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Diplôme d'état de Médecine

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  • Histoire naturelle de la récidive après hépatectomie en deux temps pour métastases hépatiques de cancers colorectaux : étude rétrospective bicentrique    - Danion Jerome  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif : Les récidives après résection en deux temps des métastases hépatiques de cancer colorectal sont fréquentes. La résection itérative est une option validée chez les patients après résection hépatique classique pour métastases, avec un bénéfice en termes de survie globale. L’objectif de ce travail est d’explorer la récidive des patients après résection en deux temps, en termes de délai d’apparition, de type et de site concernés, et le pronostic associé.

    Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique de 2005 à 2014 portant sur les patients ayant eu une résection complète en deux temps sans mortalité à 30 jours de métastases hépatiques de cancer colorectal. Le critère de jugement principal était la survie globale après résection en deux temps. Les facteurs de risques associés étaient analysés par régression selon le modèle de Cox. Les courbes de survie ont été décrites par la méthode de Kaplan-Meier avec comparaison par le test du Log-Rank. Les valeurs étaient considérées comme significatives pour p<0,05.

    Résultats : La population était composée de 32 patients. La médiane de suivi était de 25 mois. Il y a eu 10 décès et 29 récidives. Le taux de survie à 12 mois était de 90±5%, à 24 mois de 75±5%, et à 36 mois de 47±10%. Les deux facteurs associés significativement à la survie globale en analyse univariée sont l’insuffisance hépatique post-opératoire (HR : 0,167, p=0,016, IC95 : 0,039-0,721) et la résection itérative (HR : 5,518, p=0,031, IC95 : 1,171-26,013). Dans le sous-groupe des récidives hépatiques isolées, ce bénéfice à la résection itérative n’atteignait pas le seuil de significativité.

    Conclusion : La récidive après résection en deux temps est un événement fréquent. Lorsqu’elle est possible, la résection itérative des sites de rechute est associée à une meilleure survie globale. L’insuffisance hépatique post-opératoire semble être un facteur péjoratif pour la survie globale.

  • Tumeurs intra-canalaires papillaires et mucineuses du pancréas : Caractéristiques et étude prospective monocentrique    - Pichard Benoit  -  09 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses du pancréas (TIPMP) sont des lésions potentiellement malignes. La majorité des TIPMP limitées aux canaux pancréatiques secondaires (TIPMP-CS) sont surveillées par imagerie tandis qu'une résection est souvent discutée pour les TIPMP atteignant le canal pancréatique principal (CPP). L'objectif de l'étude était de décrire les caractéristiques des patients porteurs de TIPMP diagnostiqués au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Poitiers et d'étudier l'histoire naturelle ainsi que les facteurs prédictifs de progression des TIPMP-CS.

    Méthodes : Entre le 1er janvier 2013 et le 31 mars 2015, tous les patients porteurs de TIPMP évaluées au CHU de Poitiers ont été prospectivement inclus. Pour les TIPMP identifiées avant 2013 et évaluées durant la période de l'étude, toutes les données disponibles dans notre registre ont été analysées du diagnostic à la fin de l'étude. Seuls les patients ayant bénéficié d'un suivi supérieur à un an ont été inclus pour rechercher les facteurs prédictifs de progression. Le suivi a été effectué selon le protocole de l'étude nationale TEAM-P avec au minimum un examen d'imagerie par an. La progression était définie soit par une augmentation de taille ≥ 5 mm entre deux imageries, soit par l'apparition d'une des caractéristiques suivantes : une nouvelle lésion TIPMP ≥ 5 mm, un signe à haut risque de malignité (nodule prenant le contraste, CPP ≥ 10 mm), ou un signe suspect de malignité (épaississement canalaire, CPP ≥ 5mm, nodule ne prenant pas le contraste ou changement brutal de calibre du CPP avec atrophie pancréatique distale). Les formes diffuses étaient définies par la présence d'au moins 4 lésions réparties sur l'ensemble de la glande pancréatique.

    Résultats :
    Caractéristiques des patients : 18 hommes (27,3 %) et 58 femmes (76.3 %) ont été inclus. La moyenne d'âge de la population était de 65,6 ans. L'IMC moyen était de 24,3 kg/m². 7,8% des patients avaient une consommation d'alcool > 20 g par jour et 14,5 % étaient fumeurs. 22 % avaient un antécédent personnel de cancer extra-pancréatique. 73,7 % des lésions ont été découvertes fortuitement ou au cours d'imageries demandées pour manifestations extradigestives. 19,7 % ont eu une symptomatologie pancréatique.
    Imagerie : la taille moyenne du kyste principal était de 11,9 mm. 59,2 % des TIPMP étaient localisées dans la tête ou l'isthme pancréatique. 22,5% des TIPMP étaient des formes diffuses.
    Surveillance : 48 patients ont été inclus dans la recherche de facteurs prédictifs de progression avec un suivi moyen de 29,6 mois. Une progression a été observée chez 23 des 48 patients : 2 avaient des signes à haut risque de malignité, 3 avaient des signes suspects de malignité et 18 présentaient des augmentations de taille. Un âge > 69 ans était le seul facteur prédictif indépendant de progression (p=0,032; régression logistique). En analyse univariée, la taille > 10 mm a été associée à la progression (p=0,047), alors que des tendances se dégageaient pour la forme diffuse (p=0,068) et la localisation dans la tête ou l'isthme pancréatique (p=0,075).

    Conclusion : Bien que nos résultats doivent encore être validés dans d'autres cohortes de patients sur des périodes de suivi plus importantes, ils suggèrent que les patients porteurs de TIPMP âgés de plus de 69 ans et opérables doivent avoir un suivi plus rapproché, les lésions de TIPMP semblant progresser plus souvent dans cette population.

  • Motivations et freins des jeunes généralistes charentais à devenir maître de stage : étude qualitative    - Cousty Marie  -  08 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les effectifs des Maîtres de Stage des Universités (MSU) restent encore éloignés des besoins indispensables pour encadrer les internes de médecine générale. Il est donc encore nécessaire de motiver des médecins généralistes à devenir MSU. Les jeunes généralistes pourraient être ciblés par le recrutement car ils semblent exprimer leur volonté d'être MSU une fois installés. Les motivations et freins des médecins à devenir MSU ont déjà été étudiés sans s'intéresser spécifiquement aux jeunes généralistes. L'objectif principal de notre étude était d'explorer et identifier les freins et les motivations qui déterminent l'implication des jeunes médecins généralistes de moins de 40 ans dans la maîtrise de stage.

    Méthodologie : Étude descriptive qualitative par entretiens semi-dirigés réalisée auprès des médecins généralistes charentais installés et âgés de moins de 40 ans.

    Résultats : Les principales motivations exprimées par les jeunes médecins étaient l'enrichissement et la diversification de sa pratique, la valorisation de la médecine générale, la création de relations humaines, d'un réseau de remplaçants, la transmission de son expérience. Le manque de temps, la perte de temps liée à la maîtrise de stage, la crainte d'être jugé, la crainte de ne pas être « prêt » par manque d'expérience, l'appréhension de difficultés relationnelles avec l'étudiant et les contraintes matérielles constituaient les principaux freins de leur accession à la fonction de MSU.

    Conclusion : Des freins et motivations communs à ceux exprimés dans la littérature par l'ensemble des généralistes ont été retrouvés. Seule la crainte liée au manque d'expérience des médecins semblait être une appréhension nouvelle et spécifique de cette population. L'optimisation des freins spécifiques et la valorisation des motivations des jeunes généralistes à devenir MSU pourraient permettre d'améliorer leur recrutement.

  • Etude observationnelle sur la prise en charge des patients atteints d'hypertension pulmonaire thromboembolique au CHU de Poitiers de 2010 à 2015    - Roger Marie-charlotte  -  08 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    L'hypertension pulmonaire chronique thromboembolique est une pathologie grave mais qui a l'avantage d'avoir un traitement efficace, la thromboendartériectomie. Malheureusement, tous les patients ne peuvent pas bénéficier de ce traitement qui est associé à une mortalité per opératoire et post opératoire non négligeable. Ceci dit avec les progrès des techniques actuelles, la sélection des patients pouvant bénéficier d'une chirurgie est plus large.

    Les avancées thérapeutiques actuelles tendent à améliorer le pronostic de ces patients. L'HTPTEC est à un tournant de sa prise en charge.

    Matériel et méthode : C'est une étude observationnelle, monocentrique, réalisée au CHU de Poitiers. Les patients inclus étaient suivis de Janvier 2010 à Janvier 2015 pour une HTPTEC confirmée par un cathétérisme cardiaque droit et par une scintigraphie de ventilation/perfusion et/ou un angioscanner pathologiques.

    Résultats : 34 patients ont été inclus dans l'étude, 11 patients opérés (32.4%) et 23 patients non opérés (67.6%). Les caractéristiques des patients au moment du diagnostic n'étaient pas significativement différentes, 85.3% avaient un antécédent d'embolie pulmonaire, 54.5% avaient un antécédent de thrombose veineuse profonde. Les caractéristiques cliniques et hémodynamiques n'étaient pas significativement différentes entre les deux groupes avant le traitement. En revanche après le traitement, on retrouve une amélioration significative de la PAPs sur l'échographie cardiaque (ETT) de 19 mmHg dans la population (p=0.0384), sans différence significative dans les deux groupes. On retrouve une amélioration de la PAPm de 6.8 mmHg (p=0.0334) après un traitement avec une amélioration significative de 20.4 mmHg dans le groupe opéré (p=0.048). Les résistances vasculaires pulmonaires étaient significativement améliorées par le traitement (diminution de 4.4 unité wood, p=0.0268). En revanche il n'y a pas de différence significative pour le test de marche de 6 minutes, la dyspnée ou encore l'index cardiaque. Entre les deux groupes le traitement chirurgical a montré une amélioration significativement plus importante sur la PAPm (p=0.028).

    Conclusion : La cohorte de Poitiers est comparable aux différents cas décrits dans la littérature et notamment aux cas de la cohorte du registre international étudiée en 2011. Le traitement chirurgical est le traitement efficace de l'HTPTEC. Les traitements médicamenteux n'ont pas montré une efficacité significative sur les paramètres cliniques et hémodynamiques. L'arrivée des nouvelles thérapeutiques va probablement modifier ces résultats.

  • Étude des facteurs pronostiques d'augmentation de volume, de mortalité et de handicap des hémorragies intracérébrales sous AVK au CHU de Poitiers, et évolution depuis 20 ans    - Van damme Laurene  -  07 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif principal : Identifier des facteurs pronostiques d'augmentation de volume des HIC-AVK à 48 heures (H48).

    Objectifs secondaires :
    *Identifier des facteurs de mortalité à sept jours (J7), un mois (M1) et trois mois (M3) et de handicap à M1 et M3 des HIC AVK de 2011-2014.
    *Comparer cette population à :
    -Une population de patients hospitalisés entre 2011 et 2014 pour HIC spontanés (HICS).
    -Une population de patients hospitalisés entre 1982 et 1996 pour HICAVK.

    Matériel et méthodes : 81 patients ont été inclus entre janvier 2011et décembre 2014. 16 patients sont décédés avant leur TDM de contrôle à 48 heures, un patient n'en a pas bénéficié. Les données démographiques, cliniques, biologiques et radiographiques ont été recueillies de manière rétrospective.

    Résultats : L'âge moyen des patients étudiés était de 78 [56 ; 97] ans. ¾ des patients suivaient un traitement par AVK pour une fibrillation auriculaire, et 51% avaient un INR dans la cible thérapeutique.
    Nous n'avons pas identifié de facteurs statistiquement associés à l'augmentation de volume à 48 heures.
    La prise d'AVK, un score de Glasgow bas, l'existence d'une contamination ventriculaire et l'augmentation de volume ≥33% à H48 sont des facteurs de risques indépendants de mortalité à J7 en cas d'HIC.
    Un score de Glasgow bas, un NIHSS élevé, un volume initial important, et l'existence d'une inondation ventriculaire sont significativement associés à la mortalité à M1 et M3.
    L'augmentation de volume > 33% est associée à la mortalité à M1, et un taux d'INR élevé, à la mortalité à M3.
    Nous retrouvons les mêmes facteurs associés concernant le handicap à 1 mois et 3 mois.
    Comparativement la population de 1982-1996, les patients de cette étude sont plus âgés. Il n'y a pas de différence significative concernant le volume des hématomes et le pronostic vital.

    Conclusion : Les HIC sous AVK restent des affections sévères avec une importante morbimortalité. L'arrivée des nouveaux anticoagulants oraux devrait permettre de diminuer la fréquence de cette affection sévère.

  • Suivi à 5 mois de 78 patients fibromyalgiques recevant un traitement par stimulation magnétique transcrânienne répétitive selon le protocole du Centre Régional d'Etude et de Traitement de la Douleur de Poitiers    - Brussaux Julien  -  06 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fibromyalgie est une maladie fréquente, invalidante et de prise en charge difficile. Parmi les traitements non médicamenteux, une technique se développe : la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) du cortex moteur primaire gauche.

    L'objectif de cette étude est d'évaluer l'amélioration de la qualité de vie de patients fibromyalgiques après 5 mois de traitement suivant notre protocole. Nous évaluerons secondairement l'évolution des symptômes cardinaux de cette pathologie : douleur, fatigue, qualité de sommeil et thymie.

    Matériel et méthode : Cette étude rétrospective a été menée au sein du Centre Régional d’Étude et Traitement de la Douleur du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers entre septembre 2011 et juin 2015. 78 patients fibromyalgiques recevaient une induction thérapeutique par 4 séances, une par jour, puis une consolidation par 5 séances, une par semaine, suivi d'un entretien par des séances espacées de 2 puis 3 et 4 semaines selon leur efficacité et leur tolérance. Le critère de jugement principal était évalué par le score FIQ aux séances 1 et 15. Les critères secondaires étaient l'évolution de la douleur (END), fatigue (ENF) et qualité de sommeil (EVS) des 24 dernières heures mesurés avant chaque séance ainsi que l'anxiété et la dépression par le questionnaire HAD mesuré aux séances 1, 10 et 15.

    Résultats : Nous avons observé une amélioration de 30.75% du FIQ chez 37 patients avec un écart type (ET) de 34. Les critères secondaires montraient une amélioration des END de 17.5% (ET 46.4), des ENF de 31.4% (ET 31.19), des EVS de 19% (ET 61.8) et de l'HAD de 21,28% (ET 49,2). 73% de nos patients ont eu au moins un effet indésirable, le plus souvent mineur et transitoire.

    Discussion : Ces résultats démontrent que la SMTr à haute fréquence du cortex moteur primaire gauche constitue une thérapeutique adjuvante intéressante pour une population de patients fibromyalgiques résistant aux traitements recommandés.

  • Étude des lésions cérébelleuses à l'IRM des enfants nés grands prématurés à la recherche d'une corrélation avec le devenir neurologique    - De Boysson Camille  -  06 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Contexte : La radiologie morphologique a longtemps négligé le rôle du cervelet dans le devenir neurologique des GP (Grands Prématurés). De nombreuses études se focalisent sur le cervelet dans l'espoir d'identifier des facteurs prédictifs du devenir neurologique avec des résultats contradictoires.

    Objectif : Afin de dépister plus précocement les troubles neurologiques des GP, il s'agissait d'évaluer la corrélation entre les lésions cérébelleuses, les lésions ST (Sus-Tentoriel) en imagerie, et l'examen clinique neurologique dans l'objectif d'identifier des facteurs prédictifs du devenir neurologique des GP.

    Méthode : De manière observationnelle et rétrospective, 109 enfants ont bénéficié d'une IRM cérébrale à terme corrigé. L'estimation du volume cérébelleux par la mesure du DT (Diamètre Transverse du cervelet) était réalisée sur une coupe de référence et la présence d'une HC (Hémorragie Cérébelleuse) était notée tel que «présente» ou «absente». Ces données ont été confrontées à une évaluation clinique non standardisée réalisée entre 12 et 24 mois.

    Résultats : 39 enfants avaient à l'IRM des lésions ST. 13 enfants présentaient une HC. La présence d'HC était significativement plus fréquente chez les enfants présentant des lésions ST modérées (p = 0,0019). La mesure du DT n'avait pas de relation significative avec les lésions ST.
    La confrontation radio-clinique n'a pas permis d'identifier de facteurs prédictifs du devenir neurologique des GP.

    Conclusion : La détermination de facteur prédictif radiologique du devenir neurologique des GP reste encore du domaine de la recherche. Il serait intéressant de confronter la présence de lésions radiologiques, notamment d'HC à une évaluation neuropsychologique ciblée à un âge adapté.

  • Insécurité des soignants face à la violence des patients : état des lieux et facteurs prédisposants : Résultats d'une enquête transversale, multicentrique    - Dallay Camille  -  05 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Le dernier rapport de l'Observatoire National des Violences en milieu de Santé témoigne de l'importance de la problématique de la violence dans notre système de soins. Cette violence est un phénomène complexe qui résulte de l'intrication de plusieurs facteurs étiologiques, variant selon le type de violence rencontré.

    L'objectif de notre travail était d'identifier des facteurs en lien avec la survenue d'événements violents dans les soins hospitaliers, le vécu des soignants et leurs impacts.

    La méthode comportait une enquête transversale multicentrique (CHU Toulouse et Poitiers), multi-sites (urgences psychiatriques et somatiques, services fermés de psychiatrie) auprès des personnels volontaires infirmiers et aides-soignants. L'auto-questionnaire comportait les caractéristiques individuelles, dont l'échelle MBI (évaluation de l'épuisement professionnel), les variables d'organisation du travail (score de Pression Temporelle, score d'Incertitude concernant les traitements validés par Presst-Next), la partie interactionnelle dont l'échelle multidimensionnelle d'empathie IRI. Le critère de jugement de l'étude était la fréquence de survenue d'événements violents au moins mensuelle déclarée par les soignants.

    L'analyse descriptive et comparative des données selon le niveau de violence précédait une régression logistique du risque de violence déclarée en fonction des variables indépendantes retenues (Référence: M.Estryn-Behar). Le taux de réponses était de 58,1%, 150 questionnaires furent validés et traités.

    Les résultats révèlent que la fréquence de confrontation à la violence et le sentiment d'insécurité au travail sont élevés chez les professionnels de santé interrogés et particulièrement dans les services d'urgences générales. L'épuisement professionnel, la pression temporelle au travail, les horaires de travail (alternant jour/nuit) sont associés à une violence élevée quel que soit le genre. La dimension cognitive PT (Prise de perspective) de l'empathie est associée à une réduction du risque de violence déclarée. Les résultats retrouvent également : une forte corrélation positive entre l'épuisement professionnel et les dimensions émotionnelles de l'empathie (Souci empathique (EC) et Détresse personnelle (PD)), une corrélation négative entre le burn-out et la dimension PT chez les femmes et non chez les hommes. Ces résultats révèlent ainsi que l'empathie dans les soins, par sa dimension cognitive, prévient la survenue d'événements de violence déclarée. En revanche, la pression au travail et l'épuisement professionnel semblent constituer des facteurs de risque par l'altération de la relation soignants-soignés.

    Conclusion : Les résultats suggèrent la nécessité d'améliorer les conditions de travail, de prévenir l'apparition d'un épuisement professionnel et de préserver l'empathie clinique chez les soignants. Ces actions pourraient contribuer à prévenir la violence interactionnelle dans les soins par l'amélioration de la relation thérapeutique.

  • Retinal Microvascular Alterations related to Diabetes: An Optical Coherence Tomography Angiography Study    - Gozlan Julien  -  05 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'angiographie à la fluorescéine représente l'outil de référence pour évaluer la maculopathie diabétique ischémique (MDI), qui est une cause de baisse d'acuité visuelle irréversible chez les patients diabétiques. Le but de cette étude était d'explorer l'atteinte de la zone avasculaire centrale (ZAC) et de la microcirculation périfovéolaire au cours de la rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) en angiographie OCT.

    Patients et méthodes : Étude transversale portant sur des yeux de patients diabétiques atteints de RDNP. Un interrogatoire médical, une mesure de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC), un examen à la lampe à fente et du fond d’œil, des rétinographies couleur, un SD-OCT et un OCT Swept-Source étaient pratiqués chez tous les patients inclus. De plus, un examen d'angiographie OCT était réalisé afin d'évaluer les plexus capillaires superficiel et profond dans chaque œil à l'étude.

    Résultats : Cinquante huit yeux de 35 patients, dont l'âge moyen était de 61.8 ans, atteints de RDNP ont été inclus dans cette étude. Parmi eux, 19 yeux présentaient une RDNP minime, 24 yeux présentaient une RDNP modérée et 15 yeux présentaient une RDNP sévère. Une progression significative du grade de la ZAC (p < 0.0001), de la surface de la ZAC (p = 0.0036), du périmètre de la ZAC (p = 0.0001), et de l'index de non-perfusion du plexus capillaire superficiel (INP) (p = 0.0009) a été mise en évidence avec l'aggravation de la RDNP (comparaison entre chaque groupe). De plus, une corrélation significative était retrouvée entre l'INP et la MAVC (p = 0.007).

    Conclusion : L'angiographie OCT est une nouvelle technique d'imagerie rétinienne vasculaire capable d'explorer la MDI dans la RDNP de façon non-invasive. L'INP, un index d'OCT angiographie nouvellement décrit, permet d'explorer en une mesure unique à la fois la vascularisation fovéolaire et périfovéolaire.

  • Étude des paramètres de marche chez des patients atteints de sclérose en plaques sous fampridine : apport des accéléromètres dans l'évaluation de la réponse au traitement    - Bichon Charles-Xavier  -  02 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    L'objectif de cette étude est de mesurer les modifications induites par la fampridine sur les paramètres spatio-temporaux de la marche des patients atteints de SEP (sclérose en plaques), ainsi que l'équilibre, l'endurance, l'activité physique et la qualité de vie.

    Il s'agit d'une étude préliminaire monocentrique prospective. A J0 et à J14 de l'initiation d'un traitement par fampridine, en plus du test de marche de 25 pieds (T25FW) habituellement pratiqué, chaque sujet a réalisé un iWalk (test de marche de 6 minutes [6-MWT] instrumenté), un iSway (test d'équilibre instrumenté), et un iTUG (timed-up-and-go instrumenté), au moyen de capteurs APDM MobilityLab®. Une évaluation ambulatoire a en parallèle été réalisée ainsi qu'une évaluation de la qualité de vie (SEP-59).

    Douze patients ont été inclus. Il est retrouvé une diminution de la durée du T25FW 12,1 s ± 6,2 à 10,7 s ± 4,9 (p=0,003). Le périmètre de marche au 6-MWT a augmenté significativement de 239,0 m ± 92,2 à 281,9 m ± 130,8 (p=0,015), ainsi que la cadence au iWalk, qui s'est majorée de 89,2 pas/minute ± 9,7 à 98,1 ± 12,9 (p=0,03). Les temps d'appui lors des demi-tours sont significativement réduits. D'autres paramètres tendent à s'améliorer comme le temps de double appui, la longueur de foulée ou l'estimation de la consommation énergétique ambulatoire. Les comparaisons intergroupes n'ont pas retrouvé de différence significative mais certains paramètres semblent évoluer plus favorablement dans le groupe répondeur. Enfin le SEP-59 retrouve des améliorations significatives dans la plupart des dimensions psychologiques, contrairement aux dimensions physiques.

    La fampridine semble bien induire des modifications sur d'autres aspects que la vitesse, qui devront faire l'objet d'évaluations ultérieures statistiquement plus robustes.

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