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Violeau Mathieu

Les travaux encadrés par "Violeau Mathieu"

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  • Evaluation départementale du profil du citoyen sauveteur intervenant dans l'arrêt cardio-respiratoire pré-hospitalier dans le cadre d'une application mobile communautaire    - Rabier Katia  -  07 octobre 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction L’application SAUVLife, qui permet d’avertir les citoyens sauveteurs à proximité d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR) afin qu’ils puissent intervenir avant l’arrivée des secours professionnels, a été installée dans le département des Deux-Sèvres en novembre 2018. Une étude préliminaire sur l’épidémiologie des ACR dans le département a été réalisée. L’objectif de l’étude était de caractériser la population des citoyens sauveteurs et d’analyser leurs pratiques. Matériel et méthode

    Les dossiers de la régulation du département concernant les ACR pendant la période du 01/01/2017 au 12/11/2018 ont été relus et analysés. Secondairement, les utilisateurs de SAUVLife, ayant accepté une intervention entre le 13/11/2018 et le 30/06/2019, ont été invités à répondre à un questionnaire en ligne.

    Résultats

    229 dossiers d’ACR ont été analysés, 68,1% était des hommes, d’âge médian 74 ans. La plupart des ACR survenaient au domicile (66,4%). La majorité était d’origine médicale (90%). Le massage cardiaque externe était réalisé par un témoin dans près d’un tiers des cas. Concernant la seconde étude, 65 questionnaires ont été remplis (taux de participation 89%), les citoyens sauveteurs étaient majoritairement des hommes (58,5%) d’âge moyen de 36 ans, 40% d’entre eux étaient des secouristes ou professionnels de santé. 83% était formé aux gestes de premiers secours et majoritairement depuis moins d’un an. 30,8% des sauveteurs ont pu accéder à la victime avant les secours professionnels (20), 50% d’entre eux ont réalisé un massage cardiaque externe, 10% ont aidé à la mise en condition et 10% à la gestion de la famille. Il n’y a pas eu d’utilisation de défibrillateur automatique externe. L’impact psychologique était faible.

    Conclusion

    L’application SAUVLife représente une opportunité dans la prise en charge précoce de l’ACR. Il faut poursuivre la sensibilisation de la population aux gestes qui sauvent car le citoyen sauveteur devient un maillon de la chaine de survie et un partenaire des secours professionnels.

  • Management des ACSOS chez les patients traumatisés crâniens graves pris en charge dans la filière trauma-center en Région Poitou-Charentes    - Jasselin Caroline  -  22 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Le traumatisme crânien grave est un problème de santé publique lié à une morbi-mortalité importante. Le management des facteurs d'agression cérébrale secondaires d'origine systémique (ACSOS) est la pierre angulaire des premières heures de traitement. L'objectif de notre travail est d'évaluer le contrôle des ACSOS par les médecins urgentistes pendant les premières heures d'un traumatisme crânien dans le cadre de notre filière Trauma Center.

    Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, menée sur l'année 2017 dans la région Poitou Charentes. Notre critère de jugement principal comprends 7 axes: le respect d'une tension artérielle supérieure à 110mmHg et le bon usage des amines vasopressives, l'emploi d'une osmothérapie en fonction de l'état pupillaire du patient, le maintien d'une saturation supérieure à 90% et d'une pO2 supérieure ou égale à 60mmHg, le contrôle de la capnie via l'EtCO2 et la pCO2, le maintien d'une glycémie capillaire comprise entre 1,4 et 1,8g/dl, la surveillance du taux d'hémoglobine avec un objectif d'hémocue supérieur ou égal à 9g/dl, la régulation de la température corporelle entre 35 et 37°C. Le critère de jugement principal est le taux de patients pour lesquels ces 7 axes ont été pris en charge en accord avec les recommandations éditées en 2016. Les critères de jugement secondaires sont : l'évaluation individuelle de chaque ACSOS et l'influence des facteurs épidémiologiques et contextuels sur la mortalité à 3mois.

    Résultats : 85 patients dont le score de Glasgow était inférieur ou égal à 8 au cours des 24 premières heures suivant le traumatisme ont été inclus. La mortalité à 3mois était de 27%. La prise en charge globale des ACSOS était conforme aux recommandations pour 1 patient sur 85. La tension artérielle, l'oxygénation, le taux d'hémoglobine et l'emploi de l'osmothérapie étaient conformes aux objectifs avec 92%, 66%, 76% et 75% des patients pris en charge en accord avec les recommandations. Le contrôle de la capnie, de la glycémie et de la température n'était pas optimal, avec respectivement 25%, 37% et 39% de patients dont les ACSOS étaient contrôlés.

    Conclusion : Le management des ACSOS en regard des dernières recommandations est perfectible dans la région. Ce travail, malgré des biais de mesure et un échantillon de taille modeste, souligne l'importance du contrôle de la capnie, de la glycémie et de la température.

  • Évaluation de la prise en charge du patient brûlé grave en préhospitalier par les urgentistes en France : évaluation des pratiques    - Hermez Justine  -  17 octobre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La qualité de la réanimation du patient brûlé grave et sa réalisation précoce améliore le pronostic vital. La prise en charge médicale doit débuter en préhospitalier. L'objectif de notre étude était d'évaluer la prise en charge du patient brûlé grave par les médecins urgentistes en préhospitalier sur l'ensemble du territoire français.

    Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude multicentrique, observationnelle, descriptive, réalisée du 1er avril 2018 au 15 août 2018 auprès des médecins urgentistes exerçant dans les centres hospitaliers avec une activité extrahospitalière, avec ou sans activité pédiatrique, sur le territoire métropolitain et le territoire d'outre-mer. Sur la base du référentiel des SAMU-SMUR de France, un questionnaire composé de 30 questions était adressé au chef de service, ou au chef de pôle, ainsi qu'aux médecins référents SMUR- SAMU-URGENCES. Environ 300 hôpitaux ont été inclus. Les résultats sont présentés en effectif et pourcentage pour les variables qualitatives. Nos analyses se portent principalement sur l'évaluation de surface cutané brûlée (SCB), les échelles d'évaluation de la SCB, la gestion des voies aériennes supérieures et l'intubation, le remplissage, l'hydroxocobalamine, la lutte contre l'hypothermie, l'antibiothérapie.

    Résultats : 661 médecins ont participé à l'étude, 538 ont été inclus (81%). La population est composée de 337 hommes (63%) et de 201 femmes (37%), âgés de 30 à 40ans (49% n=264), 29% avec une activité SMUR de 1 à 5 ans, exerçant à 64% dans des centres périphériques. 435 des médecins (81%) ont pris en charge un patient brûlé, sans présenter de difficulté à l'hospitaliser en centre spécialisé (87%). 65% des médecins n'ont pas de protocole. 80% d'entre eux déclarent avoir été formés, et 55% utilisent la télémédecine en préhospitalier. La règle des 9 de Wallace est utilisée dans 84%(n=446) chez l'adulte et la surface de la paume de la main prédomine chez l'enfant à 42%(n=219). Une brûlure évaluée à 9% de SCB chez un enfant a été estimée à 16% +/-8% [8 ; 24] avec une médiane à 15 [2-60]. 531 médecins intubent devant une détresse respiratoire aiguë chez le brûlé grave (99%) dans les 30 minutes (71%). La voie veineuse périphérique est privilégiée (63%) pour un remplissage par Ringer LactateR (69%) selon la formule de Parkland (81%). 438 médecins (81%) introduisent l'hydroxocobalamine sur troubles de la conscience. 24% introduisent une antibiothérapie. 17.3% préconisent l'incision de décharge (n=114). La morphine est privilégiée pour l'antalgie chez l'adulte (91% n=487) et l'enfant (79% n=426).

    Conclusion : Malgré une pratique fidèle aux recommandations, certains axes sont à améliorer comme l'évaluation de la surface cutanée brûlée qui est surestimée, la lutte contre l'hypothermie et le remplissage vasculaire. La mise en place d'un référentiel autour de la prise en charge du brûlé semble nécessaire pour harmoniser les pratiques.

  • Audit sur les réclamations des usagers de 2011 à 2016, dans le cadre d'une démarche qualité d'un service d'accueil d'urgence    - Henry Désiré  -  26 octobre 2017  - Thèse d'exercice

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    Les réclamations des patients touchent particulièrement les services d'accueil des urgences et les praticiens qui y travaillent. Le contexte même de l'urgence est pourvoyeur de réclamation et d'insatisfaction, toutefois l'analyse de motifs de réclamation permet d'améliorer le service fourni aux patients et de corriger les facteurs pourvoyeur de réclamation. Le but de cette étude est de déterminer les facteurs favorisant les réclamations, afin d'en déduire des mesures correctives.

    Matériel et méthode : Cette étude monocentrique, rétrospective, descriptive et analytique, a été conduite en analysant 203 lettres de réclamations de patients ayant consulté aux urgences du centre hospitalier de Niort de Janvier 2011 à Décembre 2016. L'étude a porté sur les lettres de réclamations des patients ou ayant droit adressé au service d'accueil des urgences. L'analyse des lettres a permis d'établir un descriptif des réclamants et des motifs de réclamation. L'analyse statistique permet de dégager les facteurs reliés au risque de survenue de réclamation.

    Résultats : Les premiers motifs de réclamations sont d'ordre médical et relationnel. La prise en charge inadaptée de la douleur et la présence d'erreur diagnostic est prépondérante dans les dossiers d'orthopédie et particulièrement de traumatologie avec 29 %. L'orthopédie représente 53 % des réclamations adressées pour erreur diagnostic. Le comportement du personnel correspond à 36,8% des réclamations portant sur le motif relationnel. La période de garde n'était statistiquement pas des périodes à risques. L'activité médicale durant les périodes de forte affluence le Lundi et le Samedi favorise la survenue de réclamation. Parmi les patients classifiés CCMU 2, 93% porte réclamation sur le transfert, alors que 65 % n'ont pas nécessité d'hospitalisation et que 35 % ont dû être hospitalisés. Les patientes ou accompagnantes de sexe féminin, âgé entre 41 et 60 ans, sont les principales investigatrices des réclamations. Les réclamations qui aboutissent à une procédure judiciaire représentent une part négligeable avec 2,5% des dossiers pour une indemnisation évaluée à 0,01 euro pour le centre hospitalier.

    Discussion : L'analyse de l'insatisfaction montre l'importance d'un traitement antalgique efficace lors de la mise en place des patients en box de consultation. Les patients avec des pathologies simples sont plus susceptibles de porter des réclamations que les patients avec des pathologies chroniques. Il existe un manquement dans la communication entre les médecins et les patients.

    Conclusion : L'activité d'orthopédie est une activité à risque avec une prépondérance à l'erreur médicale et une mauvaise prise en charge de la douleur. La mise en place d'un triage efficace permet de diminuer le temps d'attente. Un renforcement de la formation des professionnels de santé sur la communication est nécessaire afin d'améliorer la satisfaction des usagers.

  • La judiciarisation de la médecine modifie-t-elle les pratiques des médecins généralistes dans le département des Deux-Sèvres ?    - Eychenne Pierre  -  15 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Actuellement la crainte d’une judiciarisation grandissante reste très ancrée dans l'esprit des médecins généralistes. L’objectif était d’évaluer si la judiciarisation modifiait les pratiques des médecins généralistes.

    Matériel et méthodes : Une étude descriptive, prospective a été menée auprès des médecins généralistes du département des Deux-Sèvres entre Janvier et Mars 2016. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire qualitatif de 16 questions, anonymisé secondairement.

    Résultats : Le taux de réponse était de 43%, soit 120 questionnaires complétés. La majorité des médecins ont répondu ne pas prescrire plus d’examens biologiques (68%) ni radiologiques (62%), ne pas adresser plus aux urgences (71%) ni à un médecin spécialiste (58%) mais demander plus souvent avis à un collègue (58%) par rapport au début de leur carrière. Ils rapportaient une augmentation significative du niveau d’appréhension et 71% pensaient qu’il y avait une augmentation des plaintes. Ils craignaient principalement une remise en cause professionnelle (69%) et des répercussions sur leur vie personnelle (75%). Ils étaient 21% à avoir reçu une formation à la gestion des plaintes.

    Conclusion : Malgré la médiatisation, on ne s’oriente pas vers une médecine défensive avec une dérive à l’américaine, mais la hausse de la judiciarisation a des conséquences morales avec des répercussions sur la vie professionnelle et personnelle des médecins généralistes. Il serait favorable d’insister sur la formation dans le but d’éviter un burn out et /ou une dérive de la médecine vers une médecine défensive.

  • Évaluation de l'impact de la violence subie par le personnel médical et paramédical des services d'urgence du Poitou-Charentes    - Bourry Pierre alexis  -  19 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les actes de violences envers les soignants des hôpitaux se multiplient, avec une préoccupation croissante de leur qualité de travail. Afin de mettre en place des mesures adaptées, nous avons voulu évaluer l'impact de la violence subie par le personnel médical et paramédical en relation avec les patients des services d'urgence des principaux hôpitaux de la région Poitou-Charentes.

    Matériel et méthode : Cette étude multicentrique observationnelle rétrospective a été conduite dans les services d'urgence-SAMU-SMUR de cinq hôpitaux publics du Poitou-Charentes de juin à août 2015. Un questionnaire a été adressé aux professionnels médicaux et paramédicaux afin de recueillir des informations sur l'incidence et le type d'actes de violence subis au cours des 12 derniers mois, la gestion et la déclaration des violences, les facteurs favorisants identifiés, l'impact psychologique et la formation des professionnels.

    Résultats : Nous avons analysé 174 questionnaires parmi les 456 professionnels sollicités. Le taux de participation était de 39%. Quatre-vingt-quinze pour cent des professionnels ont déjà été victimes de violences au cours de leur carrière dans un service d'urgences. Sur les 12 derniers mois, les violences verbales et physiques touchaient respectivement 96% et 24% des professionnels, avec le patient identifié comme le principal agresseur.
    Seulement 23% des professionnels étaient souvent ou toujours satisfaits de la gestion des actes de violence qu'ils ont subis. Soixante-huit pour cent des professionnels ne se sont référés ni à des recommandations, ni à des protocoles.
    Soixante-seize pour cent des professionnels avaient le sentiment de banaliser la violence observée dans leur service. Le taux de déclaration des actes était de 25% chez les soignants interrogés.
    Seize pour cent des soignants ont déjà envisagé de quitter le service des urgences à cause de la violence.
    Trente-deux pour cent des professionnels ont déjà reçu des formations, alors que 85% sont intéressés par un projet de formation, notamment l'intervention d'un spécialiste de la gestion de conflit.

    Conclusion : Les soignants des services d'urgence du Poitou-Charentes sont exposés à la violence des patients, avec un retentissement sur leur sentiment de sécurité au travail. Malheureusement, la sous-déclaration fait obstacle à l'identification des facteurs responsables de ces expressions d'agressivité. Des formations sont nécessaires pour développer les compétences des professionnels dans la gestion de ces conflits.

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