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Lequeux Benoît

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  • Prévalence et pronostic de l'amylose cardiaque chez les patients ayant bénéficié d'une scintigraphie osseuse pour motif non cardiologique    - Marchesnay Eva  -  08 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    Introduction : L'amylose cardiaque à transthyrétine (ATTR) est une maladie rare et actuellement sous-diagnostiquée. Non traitée, la survie médiane au diagnostic est estimée entre 3 et 5 ans alors qu'un traitement, le Tafamidis, est disponible depuis novembre 2018 et a démontré son bénéfice en terme de morbi-mortalité. Nous allons, dans ce travail, nous intéresser à la prévalence et au pronostic de l'amylose cardiaque chez les patients ayant bénéficié d'une scintigraphie osseuse pour motif non cardiologique.

    Matériel et méthode : Etude rétrospective, descriptive, monocentrique réalisée au centre hospitalo-universitaire de Poitiers. Recueil de toutes les scintigraphies osseuses à l'Hydroxyméthylène Diphosphonate disodique marqué au Technetium 99m (HMDP-99mTc), réalisées entre le 1er janvier 2006 et le 1er janvier 2012. L'étude s'intéresse à la prévalence et à la mortalité globale et détaillée de ces patients à 5 ans.

    Résultats : 20 scintigraphies osseuses retrouvent des scores de Perugini ≥ 2 soit une prévalence au sein de l'étude d'environ 1%. Le taux de mortalité globale à 5 ans est calculé à 85%.

    Conclusion : La découverte fortuite d'un marquage myocardique permettrait un diagnostic plus précoce d'amylose, diminuant ainsi le taux de mortalité à 5 ans par la réalisation rapide d'un bilan standardisé et l'instauration précoce d'une thérapeutique adaptée.

  • Etude par Spider SASTM de la prévalence du Syndrome d'Apnées/Hypopnées du Sommeil chez les patients en pré-ablation de Fibrillation Atriale    - Azais Clara  -  26 mars 2021  - Thèse d'exercice

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    INTRODUCTION : la fibrillation atriale (FA) et le syndrome d'apnées/hypopnées du sommeil (SAHS) sont deux pathologies fréquentes qui représentent un problème majeur de santé publique. Ces deux pathologies sont associées entre elles et le SAHS a des conséquences néfastes chez les patients avec FA et notamment l'augmentation du risque de récidive de FA après ablation. Son dépistage fait partie des recommandations en vigueur puisqu'un traitement par CPAP permet de corriger ce surrisque. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer la prévalence du SAHS par Spider SASTM chez les patients avec FA dans le cadre du bilan pré-ablation.

    MATERIEL ET METHODE : cette étude épidémiologique observationnelle a été réalisée de manière rétrospective et monocentrique au CHU de Poitiers de juillet 2019 à mars 2020. Les patients étaient appareillés du Spider SASTM juste après avoir bénéficié du scanner cardiaque nécessaire au bilan pré-interventionnel d'ablation de FA.

    RESULTATS : 69 patients ont été inclus (dont 52 hommes soit 75% avec un âge moyen de 65 +/- 10,6 ans). La prévalence du SAHS déterminée par Spider SASTM dans notre population a été évaluée à 90% et la prévalence du SAHS modéré à sévère – relevant d'un traitement par CPAP d'après les recommandations HAS de 2014 – à 45%. Il existe une corrélation statistiquement significative entre les résultats d'IAH de l'ApneaLinkTM et ceux du Spider SASTM. Nous n'avons pas mis en évidence de corrélation entre le volume atrial gauche et les variables reflétant l'hypoxémie nocturne. Nous avons retrouvé une différence statistiquement significative entre les patients avec IAH ≥ 15 versus < 15 en ce qui concerne le diamètre de l'aorte tubulaire (33,7 +/- 4,9 mm vs 31,5 +/- 4,0 mm ; p = 0,0473).

    CONCLUSION : il s'agit de la première étude s'intéressant à déterminer par polygraphie ventilatoire la prévalence du SAHS chez les patients avec FA. Cette étude suggère un sous-diagnostic du SAHS par les scores de dépistage clinique tels que le questionnaire de Berlin. Elle suggère la réalisation systématique d'une polygraphie ventilatoire dans cette population dont la prévalence du SAHS est élevée et l'impact médico-économique fort.

  • Programme PRADO IC dans la morbi-mortalité des patients insuffisants cardiaques à la sortie d'hospitalisation du CHU de Poitiers    - Delporte Geoffrey  -  09 octobre 2020  - Thèse d'exercice

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    Objectif. – Le but de l'étude est de décrire et d'évaluer l'impact du PRADO sur la morbi-mortalité des patients insuffisants cardiaques à la sortie du CHU de Poitiers.

    Méthodes. – Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique descriptive. Les patients hospitalisés au CHU de Poitiers pour insuffisance cardiaque entre le 01 janvier 2017 et le 01 mai 2019, et pour lesquels le PRADO IC avait été proposé, étaient inclus consécutivement. Le critère de jugement principal était la mortalité toute cause. Les critères de jugement secondaires étaient les délais avant ré hospitalisation pour insuffisance cardiaque, ainsi que leurs nombres.

    Résultats. – 316 patients ont été inclus dont 271 participants au PRADO IC et 45 non participants. Durant la période de suivi, 102 patients sont décédés dont 88 dans le groupe participant au PRADO IC et 14 dans le groupe non participant soit respectivement 32% et 33% des effectifs sans différence significative (P=0.93). Le décès survenait en moyenne à 41.39semaines. 113 patients (45%) participant au PRADO IC ont été ré hospitalisés pour insuffisance cardiaque contre 16 (38%) dans l'autre groupe sans que la différence ne soit significative (P=0.16). Le délai moyen avant la 1ère ré hospitalisation était de 30.72 semaines.

    Conclusion. – Nous n'avons pas mis en évidence l'impact du PRADO IC quant à la morbi-mortalité des patients insuffisants cardiaques à la sortie du CHU de Poitiers.

  • Étude rétrospective d'une population de 264 patients insuffisants cardiaques implantés d'un DAI triple chambre entre 2005 et 2015    - Message Fanny  -  22 septembre 2017  - Thèse d'exercice

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    Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique sur les patients implantés d'un CRT-D au CHU de Poitiers entre 2005 et 2015 avec un suivi minimum de 1 an. Les caractéristiques des patients : les antécédents, la cardiopathie sous-jacente, le traitement et l'ECG à l'implantation avec la largeur des QRS et la morphologie des QRS à l'implantation, les complications et le devenir des patients ont été relevés.

    Résultats : Au total, 264 patients ont été inclus dans notre étude. On retrouve 81,1% d'hommes, un âge moyen de 66,26 +/- 9,74 ans, une insuffisance rénale chronique chez 14,4% des patients, une FEVG de 26,97 +/- 7,26%, un DTDVG à l'implantation de 67,06 +/- 9,87 mm, un NT pro BNP 3149 +/-3888 ng/L, 49,6% de cardiopathie ischémique et 47,73% de cardiopathie dilatée à coronaires saines. Les patients inscrits au RADIC représentaient 48,9% des patients. A l'implantation, on retrouvait 59,1% de patients en rythme sinusal, 18,6% de patients présentant un BAV 1, la largeur des QRS moyen était de 149,10 +/-32,8 ms et 83,3% des patients implantés avaient un BBG et 6,4% un BBD. En termes de traitement, 87,9% des patients avaient un bétabloquant à l'implantation, 81,4% un ISRA, 29,5%, un anti-aldostérone et 80,3% un diurétique de l'anse. La FEVG à 6-12 mois était en moyenne de 38,94+/-11,7%. En ce qui concerne, les critères de non réponse au CRT-D : 33,3% des patients ont été hospitalisés pour IC, 31,1% sont décédés, 17,5% sont décédés de causes cardiovasculaires et 53,6% ont eu une réduction du VTS de moins de 15%. Les facteurs reliés à ces critères de non réponse mis en évidence dans notre étude étaient l'âge plus élevé à l'implantation, l'insuffisance rénale chronique, la présence préalable d'un DAI, l'adhérence au RADIC, la présence d'un BAV 1 et la morphologie du QRS à l'ECG d'implantation, une absence de traitement par ISRA ainsi qu'une dose plus faible, la présence d'un traitement par diurétique de l'anse avec une dose plus élevée, la présence d'un traitement par un anti-aldostérone, un NT-pro-BNP élevé, une dyspnée classe NYHA plus élevée à l'implantation et dans le suivi la délivrance de thérapies appropriées par le DAI ainsi que la FEVG à 6-12 mois moins élevées.

    Conclusions : Dans notre étude, les patients implantés d'un CRT-D au CHU de Poitiers présentent des caractéristiques similaires aux études réalisées sur le CRT-D mais avec une FEVG plus élevée à l'implantation et un taux d'anti-aldostérone plus bas. Nous avons mis en évidence des critères de non réponse au CRT-D déjà retrouvés dans certaines études tels que l'IRC et le BAV 1 sur l'ECG à l'implantation qui pourraient faire l'objet d'études plus spécifiques. La prise en charge dans une unité thérapeutique d'insuffisance cardiaque (RADIC) n'a pas montré d'amélioration pronostique chez ces patients.

  • Etude rétrospective de la fréquence cardiaque dans une population de 514 insuffisants cardiaques inscrits au RADIC entre 2009 et 2012    - Fouconnier Alexandra  -  27 octobre 2014  - Thèse d'exercice

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    Introduction : Les données de la littérature ont prouvé qu'une fréquence cardiaque (FC) de repos élevée était un facteur de mauvais pronostic dans l'insuffisance cardiaque (IC) en augmentant la mortalité.

    Objectif : L'objectif de notre étude était de rechercher l'existence, à l'inverse, d'une association entre FC basse et survenue d'événements cardiovasculaires chez des patients insuffisants cardiaques.

    Méthode : Cette étude rétrospective a inclus tous les patients insuffisants cardiaques, quelle que soit leur FEVG, inscrits au Réseau d'Aide à Domicile des Insuffisants Cardiaques (RADIC) du Centre Hospitalier Universitaire de Poitiers entre le 1/01/2009 et le 31/12/2012, à l'exception de ceux qui étaient porteurs d'un stimulateur ou défibrillateur cardiaque (sauf en cas de défibrillateur mono-chambre), ceux pour qui aucune valeur de fréquence cardiaque n'avait été consignée dans le dossier et ceux qui avaient été inscrits par erreur au RADIC. L'analyse de leur dossier a permis de recueillir l'ensemble des FC mesurées par tensiomètre (« FC clinique ») ou par électrocardiogramme (« FC ECG ») au cours de leur suivi, ainsi que les événements cardiovasculaires dont ils ont été victimes. L'analyse statistique a consisté en un test du χ2 pour la comparaison de variables qualitatives avec des variables nominales, et en un test t de Student pour la comparaison de variables qualitatives (à 2 niveaux) et quantitatives.

    Résultats : Notre étude a inclus 514 patients, dont 256 ayant une FEVG ≤ 40 % et 196 ayant une FEVG ≥ 50 %. Dans le groupe FEVG ≤ 40 %, les patients qui avaient une FC (clinique ou ECG) initiale ≤ 49 bpm étaient plus souvent hospitalisés pour IC que ceux qui avaient une FC initiale ≥ 50 bpm (71.4 % vs 30.3 % respectivement, p = 0.021), mais ne décédaient pas davantage. Par ailleurs, une plus grande variabilité inter-consultation de la FC (clinique ou ECG) était prédictive d'hospitalisation pour IC quelle que soit la FEVG (6.55 bpm pour les patients non hospitalisés vs 9.05 bpm pour les patients hospitalisés, p = 0.007 pour la FC ECG toutes FEVG confondues).

    Conclusion : Une FC de repos basse semble également être un facteur de mauvais pronostic dans l'IC, en augmentant la survenue d'hospitalisations pour IC chez les patients ayant une FEVG altérée. La variabilité inter-consultation de la FC pourrait constituer elle aussi un facteur prédictif d'hospitalisations pour IC chez les patients insuffisants cardiaques, quelle que soit leur FEVG.

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