O’Brien 2007; Ledgin 2008) qui ont spécifiquement écrit sur le diagnostic rétrospectif de syndrome d'Asperger. Après avoir exposé les arguments de ces auteurs, nous les discutons en critiquant le peu de spécificité des faits biographiques sélectionnés ainsi que la méthodologie utilisée. Nous critiquons l'utilisation d'une multiplicité de critères diagnostiques sans qu'ils soient hiérarchisés, ce qui entraîne un manque de spécificité des signes sélectionnés. Cette multiplicité de critères témoigne de l'actuelle absence de consensus sur la définition du syndrome d'Asperger, ce qui s'inscrit non seulement dans une controverse nosographique mais aussi dans l'histoire plus large des polémiques entre associations, médecins et pouvoir public au sujet de la prise en charge de l'autisme.

  • Contrôle de la publicité pour les médicaments auprès du grand public : interprétation de l'article R. 5122-4 du Code de la santé publique au travers de l'analyse des avis rendus par l'ANSM sur la période 2007-2012    - Garandeau Clement  -  06 janvier 2014  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Contexte : L’une des missions de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, anciennement Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ou AFSSAPS) est de contrôler la publicité pour les médicaments à destination du grand public. Ce type de publicité est réglementé par le Code de santé publique, notamment l’article R. 5122-4 qui comprend 14 alinéas dictant les contenus autorisés pour ce type de communication. Chaque publicité autorisée reçoit un visa délivré par l’Agence, dénommé visa GP (pour Grand Public).

    Objectif : Le but de ce travail est de synthétiser les interprétations de l’article R. 5122-4 du Code de la santé publique afin de fournir un document pouvant constituer une aide aux industriels du médicament pour produire des projets publicitaires respectant la réglementation.

    Méthodes : L’Agence était dotée d’une commission, disparue après la mise en application de la loi Bertrand du 9 mai 2012, chargée d’étudier la conformité des projets publicitaires soumis par les laboratoires pharmaceutiques à la réglementation et de rendre un avis pour autoriser ou non leur utilisation à des fins publicitaires. Chaque avis rendu par la commission était argumenté et rendu public dans des compte-rendus publiés à l’issue de chaque réunion. Dans le cadre de ce travail nous avons fait une revue des compte-rendus de la commission publiés entre 2007 et 2012 en se concentrant sur les avis rendus au titre de l’article R. 5122-4°) du Code de la santé publique.

    Résultats : Entre 2007 et 2009, plus de 3400 demandes de visas GP ont été déposés auprès de l’Agence. Sur ce total, l’Agence en a octroyé environ 990 en l’état, environ 2200 sous réserve de légères modifications des publicités et environ 210 demandes de visas ont été refusées. La majorité des motifs de refus et des modifications demandées concernaient des alinéas de l’article R. 5122-4 du Code de la santé publique, notamment des références à des recommandations de professionnels de santé ou de personnalités connues (art. R. 5122-4 6°), des problématiques de publicité comparative (art. R. 5122-4 2°) ou encore des avantages matériels directs ou indirects (art. R. 5122-4 14°).

    L’étude des compte-rendus publiés entre 2007 et 2012 nous a permis d’analyser l’interprétation des différents alinéas de ce texte de loi par l’Agence et leur évolution, et nous avons pu constater une évolution des interprétations avec le temps et en fonction de la nature des différents projets publicitaires proposés à l’Agence.

    Conclusion : Pour réaliser des documents publicitaires pour les médicaments à destination du grand public qui auront une forte probabilité d’être acceptés par l’Agence, les industriels du médicament doivent s’informer régulièrement sur les décisions rendues par l’Agence et suivre l’actualisation des recommandations qu’elle émet.

|< << 24 25 26 27 28 29 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales