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Dutilh Julien

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  • Diagnostic de sarcoïdose thoracique par écho-endoscopie bronchique : étude descriptive rétrospective à partir de 38 cas au CHU de Poitiers    - Lacombe Laura  -  12 avril 2022  - Thèse d'exercice

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    CONTEXTE : La sarcoïdose est une pathologie systémique d'étiologie inconnue, potentiellement grave dont le diagnostic associe un tableau clinico-radiologique compatible et une confirmation histologique. L'écho-endoscopie bronchique (EBUS) est aujourd'hui l'examen de première intention pour l'exploration d'adénopathies médiastinales en cas de suspicion de sarcoïdose. Les facteurs influençant la performance de cet examen pour la sarcoïdose sont encore peu étudiés, et notamment concernant l'apport de la nouvelle aiguille 19G est également peu décrit dans la littérature.

    MÉTHODE : Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective monocentrique réalisée au CHU de Poitiers, incluant les patients chez qui un diagnostic histologique de sarcoïdose thoracique a été réalisé grâce à l'écho-endoscopie bronchique entre 2018 et 2021. L'objectif de cette étude est de caractériser la population ayant pu bénéficier d'un diagnostic de sarcoïdose par l'écho-endoscopie bronchique et l'utilisation de l'aiguille 19G dans notre service de pneumologie et d'identifier des facteurs ayant pu influencer ce diagnostic. Seule l'aiguille 19G a été utilisée pour l'ensemble des patients. Nous avons également analysé l'impact de cette méthode sur le nombre de médiastinoscopies diagnostiques pour la sarcoïdose effectuées pendant la période d'étude et au cours des 4 années précédentes.

    RÉSULTAT : Les caractéristiques de notre population d'étude ne sont pas différentes de celles rencontrées dans la littérature hormis une moyenne d'âge plus élevée. Le taux de complication était faible et comparable à celui de la littérature. L'apport de l'EBUS a permis une diminution significative du nombre de médiastinoscopies entre 2014 et 2021. Le nombre d'aires prélevées par patient ainsi que la taille des adénopathies prélevées n'a pas eu d'influence sur le résultat de l'EBUS. La moyenne de prélèvements dans notre population (5,8) était plus élevée que celle recommandée (au moins 4). La moitié des patients ayant eu une EBUS non contributive avait eu moins de 5 cytoponctions. En observant les patients ayant eu un diagnostic de sarcoïdose par médiastinoscopie après une EBUS non contributive, la moitié d'entre eux ont eu strictement moins de 5 ponctions.

    CONCLUSION : Le diagnostic de sarcoïdose par l'EBUS est favorisé par l'utilisation de l'aiguille 19G dans la qualité du prélèvement et compte tenu de la sûreté de la procédure. Sa meilleure flexibilité n'a pas été un avantage mis en évidence dans notre étude. Un minimum de 5 ponctions est souhaitable pour le diagnostic de sarcoïdose et n'est pas lié à une augmentation de contamination des prélèvements

  • Cancers bronchiques non à petites cellules métastatiques : la réponse thérapeutique à l'immunothérapie est-elle différente selon le statut mutationnel du gène RAS ?    - Deldycke Clotilde  -  01 juin 2019  - Thèse d'exercice

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    Introduction : À ce jour, aucune thérapeutique spécifique des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) métastatique avec mutation du gène RAS n'est établie, la chimiothérapie reste le standard. L'avènement de l'immunothérapie est en train de révolutionner la prise en charge des cancers pulmonaires. Des marqueurs prédictifs de réponse à cette thérapeutique sont à l'étude comme la quantification de la charge mutationnelle. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer les taux de réponses à l'immunothérapie des tumeurs RAS muté en intégrant leur charge mutationnelle.

    Matériel et Méthode : Tous les patients atteints d'un CBNPC non épidermoïde, localement avancé ou métastatique, avec mutation du gène RAS ou sans aucune mutation et ayant reçu une immunothérapie en première ligne de traitement et au-delà entre février 2016 et novembre 2018 étaient éligibles. Il s'agissait d'une étude monocentrique menée au CHU de Poitiers, observationnelle et rétrospective. La charge mutationnelle tumorale a été évaluée par le test FoundationOne. L'évaluation clinique et par imagerie se faisait après 6-10 semaines de traitement puis toutes les 6 à 15 semaines en fonction de la réponse au traitement et selon l'appréciation du clinicien.

    Résultats : Les patients avec mutation du gène RAS ont une meilleure réponse à l'immunothérapie (18,4 %) par rapport aux patients avec une tumeur RAS sauvage (7,9 %), p = 0,036. Cette différence de réponse thérapeutique est également présente en fonction de la charge mutationnelle tumorale (TMB). Les tumeurs RAS sauvage avec TMB < 20 mutations par mégabase répondent moins bien à l'immunothérapie par rapport aux tumeurs RAS muté à charge mutationnelle équivalente. La survie sans progression (SSP) à 6 mois est également améliorée lorsque la charge mutationnelle est élevée quelque soit le statut RAS (SSP 6 mois = 100 %) et lorsque le gène RAS est muté pour les tumeurs avec TMB < 20 mutations par mégabase (SSP 6 mois = 54 % si RAS muté, 8 % si RAS sauvage, p = 0,0007). Il n'existe pas de différence statistiquement significative de survie globale à un an ni de charge mutationnelle selon le statut RAS.

    Conclusion : Les patients atteints d'un CBNPC métastatique avec mutation du gène RAS présentent une meilleure réponse thérapeutique et une meilleure survie sans progression sous immunothérapie par rapport aux mêmes patients sans mutation du gène RAS. La charge mutationnelle tumorale des CBNPC n'est pas différente selon le statut RAS mais elle est de manière significative plus élevée pour les patients répondant au traitement par immunothérapie.

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