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Verliac Virginie

Les travaux encadrés par "Verliac Virginie"

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4 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 4
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  • Évaluation de la satisfaction des internes ayant participé aux groupes d'échanges dédiés aux soins palliatifs : comment améliorer et pérenniser ces groupes ? Étude qualitative par entretien semi-dirigé auprès des internes du CH de Saintes    - Marchal Remi  -  19 décembre 2024  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Malgré une formation clinique structurée, les internes se sentent souvent insuffisamment préparés à gérer les aspects psychologiques et relationnels des soins palliatifs, ce qui peut engendrer une souffrance émotionnelle et un épuisement professionnel. Pour répondre à ces défis, des groupes d'échange sur les soins palliatifs ont été mis en place au CH de Saintes. Ces sessions animées par un médecin et une psychologue, combinaient échanges de cas cliniques et apports théoriques. Cette étude vise à évaluer la satisfaction des participants à ces groupes et identifier les leviers d'amélioration pour pérenniser ce modèle.

    Méthode : L'étude qualitative, basée sur dix entretiens semi-dirigés, a adopté une approche IPA pour comprendre les expériences des participants. Les données ont été analysées selon la méthode de la théorie ancrée, avec l'appui des logiciels Notta, Word et Nvivo.

    Analyse des données : 80 % des participants étaient des internes en médecine générale, principalement en début ou milieu de cursus. Les groupes plus petits ont été jugés moins dynamiques. Les échanges étaient jugés enrichissants, permettant de partager difficultés et ressentis dans un cadre non hiérarchique. Les enseignements théoriques étaient perçus comme utiles mais secondaires par rapport aux échanges. Les groupes ont été jugés très utiles et unanimement recommandés.

    Discussion : Le duo médecin-psychologue a été essentiel, créant un climat de confiance et apportant une complémentarité très appréciée. Les groupes ont permis aux participants d'exprimer leurs émotions, de partager leurs expériences et d'améliorer leur gestion des soins palliatifs. Une communication et une promotion plus claire des groupes améliorerait la fidélisation. Malgré quelques limites, les groupes répondent en grande partie aux attentes des participants et offrent des pistes prometteuses pour leur amélioration et leur pérennisation.

    Conclusion : Les groupes d'échanges offrent un espace essentiel pour partager des expériences, soutenir les internes émotionnellement et mieux comprendre les enjeux cliniques. L'animation par un duo médecin-psychologue renforce la pertinence de ces groupes. L'étude a montré une forte satisfaction des participants, mais elle met en lumière des pistes d'amélioration. Les internes recommandent leur maintien et leur extension à d'autres professionnels de santé.

  • Appréciation de l'expérience et du vécu des internes lors des accompagnements palliatifs. comment soutenir et former ? proposition d'un groupe d'échange    - Faucher Quentin  -  08 juin 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Entre 56 et 80% des internes estimeraient leur formation universitaire en soins palliatifs insuffisante. Ces prises en charge éprouvantes peuvent conduire les jeunes médecins mal préparés à l'épuisement et au burn-out. Notre objectif est, après avoir identifié les attentes et les besoins des internes, de leur proposer un espace d'échange et de partage d'expérience au sein de l'hôpital où se former et déposer une partie de cette charge émotionnelle.

    Méthode : Nous avons réalisé une étude multimodale en deux parties : une recherche quantitative par auto-questionnaire auprès des internes de la faculté de médecine Poitiers suivie de la création d'un groupe d‘échange et de soutien pour les internes du groupement hospitalier de Saintonge. Le recueil des données et la mise en œuvre du groupe se sont déroulés de novembre 2022 à mai 2023. L'analyse des données et les tests de corrélation (G-test) ont été réalisés avec les logiciels Excel® et Rstudio®.

    Résultats : Nous avons obtenu 65 réponses à notre questionnaire. 90% des répondants ont estimé leur formation universitaire insuffisante à l'exercice des soins palliatifs. 61% se sont dit en difficulté pour soulager les symptômes psychologiques, 58% pour soulager les symptômes physiques et 61% pour accompagner le patient dans sa globalité. Enfin, 42% se sentent en difficulté face à la mort et 54% ont ressenti une souffrance personnelle en lien avec la mort d'un patient. Dix-neuf internes ont participé aux groupes d'échange. Nous avons réalisé 2 groupes de 10 et 9 participants se réunissant une fois par mois pendant 2 heures sur une période de 6 mois. Chaque séance se terminait par un point de formation à la demande des internes.

    Conclusion : La pratique des soins palliatifs, par sa grande transversalité, s'impose à tout médecin. Les groupes de partage investis par les internes ont permis un espace où déposer une partie de cette pesante réalité. Ils y ont dédramatisé la mort en acceptant qu'elle n'est pas synonyme d'échec médical, cheminé ensemble sur le sens des soins à apporter au mourant et exercé leurs compétences en s'appuyant sur l'expérience des autres. Ils ont pu trouver leur place de praticien à cette étape de la prise en charge ou règne l'incertitude.

  • Identification des facteurs limitants d'une fin de vie à domicile souhaitée, dans le cadre d'une prise en charge concomitante par HAD / EMSP / Médecin Généraliste en Charente-Maritime en 2016    - Celeste Lucas  -  03 avril 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : En 2011, 85% de la population française exprimait le souhait de mourir à domicile. Un enjeu majeur pour un bon nombre de patients qui n'accèdent à cette requête que dans 26,5 % des cas. Ces chiffres classent la France au rang des derniers pays d'Europe, montrant tout l'enjeu de notre étude. Est-il possible d'identifier les différents facteurs limitants du domicile, présents malgré un accompagnement maximal (Médecin Généraliste, HAD et EMSP), afin de proposer un modèle d'évaluation et une prise en charge plus efficace de la fin de vie à domicile souhaitée ?

    Méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective multicentrique consécutive sur l'année 2016 en Charente Maritime comprenant une partie descriptive suivie d'une partie analytique comparative. Etaient inclus tous les patients majeurs, suivis par l'EMSP, ayant exprimé le souhait de décéder à domicile et ayant validé au moins un séjour en HAD. Nous avons premièrement relevés les différents facteurs de ré-hospitalisation avant décès puis nous avons réalisé une analyse comparative sur différentes variables du patient (âge, sexe, type de pathologie, distance domicile-hôpital, présence de prescriptions et directives anticipées).

    Résultats : 64 patients répondaient aux critères d'inclusion. Dans notre population, 71,9% des patients sont décédés à domicile montrant une amélioration statistique du nombre de décès à domicile lorsqu'il est accompagné par une prise en charge coordonnée. 77,8% des patients décédés à l'hôpital ont été réhospitalisés du fait d'un facteur Physique, 22,2% pour un facteur Psychologique, 50% pour un facteur familial, 27,8% pour un facteur Ethique/Existentiel (veilles de week-end et jours fériés), 11,1% pour un facteur Environnemental et 5,5% pour un facteur social. Ces facteurs devraient donc être prévenus et anticipés afin de pérenniser le maintien à domicile. La moyenne d'âge des patients décédés à domicile (76,15) était significativement plus grande que ceux décédés à domicile (70,22) (p= 0.0485). Les patients de sexe masculin sont décédés significativement plus à l'hôpital (p=0.0431). Les patients souffrant de pathologies non cancéreuses décédaient significativement plus à domicile (p=0.0271). Il n'a pas été retrouvé de différence significative concernant la distance domicile-hôpital et la présence de directives ou prescriptions anticipées.

    Conclusion : Ces données chiffrées apporte des points d'évaluations dans l'accès à une fin de vie à domicile sans proposer de grille pronostique précise. Elles démontrent cependant la nécessité de poursuivre les efforts en termes de soutien du médecin généraliste à domicile par accompagnement pluridisciplinaire précoce. Il reste tout de même à prendre en compte la dimension philosophique du domicile. Les prises en charges sont souvent perçues comme intrusives, dans un espace privé lourd de projections intimes. Une représentativité complexe et singulière à chacun qui peut engendrer de nouveaux freins dans la prise en charge ambulatoire des patients en situation palliative.

  • Etude sur la perception de la prise en charge de la douleur neuropathique par les médecins généralistes de la région Poitou-Charentes    - Surrel Manon  -  20 octobre 2014  - Thèse d'exercice

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    La douleur neuropathique est un problème fréquent en médecine générale. Ce travail d'analyse de la perception de cette question par un échantillon de médecins généralistes de la région Poitou-Charentes a permis de confirmer l'intérêt de ces médecins. Leurs connaissances sur le sujet viennent de plusieurs sources. Leur assurance pour porter le diagnostic est variable et leur utilisation des thérapeutiques est diverse. Il existe des freins dans leur démarche diagnostique et thérapeutique liés à des connaissances insuffisantes, à la iatrogénie, au caractère chronique et fluctuant de la symptomatogie et à la part psychologique importante dans la prise en charge. Des pistes d'amélioration du ressenti par un prolongement et un enrichissement de la formation pourraient être envisagées dans le futur.

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affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
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