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Neau Jean-Philippe

Les travaux encadrés par "Neau Jean-Philippe"

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  • Infections urinaires et hématomes intra cérébraux : facteurs prédictifs et pronostiques    - Bade Ophelie  -  22 septembre 2023  - Thèse d'exercice

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    Introduction - L'infection urinaire constitue une des principales complications à la phase aiguë des hématomes intra cérébraux. Il est bien établi que les infections, notamment pulmonaires, aggravent le pronostic fonctionnel et vital des patients à moyen terme. Cependant, peu de données sont disponibles sur l'impact pronostique de l'infection urinaire chez les patients hospitalisés pour un HIC. L'objectif de notre étude est d'identifier les facteurs prédictifs d'infection urinaire et d'évaluer son impact sur le pronostic fonctionnel et vital des patients à 3 à 6 mois.

    Méthodes - Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective. Les patients hospitalisés dans le service de Neurologie du CHU de Poitiers pour un HIC entre janvier 2019 et décembre 2022 et admis moins de 48 heures après le début de leurs symptômes ont été inclus. Les patients étaient exclus s'ils avaient un antécédent de cancer actif, si une cause tumorale était retenue, s'ils avaient été transférés secondairement plus de 2 jours après leur prise en charge initiale, ou encore s'ils avaient un traitement antibiotique, immunosuppresseur ou par corticoïdes en cours à l'admission.

    Résultats - 224 patients ont été inclus. L‘âge moyen était de 71 ans et 44,12 % étaient des femmes. La mortalité à 3 mois s'élevait à 20,28 %. 14,73 % ont été perdus de vue après leur sortie. 9,38 % ont développé une infection urinaire au cours de leur hospitalisation. En analyse univariée, il existe un lien significatif entre le NIHSS initial (p=0,025), la sous partie moteur du NIHSS (p=0,033), le volume initial de l'hématome, (p=0,037), la présence d'une HSA associée (p=0,031) et le sondage urinaire (p < 0,001) avec le risque d'IU. Seul le sondage urinaire reste significativement associé au risque d'IU en analyse multi variée (p=0,025). L'infection urinaire allonge de façon significative la durée d'hospitalisation des patients, et ce indépendamment d'autres complications telles d'un sondage urinaire sur rétention aigue d'urine ou la survenue d'une pneumopathie. Nous n'avons pas établi de lien entre l'infection urinaire et le risque de décès ou de mauvais pronostic à 3 à 6 mois, défini par un score mRS supérieur à 2. Cependant, il est à noter une répartition du mRS significativement différente entre les deux groupes de patients.

    Conclusion - Il existe une forte association entre le sondage urinaire et le risque d'infection urinaire chez les patients hospitalisés pour un hématome intra cérébral. Bien que nous n'ayons pas montré que l'infection urinaire aggravait le pronostic des patients, nos résultats suggèrent une modification du score pronostique mRS à moyen terme. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux définir la nature de ce lien.

  • Analyse des hypersignaux en imagerie pondérée en diffusion à la phase aigüe des hémorragies cérébrales    - Tabailloux Niels  -  18 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les hémorragies intracérébrales (HIC) représentent environ 10 à 20% de tous les AVC. La présence d'hypersignaux en imagerie pondérée en diffusion, ou diffusion-weighted imaging (DWI), chez les patients avec une HIC à la phase aigüe a été décrite et analysée depuis plusieurs années. Ces lésions ont été décrites le plus souvent comme petites, corticales ou sous-corticales et topographiquement à distance de l'hémorragie. Elles sont le plus souvent asymptomatiques mais seraient associées à un moins bon pronostic. Le mécanisme et l'étiologie de ces lésions restent encore mal compris. Elles seraient tout de même associées aux maladies des petites artères cérébrales.

    Objectifs : L'objectif principal de ce travail est de déterminer la prévalence des lésions en DWI à la phase aigüe des HIC primaires. Les objectifs secondaires sont d'analyser les facteurs associés à la présence de ces lésions en DWI et d'évaluer le pronostic de ces patients.

    Matériel et méthodes : Etude observationnelle, monocentrique, rétrospective, réalisée au CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2021. Inclusion de patients présentant une hémorragie intracérébrale primaire et ayant réalisés une IRM cérébrale dans les 30 jours suivant les premiers symptômes liés à l'HIC. Recueil de données cliniques et radiologiques ainsi que le pronostic selon le score mRS à 3-6 mois.

    Résultats : 128 patients ont été inclus dont 35 présentant des lésions en DWI (27,3%) à distance de l'HIC. Il n'est pas retrouvé de différence significative concernant les caractéristiques et antécédents de la population. Le temps moyen entre les premiers symptômes et l'IRM était de 5,8 jours (± 6,6). Le nombre de microbleeds est plus important chez les patients avec lésions en DWI (p < 0,05). Un plus grand nombre de lésions en DWI est retrouvé entre le premier et septième jour du début des symptômes (p < 0,05). L'IRM 7 Tesla semble détecter plus de lésions en DWI (p < 0,05). Il semble y avoir un moins bon pronostic (score mRS > 3) chez les patients avec lésions en DWI.

    Conclusion : Les lésions en DWI à distance de l'HIC à la phase aigüe ont une prévalence d'environ 25 %. Elles semblent liées aux signes de micro-angiopathie tel que les microbleeds et semblent apparaitre les premiers jours post-HIC. Malgré le fait qu'elles soient asymptomatiques, elles semblent associées à un plus mauvais pronostic.

  • Facteurs prédictifs de la concordance spatiale entre les microbleeds cérébraux et les hémorragies intra-cérébrales primitives    - Durand Emmanuelle  -  12 octobre 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction :

    Le micro-saignement cérébral ou microbleed (MB) est un stigmate de microangiopathie s'intégrant principalement dans 2 pathologies pourvoyeuses d'hémorragies intra-cérébrales (HIC) que sont la microangiopathie hypertensive et l'angiopathie amyloïde cérébrale. Cette lésion est associée au risque de développer un AVC hémorragique. Il semble exister une correspondance régionale entre la position des microbleeds et celle de l'hémorragie. Cependant, peu d'études relatent d'une implication directe du microbleed dans la survenue de l'hémorragie cérébrale. L'objectif principal de cette étude est de déterminer le taux d'évènements hémorragiques cérébraux développés à l'emplacement d'un microbleed retrouvé sur une IRM cérébrale antérieure, ainsi que de déterminer les facteurs cliniques, radiologiques et thérapeutiques prédictifs de cette concordance spatiale.

    Méthodologie :

    Dans une étude rétrospective et monocentrique, ont été éligibles les patients pris en charge pour une hémorragie intra-cérébrale au CHU de Poitiers entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2021 et ayant réalisé une IRM cérébrale antérieure à la survenue de cet AVC. Les patients étaient inclus s'il n'était pas retenu d'étiologie secondaire à leur hémorragie intra-cérébrale et si l'analyse de la séquence de susceptibilité magnétique retrouvait un ou des microbleeds.

    Résultats :

    Parmi les 55 patients inclus, 67 évènements hémorragiques ont été analysés. Parmi eux, nous avons retrouvé 25 cas d'évolution du microbleed vers une hémorragie intra-cérébrale soit dans 37,3% des cas. On identifie une prépondérance significative de cette concordance spatiale en localisation profonde, sans différence entre les territoires cérébelleux et les territoires des noyaux gris centraux + thalamus. De plus, le nombre de microbleeds totaux est statistiquement plus important en cas de concordance spatiale positive. Il n'existe pas de différence significative entre les paramètres cliniques, thérapeutiques ou la présence de lésions radiologiques associées entre le groupe concordance spatiale positive MB-HIC et le groupe concordance spatiale négative.

    Conclusion :

    Ce travail démontre qu'un continuum évolutif peut exister entre l'entité hémorragique microscopique et macroscopique au niveau cérébral, qui est retrouvé dans 37,3% des cas dans notre travail. Cette concordance spatiale MB-HIC est statistiquement associée à la charge en microbleeds dans l'ensemble du parenchyme et à la localisation profonde de l'hémorragie en lien avec la microangiopathie hypertensive. Il est nécessaire de réaliser des études de plus grande envergure afin de mieux préciser les situations à risque d'une telle évolution, notamment afin d'anticiper le risque hémorragique dans des contextes de prise d'anti-thrombotiques.

  • Facteurs prédictifs de la survenue d'un accident vasculaire cérébral dans le premier mois suivant une procédure TAVI (Transcatheter Aortic Valve Implantation) : étude monocentrique, rétrospective réalisée au CHU de Poitiers    - Castagnet Helene  -  10 juin 2020  - Thèse d'exercice


  • Étude de l'apolipoprotéine E comme facteur pronostic de l'expansion volumique des hématomes intracérébraux spontanés à la phase aiguë    - Cantagrel Paul  -  28 septembre 2018  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'hémorragie intracérébrale primaire du sujet âgé a pour principale étiologie l'hypertension artérielle et l'angiopathie amyloïde cérébrale. Il a été démontré un lien entre certains allèles de l'apolipoprotéine (E2 et E4) et le risque de développer une angiopathie amyloïde cérébrale ou un hématome lobaire. L'objectif de cette étude est d'étudier le lien entre l'apolipoprotéine E et l'expansion volumique à la phase aiguë des hématomes intracérébraux. Dans un second temps il a été étudié son lien avec la localisation cérébrale de l'hématome et le pronostic à plus long terme.

    Matériels et méthodes : Il s'agissait d'une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique au CHU de Poitiers concernant des patients ayant présenté un hématome intracérébral entre janvier 2010 et décembre 2017. L'expansion volumique était grâce à la réalisation d'une imagerie cérébrale dans les 24 premières heures et contrôlée 48 heures après. Tous les patients de plus de 55 ans présentant un hématome intracérébral dont les causes secondaires étaient écartées, et dont le dosage de l'apolipoprotéine E et dont l'imagerie était réalisée, étaient inclus dans cette étude. Les paramètres cliniques, biologiques et radiologiques étaient récupérés par les dossiers médicaux. Le pronostic fonctionnel était évalué par le score de Rankin modifié à 3-6 mois.

    Résultats : 164 patients ont été inclus âgés en moyenne de 76 ans, dont 60% d'hommes et 40% de femmes. Il a été retrouvé 6 patients présentant un phénotype E2/E2, 4 patients E4/E4, 6 patients E2/E4, 26 patients E2/E3, 92 patients E3/E3, 30 patients E3/E4. Il n'a pas été retrouvé de corrélation statistiquement significative entre les différents phénotypes et l'expansion volumique (p=0.15). La localisation lobaire des hématomes intracérébraux était significativement corrélée aux allèles E2 et E4, alors que le pronostic fonctionnel à 3-6 mois montrait une tendance sans être statistiquement significatif.

    Conclusion : Cette étude ne permet pas de mettre en évidence de lien statistiquement significatif entre l'expansion volumique et le génotypage de l'apolipoprotéine E. Malgré ces résultats qui pourraient être liés à un manque d'effectif, il semble nécessaire de poursuivre l'étude du génotypage de l'apolipoprotéine E comme facteur de risque de développer un hématome cérébral et comme facteur de gravité de ces hématomes pour s'aider dans la prise en charge thérapeutique notamment par rapport à la conduite à tenir en cas de reprise d'une anticoagulation lors de la survenue d'un hématome intracérébral lobaire.

  • Évaluation du score ICH et du score BRAIN et identification des facteurs prédictifs de mortalité sur une cohorte de patients ayant présenté une hémorragie intracérébrale    - Berthomet Aline  -  28 septembre 2016  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'incidence des hémorragies intracérébrales à travers le monde est évaluée à 24,6 pour 100 000 personnes-année et le taux de mortalité est approximativement de 40%. Le score ICH de Hemphill est un score prédictif de mortalité à 1 mois largement utilisé dans la pratique quotidienne. L'expansion de volume de l'HIC est un facteur prédictif de mortalité non pris en compte dans le score ICH dont le risque de survenu est évalué par le score BRAIN. Cette étude avait pour objectifs d'évaluer l'applicabilité des scores ICH et BRAIN, d'évaluer la mortalité à J7, M1 et M3, et le devenir fonctionnel entre 3 et 6 mois. Enfin les facteurs prédictifs indépendants de mortalité à 1 mois avaient été identifiés.

    Matériels et méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle, monocentrique et rétrospective réalisée au CHU de Poitiers. Tous les patients consécutifs admis pour une hémorragie intracérébrale spontanée ou sous traitement antithrombotique et hospitalisés directement ou après transfert dans le service de neurologie étaient éligibles. Les patients devaient bénéficier d'une première imagerie dans les 9h suivants l'apparition des symptômes. Une imagerie de contrôle était réalisée entre 24h et 72h après la première sauf en cas d'aggravation neurologique précoce ou de décès. Les paramètres épidémiologiques, cliniques, biologiques et radiologiques étaient recueillis à partir des dossiers médicaux. Le score de Hemphill et le score BRAIN étaient calculés et les C-statistics obtenus étaient comparés aux études de développement et/ou de validation des tests. Le devenir était évalué par le mRS. Les facteurs prédictifs de mortalité étaient étudiés en analyses univariées puis multivariées.

    Résultats : 166 patients inclus (56,6% d'hommes et 43,4% de femmes) avec un âge moyen de 74,5 ans. Le score ICH de Hemphill était bien corrélé à la mortalité à 1 mois (C-statistic 0.77 contre 0.92 dans l'étude de développement et 0.88 dans l'étude de validation du test). Les résultats obtenus pour le score BRAIN montraient des résultats moins puissants (C-statistic à 0.65). La mortalité à 1 mois toutes causes confondues était de 26,8%, principalement au cours des 3 premiers jours suivants la survenue de l'HIC. Le devenir fonctionnel évalué entre 3 et 6 mois était favorable (mRS 0-2) dans un peu moins d'un tiers des cas et défavorable (mRS 3-5) dans un tiers des cas. Les facteurs prédictifs indépendants de mortalité à 1 mois identifiés étaient les antécédents de fibrillation atriale (OR 3,24, IC [1,15 ; 9,15]), l'item « vigilance » du score NIHSS (OR 3,79, IC [1,65 ; 8,69]), le volume de l'HIC à l'admission (OR 1,03, IC [1,01 ; 1,05]) et la croissance de volume de l'HIC mesurée sur l'imagerie de contrôle (OR 5,04, IC [1,80 ; 14,07]).

    Conclusion : Le score ICH de Hemphill était performant pour l'évaluation du risque de décès à 1 mois. Le score BRAIN, qui évalue le risque d'expansion de volume de l'HIC, semblait moins puissant dans notre cohorte. Les facteurs prédictifs indépendants de mortalité à 1 mois identifiés étaient les antécédents de fibrillation atriale, l'item « vigilance » du score NIHSS, le volume de l'HIC à l'admission et la croissance de volume de l'HIC mesurée sur l'imagerie de contrôle. Il nous paraît alors utile d'élaborer un nouveau score prédictif de mortalité à l'aide de ces nouveaux facteurs prédictifs de mortalité mis en évidence, incluant le facteur dynamique qu'est la croissance de volume.

  • Étude du déroulement et du vécu des grossesses des femmes atteintes de sclérose en plaques    - Carre Camille  -  30 juin 2016

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    Introduction

    La sclérose en plaques est une pathologie qui est plus fréquente chez les femmes en âge de procréer. Pendant longtemps, il leur était fortement déconseillé de concevoir un enfant ; mais depuis bientôt 10 ans de nouvelles études sont de plus en plus rassurantes sur la situation de ces patientes. Cependant, cela nous a amenés à nous demander comment étaient vécues les grossesses de ces patientes, et comment elles étaient gérées par les professionnels de santé ; du point de vue de l'information mais aussi de la gestion des traitements.

    Méthodologie

    C'est une étude observationnelle descriptive unicentrique, qui a eu lieu au centre de niveau 3 de Poitiers de septembre 2015 à mars 2016, sur une cohorte de 70 patientes. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire dont une partie a été remplie lors de la consultation annuelle en neurologie des patientes, et la seconde partie par contact téléphonique. Les patientes ont été classifiées en plusieurs groupes :

     Groupe 1 : les patientes n'ayant jamais eu d'enfants

     Groupe 2 : les patientes ayant eu au moins un enfant

    ◦ Groupe 2a : les patientes ayant eu un ou plusieurs enfants avant le diagnostic de sclérose en plaques

    ◦ Groupe 2b : les patientes ayant eu un ou plusieurs enfants après le diagnostic de sclérose en plaques

    Résultats

    Nous n'avons pas retrouvé de différence de désir de grossesse (p=0,58) entre les différents groupes. L'information reçue des professionnels de santé avant et pendant la grossesse est satisfaisante. Les moyennes d'anxiété vis-à-vis de la grossesse, de l'accouchement et du post-partum sont respectivement de 2,28, 1,90 et 1,75.

    Dans le groupe 2b, il y a eu 34,37 % de poussées dont 21,87 % lors de la première grossesse. Elles ont majoritairement eu lieu en post-partum.

    Dans un tiers des cas, l'anesthésiste a eu une attitude peu favorable voire défavorable à la pose de péridurale. La moyenne de difficulté à la reprise d'un traitement en post-partum est 5,27/10.

    Conclusion

    En dehors des poussées qui peuvent survenir, les grossesses de ces patientes sont comparables à celles des patientes présentant des grossesses physiologiques. Malgré certaines contraintes, qui reposent principalement sur la reprise d'un traitement après l'accouchement, les patientes ont un vécu plutôt positif de leurs grossesses et reçoivent une information satisfaisante de la part des professionnels de santé. De la part des soignants, la gestion des traitements et le rapport à l'anesthésie péridurale restent sujets à discussion.

  • Pronostic des hématomes intracérébraux sous antiagrégant plaquettaire admis en Unité Neuro Vasculaire du CHU de Poitiers    - Arjmand Roxana  -  26 avril 2016  - Thèse d'exercice

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    Prédire l'évolution d'un patient victime d'hématome intra cérébral sous antiagrégant plaquettaire peut être difficile. Bien que le rôle péjoratif des anticoagulants soit clairement établi dans la littérature, celui des antiagrégants plaquettaires reste à définir. Cela soulève la question du pronostic en phase aiguë puis, au long terme des hématomes intra cérébraux sous antiagrégant plaquettaire. Notre travail vise à identifier les facteurs pronostiques des patients victimes d'hématomes intracérébraux sous antiagrégant plaquettaire. Notre étude était rétrospective et incluait les patients consécutifs victimes d'HIC spontané supra-tentoriel admis en UNV au CHU de Poitiers, dans les 12 premières heures suivant les signes cliniques, du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2014. Les HIC sous antiagrégant plaquettaire étaient comparés aux HIC spontanés. Les patients sous anticoagulants (AOD ou AVK) étaient exclus. L'objectif principal de notre travail était de déterminer si la population d'HIC sous AAP avait une augmentation de volume de l'HIC ≥ 33% à la 48ième heure supérieure à celle d'une population d'HIC supratentoriel spontané de l'adulte sans AAP. Les objectifs secondaires comparaient ces deux populations quant au pronostic vital à la 48ième heure, au 1er et 3ième mois, et au pronostic fonctionnel au 3ième mois. La population sous antiagrégant plaquettaire était significativement plus âgée (79 ans ±9,1 contre 71,9±1,4 ; p<0,0001), plus hypertendue (82% versus 60%, p=0,004), aux antécédents d'AVC ischémique (27% contre 3,3% ; p<0,0001), de dyslipidémie (58% contre 32,5% ; p=0,001) et prenait davantage de statine (40% contre 15% ; p=0,0003). Leur clairance Cockroft à l'admission était significativement (p=0,02) plus basse que dans la population sans antiagrégant plaquettaire. Leur pression artérielle diastolique d'admission était significativement plus basse (87mmHg±15,3 ; p=0,01). A la 48ième heures, le taux de population prenant des AAP avec expansion volumique supérieure ou égale à 33% (15,25%) n'était pas significativement différent (p=0,8) du taux de population du groupe contrôle avec cette expansion volumique (13,9%). La mortalité évaluée à H+48 n'était pas significativement différente entre les 2 populations. En analyse de survie, la prise d'antiagrégant plaquettaire est un facteur indépendant de mortalité (p=0,04) à un mois et trois mois. L'augmentation de volume supérieure ou égale à 33% est un facteur indépendant de mortalité (p<0,0001). Le pronostic fonctionnel à M3 n'est pas significativement différent entre les 2 populations (p=0,07).

  • La récidive thrombotique veineuse après une thrombose veineuse cérébrale : Une étude rétrospective multicentrique sur la région Poitou-Chrentes    - Agius Pierre  -  14 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La thrombose veineuse cérébrale (TVC) est une pathologie rare dont la récidive est un événement thrombotique veineux (ETV) dont la survenue reste peu évaluée sur le long terme. Les facteurs déterminants cette récidive d'ETV après une TVC sont mal identifiés dans la littérature. Nous avons tenté de préciser les données d'épidémiologie descriptive sur la récidive d'ETV après une TVC et d'en préciser les facteurs de risque.

    Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective sur une cohorte de patient ayant présenté une TVC de 1995 à 2014. Les données démographiques, clinico-radiologiques et biologiques ont été recueillies. Tous les patients ont été contactés pour préciser les ETV récurrents ou les données manquantes de leurs dossiers médicaux respectifs. Les données ont été traitées par une analyse de survie selon la méthode de Kaplan-Meier et puis par un modèle Cox dans le cadre d'une analyse univariée et multivariée.

    Résultats : 186 patients ont été inclus dans cette cohorte sur un suivi moyen de 87,3 mois (30-145). La récidive globale d'ETV est survenue chez 27 patients (14,5%) avec une incidence de 2,19 % patients-année. La récidive cérébrale est survenue chez 6 patients (3,2%) avec une incidence de 0,48% patients-année et la récidive extra-cérébrale est survenue chez 21 patients (11,2%) avec une incidence de 1,7 % patients-année. Les facteurs de risque identifiables à l'issue de l'analyse multivariée sont l'âge avec la présence d'antécédent personnel d'ETV respectivement selon RR 1,04 (IC 1,01-1,06 p = 0,006) et selon RR 39,4 (IC 2,9-539,3) p = 0,01). La grossesse est un facteur de risque de récidive globale et cérébrale respectivement selon RR 4,73 (IC 1,07-20,92 p = 0,04) et RR 11,3 (IC 1,26-102,6 p = 0,03).

    Discussion : La récidive d'ETV est peu fréquente et survient majoritairement dans les 2 premières années après la TVC. La récidive d'une TVC est rare et survient dans la plupart des cas sur des terrains atypiques. L'âge et la présence d'antécédent personnel d'ETV présentent une forte interaction. En l'absence d'antécédent, l'âge est un facteur de risque continu de récidive qui s'efface lorsqu'un antécédent personnel est présent avant la TVC. Les facteurs biologiques et d'imagerie n'impactent pas la récidive thrombotique cérébrale comme extra-cérébrale. La iatrogénie est un facteur protecteur de récidive et reste dominée par la contraception oestro-progestative.

    Conclusion : La récidive d'ETV après une TVC est peu fréquente et la récidive cérébrale reste rare. Les facteurs de risques identifiés par notre étude sont l'âge et la présence d'antécédent personnel d'ETV. Néanmoins une étude multicentrique prospective avec une prise en charge diagnostique standardisée tant sur l'imagerie que sur le bilan de thrombophilie reste intéressante.

  • Étude des facteurs pronostiques d'augmentation de volume, de mortalité et de handicap des hémorragies intracérébrales sous AVK au CHU de Poitiers, et évolution depuis 20 ans    - Van damme Laurene  -  07 octobre 2015  - Thèse d'exercice

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    Objectif principal : Identifier des facteurs pronostiques d'augmentation de volume des HIC-AVK à 48 heures (H48).

    Objectifs secondaires :
    *Identifier des facteurs de mortalité à sept jours (J7), un mois (M1) et trois mois (M3) et de handicap à M1 et M3 des HIC AVK de 2011-2014.
    *Comparer cette population à :
    -Une population de patients hospitalisés entre 2011 et 2014 pour HIC spontanés (HICS).
    -Une population de patients hospitalisés entre 1982 et 1996 pour HICAVK.

    Matériel et méthodes : 81 patients ont été inclus entre janvier 2011et décembre 2014. 16 patients sont décédés avant leur TDM de contrôle à 48 heures, un patient n'en a pas bénéficié. Les données démographiques, cliniques, biologiques et radiographiques ont été recueillies de manière rétrospective.

    Résultats : L'âge moyen des patients étudiés était de 78 [56 ; 97] ans. ¾ des patients suivaient un traitement par AVK pour une fibrillation auriculaire, et 51% avaient un INR dans la cible thérapeutique.
    Nous n'avons pas identifié de facteurs statistiquement associés à l'augmentation de volume à 48 heures.
    La prise d'AVK, un score de Glasgow bas, l'existence d'une contamination ventriculaire et l'augmentation de volume ≥33% à H48 sont des facteurs de risques indépendants de mortalité à J7 en cas d'HIC.
    Un score de Glasgow bas, un NIHSS élevé, un volume initial important, et l'existence d'une inondation ventriculaire sont significativement associés à la mortalité à M1 et M3.
    L'augmentation de volume > 33% est associée à la mortalité à M1, et un taux d'INR élevé, à la mortalité à M3.
    Nous retrouvons les mêmes facteurs associés concernant le handicap à 1 mois et 3 mois.
    Comparativement la population de 1982-1996, les patients de cette étude sont plus âgés. Il n'y a pas de différence significative concernant le volume des hématomes et le pronostic vital.

    Conclusion : Les HIC sous AVK restent des affections sévères avec une importante morbimortalité. L'arrivée des nouveaux anticoagulants oraux devrait permettre de diminuer la fréquence de cette affection sévère.

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