Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Guyot Nicolas

Guyot Nicolas

Les travaux encadrés par "Guyot Nicolas"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
2 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 2
Tri :   Date travaux par page
  • Prévalence des psychotropes chez des patients âgés de plus de 75 ans : étude réalisée dans le service de court séjour gériatrique du CH Saintonges avec suivi des patients à 6 mois    - Claude Alexandre  -  10 juillet 2018  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La prescription de psychotropes a été ciblée comme problème de santé majeur et complexe par l'HAS, dans son rapport de 2007. La France fait partie des plus gros consommateurs européens de psychotropes. Ces médicaments sont pourvoyeurs d'une iatrogénie importante, s'intensifiant avec le vieillissement.

    Objectifs : L'objectif principal était d'évaluer la prévalence des psychotropes dans une population gériatrique composée de patients âgés de plus de 75 ans. Les objectifs secondaires étaient d'effectuer un suivi de ces patients à 6 mois et d'identifier les facteurs influençant la bonne prescription des psychotropes.

    Méthode : Étude observationnelle, transversale, monocentrique, descriptive et prospective. Tous les patients âgés de plus de 75 ans et hospitalisés dans le service de médecine gériatrique de l'hôpital de Saintes ont été inclus. Une évaluation cognitive, ainsi que des comorbidités et du niveau d'autonomie a été faite durant l'hospitalisation. L'évaluation des médicaments potentiellement inappropriés a été faite a l'aide de l'outil GeriaMed 2014 ainsi que la fiche des médicaments potentiellement inappropriés aux personnes âgées du CH Saintonges. Le suivi, 6 mois après la sortie du service, a été fait par questionnaire aux médecins traitants. La première partie concernait le patient et son traitement. La deuxième partie, indépendante et anonyme, concernait les pratiques des médecins concernant la prescription des psychotropes.

    Résultats : 138 patients ont été inclus sur la période (66% de femmes – âge moyen 88ans), 79 étaient sous traitement psychotrope. 35% des patients qui préparaient leurs traitements seuls à domicile le faisaient avec des troubles cognitifs modérés à sévères. L'analyse des prescriptions a montré que 49% des prescriptions de psychotropes étaient jugées potentiellement inappropriées aux personnes âgées. La survenue de chutes dans les 3 mois précédant l'hospitalisation concernait 58% des patients sous neuroleptiques. Les neuroleptiques étant impliqués dans 55% des évènements iatrogènes potentiels ayant conduit à l'hospitalisation. 60% des traitements psychotropes ont été modifiés par le gériatre durant l'hospitalisation pour cause de prescription jugée non appropriée. Le suivi des patients a montré peu de modifications de traitement de la part des médecins généralistes. 86% des médecins interrogés trouvent que la transmission des informations hôpital-ville n'est pas optimale. En ce qui concerne la prescription des psychotropes, 95% assurent connaitre les recommandations de prescription, 11% les jugent facilement applicables. Les principaux obstacles au sevrage de ces traitements sont le manque d'alternative thérapeutique, le refus du patient ou de son entourage et le manque de temps.

    Conclusion : Notre étude a montré que la prévalence des psychotropes reste similaire aux données disponibles avant les recommandations HAS. Nous avons identifié le problème de l'indication de prescription avec 60% de traitements modifiés par le gériatre. Les freins à une bonne prise en charge ambulatoire sont nombreux. Cette prise en charge impose une formation des personnels soignants ainsi que l'éducation aidants familiaux et patients, le développement des programmes de prise en charge pluridisciplinaire, la numérisation du dossier patient et l'accès aux avis des équipes mobiles de gériatrie et de gérontopsychiatrie extra-hospitalières. Nous avons également pointé le manque d'étude concernant les psychotropes chez les patients âgés et en déclin cognitif.

  • Évaluation des pratiques du dépistage de la dénutrition chez les patients de plus de 70 ans : étude réalisée auprès de 102 médecins généralistes en Charente-Maritime    - Bellocq Thomas  -  14 septembre 2017  - Thèse d'exercice

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Introduction : La dénutrition des personnes âgées est un véritable enjeu de santé publique dont le retentissement est conséquent en terme de morbi-mortalité et d'économie. En 2007, la HAS a publié des recommandations concernant le dépistage, le diagnostic et la prise en charge de la dénutrition chez les patients de plus de 70 ans.

    Objectifs : L'objectif principal de ce travail était d'évaluer les pratiques du dépistage de la dénutrition du sujet âgé par les médecins généralistes, 10 ans après la sortie des recommandations de la HAS ; les objectifs secondaires étaient d'identifier les difficultés entravant ce dépistage dans leur pratique professionnelle et de mener une réflexion permettant de l'améliorer en ambulatoire.

    Méthode : En association avec le service de Gériatrie du CH de Saintes, nous avons réalisé une étude descriptive en contactant 248 médecins généralistes en Charente-Maritime dont 102 ont répondu de façon anonyme au questionnaire en ligne d'auto-évaluation envoyé par email.

    Résultats : On a pu constater que le dépistage était insuffisamment réalisé puisque seulement 19% des médecins de l'étude le pratiquaient systématiquement indépendamment des situations à risque ou de l'état général. Certains outils nécessaires au dépistage étaient très peu sollicités tels que le poids mesuré lors de chaque consultation par 46% des médecins de l'échantillon, l'IMC calculé par 47%, le MNA® utilisé par 16% seulement. Les différents obstacles entravant la pratique des médecins étaient principalement: l'aspect chronophage, une confusion entre dépistage et diagnostic, le déni du patient, les visites au domicile.

    Conclusion : Une valorisation spécifique des consultations longues de dépistage par les médecins généralistes, une cotation spécifique du MNA et l'accès à des consultations diététiques remboursées pourraient permettre d'améliorer le dépistage et la prise en charge de la dénutrition du sujet âgé. Le déploiement d'outils de communication entre les professionnels de santé du territoire permettrait une véritable prise en soins pluridisciplinaire, et renforcerait le rôle du médecin généraliste comme coordonnateur de la prise en charge du sujet âgé.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales