Vous êtes ici : Accueil > Directeurs de travaux > Gil Roger

Gil Roger

Les travaux encadrés par "Gil Roger"

Pour être informé de la mise en ligne des nouveaux travaux correspondant à la recherche effectuée, abonnez-vous au flux RSS : rss

accès internet    accès intranet    pas d'accès
3 travaux ont été trouvés. Voici les résultats 1 à 3
Tri :   Date travaux par page
  • Questionnement éthique sur la maltraitance dans le cadre de la gynécologie-obstétrique à partir du vécu des patientes    - Michel Elsa  -  23 juin 2020

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Devant l’émergence récente d’une parole des patients à propos de la maltraitance dans le soin, nous sommes intéressés à son occurrence dans le domaine de la gynécologie-obstétrique. Selon les femmes, la maltraitance en gynécologie-obstétrique existe-elle ?

    Nous avons interrogé des femmes dans des lieux publics à propos de leur vécu de leur suivi gynécologique et obstétrical. Avant de réaliser ces entretiens semi-dirigés à type de micro-trottoir, nous avons construits une typologie de la maltraitance recherchée. Nous avons ensuite analysé les champs lexicaux employés par les femmes en fonction de cette catégorisation.

    Ainsi, parmi les 26 femmes inclues, 18 ont rapporté des situations qualifiables de maltraitance. Les femmes les plus insatisfaites de leur suivi en ont significativement décrits plus que celles satisfaites (p<0,05). Nos résultats tendent à montrer que la survenue de maltraitance aurait un impact sur l’observance du suivi des patientes, sans pouvoir conclure sur un lien de causalité significatif. Enfin, celles qui ont rapportées des situations qualifiables de maltraitance ont exprimé s’être senties ignorées, négligées, discréditées et dénigrées dans leur discours par les soignants.

    La maltraitance en gynécologie-obstétrique existe donc. Cependant, elle soulève de nombreuses questions éthiques, tend dans la posture du soignant que sur un plan plus large de santé publique. Une discussion nécessite d’être menée à ce sujet avec tous les acteurs de notre système de santé, soignants comme soignés, conjointement à la réalisation de nouvelles recherches plus approfondies.

  • Irritabilité et gliomes de bas grade : spécificité hémisphérique, fréquence et retentissement écologique    - Manwaring Victoria  -  17 septembre 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    Largement sous-estimée à ce jour par la communauté scientifique, l'irritabilité n'en demeure pas moins un symptôme commun à de nombreuses pathologies et gênant dans la vie quotidienne. Notre travail consiste à explorer la fréquence de ce phénomène chez des patients opérés d'un gliome de bas grade (GBG) en condition de chirurgie éveillée. Nos objectifs sont précisément de (1) savoir s'il existe un lien entre l'irritabilité et un hémisphère cérébral particulier et (2) déterminer si l'irritabilité constitue un fardeau pour l'entourage du patient. Nous nous sommes également interrogés sur l'éventuel lien entretenu par l'irritabilité avec d'autres paramètres tels que les fonctions cognitives, exécutives et psycho-comportementales. Pour ce faire, nous avons comparé les performances de 16 patients opérés d'un gliome de bas grade droit à celles de 9 patients opérés d'un gliome de bas grade gauche ainsi qu'à celles d'une population témoin constituée de 16 sujets sains. Le degré d'irritabilité des patients a été mesuré d'une part en condition d'auto-évaluation, par des questionnaires remplis par les patients eux-mêmes, et d'autre part en condition d'hétéro-évaluation, à l'aide de questionnaires destinés aux aidants. Les résultats obtenus en condition d'auto-évaluation montrent un taux d'irritabilité plus marqué chez les patients opérés d'un GBG gauche que chez les patients opérés d'un GBG droit, tandis qu'en condition d'hétéro-évaluation, les résultats montrent la tendance inverse. Ces résultats contradictoires nous amènent à supposer l'existence d'une anosognosie chez les patients opérés d'un GBG droit. Par ailleurs, notre étude a permis de dégager, au sein des deux groupes de patients, l'existence de corrélations modérées entre l'irritabilité perçue par l'aidant et le fardeau lié à l'irritabilité tel qu'il est ressenti par l'aidant. Nous souhaitons que cette étude, qui ne constitue qu'une première étape d'exploration du phénomène complexe qu'est l'irritabilité, puisse ouvrir la voie à de futures études qui pourront améliorer la compréhension et l'abord de ce symptôme.

  • "Reading the mind in the eyes" et cognition sociale dans les lésions hémisphériques droites : étude chez des patients opérés d'un gliome de bas grade    - Dalla Costa Charlotte  -  04 juillet 2013

    Voir le résumé
    Voir le résumé
    La cognition sociale se définit comme l'ensemble des processus cognitifs et émotionnels qui régissent les relations humaines. Une atteinte des diverses composantes de cette faculté peut avoir des conséquences importantes dans la vie quotidienne, tant au niveau familial que social ou professionnel. L'hémisphère droit semble garant de cette faculté. Dans cette étude, nous avons cherché tout d'abord à savoir quel était le statut en terme de cognition sociale ou tout du moins de certaines de ses composantes, à savoir la théorie de l'esprit et l'empathie, de patients opérés d'un gliome de bas grade (GBG) droit. Nous avons également tenté de déterminer si ces compétences dépendaient d'autres facteurs tels que les aptitudes cognitives, psycho-comportementales et émotionnelles. Nous avons évalué 16 patients opérés d'un GBG droit avec un protocole explorant la théorie de l'esprit et l'empathie, en nous intéressant plus particulièrement au test du « Reading the Mind in the Eyes » (RME), test complexe de cognition sociale évaluant la théorie de l'esprit affective. Nous les avons comparés à deux populations, à savoir des patients opérés d'un GBG gauche et des témoins sains. Notre travail montre que seule l'empathie émotionnelle semble atteinte chez les patients opérés d'un GBG droits par rapport aux deux autres populations. A contrario, le RME ne permet pas de mettre en évidence un trouble de la théorie de l'esprit affective. De plus, il apparaît que la majorité des composantes de la cognition sociale étudiées, dépendent principalement du fonctionnement exécutif, de la capacité à reconnaître les émotions à travers les visages et du degré d'apathie du patient. Ce travail montre que nous devons être attentifs aux troubles de la cognition sociale, afin de préserver l'identité de l'individu dans son statut social et ses interactions avec autrui. Il est nécessaire pour l'entourage et les pairs de prendre conscience du fonctionnement social du patient afin de mieux le comprendre et de mieux s'adapter à lui. La prise en charge orthophonique est donc à envisager à partir d'une évaluation individuelle des besoins du patient et des exigences de sa vie quotidienne.

|< << 1 >> >| travaux par page

Haut de page


affiche de communication sur le dépôt des travaux d'étudiants : 215, c'est le nombre de fois où le réveil a sonné trop tôt cette année pour travailler sur mon mémoire. Franchement j'aimerai ne pas être le seul à l'avoir lu ! / Lionel Bernardin / idsworks.com
  • Avec le service Ubib.fr, posez votre question par chat à un bibliothécaire dans la fenêtre ci-dessous ou par messagerie électronique 7j/7 - 24h/24h, une réponse vous sera adressée sous 48h.
    Accédez au formulaire...

 
 

Université de Poitiers - 15, rue de l'Hôtel Dieu - 86034 POITIERS Cedex - France - Tél : (33) (0)5 49 45 30 00 - Fax : (33) (0)5 49 45 30 50
petille@support.univ-poitiers.fr - Crédits et mentions légales