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Diplôme d'état de Médecine

Les travaux sélectionnés

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  • Efficacité thérapeutique de la chloroquine dans le traitement des accès palustres simples à Plasmodium vivax en Guyane    - Heugas Christophe  -  20 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Depuis près d'un siècle maintenant, le traitement de référence des accès palustres à P. vivax est la chloroquine en Amérique du Sud. La présence de parasites résistants a été rapportée dans plusieurs pays de la région amazonienne. L'objectif de cette étude est d'évaluer si la résistance existe en Guyane en associant une évaluation rétrospective de l'efficacité thérapeutique et une analyse des parasitémies récurrentes chez des patients non suivis mais revenant avec de la fièvre.

    Matériel et méthodes : Les dossiers des patients avec une infection à P. vivax confirmée par microscopie et une température supérieure à 37,5 °C ont été analysés à l'Hôpital de Cayenne entre mars 2009 et octobre 2015. Le suivi des patients et la classification des réponses thérapeutiques ont été réalisés selon le protocole recommandé par l'OMS. Le génotype de pvmdr1 (séquence et nombre de copies du gène) a été analysé sur les échantillons résistants.

    Résultats : Après 28 jours de suivi de 172 patients, 164 patients ont présenté une réponse clinique et parasitologique adéquate. Huit cas d'échec thérapeutique ont été identifiés (5 %, n=8/172), tous après J14. L'efficacité thérapeutique de la chloroquine a été évaluée à 95 % (95 % CI 91,7-98,3 ; n=164/172). Au sein de ces huit échecs, cinq ont été caractérisés : deux cas de résistance parasitaire (1,2 % ; 95 % CI 0-2,8 ; n=2/172) et trois patients avec une concentration subthérapeutique en chloroquine ont été observés. Aucune mutation généralement associée à la résistance n'a été identifiée dans le gène pvmndr1 chez les parasites résistants.

    Discussion : La résistance de P. vivax à la chloroquine en Guyane existe mais son niveau ne nécessite pour l'heure aucun changement dans les recommandations thérapeutiques. Cependant pour limiter la dispersion de ces parasites résistants, la primaquine devrait être davantage prescrite. Par ailleurs, un marqueur moléculaire de résistance reste encore à identifier pour pouvoir surveiller plus facilement l'évolution de cette résistance dans la région.

  • Responsabilité sociale de la Faculté de médecine de Poitiers : le ressenti des maîtres de stage ambulatoires et hospitaliers en Poitou-Charentes    - Patry Julien  -  16 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Une faculté de médecine socialement responsable se doit d'orienter sa formation selon quatre critères fondamentaux qui sont l'efficience, la pertinence, l'équité et la qualité. Le projet Recherche Action – Responsabilité Sociale (RARS) a pour but d'expérimenter et d'évaluer la mise en oeuvre et l'impact d'une démarche inspirée de ces critères. Le consensus mondial a établi 10 axes stratégiques pour définir une faculté socialement responsable. L'objectif de cette étude est de recueillir le ressenti des maîtres de stage ambulatoires (MSU) et hospitaliers (MSH) sur l'implication de la faculté de médecine en terme de responsabilité sociale etd'identifier les différences entre ces groupes.

    Méthodes : Il s'agit d'une étude qualitative à partir de focus groups en Poitou-Charentes. Les MSU et MSH ont été interrogés séparément.

    Résultats : Les maîtres de stage hospitaliers et ambulatoires réduisent la faculté de médecine à son rôle de formation. Ils ne lui reconnaissent pas un rôle dans l'identification et la réponse aux besoins de santé de la population. Ils recommandent une adaptation de la démographie médicale dans le but d'améliorer l'accès aux soins.

    Conclusion : La faculté de médecine avance dans une démarche de responsabilité sociale par l'adaptation de sa formation pour mieux répondre aux besoins actuels de la société. Des désaccords existent entre les maîtres de stage ambulatoires et hospitaliers concernant la formation des étudiants en médecine. Le recueil du ressenti des autres partenaires de la faculté permettra de définir des normes et indicateurs facilitant l'évaluation de celle-ci.

  • État des lieux de l'utilisation de l'amitriptyline, dans la prise en charge des douleurs neuropathiques, par les médecins de soins palliatifs en France    - Nicolas Mathilde  -  16 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Alors que la prévalence de la douleur neuropathique est de 1 à 3% en population générale, elle peut atteindre 19 à 39% chez des patients atteints de cancer. La douleur, source majeure d'altération de la qualité de vie est un axe central de prise en charge des patients en soins palliatifs.

    Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive, auprès des médecins exerçants en médecine palliative, entre le 15 avril et le 15 juillet 2016, par l'intermédiaire d'un questionnaire, dont l'objectif principal était d'effectuer un état des lieux de l'utilisation de l'amitriptyline dans la prise en charge des douleurs neuropathiques par les médecins de soins palliatifs en France. 226 participants ont été inclus. Le taux de participation était de 48,6%. 45% des participants exerçaient au sein d'une unité de soins palliatifs (USP), 20% au sein d'une équipe mobile de soins palliatifs (EMSP) et 32% avaient une activité partagée entre une USP et EMSP. 82% utilisent des outils de dépistage de la douleur neuropathique parmi lesquels 92% utilisent l'outil douleur neuropathique en 4 questions.

    L'amitriptyline est principalement initiée à une posologie comprise entre 5 et 12,5 mg/jour pour 57,9% de la population. Plus des trois quarts des praticiens (81,5% soit 175) ne dépassent pas une posologie moyenne de 50mg par jour. Elle est principalement administrée par voie orale en une prise quotidienne pour 89% de la population. Bien qu'elle soit moins fréquente, 62% l'utilisent en intraveineux en une prise quotidienne, notamment 63% effectueront un relais de l'amitriptyline par voie intraveineuse chez un patient qui n'est plus en mesure de prendre des traitements par voie orale. Enfin, 44,7% des médecins l'emploient par voie sous-cutanée alors que son utilisation est hors AMM. L'amitriptyline est rarement arrêtée du fait d'une mauvaise tolérance pour 79,1% des praticiens.

    Les thérapies combinées associant l'amitriptyline à d'autres molécules dès l'initiation du traitement sont utilisées par 36% des médecins, avec le plus souvent, la prégabaline pour 69,1% d'entre eux.

    Notre travail met en évidence de grandes disparités chez les médecins de soins palliatifs, dans la prise en charge des douleurs neuropathiques par l'amitriptyline. La prise en compte de la fragilité des patients et de leurs comorbidités, couplée à une évaluation complète répétée doit permettre au praticien d'adapter sa prescription à la singularité du patient afin de lui permettre le meilleur soulagement possible.

  • Aborder le sujet de la sexualité, chez les femmes autour de la ménopause, lors d'une consultation de médecine générale : qu'en pensent les patientes ?    - Girardeau Violayne  -  15 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction et objectifs : La sexualité des femmes d'âge moyen est un phénomène complexe, multifactoriel et lié de façon étroite à leur qualité de vie. L'objectif de notre étude est d'identifier les attentes des femmes autour de la ménopause de la part de leur médecin généraliste en matière de sexualité.

    Méthodes : étude quantitative transversale descriptive, réalisée à partir d'un questionnaire envoyé par voie électronique ou postale, après recrutement direct des femmes âgées de 50 à 70 ans, en consultation de médecine générale.

    Résultats : 78 patientes ont été inclues. 69,2% des femmes interrogées ont ressenti un ou plusieurs troubles sexuels dans les 12 derniers mois, 35,2 % d'entre elles en avait discuté avec un professionnel de santé, en majorité un gynécologue (63,2%). 59% des femmes interrogées apprécieraient cependant que leur médecin traitant prenne l'initiative de parler du sujet de la sexualité au cours d'une consultation de routine. Parmi les femmes n'ayant pas évoqué leurs troubles avec un médecin, 57,1% d'entre elles aurait souhaité que leur médecin généraliste aborde la question. Les deux principales réticences évoquées par les femmes à discuter de sexualité avec leur médecin traitant étaient la pudeur (46,2%) et l'absence de sollicitation du médecin (41%). Les femmes considèrent en majorité leur médecin de premier recours comme compétent dans le domaine de la santé sexuelle.

    Conclusion : Les difficultés et interrogations d'ordre sexuel des femmes sont fréquentes autour de la ménopause mais encore peu évoquées avec un professionnel de santé. Les femmes d'âge moyen souhaitent que leur médecin traitant se « jette à l'eau » et aborde plus facilement le sujet de la sexualité en consultation.

  • La judiciarisation de la médecine modifie-t-elle les pratiques des médecins généralistes dans le département des Deux-Sèvres ?    - Eychenne Pierre  -  15 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Actuellement la crainte d’une judiciarisation grandissante reste très ancrée dans l'esprit des médecins généralistes. L’objectif était d’évaluer si la judiciarisation modifiait les pratiques des médecins généralistes.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive, prospective a été menée auprès des médecins généralistes du département des Deux-Sèvres entre Janvier et Mars 2016. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire qualitatif de 16 questions, anonymisé secondairement.

    Résultats : Le taux de réponse était de 43%, soit 120 questionnaires complétés. La majorité des médecins ont répondu ne pas prescrire plus d’examens biologiques (68%) ni radiologiques (62%), ne pas adresser plus aux urgences (71%) ni à un médecin spécialiste (58%) mais demander plus souvent avis à un collègue (58%) par rapport au début de leur carrière. Ils rapportaient une augmentation significative du niveau d’appréhension et 71% pensaient qu’il y avait une augmentation des plaintes. Ils craignaient principalement une remise en cause professionnelle (69%) et des répercussions sur leur vie personnelle (75%). Ils étaient 21% à avoir reçu une formation à la gestion des plaintes.

    Conclusion : Malgré la médiatisation, on ne s’oriente pas vers une médecine défensive avec une dérive à l’américaine, mais la hausse de la judiciarisation a des conséquences morales avec des répercussions sur la vie professionnelle et personnelle des médecins généralistes. Il serait favorable d’insister sur la formation dans le but d’éviter un burn out et /ou une dérive de la médecine vers une médecine défensive.

  • Corrélation clinico-échographique dans le diagnostic de gravité des lésions du ligament collatéral latéral de cheville : une étude prospective monocentrique    - Fiévet Paul  -  09 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Une difficulté réside dans le diagnostic de gravité des entorses du ligament collatéral latéral (LCL) de la cheville. Notre objectif principal est d'évaluer la performance diagnostique des signes cliniques initiaux et tardifs dans l'entorse récente du LCL par rapport au diagnostic de gravité porté par l'échographie.

    Matériel et méthodes: Cette étude diagnostique, prospective et observationnelle compare les signes cliniques de l'évaluation initiale et secondaire aux résultats de l'échographie (gold standard). Nous avons pré-inclus les patients de 18 à 55 ans ayant consulté aux Urgences de la Rochelle pour un traumatisme de la cheville inférieur à 72 heures comportant au moins un varus. Ces patients ont bénéficié d'une évaluation clinique initiale puis tardive entre le 3ème et 7ème jour. Etaient inclus, lors de la consultation secondaire, les patients avec un stade de gravité 2 ou 3 selon la classification clinique de Wedmore. L'échographie, réalisée chez ces derniers, a recherché des lésions du ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA) et du ligament calcanéo-fibulaire (LCF). En cas de lésion associée autre que le LCL, le patient était exclu de l'analyse finale. L'étude a été déclarée à la CNIL et validée par un comité d'éthique.

    Résultats : De mars 2015 à juin 2016, parmi 101 patients, 66 ont été inclus (30 stades 1, 5 perdus de vue) et seulement 45 ont été inclus dans l'analyse finale (17 lésions associées à l'échographie, 4 perdus de vue). La plupart des signes cliniques n'étaient pas corrélés à un grade lésionnel spécifique. Lors de l'évaluation initiale, l'existence d'un mécanisme en varus et flexion dorsale était en revanche associée à un risque augmenté de lésion de grade III (RR=22.0, IC 95% (5.68-85.21) ; p<0.001) et une marche avec boiterie à un risque réduit de lésion de grade I (RR=0.60, IC 95% (0.37-0.99) ; p=0.04). Lors de l'évaluation secondaire, la présence d'une douleur minime était également associée à un risque majoré d'absence de lésion du LCL (RR=6.29, IC 95% (3.19-12.40) ; p=0.03).

    Conclusion : La majorité des données cliniques initiales et secondaires n'est pas corrélée au diagnostic de gravité des lésions du LCL de la cheville porté par l'échographie. Néanmoins, la présence de quelques signes cliniques lors de l'évaluation initiale puis secondaire révèle un risque statistiquement significatif augmenté ou réduit de présenter certaines typologies lésionnelles.

  • Nouvelle technique innovante d'évaluation de la réductibilité des courbures dans les scolioses idiopathiques de l'adolescent : le "Push Side Bending"    - Batisse François  -  09 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'objectif de notre étude est d'étudier le pouvoir prédictif de la cintreuse « Push Side Bending » chez les patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescent (SIA) et traités chirurgicalement par arthrodèse postérieure.

    Matériels et Méthodes : Une étude prospective radiologique monocentrique a été réalisée entre janvier 2013 et décembre 2015 concernant des patients atteint de SIA traitée chirurgicalement. L'angle de Cobb était mesuré en pré-opératoire sur la radiographie debout de face, sur la cintreuse PSB puis à 1 an post-opératoire. L'indice de correction (PSBCI) a été calculé.

    Nous avons réalisé une représentation spatiale sous forme de courbes dans le plan coronal des 100 scolioses en pré-opératoire, sur la cintreuse PSB et en post-opératoire par repérage du centre de chaque vertèbre de T1 à L5. Résultats : 100 patients ont été inclus. Il s'agissait de 77 SIA type Lenke I et 23 SIA Lenke V. Les valeurs moyennes des angles de Cobb des SIA Lenke I en pré-opératoire, sur le PSB et en post-opératoire étaient respectivement de 56,3°, 21,8° et 19,7°. Pour les SIA Lenke V, ces mêmes valeurs étaient respectivement de 49,3°, 9,3° et 16,5°. Les indices de correction étaient respectivement de 116,2% et 84,2% pour les SIA Lenke I et V. Il existait une forte corrélation entre l'angle de Cobb sur le PSB et l'angle de Cobb post-opératoire pour les SIA thoraciques (r=0,74 ; r2= 0,54 ; p<0,001) ainsi qu'une corrélation positive entre l'angle de Cobb sur le PSB et le PSBCI (r =0,75, r2= 0,56). Concernant la représentation spatiale dans le plan coronal, la courbe représentant la moyenne des SIA Lenke 1 sur le PSB et celle représentant la moyenne des SIA en post-opératoire se superposaient totalement.

    Discussion : À notre connaissance, il s'agit de la première étude décrivant une nouvelle méthode d'évaluation de la réductibilité des courbures dans les SIA. Le « Push Side Bending » est une méthode d'évaluation de la réductibilité des courbures reproductible et prédictive pour les SIA thoraciques.

  • Caractérisation de l'infiltrat lymphocytaire et de l'expression de PD-L1 et de PD-L2 dans les tumeurs neuroendocrines digestives : recherche d'un rationnel pour l'utilisation de stratégies d'immunothérapie    - Guillebon Éléonore de  -  09 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Des classifications immunologiques des tumeurs ont été proposées afin de guider les futures stratégies d'immunothérapie. Or nous ne disposons que de très peu de données sur le microenvironnement immunitaire des tumeurs neuroendocrines (TNE) digestives. Nous avons ainsi voulu caractériser l'infiltrat lymphocytaire, l'expression de PD-L1 et celle de PD-L2 dans ces tumeurs.

    Matériels et méthodes : 89 cas de TNE digestives (pancréas, grêle, appendice, colon, rectum, estomac) ont été inclus. Des prélèvements enrobés en paraffine ont été obtenus pour chaque patient et assemblés selon la technique des TMA (Tissue MicroArray). Des immunomarquages ont été réalisés afin de rechercher des lymphocytes T (LT) CD3+, CD4+, CD8+, PD1+ et FoxP3+. Une recherche d'expression de PD-L1 et de PD-L2 a également été effectuée.

    Résultats : 73% des cas présentaient des LT CD3+, 66,3% des LT CD4+ et 46% des LT CD8+. L'infiltrat était d'importance minime à modérée et localisé principalement au niveau du stroma tumoral. Les cellules FoxP3+ et PD1+ étaient rares. Des organes lymphoïdes tertiaires n'ont été observés que sur 4 cas. Une expression de PD-L1 et de PDL2 par les cellules tumorales a été respectivement retrouvée sur 6 et 2 cas. La présence d'un infiltrat lymphocytaire T ou d'une expression de PD-L1 par les cellules tumorales n'avait d'impact pronostique ni en survie globale, ni en survie spécifique.

    Discussion : Les TNE digestives présentent peu de stigmates d'une immunité antitumorale préexistante. Des traitements immunogéniques et immunomodulateurs sont utilisés pour leur prise en charge.

    Conclusion : Des approches immunothérapeutiques basées sur des stratégies de combinaison immunogéniques seront à privilégier pour la prise en charge des TNE digestives.

  • La curiethérapie à l'iode 125 dans le traitement des cancers prostatiques de risque intermédiaire : résultats carcinologiques et fonctionnels chez 135 patients du CHU de Poitiers    - Garcia Molina Sarah  -  08 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Objectifs : Le premier objectif de cette étude est d'évaluer rétrospectivement la survie sans récidive biologique des patients atteints d'un cancer prostatique (CaP) de risque intermédiaire traité par curiethérapie. Le second est d'étudier la morbidité liée au traitement.

    Matériel et méthodes : Entre janvier 2006 et décembre 2012, 135 patients atteints d'un CaP de risque intermédiaire ont été traités par curiethérapie à l'iode 125 au centre hospitalo-universitaire de Poitiers. La plupart des patients ont reçu une hormonothérapie (94%). La récidive biochimique est définie selon les critères de Phoenix (nadir du PSA+ 2 ng/ml). Les toxicités ont été évaluées selon l'échelle CTCAE v4.0 (Common Terminology Criteria for Adverse Events version 4). La toxicité urinaire a été évaluée par le score IPSS (International Prostate Score Symptom).

    Résultats : La moyenne d'âge des patients était de 65 +/-6 ans. Le taux sanguin moyen de PSA était de 8,3+/-3 ng/mL, 9% des cancers étaient de stade clinique T2b ou T2c et 75% avaient un score de Gleason à 7. 73% des patients étaient classés de risque intermédiaire avec pronostic « favorable ». Le score IPSS médian initial était de 3 (0-14) et le volume prostatique moyen de 27cc. Le suivi médian était de 48 mois (extrêmes de 11 à 119 mois). Le taux de survie sans récidive biochimique à 5 ans était de 97,1%.

    Les effets secondaires étaient dominés par des troubles mictionnels. Ils apparaissaient dans les semaines suivant l'implantation et s'amélioraient progressivement (score IPSS médian à 1 mois de 11 ; à 12 mois de 6 et à 36 mois de 5). Trente-quatre patients (26%) ont présenté des rectorragies : 22% de grade 1 et 4% de grade 2. Après l'implantation, la fonction érectile était moins bonne. Initialement, 78% avaient des érections; ils n'étaient plus que 27% à 1 mois. Par la suite, certains ont récupéré une fonction érectile (53% à 2 ans).

    Conclusion : Les résultats de cette étude sont concordants avec ceux des meilleures séries publiées. La sélection rigoureuse des patients a permis d'obtenir de bons résultats carcinologiques et fonctionnels. La curiethérapie à l'iode 125 est une option thérapeutique pouvant être proposée aux patients atteints d'un CaP de risque intermédiaire « favorable » ayant un volume prostatique inférieur à 50 cm3 et un score IPSS <15 avant l'implantation.

  • Apport de l'imagerie par résonance magnétique dans la surveillance des cholestéatomes opérés de l'oreille moyenne    - Leclerc Justine  -  08 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction: L'objectif de cette étude était de mesurer la fiabilité de l'imagerie par résonnance magnétique (IRM) dans le diagnostic de récurrence de cholestéatome. Les différentes séquences d'IRM ont été évaluées. Secondairement la prévalence et la localisation des cholestéatomes résiduels ont été examinées.

    Patients et méthode: Soixante sept cas ont été analysés de façon rétrospective. Il s'agissait de 53 patients (17 femmes et 36 hommes) ayant déjà eu une tympanoplastie première et au moins une IRM lors du suivi. Les constatations radiologiques ont été comparées aux résultats chirurgicaux ou à un suivi radioclinique de deux ans. Pour chaque séquence (T1, T2, T1 injectée avec acquisition tardive, Diffusion) la sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et valeur prédictive négative ont été calculées.

    Résultats: La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 89.7% et 84.4% pour les séquences T1 injectée avec acquisition tardive et de 93.1% et 97.4% pour les séquences de Diffusion. Les valeurs prédictives positives et négatives étaient respectivement de 83.8% et 90% pour les séquences T1 injectée avec acquisition tardive et de 96.4% et de 94.9% pour les séquences de Diffusion. Le taux de cholestéatome résiduel était de 29.8%, l'attique était la localisation préférentielle. Le délai moyen entre la chirurgie et la première IRM était de 30 mois pour la population adultes et 14.9 mois pour la population pédiatrique.

    Conclusion: L'IRM est une technique fiable pour la surveillance des cholestéatomes opérés. Les séquences les plus discriminantes sont les séquences de Difffusion et T1 injectée avec acquisition tardive.

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