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Mimoz Olivier

Les travaux encadrés par "Mimoz Olivier"

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  • Prévalence de la carence martiale après une hospitalisation en réanimation et lien avec la fatigue    - Papet Thibaut  -  03 septembre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La prévalence de la carence martiale (CM) à l'admission en réanimation est d’environ 25 à 40 %. Les pertes de sang sont importantes lors d'un séjour en réanimation, conduisant à une perte de fer, mais la prévalence de la CM à la sortie de réanimation est inconnue. La CM a été associée à la fatigue et à la faiblesse musculaire et pourrait donc nuire à la réadaptation post-réanimation. Le but de cette étude était d'évaluer la prévalence de la CM à la sortie de réanimation, à 28 jours (J28), et à 6 mois (M6) et le lien avec la fatigue.

    Méthodes : Nous avons mené cette étude observationnelle prospective multicentrique en réanimation (4 hôpitaux universitaires). Les patients anémiques adultes (anémie définie par une hémoglobinémie (Hb) < 13 g/dL chez les hommes et < 12 g/dL chez les femmes) hospitalisés pendant au moins 5 jours avaient un bilan martial à la sortie, à J28 et M6. La CM a été définie par une ferritinémie < 100 μg/L ou < 300 μg/L avec une saturation de la transferrine < 20 %. La fatigue a été évaluée par échelle numérique et le questionnaire MFI-20 à J28 et M6 ; et la faiblesse musculaire par un test de force de poigne à la sortie de réanimation.

    Résultats : Parmi les 107 patients (hommes : 77 %, âge médian de 63 [48-73] ans) ayant un bilan martial complet à la sortie de réanimation, 9 (8,4 %) avaient une CM. A la sortie de réanimation, leur hémoglobinémie (9,5 [87,7 à 10,3] vs 10,2 [92,2 à 11,7] g/dL], p=0,09), la réduction de force de poigne (52,5 % [30 %-65 %] vs 49,5% [15,5 %-67,7 %] de la valeur normale, p=0,61) et l'échelle visuelle analogique de fatigue (57 [40-80] vs 60 [47,5-80] /100, p=0,82) n'étaient pas différents de patients sans CM. A J28 (n=80 patients) et à M6 (n=78 patients), la prévalence de la CM a augmenté de respectivement 25 % et 35 % alors que la prévalence de l'anémie est passé de 100 % à respectivement 80 % et 25 % (p<0,0001). La CM a été associée à une fatigue accrue à J28, après ajustement sur les principaux facteurs confondants, y compris l'anémie. A M6, cette association avait disparu.

    Conclusion : La prévalence de la CM après un séjour en réanimation prolongé a augmenté de 8 % à la sortie à 35 % 6 mois. La CM est associée à une fatigue accrue, indépendamment du taux d'hémoglobine, à J28.

  • Epidémiologie de la fièvre prolongée en réanimation : étude au CHU de Poitiers    - Carise Elsa  -  10 décembre 2012  - Thèse d'exercice

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    Introduction : La fièvre prolongée en réanimation, définie par une température centrale ≥ 38,3°C pendant au moins 5 jours, est un symptôme fréquent qui touche environ 1 patient sur 10. Malgré un impact important sur la morbi-mortalité et sur les coûts qui en découlent, elle est très peu étudiée.

    Objectif de l'étude : L'objectif était d'évaluer l'incidence de ces fièvres en réanimation et leur impact sur la mortalité, de recenser leurs facteurs de risque leurs différentes étiologies.

    Patients et méthode : Cette étude était prospective, observationnelle non randomisée, multicentrique ; elle s'est déroulée pendant deux périodes de deux mois, au sein des réanimations chirurgicales des CHU de Rennes, Nantes et Poitiers. Tous les patients majeurs hospitalisés au moins 24 heures ont été inclus, soit 507 patients dont 130 issus de Poitiers.

    Résultats : Au sein de la population de Poitiers, 25 patients (19%) ont présenté un épisode de fièvre prolongée parmi 90 patients (69%) fébriles. En analyse univariée, les patients ayant subi une fièvre prolongée étaient plus souvent cérébrolésés et fébriles à l'admission ; ils ont présenté plus d'infections, de sepsis sévères, de chocs septiques et de fièvres élevées (≥ 39,5°C) pendant leur hospitalisation. Leurs durées de ventilation mécanique ainsi que leurs durées de séjours en réanimation et à l'hôpital étaient prolongées. La mortalité à J28 et en réanimation n'éait par contre pas augmentée. L'analyse multivariée qui n'a pu être réalisée que sur la population globale multicentrique ; elle a retrouvé comme facteurs de risque de fièvre prolongée : la présence d'une souffrance cérébrale à l'admission, le sepsis sévère, le nombre d'infections et la durée de ventilation mécanique ; l'âge a été identifié comme protecteur. Les infections, notamment les PAVM, ont représenté 70% des étiologies de ces fièvres ; celles non infectieuses étaient dominées par les causes thromboemboliques sur Poitiers et neurologiques dans la population globale.

    Conclusion : Les fièvres prolongées en réanimation sont favorisées par le sepsis sévère, les infections multiples et la ventilation mécanique prolongée, notamment chez les cérébrolésés et les jeunes. Les PAVM représentent la grande majorité des étiologies, suivies des causes dites neurologiques. Aucune conséquences néfastes sur la mortalité n'a été mise en évidence.

  • Mesure de l'hémoglobinémie au bloc opératoire‎ : à quelles méthodes peut-on se fier ?    - Giraud Benoît  -  05 septembre 2012  - Thèse d'exercice

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    Introduction: Lors d’une chirurgie à risque hémorragique, afin d’estimer les besoins transfusionnels, l’anesthésiste surveille étroitement l’Hb à partir de méthodes invasives comme la Co-oxymétrie déportée ou l’HemoCue. Récemment, une méthode non invasive et continue de surveillance de l’Hb par spectrophotométrie a été commercialisée (Masimo, SpHb). L’objectif principal de cette étude est de comparer la performance des méthodes invasives et non invasives déportées pour prédire la valeur d’Hb de référence (au laboratoire) et ses variations dans le temps.

    Matériel et Méthodes: Cette étude prospective observationnelle et monocentrique a inclus des patients bénéficiant d’une chirurgie à risque hémorragique sous anesthésie générale. Chaque patient était équipé d’un cathéter de pression artérielle invasive et d’un capteur Masimo (R2-25, Revision E) relié à son moniteur (Masimo Radical 7, version logicielle : 7.6.0.1) pour la surveillance continue de la SpO2 et de l’Hb (SpHb). A chaque fois que le praticien jugeait utile de mesurer l’Hb, on réalisait simultanément un prélèvement de sang capillaire analysé par HemoCue (Hcue Cap), et un prélèvement de sang artériel analysé de manière extemporanée par HemoCue (HcueArt) et par le co-oxymètre déporté (Siemens RapidPoint 405, HbSat) et secondairement par le laboratoire central d’hématologie (Sysmex XT-2000i, HbLab). Au même moment, la valeur affichée par le moniteur Masimo était notée. La précision absolue des méthodes déportées par rapport à HbLab a été évaluée par la méthode de Bland et Altman, ainsi que par une grille d’erreur en trois zones analysant le risque d’erreur transfusionnelle. La zone A correspond aux écarts considérés comme cliniquement acceptables, 95% des points devraient s’y trouver. La capacité des méthodes déportées à prédire les variations d’HbLab dans le temps a été représentée dans un diagramme polaire mettant en évidence l’intensité de l’erreur d’évaluation sous la forme d’un angle. Plus cet angle est proche de 0, plus la méthode est précise, s’il est négatif la méthode sous estime la variation et s’il est positif, elle la surestime.

    Résultats: L’étude a inclus 56 patients. Aucun signal SpHb n’était affiché chez 3 d’entre eux. Au total, 219 mesures d’HbLab entre 6.8 et 16.3 g/dl ont été recueillies. Comparés à la méthode de référence, les biais±SD d’HcueArt, d’HbSat, d’HcueCap et de la SpHb étaient respectivement de 0.2±0.2, 0.8±0.3, 0.5±0.5, et 0.9±1.2 g/dL. La zone A de la grille d’erreur comprenait 100% des points pour HcueArt, 89% pour HcueCap, 85% pour HbSat et 74% pour la SpHb. 53 variations d’HbLab, supérieures à 10%, ont permis de déterminer un biais angulaire moyen et une précision (±1,96SD) de -1.3°±13.8° pour les variations d’HcueArt, de -2.5°±16.2° pour les variations d’HbSat, de -4.1°±34.9° pour les variations d’HcueCap et de -17.3°±38.5° pour les variations de SpHb. Seuls l’Hémocue sur sang capillaire (n=2, 4%) et le cooxymètre pulsé (n=6, 11%) ont enregistré des variations d’hémoglobine opposées à celle d’HbLab.

    Conclusion: Lors d’une chirurgie hémorragique, l’anesthésiste ne peut donc se fier qu’aux méthodes invasives (HcueArt, HbSat) pour guider les transfusions.

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